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Actualités internationales... - Page 39

  • Israël poursuivi devant la CIJ, une brèche dans l’impunité...

    En portant la gravité du massacre des PalestinienNEs en cours à Gaza devant la juridiction internationale, compétente pour statuer sur les différends entre États, l’Afrique du Sud a fait avancer de manière inédite la lutte pour les droits du peuple palestinien.

    Alors qu’unE PalestinienNE est tuéE toutes les six minutes à Gaza, c’est un État du Sud global qui a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël pour violation de ses obligations au titre de la Convention sur le crime de génocide de 1948.

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  • Mobiliser les classes populaires face au pouvoir impérialiste de Macron...

    L’installation du nouveau gouvernement Attal est une fuite en avant. Il s’agit pour Macron, mis sous pression par l’extrême droite, de tenter de reprendre la main. Ses difficultés sont liées aux coordonnées générales de la situation, à la crise du système, et aux difficultés des classes dominantes à maintenir leur domination. Même s’il reste, pour le prolétariat, à trouver le chemin pour peser dans cette bataille.

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  • Contre les provocations pro-israéliennes, soutien à LFI et au POI...

    Ce jeudi 18 janvier, La France insoumise organisait une conférence dans les locaux du Parti ouvrier indépendant en présence de Jean-Luc Mélenchon. Avant que la conférence ne commence, un petit groupe d’individus a tenté d’empêcher l’accès, tous masqués, brandissant des drapeaux israéliens et lançant des slogans de soutien à l’Etat d’Israël.

    Le NPA condamne les provocations de ces quelques individus en défense de la politique de Netanyahou et de l’État d’Israël. Sans doute espéraient-ils faire oublier que 85 % de la population est déplacée à Gaza. Sans doute espéraient-ils que leurs vociférations (« Hamas terroristes, LFI complice », « Israël vivra, Israël vaincra ») couvriraient les quelque 24 000 mortEs dont plus de 10 000 enfants.

    Le NPA apporte sa solidarité à LFI et au POI face à ces disqualifications et intimidations qui trahissent des pratiques antidémocratiques. Comme eux, nous agissons et combattons pour un cessez-le-feu à Gaza, pour l’arrêt des bombardements et des massacres à Gaza et pour le respect des droits des PalestinienNEs.

  • Un mois de gouvernement Milei en Argentine : libéralisme radical et attaques antidémocratiques...

    Après seulement un mois de gouvernement, le président Milei range dans un tiroir sa principale promesse de campagne : faire payer la crise économique par la caste politique. Ce sont bel et bien les travailleurEs, à commencer par les plus pauvres, qui payent le prix de l’austérité.

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  • Alors que Biden étend la guerre au Moyen-Orient, l’opposition grandit...

    Alors que des dizaines de milliers de personnes ont défilé à travers les États-Unis pour exiger un cessez-le-feu à Gaza et la fin du soutien militaire américain à Israël, le président Biden doit maintenant faire face à une nouvelle opposition, y compris au sein de son propre parti au Congrès, à propos de sa guerre non déclarée contre les Houthis au Yémen.

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  • Mali, toute notre solidarité avec le parti SADI...

    La junte malienne accompagne la fuite en avant de sa politique sécuritaire avec la volonté de museler l’opposition. Dernière mesure en date, la tentative d’interdire SADI, une organisation de la gauche radicale.

    Le 28 décembre, le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) a reçu une assignation de justice des autorités maliennes portant sur sa dissolution. Une manière de faire taire les voix dissonantes alors que le bilan de la junte est pour le moins décevant.
    Mesures liberticides

    En effet, les groupes djihadistes gagnent régulièrement du terrain et sont désormais capables de mener des blocus de villes. C’est le cas pour Tombouctou qui depuis plusieurs mois est privé de tout ravitaillement. En réponse, les forces armées maliennes mènent des opérations occasionnant plus de pertes de civilEs que de combattants islamistes.

