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Actualités internationales... - Page 37

  • Élections 2024, déformation et dysfonction...

    Dans une Amérique polarisée, pleine de colère, rongée par l’anxiété et la crise, de vastes secteurs d’un électorat fragmenté et divisé se retrouvent au moins sur ce qu’ils ne veulent pas, à savoir,une version 2024 du duel électoral entre Joe Biden et Donald Trump pour la présidentielle. À dix mois de l’échéance, cependant, et avec des évolutions encore possibles mais peu probables, c’est le spectacle auquel il faut nous attendre.

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  • Arguments pour un « agenda de gauche » face à la guerre en Ukraine...

    « Au début de l’invasion, des citoyens de tous les milieux sociaux ont fait la queue devant les centres de recrutement. Près de deux ans plus tard, ce n’est plus le cas. (…) Mais pour que les gens risquent leur vie, il faut qu’ils soient sûrs que c’est juste […]. Il faut leur offrir la possibilité de participer à la définition de l’avenir du pays. »1

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  • Droit du sol : Mayotte, laboratoire des politiques identitaires et racistes du pouvoir...

    Ce dimanche 11 février, Darmanin s'est rendu à Mayotte pour annoncer vouloir y supprimer le droit du sol par une réforme constitutionnelle. Cette annonce intervient dans un contexte de paralysie de nombreux services de l'État et d'associations de droits humains par des collectifs de citoyenNEs locaux qui propagent ouvertement leur haine envers les exiléEs et leur interdisent l'accès aux besoins les plus élémentaires.  

    Après la promulgation de la loi Darmanin-Le Pen, ce gouvernement ne se cache plus d’être le marchepied de l’extrême droite, et reprend explicitement une partie de son programme. La fin du droit du sol sur l’île reprend la rhétorique identitaire de la droite depuis 30 ans et ouvre la voie à une République à deux vitesses entre celles et ceux qui pourront hériter de la nationalité française et d’autres qui ne pourront jamais y accéder. Naturellement cela permet à Ciotti et Bardella, dans une surenchère xénophobe, de proposer de revenir sur le droit du sol sur l’ensemble du territoire français, ce qui ajoute à un climat sécuritaire et réactionnaire, dans un consensus médiatique préoccupant.

    La fascisation est en marche : tout en se targuant de défendre « les valeurs de la République », Darmanin n’hésite pas à rompre avec les principes d’égalité et d'indivisibilité, ce qui constitue une atteinte fondamentale. Sous l’argumentaire nauséabond de protéger « l’attractivité » du territoire, on voit bien la réalité du régime colonial et raciste de la France à Mayotte, où les MahoraisEs n’ont pas les mêmes droits qu’en métropole, et où les étrangerEs sont stigmatiséEs sans fin.

    Pourtant rien n'est annoncé pour répondre aux besoins réels du département le plus pauvre de France, où 80 % de la population se trouve sous le seuil de pauvreté, et l’eau n’est disponible qu’un jour sur trois.

    A Mayotte comme ailleurs, les frontières extérieures de l'Etat français tuent massivement et servent de prétexte à une politique réactionnaire sans limite au détriment des droits de toutes et tous. Le NPA sera de toutes les mobilisations pour combattre les politiques identitaires et racistes de ce gouvernement.

  • Offensive à Gaza : tout est visé !

    Entrée dans son quatrième mois, l’offensive israélienne sur la bande de Gaza continue. À l’heure où nous écrivons, Netanyahou a annoncé l’offensive terrestre sur Rafah, ville au sud de Gaza, où l’armée d’occupation a demandé aux habitantEs de converger. Cette offensive annonce une escalade dans le massacre alors qu’Israël a refusé un cessez-le-feu et que les images de massacres commencent à choquer même ses meilleurs soutiens.

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  • État colonial : Mayotte, laboratoire du tout-répressif...

    Depuis plusieurs semaines, les violences contre les migrantEs, mais aussi entre bandes, ont redoublé en nombre et en intensité. L’abandon de l’État est largement ressenti par l’ensemble des MahoraisEs, même si c’est de manière différenciée. L’opération Wuambushu n’a rien résolu. Pire, Darmanin en visite sur l’île annonce la fin du droit du sol à Mayotte.

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  • Génocide israélien en Palestine : l’élection de Biden pourrait être en jeu...

