Transcription d’un exposé d’Au Loong Yu, traduit de l’anglais par Dominique Lerouge (18 août 2019).
Le mouvement à Hong Kong est passé par trois étapes, le faisant passer d’une réaction populaire à un mouvement social de masse et radical.
Actualités internationales... - Page 82
-
Hong Kong : une épine dans le pied du colosse chinois...
-
Algérie : la rue répond à la tentative de coup de force de Gaïd Salah !
La mobilisation a été extrêmement massive ce vendredi 13 septembre, on retrouve l’ambiance des manifestations de mars. La confrontation avec le pouvoir s’annonce donc possible en cette rentrée.
-
Instabilité chronique en Grande-Bretagne autour du Brexit...
Boris Johnson est Premier ministre du Royaume-Uni depuis fin juillet.
Choisi par quelques dizaines de milliers de membres du Parti conservateur, il a succédé à Theresa May qui avait repris le poste de David Cameron, démissionnaire suite au référendum en 2016.
Encore fort, alors, d’une majorité d’une voix à la Chambre des communes, Johnson a annoncé fin août une fermeture du Parlement pendant cinq semaines afin d’assurer une sortie de l’UE, quoi qu’il arrive, le 31 octobre prochain. Scandale général jusque dans les rangs des conservateurs. -
Amazonie : désastre total, catastrophe planétaire !
C’est le choc en cet été caniculaire : images dantesques de mégafeux ravageant la forêt tropicale ; images de l’agglomération de Sao Paulo avec ses 21 millions d’habitantEs plongée dans le noir le 20 août ; Bolsonaro mis sur la sellette au G7 de Biarritz et dénonçant les mises en demeure « colonialistes » de Macron. Rarement les enjeux écologiques, sociaux, politiques, économiques et même culturels auront été aussi mêlés.
Avec une emprise sur 9 pays, l’Amazonie, neuf fois plus étendue que la France, est à plus de 60 % brésilienne. En quelques décennies, son immense capacité de stockage de CO2 a été réduite de 30 %. La déforestation a été multipliée par deux pendant les premiers mois du gouvernement Bolsonaro. Le défrichement s’est fait avec le feu, le bulldozer et la tronçonneuse : une « journée du feu » a même été organisée le 10 août ! On a enregistré 80 000 feux depuis janvier sur cette « Terre promise » pour les exportateurs : multinationales du soja OGM et latifondistes éleveurs de bétail. Et tant pis pour les peuples autochtones de la forêt : « Voulons-nous garder les Indiens pris au piège dans ces réserves comme des hommes préhistoriques ? » dixit Bolsonaro !
Macron écolo, antifasciste ?
Pédagogue écolo, le président français nous explique « la double peine » : « Non seulement l’Amazonie n’absorbera plus de CO2 mais les feux relâchent tout le CO2 retenu » et revendique « l’ingérence environnementale ». Magnanime, il offre l’aide de l’Europe. Et menace : « Si rien n’est fait, l’accord Europe-Mercosur n’aura pas lieu » ! Il prétend rester l’homme qui s’est opposé à Bolsonaro le facho. Mais il est aussi peu écolo et antifasciste que Bolsonaro n’est anti-impérialiste quand il déclare : « L’Amazonie n’est pas à vous, elle appartient au Brésil ! » La France, pays d’agriculture industrielle, importe massivement du soja OGM et de la viande issus de la déforestation et organise la catastrophe des orpailleurs en Guyane, colonie d’Amazonie française.Décrétons l’Amazonie ZAD planétaire !
Bloquons-les dans leur fuite en avant ! Nous avons un besoin vital de l’Amazonie, de sa biodiversité, de son eau, de « ses fleuves aériens », de ses peuples indigènes qui ont à nous apprendre ! Bloquons l’écocide et le génocide en cours ! Bloquons l’exploitation capitaliste de l’Amazonie ! Hâtons la révolution écologique, agricole et sociale si nécessaire. Cela se nomme écosocialisme. Oui, la planète, l’Amazonie, nos vies, la vie valent plus que leurs profits.
Commission nationale écologie -
Allemagne : poussée à droite et de l’extrême droite...
Par Furfur — Ce fichier est dérivé de : Sachsen Landtagswahlkarte 2014.svgDirekt gewählte Bewerber bei der Wahl zum 7. Sächsischen Landtag am 1. September 2019 nach Wahlkreisen - Vorläufiges Ergebnis, CC BY-SA 4.0,Trois jours après les élections régionales qui ont eu lieu, dimanche 1erseptembre 2019, dans deux des seize États-régions (Länder) de l’Allemagne – la Saxe et le Brandebourg, tous les deux situés en ex-Allemagne de l’Est -, ce qu’on appelle “la classe politique” reste confrontée à une grosse difficulté en termes de construction d’alliances. Le poids de l’extrême droite, devenu très fort dans quasiment toute l’ex-Allemagne de l’Est qui forme aujourd’hui six États-régions de l’Allemagne réunifiée, en est l’une des causes, mais pas la seule.
-
Guide frontière France-Italie...
Un guide à avoir.
Un guide à diffuser.Un clic sur l'image...
Téléchargement : ICI...
-
Il y a 30 ans, la chute du Mur de Berlin...
Le soir du 9 novembre 1989, un symbole de la Guerre froide et de l’oppression des peuples du bloc soviétique s’effondre : à Berlin, alors que des manifestations font convulser le régime est-allemand, la population s’attaque au mur érigé en août 1961 et le détruit.