    Cette politique du tout militaire s’accompagne d’une recrudescence de la répression. Il y a six mois le Parti social-­démocrate africain a été dissous au motif que son président avait durement critiqué la primature. Pour avoir contesté le taux de participation au ­référendum organisé par la junte, ­l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance a été lui aussi interdit. Ainsi bâillonnée, cette structure regroupant une trentaine d’organisations de la société civile ne pourra plus exiger la tenue des élections présidentielles sans cesse reportées par la junte.
    Décennies de luttes

    C’est donc au tour du parti SADI de subir les foudres des putschistes. Déjà son dirigeant Omar Mariko a dû s’exiler au vu des menaces pesant sur son intégrité physique. La dissolution est motivée par ses critiques des récentes opérations militaires contre les rebelles autonomistes à Kidal. La junte y voit une victoire dans la reconquête de la souveraineté nationale. Omar Mariko souligne les conséquences néfastes accentuant les divisions entre communautés qui ne font qu’éloigner les perspectives de paix dans la région.

    Omar Mariko et ses camarades ont été les principaux animateurs de la lutte victorieuse contre la dictature de Moussa Traoré en 1991, ouvrant la voie vers la démocratie au Mali. SADI allie combat pour l’indépendance nationale et luttes sociales. Cela s’est concrétisé dans la condamnation de Barkhane et la solidarité avec les sans-papiers maliens. L’organisation a exigé des autorités qu’elles refusent l’accord de réadmission exigé par la France pour les expulséEs.

    Si Goïta, le chef des putschistes, peut faire illusion avec ses discours nationalistes bien qu’il n’ait fait que remplacer une puissance occupante par une autre, en l’occurrence les Russes. Comble d’ironie, la junte se contente de suivre la stratégie du tout-­militaire de l’armée française en dépit de la volonté des populations d’entamer des pourparlers de paix avec les différentes factions combattantes.

    C’est donc naturellement que le NPA est résolument aux côtés des militantEs de SADI qui font face à une répression qui révèle la vraie nature de cette junte, celle d’une dictature.

    Paul Martial

  • L’Europe aux prises avec les démons de l’extrême droite...

    C’est d’ores et déjà annoncé aux yeux de nombreux médias, l’extrême droite au Parlement européen, plus précisément le groupe « Identité et démocratie » (ID) dont les deux poids lourds sont le RN français et la Ligue (Lega) italienne, pourrait prendre de l’importance et constituer la troisième force au futur parlement de Strasbourg qui sera élu le 9 juin 2024.

    L’avenir devra dire si cette prophétie se réalise ou non. Une chose est certaine : nombre des partis qui composent le groupe ID, regroupant actuellement 63 eurodéputéEs sur 705 — il pèse donc aujourd’hui moins de 10 % des sièges — ou encore le groupe de droite dure et de droite extrême des « Conservateurs et réformistes européens » (CRE) rival, ont connu d’importantes percées dans leurs pays respectifs, dans la dernière période.

    Percée électorale et gouvernement en Suède, Finlande, Italie, Pays-Bas

    Appartiennent au CRE, notamment, les « Démocrates de Suède » (parti d’extrême droite institutionnalisé après avoir été fondé en 1988 par des néonazis) qui sont entrés dans la majorité parlementaire à la suite des législatives suédoises du 11 septembre 2022. Après avoir obtenu 20,5 %, ils sont devenus le plus fort parti parmi les quatre à droite de l’échiquier politique, mais pratiquent le soutien au gouvernement sans participation ministérielle.

    Deux des partis membres du groupe ID, qui passe pour plus extrémiste que les rivaux des CRE, participent actuellement eux aussi aux gouvernements de leurs pays respectifs, à la suite des législatives tenues en septembre 2022 pour l’Italie et en avril 2023 en Finlande. Il s’agit respectivement de la Lega italienne et des Vrais Finlandais, la première gouvernant avec les « Frères d’Italie » de Giorgia Meloni — autre force issue de l’extrême droite — alors que les deuxièmes participent à un gouvernement avec la droite conservatrice et libérale à Helsinki, d’ailleurs placé sous le signe de l’austérité.

