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Communiqués du NPA... - Page 46

  • Discours de Macron : derrière l’autosatisfaction du président, le dangereux programme du candidat...

    Macron est bien obligé de le reconnaître d’emblée : la cinquième vague est bien là. C’est déjà en soi l’aveu d’un échec. En effet, en France et partout en Europe, la circulation du virus repart à la hausse. Au point que l'OMS en fait aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie et s'inquiète du risque de 500 000 morts supplémentaires en Europe cet hiver. En refusant la levée des brevets et la réquisition des installations pour produire des vaccins en masse pour toute la planète, le gouvernement et les groupes pharmaceutiques portent la lourde responsabilité de cette remontée prévisible. Et l’aumône de quelques doses pour les pays pauvres n’y changera rien.

    Il a beau y avoir 51 millions de vaccinéEs dans le pays comme s’en vante Macron, la couverture vaccinale n’est que de 87 % pour les plus de 80 ans, une catégorie à risque où l'incidence du virus augmente le plus. Mais Macron a la solution miracle : le coup de pression. « Grâce au passe sanitaire, nous sommes parvenus à maîtriser l’épidémie. » Et d’expliquer qu’à partir du 15 décembre, ce passe sanitaire sera conditionné à une troisième dose pour les plus de 65 ans et personnes vulnérables, annonçant aussi un renforcement des contrôles !

    Les soignantEs devront quant à eux se contenter de l’hommage et des beaux discours sur tout ce qui aurait déjà été fait par le gouvernement depuis le début de la pandémie. Tout le monde peut pourtant mesurer la réalité de cette politique dans la situation actuelle des hôpitaux, avec par exemple les 20 % de lits fermés faute de personnels ou les 1300 démissions d’étudiant-infirmierEs dégoûtéEs par leurs conditions de travail.

    Par contre, le président candidat se montre bien plus concret quand il égrène le catalogue des offensives diverses et variées contre le monde du travail et l’ensemble de la population. À commencer par l’assurance chômage dont la première phase d’une contre-réforme inique a commencé au 1er octobre. Et ce n’est pas fini : l’annonce de la suspension des allocations chômage pour les demandeurEs d'emploi qui ne seraient pas en recherche active correspond bien à une vieille rengaine de droite, que Macron entend bien mettre en œuvre.

    Sur la question des retraites, il ne fait que reculer pour mieux sauter à laprès-présidentielle. Pas de mise en œuvre d’ici là, mais la voie est bien tracée pour la suite, insistant sans surprise sur la nécessité de « travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal de départ ».

    Enfin, alors que la question climatique est une urgence absolue après notamment le dernier rapport alarmant du GIEC, Macron relance benoîtement la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, certainement afin « d’être à la hauteur de nos engagements au moment de la COP26 »,  tout en prétendant que le nucléaire ferait baisser les coûts de l’énergie pour les consommateurs. On croit rêver…

    Par contre, durant cette bien longue demi-heure, on ne trouvera pas trace de la question la plus urgente, celle du niveau des salaires, des pensions et des allocations largement distancés par l’augmentation des prix. 

    Derrière l’auto-satisfaction d’un président fier de son bilan et toujours aussi arrogant, le traitement de choc qui tient lieu de programme électoral pour le futur candidat annonce des lendemains bien sombres. À moins que nous ne lui mettions un grand stop, à lui et à ses amis capitalistes qu’il défend si servilement : c’est ce que nous comptons bien faire, en soutenant et en développant les mobilisations chez les salariéEs du public comme du privé et dans la jeunesse, et en portant avec la candidature de Philippe Poutou la perspective d’une rupture radicale avec les logiques capitalistes et les politiciens au service des plus riches.

  • Discours de Macron : derrière l’autosatisfaction du président, le dangereux programme du candidat...

    Macron est bien obligé de le reconnaître d’emblée : la cinquième vague est bien là. C’est déjà en soi l’aveu d’un échec. En effet, en France et partout en Europe, la circulation du virus repart à la hausse. Au point que l'OMS en fait aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie et s'inquiète du risque de 500 000 morts supplémentaires en Europe cet hiver. En refusant la levée des brevets et la réquisition des installations pour produire des vaccins en masse pour toute la planète, le gouvernement et les groupes pharmaceutiques portent la lourde responsabilité de cette remontée prévisible. Et l’aumône de quelques doses pour les pays pauvres n’y changera rien.

