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Actualités internationales... - Page 81

  • Catalogne. “Les indépendantistes sont des terroristes !”

    L’accusation est tombée, une bombe, et fait les unes : quelques militants de la cause catalaniste, accusés de préparer un attentat lors de l’énoncé du verdict du maxiprocès, ont été mis hors d’état de nuire !
    Les indices mentionnés sont dérisoires ?
    Rien n’y fait : l’ETA renaît de ses cendres, elle parle désormais catalan, la preuve, la situation dans ce territoire y est… explosive.

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  • Arabie saoudite-Iran : de la guerre froide à la guerre chaude ? (entretien avec Gilbert Achcar)...

    Les soulèvements arabes de l’année 2011 et le processus de déstabilisation régionale qu’ils ont enclenché, combinés à la perte d’hégémonie étatsunienne consécutive à la déroute politique et militaire en Irak, ont contribué à accroître les rivalités entre puissances régionales, Iran et Arabie saoudite en tête.
    En Syrie, au Yémen, en Irak, au Liban… les affrontements diplomatiques, politiques et/ou militaires entre Arabie saoudite et Iran se sont ainsi multipliés, même si leurs troupes ne s’affrontent pas directement et s’il n’y a pas officiellement de guerre en les deux pays. 

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  • 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement...

    Le Collectif « Avortement Europe, les femmes décident » appelle à des manifestations partout en France le 28 septembre. À Paris, un rassemblement « pique-nique » est prévu à midi devant l’hôpital Tenon (4, rue de la Chine, Paris 20e) en soutien aux dix années de lutte du collectif unitaire qui a obtenu la réouverture du centre IVG de l’hôpital et qui, aujourd’hui, veille à son bon fonctionnement. Il sera suivi d’un départ en manifestation à 14 heures, sur un parcours permettant de faire le lien avec plusieurs hôpitaux parisiens en lutte.

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  • Libération des prisonniers politiques catalans !

    Lundi matin, neuf indépendantistes catalans des Comitès de Defensa de la República (CDR) ont été arrêtés lors d’une série de perquisitions en Catalogne qui, selon la Guardia Civil, auraient permis de saisir du « matériel et des substances considérées comme pouvant servir à la confection d’explosifs ». En fait, du matériel trouvé dans un entrepôt de feux d’artifice utilisés lors de fêtes populaires à Sabadell la semaine dernière !  Déférés à Madrid, ils sont accusés de « sédition », « rébellion » et « terrorisme ».

    Ces perquisitions et arrestations ont été ordonnées par la Audiencia nacional, haut tribunal madrilène spécialisé dans les affaires de terrorisme qui juge actuellement les douze dirigeants politiques catalans, emprisonnés depuis deux ans. Une cour de « justice » qui a succédé en 1977 au sinistre Tribunal de l’Ordre public, chargé de réprimer la contestation au régime franquiste.

    Cette grossière tentative de faire passer des militants indépendantistes pour des criminels terroristes vise à justifier le verdict que la « justice » postfranquiste s’apprête à prononcer dans quelques jours contre les douze prisonniers politiques catalans accusés eux aussi de « sédition » et rébellion » pour avoir participé à l’organisation du référendum « illégal » du 1er octobre 2017 qui a voté, à une écrasante majorité, en faveur d’une république catalane indépendante de l’État espagnol. Il s’agit bien de justifier un verdict qui s’annonce lourd – ils risquent jusqu’à 25 ans de prison – et d’empêcher toute protestation et mobilisation en divisant, installant la peur et délégitimant les aspirations démocratiques à l’autodétermination des peuples de l’Etat espagnol.

    Le NPA, qui soutient depuis le début le droit démocratique à l’autodétermination du peuple catalan, tient à nouveau à lui exprimer son soutien et à réclamer la libération de tous les prisonniers politiques, ainsi que l’abandon des poursuites. Nous tenons également à dénoncer la complicité de l’Union européenne et tout particulièrement du gouvernement Macron. La solidarité avec le peuple catalan est une urgence démocratique et internationaliste. Sa lutte contre la répression et les dérives autoritaires – que nous connaissons également – est la nôtre !

    Montreuil et Perpignan, le 24 septembre 2019

  • Algérie : «On doit s’attendre à beaucoup de grèves cette année»...

    Notre camarade Yani Aidali, membre du PST et animateur du mouvement étudiant, a été interviewé par Amina Ahres pour El Watan

    Aidali Yani est étudiant en 2e année en master d’archéologie à l’université Alger 2.
    Engagé corps et âme dans le mouvement de protestation né au lendemain du hirak populaire, Aidali se dit aujourd’hui plus déterminé à poursuivre sa lutte auprès de ses camarades, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.
    Il revient, dans cet entretien, sur les actions à entreprendre dans le cadre d’une éventuelle structure nationale regroupant les différents comités estudiantins déjà installés dans les universités algériennes.

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  • Le niveau des mers monte, la colère aussi !