    Une troisième formation membre, le « Parti pour la liberté » (PVV) néerlandais, est sorti grand vainqueur des législatives aux Pays-Bas du 22 novembre 2023 — obtenant 23,5 % des suffrages exprimés et devenant de loin la première force — mais peine à former un gouvernement, à défaut d’alliés en nombre suffisant. Le nouvel exécutif du pays n’a pas encore été formé à l’heure où nous rédigeons ces lignes ; le chef du PVV qui en est aussi le seul membre formel — ce qui évite tout problème de ­démocratie interne —, Geert Wilders, avait tenté de rassurer en déclarant qu’il s’engageait à « respecter la Constitution ». Si une alliance de Wilders avec le parti paysan protestataire BBB (plus ou moins poujadiste, 4,7 % des voix) semble envisageable, d’autres partenaires potentiels, dont la branche dissidente de la démocratie chrétienne de Pieter Omtzigt (lui aussi gagnant du scrutin, avec 12,9 % pour une première candidature), se montrent assez hésitants.

    Enfin, deux partis membres du groupe ID, le FPÖ (« Parti de la liberté d’Autriche ») de 2017 à 2019 et le Parti populaire conservateur d’Estonie pendant quelques mois en 2019, ont appartenu à des gouvernements dans un passé récent, mais sont retournés dans l’opposition.

    L’extrême droite en Autriche et en Belgique aux portes de l’exécutif ?

    Cet état des choses ne devrait pas durer : l’Autriche retournera aux urnes au plus tard à l’automne 2024, soit cinq ans après les législatives du 29 septembre 2019. Ces dernières faisaient suite à la rupture de la coalition entre la droite (ÖVP, Parti du peuple autrichien) et l’extrême droite du FPÖ, consécutive au scandale massif qui avait secoué ce dernier parti, connu sous le nom d’« affaire Ibiza » puisqu’il fut révélé par une vidéo tourné dans cette île espagnole avec deux — désormais anciens — dirigeants du FPÖ. Une coalition, vacillante, entre la droite ÖVP et le parti vert autrichien a été formée, début 2020. Dans le contexte du scandale de l’époque, le FPÖ était d’ailleurs tombé à 16,2 % aux législatives autrichiennes de 2019 avec une perte de – 9,8 %, et à 17,2 % aux européennes de juin 2019. Tout cela relève du passé. Le parti d’extrême droite ­caracole aujourd’hui loin en tête dans les sondages. Ceux pour le prochain scrutin européen le donnent à 30 % pour juin 2024. Les choses sont similaires au niveau national, et Herbert Kickl, ancien ministre de l’Intérieur de l’extrême droite pendant la période gouvernementale de 2017 à 2019, pourrait finir l’année comme futur chef du gouvernement autrichien. Le parti est entré dans deux exécutifs régionaux, en Basse-Autriche et la région de Salzbourg, courant 2023.

    Un autre pays, la Belgique, ira aux urnes le 9 juin 2024 pour ses législatives en même temps que pour les élections européennes. Ces deux occasions devraient marquer le grand retour du parti d’extrême droite Vlaams Belang (« Intérêt flamand ») qui avait été, dans la décennie précédente, été temporairement marginalisé par la montée de la droite conservatrice et nationaliste-flamande à base populaire, la N-VA (Nouvelle alliance flamande). Là aussi, la période la marginalisation n’a connu qu’un temps ; le VB est actuellement coté entre 25 % et 27 % des voix dans la partie flamande du pays, pour les législatives. Et, pire, la N-VA a officiellement annoncé, samedi 13 janvier 2024, qu’elle pourrait former un gouvernement ensemble avec le VB si elle était « encore exclue du prochain gouvernement fédéral ». Dans le contexte actuel, ce ne serait qu’une alliance avec l’extrême droite en plus, en Europe…

    Commission nationale antifasciste

  • L’antimacronisme du RN : une piètre boussole pour unir ses alliées en Europe...

    Le « combat des Serbes est aussi le combat des patriotes européens », déclare le directeur de la fondation Identité et Démocratie sur Radio Courtoisie pour justifier la rencontre entre Marine Le Pen et la vice-présidente de Bosnie-Herzégovine. Ou comment prendre comme modèle les partis ethno-nationalistes aux politiques bureaucratiques, autoritaires, clientélistes et écocides.

