La Turquie du président RT Erdogan mène une guerre discrète mais acharnée contre les Kurdes du PKK aussi bien en Turquie que dans la région autonome du Kurdistan d’Irak, au nord-est de la Syrie et même par des assassinats commandités en Europe.
Actualités internationales... - Page 40
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La guerre discrète d’Erdogan...
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Stop aux bombardements impérialistes sur le Yémen...
Le 12 janvier, une coalition menée par les USA et le Royaume-Uni a attaqué certaines positions au Sud Yémen dans les zones contrôlées par les houthistes.
Depuis plusieurs semaines, les houthistes du Yémen en solidarité avec les PalestinienNEs de Gaza ont lancé des attaques sur les navires marchands en direction ou en provenance d’Israël, et passant par la mer Rouge. Ils demandent la fin des massacres à Gaza et en Cisjordanie. Leurs actions ont conduit à ce que plus de 20 % des navires empruntant habituellement cette voie en mer Rouge ont changé de route, y compris les principales flottes mondiales.
Après avoir obtenu le soutien du Conseil de sécurité, la Chine et la Russie s’étant abstenues, la coalition menée par les États-Unis et le Royaume-Uni a commencé à bombarder plusieurs positions au Sud Yémen au nom du respect du « droit international ». A ce jour, ces bombardements ont fait cinq morts.
Cette volonté des pays impérialistes de faire appliquer les résolutions de l’ONU ne s’est pas exprimée de façon si rapide ou belliqueuse pour empêcher Israël d’effectuer son nettoyage ethnique à Gaza. La politique du double standard continue et menace d’embraser la région.
Les houtistes sont très éloignés du peuple révolutionnaire qui s’est soulevé en 2011 pour mettre fin à la dictature et aux injustices aux Yémen, peuple qui a été étouffé par la répression et la guerre entre clans soutenus par les monarchies du Golfe ou l’Iran des mollahs. Mais les houthistes s’avèrent parmi les rares soutiens actifs aux PalestinienNEs face aux massacres perpétrés par Israël, et ce malgré, plusieurs années de guerre contre le gouvernement actuel du Yémen soutenu par l’Arabie Saoudite et une situation humanitaire désastreuse.
Les hostilités entre les houthistes et le gouvernement avaient commencé à décroitre et les pourparlers de paix étaient entamés. La coalition impérialiste relance donc le conflit dans cette région et affiche son mépris pour les populations civiles. Ces bombardements doivent cesser immédiatement. Le moyen le plus sûr de laisser passer les bateaux est d’arrêter les massacres en Palestine en défendant la justice le peuple palestinien. États-Unis et Royaume-Uni hors du Yémen !
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POING hebdo : Stop au génocide à Gaza !
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Élections européennes : se rassembler autour d’une politique de rupture...
Après une première rencontre avec une délégation de La France insoumise début décembre, le NPA a publié il y a quelques jours un courrier public proposant une campagne commune et répondant aux propositions des Insoumis.
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Biden et Trump s’accusent mutuellement de mettre fin à la démocratie américaine !
La nouvelle année a été marquée par les premières salves dans la bataille pour la présidence des États-Unis lors des élections de novembre 2024 : le président Biden et l’ancien président Trump se sont mutuellement accusés d’être des dangers pour la démocratie américaine.
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Cuba, le rêve révolutionnaire...
« ...où est-il passé ce Don Quichotte communiste ? /qu’est-ce qu’il était gros le moulin où sa lance s’est brisée, / ou l’hallucination qui a troublé son espoir ? / Hélas pour la génération /qui paiera les désastres de ce cyclone ! » Métamorphose, de Santiago Feliú.
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Tshisekedi ou la République démagogique du Congo...
Malgré un bilan désastreux le président sortant Tshisekedi, en jouant sur la fibre patriotique contre le Rwanda, a remporté les élections contestées par une opposition divisée.
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Palestine : Gaza, de la catastrophe au nettoyage ethnique, solidarités !
Il est des vœux de nouvelle année que nous souhaiterions ne pas entendre comme ceux prononcés par Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, qui promet des combats sur Gaza « tout au long de cette année 2024 ».
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La machine sioniste de destruction massive menace le Liban à la suite de Gaza...
