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Communiqués du NPA... - Page 50

  • Appel pour un comité de soutien aux mobilisations sociales (tribune unitaire)...

    Face à un projet de réforme des retraites amené à accentuer gravement les inégalités, un large ensemble de responsables associatifs et politiques, personnalités du monde artistique, sportif et intellectuel s'engagent à la création d'un «comité national de soutien aux mobilisations» pour accompagner la convergence des luttes «qui prennent des formes inédites, diverses, ancrées localement».
     

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  • SNCF : la grève hante les possédants...

    Alors que le mouvement de grève historique à la SNCF dure depuis bientôt 60 jours, sénateurs et SNCF sont main dans la main pour tenter de briser ce mouvement par tous les moyens.

    La commission des affaires « sociales » du Sénat vient de voter un nouveau texte contre le droit de grève dans les transports avec possibilité pour l’employeur de réquisitionner les grévistes. 

    Dans le même temps, la SNCF s’apprête, dans certains endroits, à verser aux non grévistes une prime (contestable du point de vue du droit du travail) de 300 à 1500 euros pour bons et loyaux services durant le conflit !

    Dans ces deux cas -qui arrivent à point nommé - il s’agit bien pour le possédants de trouver des stratagèmes afin de casser la grève des travailleurs des transports.

    Le NPA condamne fermement ces basses manœuvres et apporte tout son soutien aux salariéEs de la RATP et de la SNCF pour leur combativité exemplaire pour le retrait de la retraite à point et contre Macron  !

  • Macron tente de briser nos grèves par la violence policière : nous ne reculerons pas !

     

    Une camarade de l'interpro de Montreuil-Bagnolet a été blessée dans des actions ultra violentes de la police ce jeudi 9 janvier. Irène travaille à la RATP sur la ligne 9. Elle est en grève depuis le 5 décembre alors qu'elle élève seule ses 2 enfants. Elle s'est fait matraquer par un flic alors qu'elle filmait l'interpellation de Damien, lui aussi salarié de la RATP sur la ligne 9. Les violences policières qui ont émaillé ce défilé du 9 janvier sont intolérables. Tout notre soutien à celles et ceux qui en ont été les victimes hier, comme Irène et Damien.

    À cette heure, Damien est toujours en garde à vue. Nous exigeons sa libération immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites à son encontre.

    Il y a trois jours, la police assassinait un livreur. Hier la « justice » annonce qu'elle ne poursuivra pas le gendarme qui a assassiné Rémi Fraisse. Il va falloir que l'institution policière paye pour l'ensemble des crimes qui ont été commis ces dernières années à l'encontre des manifestantEs : les morts, les mains arrachées, les yeux crevés, les crânes défoncés...

    La macronie voit durer et augmenter l'ampleur de la grève, soutenue par une très large majorité des travailleuses et des travailleurs. Alors Castaner et Lallement amplifient la répression dans le but de casser la mobilisation. Avec 370 000 manifestantEs à Paris le 9 janvier et 1,7 millions dans toute la France, le doute s'installe même dans la majorité à l'Assemblée. Macron et son gang se lance dans une fuite en avant répressive. Mais ils n'arriveront pas faire taire notre colère contre cette inique réforme des retraites. Les capitalistes veulent nous imposer un monde inhumain, nous leur répondons « Révolution ».

    Comité NPA-Montreuil, 10 janvier 2020

  • A Valence, libérez les cinq manifestantEs !

    A Valence, en marge de la manifestation d'aujourd'hui contre la réforme des retraites qui a rassemblé entre 7000 et 10000 personnes, cinq personnes dont un camarade du NPA ont été arrêtés. Ils/elle sont actuellement au commissariat. Suite à une action totalement pacifique à la gare de bus juste après la manifestation, la police de Valence a pris en otage ces cinq manifestantEs au nom d'un prétendu "flagrant délit" basé sur aucun fait.

    Cette manœuvre d'intimidation totalement gratuite et sans aucune base légale est inacceptable. Désormais les vigiles de Macron s'inventent des "Black blocks" lorsqu'ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent. Le NPA exige la libération immédiate de ces cinq manifestantEs.

    Montreuil et Valence le jeudi 9 janvier 2020

  • Liberté pour Jean-François Le Dizès, retenu en Algérie...

    Jean-François Le Dizès, militant internationaliste bien connu à Grenoble s’est rendu en Algérie fin décembre, afin d’aller discuter avec des Algériennes et des Algériens de l’immense mobilisation en cours.