    Obsessions du wokisme, de l’islamisation, de l’immigration ou de la décroissance, promotion de la famille, mythe de puissance de la civilisation européenne sont les orientations du RN prétendu parti « de la joie de vivre […] de la science et du progrès […] de la vie et du vitalisme ». Un programme pour lequel Marine Le Pen et Jordan Bardella peuvent compter sur leurs alliés en Europe au moment des élections européennes. Mais c’est surtout contre Macron que le RN axe cette « élection de mi-mandat ».

    Le RN et l’extrême droite au Parlement européen : des patriotes en contradiction

    Pour apparaître comme candidat à l’alternance, il faudrait partir du bilan d’une délégation dont la plupart des observateurs disent qu’elle ne bosse pas. Le groupe mène malgré tout une propagande active, en lien avec l’extrême droite française. Alors que le RN ne produit rien, ses députés européens sont très diserts : conférences, rapports, enquêtes d’opinion, deux revues, cahiers ­thématiques, etc.

    Leur groupe « Identité et Démocratie » (ID) n’a pas les contours d’un super-groupe. Il doit s’affirmer à côté des « Conservateurs et réformistes européens » (ECR), euro-­réalistes et ultralibéraux, dont l’atlantisme n’est pas le fort d’ID. Ces membres restent des alliés, comme Vox, à côté duquel des députés RN sont descendus dans les rues de Madrid en novembre. Pas de rapprochement avec Giorgia Meloni qui a commis l’erreur « d’aller pleurer le secours de l’Union européenne ». Les critiques sur les « propos incantatoires » que la Première ministre italienne n’a pas été capable de mettre en œuvre visent Marion Maréchal qui lorgne vers ECR. Outre le passage obligé chez l’allié historique Matteo Salvini, c’est en Hongrie que se jouent les alliances. Le RN travaille au corps le Fidezs, non inscrit, et Viktor Orban, Premier ministre et prochain président du Conseil européen. Le RN table sur l’arrivée des Portugais de Chega, avec leur slogan « Dieu, patrie, famille et travail », et du PVV hollandais de l’islamophobe Geert Wilders. Certains voudraient passer de « lanceurs d’alerte » à groupe majoritaire. Mais le RN peine déjà à mettre en mouvement ses alliés dont la cohérence interne est faible. La Déclaration des droits des peuples et des nations, lancée par Marine Le Pen et censée « ravir tous les patriotes d’Europe et du monde », n’est même pas traduite. Le RN table sur des alliances ponctuelles pour faire bloc sur des votes symboliques.

    Le RN en quête d’une teinte sociale

    Le RN se servira de la détestation de Macron pour critiquer la légitimité démocratique de l’UE, sans hésiter à dénoncer une « oppression de plus en plus insupportable » et un « impérialisme » s’exerçant sur les pays qui la composent. Ses premières prises de position reflètent un flottement : « européaniser » les thématiques de présidentielle ? Axer sur la dimension civilisationnelle ? Reprendre le clivage des « nationaux contre les mondialistes » ? Mobiliser les « partisans de la puissance » contre les « forces du renoncement » ? Sur cette thématique, Bardella vise le patronat avec son appel à la « sobriété normative ». La teinte sociale de son programme fera pâle figure.

    À nous de faire que son « message d’amour et de vérité » [sic] passe pour ce qu’il est : un verbiage creux, chauvin et xénophobe, dont le projet aggravera l’exploitation sociale, les crises environnementales, la perte des solidarités et la dépossession démocratique.

    Commission nationale antifasciste

  • Grande-Bretagne : ce qui dit la grève des médecins en formation du système de santé...

    La grève de six jours, début janvier, des médecins en formation est la plus longue de l’histoire du National Health Service (NHS). Ces médecins qui ont suivi cinq années d’études de médecine doivent ajouter en moyenne dix ans pour devenir consultant, c’est-à-dire spécialiste, dont la titularisation est protégée et le salaire supérieur.

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