Les scènes de liesse et de fraternisation entre populations de Berlin-Ouest et de Berlin-Est font le tour du monde, annonciatrices de l’écroulement du bloc soviétique et de la fin de la Guerre froide. 30 ans après, retour sur cet événement, ses racines, sa signification et sa portée, sans nostalgie aucune, mais sans résignation.C'est en cliquant ICI...
-
Vers la crise économique et financière ?
La situation actuelle est vraiment particulière : alors que, en général, à la veille d’une crise bourgeoisies et gouvernements relativisent les choses, cette fois-ci, ils n’ont que le mot à la bouche : « Nous ne sommes pas à l’abri d’une récession » déclarait Roux de Bézieux, le patron des patrons, à la veille de l’université d’été du MEDEF.
-
Grèce : stop à la répression !
En moins de 2 mois au gouvernement, la droite grecque de Mitsotakis a montré une attitude politique contraire à celle de Syriza. En effet, elle a tenu ses promesses électorales. Elle est même allée au-delà, en profitant de l’été pour s'attaquer à ce qui reste de droits pour les travailleurs/ses et les jeunes : suppression du motif de licenciement, baisse des charges sur les entreprises, abrogation de l’asile universitaire...
Et pour accompagner tout cela, une répression spectaculaire, centrée cet été sur le quartier populaire d’Exarcheia à Athènes, insupportable au très bourgeois Mitsotakis comme centre de mobilisations jeunes, antiracistes, d'occupations solidaires. Plusieurs centaines de réfugiéEs étant ainsi logéEs dans des locaux vides. Après plusieurs descentes policières ces dernières semaines, le pouvoir a envoyé lundi matin ses prétoriens “libérer” des bâtiments occupés d’Exarcheia, avec arrestations et contrôle des permis de séjour, et donc risque d’expulsions. On le voit : l’opération policière d'hier -d'autant plus écœurante que dans le même temps le policier assassin en 2008 du jeune Alexis Grigoropoulos a été libéré, pour "bonne conduite"!- est un élément d'une politique anti-ouvrière globale, et c'est tout le mouvement ouvrier qui doit se mobiliser contre la répression à Exarcheia !
Pour sa part, le NPA apporte toute sa solidarité aux mobilisations en cours et à venir contre la répression et toute la politique du gouvernement grec, et réaffirme le devoir de solidarité avec les réfugié-e-s, en Grèce, en France, comme partout en Europe.
Mercredi 28 août 2019
-
ToutEs ensemble contre le G7 et son monde !
Du 24 au 26 août, Macron va accueillir en grande pompe les dirigeantEs des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de la planète entière.
Le G7, une vitrine du capitalisme
C’est avec un cynisme à tout épreuve que le thème central du sommet n’est autre que la « lutte contre les inégalités ». Un sommet présenté comme écoresponsable, attaché à l’égalité femmes-hommes … La politique menée par Macron est pourtant le contraire de la lutte contre les inégalités, car il dégrade toujours plus nos conditions de vies, détruit les services publics, la protection sociale, le droit du travail...
Les prochaines attaques contre les retraites et l’assurance chômage ne laissent aucun doute sur la vaste opération de communication de ce G7. Ces réunions servent en priorité à perpétuer un système au service des plus riches, des multinationales, renforcer l’exploitation et mettre la planète à sac. Et malgré les désaccords affichés, ils seront d’accord sur l’essentiel : accentuer la guerre de classe !
Chronique d’une répression annoncée
Et c’est précisément parce que les politiques d’austérité sont de moins en moins légitimes, de plus en plus contestée que les capitalistes optent pour une gouvernance de plus en plus autoritaire et brutale. La répression leur est nécessaire pour imposer un monde toujours plus injuste. Cessommets sont particulièrement symboliques de cette fuite en avant sécuritaire. Des villes en état de siège, des lieux de réunions bunkerisés pour des huis clos toujours plus à distance des populations. Pour ce G7, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés à Biarritz. Des dispositifs terrestres, maritimes et aériens qualifiés d’« inédits » et « extrêmement lourd » par les autorités elles-mêmes.
La récente lutte des Gilets jaunes a montré un saut qualitatif dans la violence d’État, y compris dans la façon d’assumer les exactions commises. Ce G7 s’annonce dans la continuité de ce scénario, avec une répression policière et judiciaire annoncée.
Le Centre de rétention administrative d’Hendaye, qui sera en fait transformé en centre de détention, indique la logique à l’œuvre. Interdiction de paraître, renfort au tribunal de Bayonne, tout est fait pour créer un climat de tension et de peur et criminaliser les résistances.
L’acharnement judiciaire contre le militant Vencezo Vecchi, condamné à 13 ans de prison pour sa participation à une manifestation contre le sommet du G8 à Gênes en 2001 illustre bien le niveau de répression inhérent à ces sommets.
G7 dégage !
Il y a près de 20 ans à Seattle, des milliers de personnes réussissaient à bloquer le sommet de l’OMC, un acte fondateur du mouvement altermondialiste. Depuis le 19 août, militantEs associatifs/ves, politiques, syndicalistes sont réuniEs à Hendaye et Irun contre le G7 et son monde.
Le capitalisme n’a pas besoin du G7 pour fonctionner. Mais cependant, la contestation des sommets capitalistes est essentielle car elle montre qu’ils ne sont pas légitimes, que nous n’acceptons pas leur domination. C’est tout l’enjeu du contre-sommet, contester la légitimité d’une minorité à décider et opposer l’urgence sociale, démocratique, écologique et féministe pour le plus grand nombre. C’est également une échéance importante pour la construction des résistances et des convergences.
Le NPA participe à ce combat contre les saigneurs du monde, pour en finir avec le capitalisme !