    Jean-François connaît bien l’Algérie puisque c’était son quinzième voyage. Il comptait revenir avec des témoignages recueillis sur place.

    Il s’est donc rendu à une manifestation le 27 décembre et a pris des photos depuis le trottoir. Le soir même des policiers sont venus l’interpeller à son hôtel. Après une garde à vue de 10 heures, ils lui ont rendu toutes ses affaires sauf son passeport. Il est donc de fait assigné à résidence à Tizi Ouzou et n’a pas pu prendre son avion de retour prévu le lundi 6 janvier.

    C’est une grave atteinte à l’exercice des droits d’information et de diffusion tels qu’énoncés dans la déclaration universelle des droits de l’Homme (art 19) pourtant ratifiée par l’Algérie.

    Le NPA soutient les démarches en cours faites auprès du ministère des Affaires étrangères et de l’ambassade d’Algérie, apporte sa totale solidarité à Jean-François et participera à toute initiative qui lui permettrait de recouvrer au plus vite ses droits et sa liberté.

    Grenoble et Montreuil, le 8 janvier 2020 

  • Mort de Cédric Chouviat : en finir avec les violences et l’impunité policières !

    Cédric Chouviat est mort dans la nuit de samedi à dimanche, suite à une violente interpellation policière vendredi. Nos premières pensées vont évidemment à sa famille et à ses proches. 

    Comme toujours, les premières versions policières ont mis en avant la thèse du « malaise ». Mais très rapidement, les témoignages, les vidéos, et les résultats de l’autopsie, qui révèle « une manifestation asphyxique avec une fracture du larynx », indiquent que Cédric est une nouvelle victime de violences policières. 

    Selon les témoignages, confortés par les vidéos, il aurait subi une clé d’étranglement et/ou un plaquage ventral, écrasé au sol par quatre policiers, qui l’ont asphyxié. Des techniques policières malheureusement courantes en France, alors qu’elles sont interdites dans plusieurs pays européens. C’est le même type de violente interpellation qui avait provoqué la mort d’Adama Traoré en juillet 2016.

    Les versions policières ont évolué, qui ont évoqué le fait qu’il téléphonait depuis son scooter, ou alors que sa plaque d’immatriculation était illisible car trop sale. Mais quel que soit le motif du contrôle policier, il apparaît, au vu des témoignages et des vidéos, que c’est le fait que Cédric Chouviat a filmé son interpellation qui a énervé les policiers, alors que c’est son droit le plus strict, et qu’ils se sont sentis autorisés à le violenter, jusqu’à la mort.

    Alors que Castaner, l’éborgneur en chef, évoque poliment, au sujet des circonstances de la mort de Cédric, « des questions légitimes, auxquelles des réponses devront être apportées en toute transparence », il apparaît évident que cette mort vient s’inscrire dans la longue liste des victimes de violences policières. Et nous n’avons aucune confiance dans l’enquête qui va avoir lieu suite à l’ouverture d’une information judiciaire pour « homicide involontaire », confiée à une IGPN dont la partialité n’est plus à démontrer. 

    Le NPA présente toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Cédric, et exige que la lumière soit faite, en toute indépendance, sur les circonstances de sa mort. De manière plus globale, il est grand temps d’en finir avec les violences et l’impunité policières, encouragées par le pouvoir en place et sa gouvernance autoritaire. Une fois de plus, la responsabilité de Macron et Castaner est engagée, et nous ne l’oublierons pas : pour Cédric, comme pour tous les autres, justice doit être faite ! 

    Montreuil, le 7 janvier 2020 

  • Vœux de Macron : pas de retrait, mais du blabla...

    Macron a parlé. Un peu plus d’un quart d’heure pour nous expliquer que la France n’avait pas connu de période aussi faste depuis de nombreuses années. A l’écouter, tout va pour le mieux… Le chômage ? Plus de 500 000 emplois créés ! Notre camarade Philippe Poutou sera même heureux d’apprendre que, contrairement à ce que toutes les travailleuses et les travailleurs de ce pays subissent, des usines réouvrent ! La crise des Gilets jaunes ? Réglée grâce à « un dialogue respectueux et républicains, sans précédents » ! Les mutiléEs et les blesséEs apprécieront…  La crise écologique ? Sous contrôle grâce à l’accord de Paris. Et comme stratégie écologique, le gouvernement a prévu d’aider les plus modestes à moins polluer… se payant même le cynisme de rendre hommage au mouvement de mobilisation de la jeunesse pour le climat. Un mouvement qui dénonce pourtant exactement la politique menée par son gouvernement et la stratégie des « petits gestes du quotidien ». Mais visiblement, Macron n’est pas à un enfumage près. L’abus des lacrymos balancéescette année lui aura peut-être brouillé les esprits, ou alors est-ce juste parce que ces vœux sont à l’image de son gouvernement : complètement déconnecté de la réalité sociale du pays.