    Il a beau y avoir 51 millions de vaccinéEs dans le pays comme s’en vante Macron, la couverture vaccinale n’est que de 87 % pour les plus de 80 ans, une catégorie à risque où l'incidence du virus augmente le plus. Mais Macron a la solution miracle : le coup de pression. « Grâce au passe sanitaire, nous sommes parvenus à maîtriser l’épidémie. » Et d’expliquer qu’à partir du 15 décembre, ce passe sanitaire sera conditionné à une troisième dose pour les plus de 65 ans et personnes vulnérables, annonçant aussi un renforcement des contrôles !

    Les soignantEs devront quant à eux se contenter de l’hommage et des beaux discours sur tout ce qui aurait déjà été fait par le gouvernement depuis le début de la pandémie. Tout le monde peut pourtant mesurer la réalité de cette politique dans la situation actuelle des hôpitaux, avec par exemple les 20 % de lits fermés faute de personnels ou les 1300 démissions d’étudiant-infirmierEs dégoûtéEs par leurs conditions de travail.

    Par contre, le président candidat se montre bien plus concret quand il égrène le catalogue des offensives diverses et variées contre le monde du travail et l’ensemble de la population. À commencer par l’assurance chômage dont la première phase d’une contre-réforme inique a commencé au 1er octobre. Et ce n’est pas fini : l’annonce de la suspension des allocations chômage pour les demandeurEs d'emploi qui ne seraient pas en recherche active correspond bien à une vieille rengaine de droite, que Macron entend bien mettre en œuvre.

    Sur la question des retraites, il ne fait que reculer pour mieux sauter à laprès-présidentielle. Pas de mise en œuvre d’ici là, mais la voie est bien tracée pour la suite, insistant sans surprise sur la nécessité de « travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal de départ ».

    Enfin, alors que la question climatique est une urgence absolue après notamment le dernier rapport alarmant du GIEC, Macron relance benoîtement la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, certainement afin « d’être à la hauteur de nos engagements au moment de la COP26 »,  tout en prétendant que le nucléaire ferait baisser les coûts de l’énergie pour les consommateurs. On croit rêver…

    Par contre, durant cette bien longue demi-heure, on ne trouvera pas trace de la question la plus urgente, celle du niveau des salaires, des pensions et des allocations largement distancés par l’augmentation des prix. 

    Derrière l’auto-satisfaction d’un président fier de son bilan et toujours aussi arrogant, le traitement de choc qui tient lieu de programme électoral pour le futur candidat annonce des lendemains bien sombres. À moins que nous ne lui mettions un grand stop, à lui et à ses amis capitalistes qu’il défend si servilement : c’est ce que nous comptons bien faire, en soutenant et en développant les mobilisations chez les salariéEs du public comme du privé et dans la jeunesse, et en portant avec la candidature de Philippe Poutou la perspective d’une rupture radicale avec les logiques capitalistes et les politiciens au service des plus riches.

  • Gérald Darmanin porte plainte contre Philippe Poutou: une grossière opération d’intimidation (communiqué du NPA).

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce matin son intention de déposer plainte contre Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle 2022. En cause ? Des propos tenus hier soir sur le plateau de France Info TV, lorsque Philippe Poutou a affirmé que "la police tue" lors d’une séquence au cours de laquelle il dénonçait les violences policières contre les quartiers populaires et les manifestations. D’après Darmanin, ces propos seraient "indignes et insultants", et il entendrait, en portant plainte, "défendre l’honneur de tous les policiers".
    Une fois de plus, le ministre de l’Intérieur cède aux pressions des
    syndicats de policiers, qui étaient montés au créneau quelques heures plus tôt pour dénoncer les propos de Philippe Poutou. Une énième tentative d’intimidation en somme, venue de syndicats d’extrême droite et d’un ministre à leurs ordres, qui vise à faire taire toutes celles et tous ceux qui dénoncent les violences policières et les crimes policiers. Une posture en cohérence avec le refus de reconnaître comme un crime d’État le massacre de centaines d'AlgérienEs par la police française le 17 octobre 1961, dont nous commémorerons le 60e anniversaire dans trois jours.
    N’en déplaise à Gérald Darmanin, plutôt mal placé, lorsque l’on connaît son pedigree, pour donner des leçons de "dignité", affirmer que "la police tue" n’est rien d’autre que relater des faits et dénoncer les crimes d’une institution — et non s’en prendre à chaque policier. Les propos de Darmanin sont en réalité une insulte à la mémoire de toutes les victimes des violences policières, dont la liste serait trop longue à établir ici, et une injure à leurs proches.
    Nous attendrons de voir si Gérald Darmanin dépose effectivement plainte avant de communiquer davantage. Mais nous pouvons d’ores et déjà l’affirmer : nous ne nous laisserons pas intimider par ce genre de manœuvres, nous n’arrêterons pas de dénoncer les crimes policiers et nous continuerons d’être aux côtés des victimes et de leurs proches en lutte pour la justice et la vérité.