Il y a deux semaines, nous estimions, à la lumière des éléments disponibles, que les forces d'occupation israéliennes cesseraient leur campagne intensive de bombardement ravageur au début de cette nouvelle année, pour passer à une « guerre de basse intensité » dont l'objectif serait de resserrer le contrôle sur la majeure partie du territoire de la bande de Gaza tombée sous leur emprise, d'éradiquer ce qui y resterait de résistance et de détruire le réseau de tunnels qui subsiste sous son sol (voir « Où va la guerre d'Israël contre Gaza ? », 20/12/2023). Lundi dernier, au premier jour de cette nouvelle année, le porte-parole officiel de l'armée d'occupation a annoncé le retrait de Gaza de cinq brigades, composées essentiellement de réservistes, dans ce qui a été interprété par les observateurs comme un premier pas vers le passage à une « guerre de basse intensité », comme l'ont promis les dirigeants israéliens à leurs soutiens extérieurs, les États-Unis au premier chef.
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Halte au génocide à Gaza, mobilisation internationale !
L’offensive israélienne contre Gaza se poursuit. Les bombardements et les combats au sol ont fait près de 30 000 mort·es, dont 10 000 enfants. La population est touchée par des conditions sanitaires effroyables, avec le manque d’eau, d’électricité, de nourriture, des maladies qui commencent à se répandre. Selon Médecins sans frontière, 85 % de la population de Gaza s’est déplacée, et selon l’ONU, 90 % de la population est en « phase de crise en termes d’insécurité alimentaire ».
Une riposte internationale est nécessaire
L’offensive d’Israël n’est pas une « guerre contre le Hamas », comme veulent le faire croire l’Etat d’Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. C’est bien le début d’un génocide contre la population de Gaza qui prend également pour cible l’aide humanitaire. Ainsi, selon MSF, environ 300 personnels de santé ont été tués, une soixantaine d’ambulances ont été détruites, souvent directement ciblées, et seuls 8 hôpitaux (sur 36) sont encore fonctionnels à Gaza.
L’offensive s’étend aussi en dehors de Gaza : selon l’ONU, 1300 personnes ont dû se déplacer, dont 600 enfants, en raison des violences commises par les colons, et plus de 3500 Palestinien·nes ont été arrêtés. Cela tandis que l’armée commence maintenant à frapper le Liban.
Comme le disent bien des représentantEs d’organismes internationaux comme la Fédération internationale pour les droits humains, « Israël mène un génocide contre le peuple palestinien ». Allons-nous laisser faire, comme les grandes puissances ont laissé faire le génocide des Tutsis au Rwanda ou celui des musulman·es de Bosnie ? Allons-nous prétendre, comme face au génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, qu’« on ne savait pas » ?
La résistance doit s’organiser
Différents moyens de pression existent. Le premier est le boycott des produits israéliens et des entreprises européennes qui investissent en Israël, ce qui donne déjà des résultats avec le retrait de Puma et d’Orange d’Israël. Il faut aussi faire pression sur notre propre gouvernement qui continue à soutenir la politique de l’Etat d’Israël, et organiser la solidarité en collectant des fonds pour aider les réfugié·es. Enfin, il est nécessaire de construire de grandes mobilisations en solidarité avec le peuple palestinien. Cela signifie, dans nos quartiers, s’organiser en collectifs de base, pour distribuer des tracts, tenir des réunions publiques, organiser le boycott, des manifestations locales…
Ce samedi 13 janvier, une mobilisation internationale est organisée, avec des manifestations dans de nombreuses villes. Elles sont importantes pour nous retrouver, crier notre colère, nous donner confiance.
Pour un autre monde
Plus que jamais, le conflit actuel montre la nécessité d’un autre monde : en Ukraine comme en Palestine, les guerres sont de plus en plus fréquentes, dans un capitalisme en crise profonde. Avec Netanyahou, le Premier ministre israélien, c’est l’extrême droite qui est aux commandes, une extrême droite raciste qui discrimine les Palestinien·nes et les arabes israélien·nes, comme d’autres ici veulent discriminer et réprimer les étranger·es.
Alors que les grandes puissances ont voulu imposer une Palestine réduite à quelques villes et des camps, nous revendiquons une Palestine unie, démocratique, laïque, sur tout le territoire, où les réfugié·es pourraient récupérer les terres dont iels ont été chassé·es, où chacun·e pourrait vivre sans discrimination, quelle que soit sa religion et son origine.