    Seule ligne claire perdue à travers de mauvaises envolées lyriques autour de Notre-Dame du haut de laquelle des siècles de « peuples de bâtisseurs »sont censés nous contempler (ou réciproquement)… La réforme des retraites aura bien lieu. Quoiqu’on nous ait vendu sur les « volontés d’apaisement » deMacron, sa seule annonce aura été d’affirmer qu’il maintiendra sa contre-réforme, et qu’il veutaccélérer le rythme jusqu’à la fin de son mandat… Les vœux pieux n’engagent que ceux qui y croient, comme pour la prétendue revalorisation au sein de la santé ou de l’éducation… Comment ose-t-il encore affirmer que cette contre-réforme sera d’abord pour les générations futures, les plus précaires, au premier rang desquelles les femmes ? 

    Bilan : Macron a beaucoup parlé... pour ne pas dire grand-chose ! La seule conclusion de cette allocution dispensable est que, nous aussi, nousallons accélérer... la mobilisation. Tout le monde déteste cette réforme et son gouvernement : généraliser la grève, pour gagner et dégager Macron et son monde… Voilà les seuls vœux que nous nous souhaitons pour cette nouvelle année !

    Montreuil le mardi 31 décembre 2019

  • Notre camarade Gaël Quirante condamné : assez de répression anti-syndicale !

    Mercredi 18 décembre avait lieu, au tribunal de Nanterre, le procès de Gaël Quirante, syndicaliste à La Poste dans les Hauts-de-Seine (92) et membre de la direction du NPA. Gaël était accusé par des cadres de La Poste de « vol avec violence » et « violences ».

    Une énième procédure judiciaire contre un militant faisant partie d’une équipe syndicale particulièrement combattive, qui lutte depuis bien des années contre les restructurations à La Poste, destructrices du service public et des conditions de travail. 

    Le procès a confirmé que les accusations étaient montées de toutes pièces : la direction de La Poste s’appuie en réalité sur ses cadres pour tenter de briser les militantEs et d’obtenir, sur le terrain judiciaire, la victoire qu’elle n’a pas réussi à obtenir sur le terrain de la lutte de classes. 

    Au terme de cette parodie de procès, Gaël a été relaxé pour les accusations de « violences », mais condamné pour « vol » : 3 mois avec sursis avec 5 ans de mise à l’épreuve, avec en outre près de 2000 euros de peines financières (amende + préjudice moral). 

    Cette condamnation est scandaleuse, comme le sont les dizaines de poursuites et procédures engagées contre les postierEs du 92. Dans le contexte global de répression massive de la contestation sociale, et dans celui, particulier, du vaste mouvement d’opposition à la contre-réforme des retraites, une telle condamnation se veut un avertissement à tous ceux et toutes celles qui refusent de se résigner et de baisser les yeux. 

    Le NPA condamne ce verdict lamentable et apporte toute sa solidarité à Gaël, qui a fait appel de cette condamnation. Nous continuerons d’être à ses côtés et, au-delà, de soutenir les victimes de la répression policière et judiciaire tous azimuts. On ne nous empêchera pas de revendiquer, ni de manifester !

    Montreuil, le 19 décembre 2019.

  • Delevoye démissionne, la réforme des retraites doit dégager aussi !

    Maire, parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac, médiateur de la République, président du Conseil économique, social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus. Mais il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, puis son siège au conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine d’autres mandats (comme l’a récemment révélé le journal Le Monde).

    Au-delà de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du projet actuel : attaquer les retraites par répartition et toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance, pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin la main sur le pactole de la protection sociale.

    Dans ce cadre, sous la pression du mouvement de grève actuel, sa démission est une bonne nouvelle qui fragilise Macron et le gouvernement. On peut juste regretter que Delevoye n'ait pas emporté sa réforme avec lui. Raison de plus pour être massivement en grève demain mardi 17 décembre. Cette nouvelle journée doit permettre de franchir une étape vers la grève générale plus que jamais nécessaire pour dégager Macron et sa réforme des retraites.

    Montreuil, le lundi 16 décembre 2019