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Actualités internationales... - Page 36

  • 8 mars : notre colère est sans limite et sans frontières !

    Chaque année, nous avons encore plus de raisons d’être dans la rue pour hurler notre colère devant ce monde injuste et violent, en particulier pour les femmes.

    Solidaires avec toutes les femmes en situation de guerre

    Depuis des mois nous parviennent des images et des témoignages insupportables de la situation de Palestine. Les femmes en particulier tentent de survivre avec leurs enfants, accouchent dans des conditions horribles… En ce 8 mars 2024, la solidarité avec le peuple palestinien, et en particulier avec les femmes de Palestine, est au premier rang de nos revendications.

    Au Soudan ou en République démocratique du Congo, ce sont des millions de femmes qui sont exposées aux violences sexistes et sexuelles dans des contextes de conflits armés, de déplacements massifs de population, de relégation dans des camps de refugié.es. 

    En Ukraine aussi des viols et des violences sexistes sont perpétrées par l’armée russe. 

    Et lorsqu’elles fuient les situations de guerre, les migrantes, en plus de toutes les autres violences, sont soumises aux viols, aux agressions sexuelles, à l’esclavage.

    Nous nous battons pour les femmes du monde entier

    Nous voulons une paix juste et durable partout dans le monde parce que c'est une condition indispensable pour l’émancipation des toutes les femmes et des personnes LGBTI. Pour cela, ici en France, nous devons combattre les puissances impérialistes. En tout premier lieu, nous combattons la politique du gouvernement Français qui soutient Israël, qui défend ses intérêts en soutenant des dictatures en Afrique depuis des dizaines d’années, qui asphyxie les pays pauvres par le mécanisme de la dette, qui laisse mourir les migrant.es aux frontières de l’Europe… Ce sont les intérêts des grands groupes capitalistes à travers le monde, les profits générés par les ventes d’armes, les politiques impérialistes des Etats à leur service qui sont à l’origine de ces bains de sang, de toutes ces violences contre l’humanité, contre les femmes en particulier.

    Se battre ici comme ailleurs

    Pour enrayer ces logiques mortifères, nous devons trouver les forces pour peser sur nos gouvernements, construire nos luttes pour qu’elles pèsent politiquement. Pour cela nous devons être extrêmement nombreuses à manifester, à dénoncer le capitalisme, le patriarcat et leurs conséquences. Pour manifester massivement le 8 mars, nous devons être en lutte et nous sortir de la contrainte du travail salarié et du travail domestique. Pour cela, il n’y a pas d’autre solution que d’être en grève.

    Le 8 mars, nous devons être dans la rue, en grève, nombreuses, solidaires et déterminées, pour détruire ce système capitaliste et patriarcal qui détruit nos vies.

    Nous sommes en grève…

    Nous sommes en grève pour les femmes du monde entier, contre les guerres impérialistes, pour le droit des peuples à vivre en paix sur leur territoire.

    Nous sommes en grève contre toutes les violences subies par les femmes et les minorisé.es de genre ici comme ailleurs. La nouvelle vague de libération de la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français résonne avec celles de toutes les femmes, dans tous les milieux. 

    Nous sommes en grève pour l’accueil inconditionnel de tou.tes les migrant.es victimes de violences sexistes et sexuelles, de violences de genre, des guerres…

    Nous sommes en grève contre la domination et la surexploitation que subissent les femmes et les minorisé.es de genre.

    Par nos mobilisations, par la grève, nous nous attaquons à l’ordre capitaliste et patriarcal, et parce que nous sommes unies, fortes et solidaires, nous changerons la société !

  • L'imam Mahjoub Mahjoubi doit pouvoir rentrer en France...

    La campagne raciste de longue durée orchestrée par l’État contre les musulmanes et les musulmans est rythmée par les fermetures injustifiées de mosquées, d’associations et d’établissements scolaires, ainsi que par les expulsions particulièrement médiatisées d’imams accusés de porter atteinte à la France ou à ses valeurs. Après Hassan Iquioussen, expulsé spectaculairement grâce à un dossier monté de toutes pièces, la nouvelle cible de cette violence raciste est Mahjoub Mahjoubi, l'imam de la mosquée de Bagnols-sur-Cèze, qui vit en France depuis plus de 40 ans. 