    L’administration du président Biden est soumise à une pression constante et croissante de la part de ceux qui sympathisent avec les PalestinienNEs et appellent à un cessez-le-feu et souvent aussi à la fin de l’aide militaire américaine à Israël. Sa réélection pourrait être en jeu dans des États clés tels que le Michigan, qui comptent une importante population palestinienne, arabe et musulmane.

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  • Arrêt immédiat des massacres et de la colonisation...

    Jeudi 1er février, des militantEs et des collectifs de solidarité belges et français se sont retrouvés à Bruxelles pour crier leur colère face au génocide en cours en Palestine et se faire entendre face au Parlement européen. 

    La date internationale correspondait à l’arrivée d’une marche partie de Paris le samedi 20 janvier dernier et qui aura duré dix jours. Organisée par le collectif « Marchons pour la Palestine », les marcheurEs voulaient interpeller les chefs d’État européens réunis ce jour-là, sur les crimes commis par Israël et réclamer un cessez-le-feu immédiat pour arrêter le génocide en cours à Gaza. 

    Complicité de génocide

    À ce titre, la plainte déposée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ), puis le rendu du jugement, ont eu un impact symbolique important pour la lutte du peuple palestinien et la solidarité à travers le monde. Nous avons peu d’illusions sur le droit international et sa capacité à contraindre les États, en particulier Israël, dans ses desseins génocidaires. Il n’est pourtant pas anodin qu’une cour internationale ordonne à Israël d’empêcher qu’un génocide ne se produise à Gaza, en précisant qu’il « existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé » au peuple palestinien à Gaza. 

    Et la réponse des alliés d’Israël ne s’est pas fait attendre : entre minimisation de la décision et annonce coordonnée de suspension des financements destinés à l’UNWRA sur la base d’allégations qui émanent directement de l’État israélien, le camp occidental a fait bloc, devenant au passage des participants actifs au génocide en cours.

    L’UNRWA au bord de l’effondrement

    Quatre mois après le début de la guerre, et alors qu’on dénombre selon les estimations les plus basses plus de 27 000 mortEs, personne n’est épargné dans la bande de Gaza. Les PalestinienNEs qui ne meurent pas des bombardements, des tirs de l’armée ou d’attaques à l’arme chimique, décèdent des suites de leurs blessures, des maladies mais surtout de la faim. Plus de 500 000 PalestinienNEs sont face à un risque imminent de famine, alors que des camions d’aide humanitaire chargés de nourriture sont bloqués au checkpoint de Rafah… que l’armée israélienne menace à présent de bombarder !

    L’impossibilité pour l’UNRWA d’exercer son mandat faute de recevoir les deux tiers de son budget signifie une condamnation collective des survivantEs. Cela aura aussi des conséquences désastreuses pour l’ensemble des réfugiéEs palestinienNEs à Jérusalem-Est, en Cisjordanie mais aussi en Jordanie, au Liban et en Syrie.

    Pourtant, sans les ventes d’armes et les « aides » par milliards de dollars, Israël ne pourrait pas se permettre cette guerre et n’a d’ailleurs atteint aucun de ses objectifs. La destruction en cours du peuple palestinien ne perdure que grâce au soutien d’États impérialistes, les États-Unis en tête, qui continuent de déstabiliser la région, des bombardements sur les zones contrôlées par les Houthis au Yémen aux frappes en Syrie et en Irak sur des positions de forces pro-iraniennes, au risque d’une nouvelle guerre.

    Plus que jamais, amplifier le mouvement de solidarité !

    Face aux massacres, les populations du monde entier restent mobilisées. Nous devons poursuivre la construction d’un mouvement de solidarité antiguerre pour réussir à unifier les organisations du mouvement ouvrier et mobiliser toutes les personnes qui cherchent à s’engager, par la construction de comités de quartiers ou l’organisation ­d’actions et de réunions publiques. 

    Alors que la répression et la censure se poursuivent contre celles et ceux qui dénoncent le génocide en cours, la pression doit aussi être maintenue sur nos gouvernements soutiens du gouvernement d’extrême droite israélien, prêts à bafouer le droit international dès qu’il vient imposer des limites à leurs stratégies guerrières. Organiser aussi la solidarité internationaliste concrète par l’aide aux refugiéEs, la stratégie de la grève pour impacter les livraisons d’armes ou encore l’envoi d’aide humanitaire en Palestine. Cette solidarité passe enfin par la participation à la campagne BDS, comme le 17 février prochain, journée d’action nationale.

    Manon Boltansky et Louisa D.