    Les mobilisations pour le climat ont repris de plus belle. Le dérèglement climatique s’accélère, l’inaction continue, et des marcheurs et marcheuses ont arpenté les rues, vendredi 20 et samedi 21, pour rappeler aux gouvernants leurs responsabilités, dénoncé leur inaction totale, affirmer la volonté de « sauver le climat, pas le système ».

    Plus de 5 000 actions recensées, plus de 4 millions de manifestantEs dans le monde.

    Marches mais aussi, grèves, débats et recherches de voies alternatives. 

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  • 20-27 septembre : mobilisation générale pour changer le système… et pas le climat.

    Juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré. Des centaines de milliers d’hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie, et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l’Alaska. Ouragan Dorian aux Bahamas, typhon Faxaï au Japon, pluies torrentielles dans le sud de l’Espagne… la liste est longue qui montre l’effet dramatique d’une augmentation de la température moyenne de la Terre de 1°C depuis 200 ans.

    Partout, les plus pauvres, les peuples, sont les principales victimes de ces phénomènes. Pour la troisième année consécutive, la faim a progressé, touchant plus de 820 millions de personnes dans le monde. Un quart de l’humanité est menacé par une pénurie d’eau. 2 500 conflits se déroulent autour de l’accès aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et à la terre.

    Il est encore temps pour agir
    + 2 °C c’est trop ! Il est impératif de rester en deçà d’une augmentation de la température moyenne de la terre de 1,5 °C. Mais pour avoir une chance sur deux de ne pas franchir ce plafond sans recourir aux solutions aussi fausses que dangereuses de la géo-ingénierie, il faut réduire drastiquement et à brève échéance les émissions de gaz à effet de serre (– 58 % en 2030 par rapport à 2010). Une telle réduction des émissions n’est possible qu’en divisant par cinq l’usage des énergies fossiles, qui couvrent aujourd’hui 80 % de la demande énergétique mondiale. La production d’énergie doit basculer vers les renouvelables. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques. Mais l’énergie la plus propre reste celle qu’on ne produit pas : la consommation énergétique globale, donc de la production matérielle et des transports, doit être réduite.


    Produire et transporter moins, partager plus pour vivre mieux
    Les mesures à prendre sont nombreuses. Supprimer la production d’armement, de nucléaire, d’engrais chimiques et de biocides… Supprimer la publicité, réduire la production de plastiques, réduire et transformer la production de véhicules, en finir avec l’obsolescence programmée, remplacer l’agro-industrie par une agriculture écologique et paysanne, cesser de transporter des marchandises tout autour de la planète dans le seul but de mettre en concurrence les travailleurEs, arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs (centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes…). Tout cela ne nuirait en rien à notre bien-être, bien au contraire, et permettrait d’en finir avec le gaspillage des ressources naturelles – dont l’énergie, la terre – et du travail humain. Cette transformation radicale doit inclure une réduction massive et collective du temps de travail et la reconversion de touTEs les travailleurEs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.


    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports, responsables des émissions de gaz à effet de serre. Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja responsables de la déforestation massive. La loi votée en juillet diminue en catimini les objectifs de réduction des émissions, et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l’État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.


    À nous d’agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre : l’heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    Grèves lycéennes pour le climat, combat des Gilets jaunes ou des salariéEs et précaires, résistances antiproductivistes, mobilisations pour les migrantEs, mobilisations féministes : ces luttes illustrent la diversité de la force à rassembler et à renforcer pour imposer maintenant des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… et tracer un futur écosocialiste.

    Commission nationale écologie

  • Mobilisation générale pour changer le système pas le climat...

    Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré avec deux épisodes de canicule. Des centaines de milliers d'hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l'Alaska.
    L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.

    Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles
    La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires . Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tous et toutes les travailleurs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.

    Il est encore temps pour agir
    Pour baisser la demande d’énergie, il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes, engrais chimiques, publicité…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs – centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes… Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.

    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effet de serre.
    Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja issu des cultures responsables de la déforestation massive pour l'agro-industrie et l'élevage industriel. La loi votée en juillet réduit en catimini les objectifs de réduction des émissions et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l'État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.

    À nous d'agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre… l'heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant la jeunesse, les Gilets jaunes, associations, syndicats, partis, pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver en laissant la main aux capitalistes qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant·e·s !

  • La science va-t-elle sauver ou faire disparaître l’humanité ?

    La science fait souvent figure d’autorité dans l’espace médiatique, où elle est présentée comme neutre et porteuse de progrès technologiques capables de résoudre les défis auxquels est confrontée l’humanité.
    Mais une posture opposée consistant à se défier des sciences se développe en réaction.
    Le risque de cette méfiance systématique est de rejeter toutes démarches, inventions et découvertes scientifiques, quelles qu’elles soient.
    Ce dilemme entre foi scientiste et antiscience reste pourtant prisonnier d’une certaine vision confuse de la science, qui la comprend en bloc et la confond avec ses applications.
    À l’heure de la crise écologique, il importe de sortir de ce faux dilemme pour chercher à mieux cerner les rapports qu’entretiennent sciences et politique, et comprendre le rôle que peuvent jouer les premières dans l’avènement d’une société écosocialiste.

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