    Comme toujours, c'est l'extrême droite qui est à l'origine de cette agression raciste et qui désigne la cible : ici, le député Rassemblement national Nicolas Meizonnet qui, dans un tweet publié le 18 février, a demandé directement à Gérald Darmanin d'expulser Mahjoub Mahjoubi. La raison invoquée ? La vidéo d'une prêche dans laquelle l'imam qualifierait le drapeau tricolore, c'est-à-dire le drapeau français, de satanique. Les propos de l'imam Mahjoubi sont pourtant clairs : dans le contexte de la Coupe d'Afrique des nations, il condamne les musulmans qui adorent leurs drapeaux (car la France n'est pas le seul pays à avoir un drapeau tricolore) au lieu d'adorer Dieu, et se divisent et se déchirent entre eux par nationalisme. Malgré la clarté des propos tenus, ainsi que les nombreuses explications apportées ensuite par Mahjoub Mahjoubi lui-même, l'intégralité des médias a continué de reprendre à son compte la version de l'extrême droite. Cela est symptomatique de l’oppression des musulman·es en France : être toujours objet de discours et jamais reconnu comme sujets ayant une parole autonome.

    Cette histoire abjecte et raciste s'est vue couronnée par l'expulsion effective de Mahjoub Mahjoubi le 22 février, suivie de la communication expresse de Darmanin se vantant d'avoir pu l'expulser 12 heures seulement après son interpellation grâce à la loi immigration entrée en vigueur le mois dernier. Une nouvelle fois, le ministre de l'Intérieur se met non seulement au service de l'agenda de l'extrême droite, mais répond aussi à ses requêtes. Il montre le caractère liberticide de la loi immigration, qui permet à la police d’expulser qui elle veut sans avoir à rendre compte à la justice, mettant ainsi en cause les fondements de l’Etat de droit.

    Le NPA apporte son soutien à Mahjoub Mahjoubi ainsi qu'à toutes les musulmanes et musulmans visé·es par l'islamophobie d’État. Nous demandons le retour de Mahjoub Mahjoubi et l’abrogation de la loi immigration.

  • Droit à l’information : Contre la raison d’État, solidarité avec Julian Assange...

    Les 20 et 21 février la Haute Cour britannique a examiné l’ultime appel du journaliste australien, persécuté depuis 2010, et embastillé à Londres à la suite de la réponse favorable donnée à la demande d’extradition vers les États-Unis où une peine de 175 ans de prison lui est promise.

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  • De la création de l'Etat d'Israël au génocide en cours (formation)...

    L’instabilité permanente dans l’ancienne Palestine mandataire résulte, en dernière analyse, de l’indépassable contradiction entre le projet sioniste d’établir un État juif en Palestine et la présence sur cette terre d’un peuple autochtone refusant d’abandonner ses droits nationaux. De la grande révolte arabe de 1936, provoquée par l’accélération de l’immigration sioniste et des acquisitions de terres par les colons juifs, aux récentes attaques conduites à Jénine ou Naplouse dans le but de détruire des cellules armées palestiniennes, en passant par la « Nakba » de 1947-1949, c’est cette contradiction essentielle qui demeure le moteur du conflit jusqu'au génocide des palestiniens en cours depuis plus de 5 mois.

    La présentation est assurée par Édouard Soulier (membre de la direction du NPA) et Louisa (avocate et militante du NPA)

  • Troupes françaises hors d’Afrique : en finir avec la Françafrique...

    L’initiative unitaire, lancée par Survie, « Pour un retrait rapide d’Afrique de l’armée française » (lire sur notre site l’appel au meeting parisien du 28 février 1 et la tribune « Armée française en Afrique : il est largement temps de partir »), constitue un soutien essentiel à la vague populaire qui balaie plusieurs pays africains contre la domination néocoloniale française.

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  • BDS, exprimer notre solidarité au peuple palestinien !

    Samedi 17 février, et alors que les PalestinienNEs de la bande de Gaza continuent de subir les bombardements répétés, la famine et les exactions, le soutien s’est exprimé un peu partout en France par des actions visibles de la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions).

    La journée d’action contre Carrefour a été un succès et a permis de faire entendre la voix des soutiens à la lutte du peuple palestinien. Dans de nombreuses villes, de Limoges à Rennes (voir article sur le site), l’accueil fut très bon, du côté des clientEs comme des employéEs.

    Ainsi, à Montpellier, une centaine de personnes ont « occupé » pendant une heure le Carrefour Grand Sud de Lattes en périphérie de Montpellier. À Quimper, une vingtaine de personnes du collectif pour un cessez-le-feu immédiat et une paix juste et durable ont déambulé dans les travées du Carrefour en diffusant un tract remettant en cause la collaboration de Carrefour France avec l’apartheid, la politique de colonisation de l’État d’Israël contre le peuple palestinien et les massacres à Gaza. Elles ont aussi distribué l’adresse au PDG de Carrefour, ce qui a fait dire au camarades qu’il s’agissait d’« une belle matinée de soutien concret au peuple palestinien ». À Lyon, un drapeau palestinien géant a été déployé et des tracts ont été jetés du haut du centre commercial. À Paris, une centaine de personnes ont obligé Carrefour Market dans le 13e arrondissement à baisser ses grilles. Au rythme de la Fanfare invisible, les forces de répression ont dû lever la nasse. Des militantEs auront quand même eu le temps d’envahir le magasin afin de sensibiliser la clientèle à la complicité de Carrefour dans le génocide à Gaza.

    Ces actions, comme les manifestations qui se sont également tenues samedi à Angers, à Bayonne, à Orléans, à Épinal, Besançon et dans bien d’autres villes, doivent se poursuivre et s’amplifier. La journée de mobilisation du 17 février est en ce sens une étape importante pour faire connaître la situation du peuple palestinien et faire entendre une voix contre les impérialismes et contre l’occupation.

    Clémentine Berthe

  • Défendons les peuples contre les impérialismes !

    Il y a près de deux ans, la Russie lançait une guerre d’invasion brutale contre l’Ukraine. Enchaînant les crimes de guerre, l’armée russe a massacré des civilEs et bombardé massivement des villes ukrainiennes, pour tenter d’intégrer l’Ukraine dans « l’espace » dominé par la Russie…

    Au-delà des millions de réfugiéEs et de déplacéEs, des dizaines de milliers de victimes civiles et de soldats ukrainiennes ont déjà payé le prix de cette guerre. Les annexions illégales et les crimes de guerre se multiplient : russification forcée d’enfants et des territoires occupés, pluies de missiles sur les infrastructures… La Russie de Poutine utilise quant à elle ses prisonnierEs et populations pauvres comme chair à canon.

    Soutenir la résistance populaire ukrainienne

    Nous sommes totalement solidaires du peuple ukrainien. Les troupes russes doivent quitter l’ensemble du territoire ukrainien, et chaque région ukrainienne doit pouvoir faire valoir son droit démocratique à l’autodétermination. Les sanctions économiques doivent être renforcées contre l’oligarchie au pouvoir en Russie, la dette ukrainienne doit être annulée, et le peuple ukrainien doit recevoir des aides financières et les armes pour protéger ses vies, ses infrastructures vitales et ses droits.

    Nous soutenons particulièrement la gauche ukrainienne qui continue à lutter pour les droits sociaux remis en cause par le gouvernement Zelensky, sous la pression des grandes puissances occidentales. Ces politiques néolibérales, mais aussi la répression politique contre la gauche, affaiblissent la résistance populaire ­ukrainienne.

    Combattre le régime ultra autoritaire de Poutine

    En Russie, Poutine emprisonne les opposantEs… quand il ne les assassine pas, comme c’est le cas d’Alexeï Nalvany (même si nous ne partagions pas ses positions nationalistes et racistes, son soutien à l’annexion de la Crimée). Des centaines de ses partisanEs ont été arrêtéEs pour avoir osé manifester leur colère face à cet assassinat.

    Notre solidarité va à celles et ceux qui, au sein de la fédération de Russie, combattent la guerre, la corruption de l’oligarchie russe qui tient les rênes du pouvoir politique et économique, et résistent au régime de plus en plus fascisant de Poutine. C’est le cas de la gauche russe, ainsi que de personnalités comme le politologue et sociologue marxiste Boris Kagarlitsky, condamné à une peine de cinq ans de prison, notamment pour avoir pris ­position contre la guerre en Ukraine.

    De l’Ukraine à la Palestine, l’occupation est un crime

    Les grandes puissances membres de l’OTAN veulent tirer de la guerre en Ukraine le plus grand profit possible et globalement préserver leur « sphères d’influence » sur le dos des peuples. Dans un contexte où la Russie et la Chine contestent l’hégémonie occidentale mais n’y opposent aucune alternative progressiste, la course aux armements et la surenchère militariste, en Ukraine comme ailleurs, sont lourdes de dangers pour ­l’ensemble de l’humanité.

    Il faut dénoncer les discours hypocrites des États-Unis ou de l’Union européenne qui prétendent défendre « la démocratie » en Ukraine contre l’occupation russe… et soutiennent l’État d’Israël dans sa politique génocidaire à Gaza. Ainsi la Cour internationale de justice a souligné le risque de génocide à Gaza, où plus de 30 000 GazaouiEs ont été assassinéEs (dont 70 % de femmes et d’enfants). Et Netanyahou annonce qu’il veut finir le travail à Rafah où 1,8 million de PalestinienNEs sont réfugiéEs dans des ­conditions épouvantables !

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire de développer concrètement la solidarité : peser sur nos gouvernements pour les forcer à infléchir leur politique (notamment en manifestant le plus massivement possible), participer aux campagnes comme BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’État d’Israël ou aux réseaux solidaires de la résistance ukrainienne, aider les populations victimes des guerres, et soutenir les forces de résistance armées et non armées.

  • Alexei Navalny tué en prison...

    Déclaration du Mouvement Socialiste Russe (RSD)

    Alexei Navalny a été tué en prison. Le service pénitentiaire fédéral a signalé le décès de l'homme politique, mais il est évident qu'il n'est pas mort tout seul, mais tué par Vladimir Poutine. Les enquêtes et les campagnes anticorruption de Navalny ont contribué à politiser des millions de Russes et à inspirer des milliers de militants - dont beaucoup ne partageaient pas ses opinions politiques mais croyaient en la possibilité d'un changement en Russie. Lui et son organisation, la Fondation anti-corruption, ont été en mesure d'organiser des rassemblements de masse contre Poutine jusqu'en 2021.

    Navalny était l'un des auteurs du populisme russe qui, malgré ses références de droite, tendait à problématiser le capitalisme oligarchique - en attirant l'attention sur la pauvreté et les inégalités en Russie, en faisant la distinction entre les Russes ordinaires et la clique dirigeante de l'État russe, absurdement riche, qui a tiré son énorme richesse de l'usurpation de pouvoir, de la corruption, de l'acquisition de fonds et de biens publics, de tortures, de meurtres et de guerres.

    Poutine avait peur de Navalny. Son assassinat est un signal politique clair que le poutinisme entre dans une nouvelle phase, qui permet l'élimination physique des opposants politiques et, peut-être, de toute personne considérée comme une menace pour la survie du régime. Cela signifie que la vie de tous les prisonniers politiques en Russie est en danger. Nous devons nous attendre à une escalade de la violence à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie et à de nouveaux décès « inattendus » d'activistes politiques.

    En tuant Navalny, le régime meurtrier et génocidaire de Poutine veut démotiver la Russie. Nous devons agir contrairement à ses attentes. Pour mettre fin à la dictature, nous devons renforcer notre solidarité et notre auto-organisation. La mort de Navalny est un exemple de martyre politique qui doit nous inspirer à poursuivre nos actions politiques plutôt que de nous frustrer. Nous ne devons pas abandonner. Les meurtriers seront punis, la dictature sera renversée.