  • RÉPRESSION DES MILITANT.E.S – D’UN PROCÈS À L’AUTRE !

    Lundi 11 octobre se tenait à Aix-en-Provence le procès en appel des 4 militant.e.s niçoise·s, dont notre camarade Olivier, victimes de répression policière lors d’une manifestation contre la casse des services publics, en mai 2019.

    En soutien aux inculpé.e.s, un rassemblement de plus de 100 personnes s’est déroulé devant le tribunal. Une dizaine de camarades du NPA était présente autour de Philippe POUTOU dont la venue a été très appréciée. À noter la participation du NPA Jeunes, des lycéen·ne·s de l’UNL, de Solidaires, Solidaires Étudiants et de la FSU dont les 2 cosecrétaires départementaux des Alpes Maritimes et la secrétaire départementale du 13 qui représentait aussi le national .

    Geneviève LEGAY et Martine LANDRY, victimes de répression policière dans des affaires précédentes, avaient tenu à faire le déplacement pour apporter leur soutien et souligner la situation particulièrement violente dans les Alpes Maritimes envers les militant.e.s impliqué.e.s dans les luttes sociales et l’accueil des migrant.e.s.

    Le procès en appel s’est mieux déroulé au regard du procès initial à Nice : Les prévenu.e.s ont pu exposer leurs arguments et l’avocat général a demandé 4 mois de prison avec sursis au lieu des 6 prononcés en première instance. Les prévenu.e.s ont plaidé la relaxe. Le jugement sera rendu le 8 novembre.

    Suite à la marche des fiertés du 27 juillet 2019, Olivier doit à nouveau comparaître devant le tribunal de Grasse pour slogans envers la police et le tristement célèbre commissaire SOUCHI, à l’origine de la charge plus que contestée contre la manifestation du 23 mars 2019 pendant laquelle Geneviève LEGAY avait été très grièvement blessée.

    Ce procès devrait mettre en lumière l’absurdité des poursuites et dénoncer la répression policière particulièrement violente à Nice, à l’heure où le Parquet ouvre une enquête sur le commissaire SOUCHI, suite au rapport de l’IGPS.

    Bonne nouvelle par ailleurs : Après 5 ans de poursuites judiciaires, la Cour de Cassation a, le 7 octobre, rejeté le énième pourvoi du parquet à l’encontre de Pierre- Alain MANNONI, poursuivi pour avoir secouru en 2016 des femmes d’Érythrée, en danger dans la ROYA.

    Rendez-vous donc mardi 19 octobre à partir de 13 h 00 devant le tribunal de Grasse pour apporter notre soutien à notre camarade Olivier.

    NPA 06

  • Le 11 octobre, Philippe Poutou à Aix-en-Provence et Marseille pour la liberté de manifester, contre les violences policières et l’extrême droite.

    Ce lundi 11 octobre, Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, sera dans les Bouches-du-Rhône pour apporter son soutien à des militants menacés par la justice et participer ensuite à une rencontre publique.

    Le 9 mai 2019 à Nice, à la fin d’une manifestation syndicale contre la casse des services publics, Alec, Dany (membre Solidaires étudiant.e.s), Delphine et Olivier (professeur d'histoire géographie et syndiqué à la FSU) ont été violemment interpellés et mis en garde à vue pendant 24h. La raison ? Des policiers du syndicat Alliance, proche de l'extrême droite, n'ont pas apprécié de se voir signifier qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans cette manifestation. Ces policiers, qui n’étaient pas en service, sont venus provoquer le cortège, sans succès, et ont alors sollicité leurs collègues en service pour procéder à ces arrestations brutales et injustifiées en fin de manifestation.
    En première instance au Tribunal de Nice, les quatre interpellés ont été lourdement condamnés pour outrage, violence et rébellion : des peines de prison allant de 2 à 6 mois avec sursis et des dommages et intérêts conséquents à verser aux policiers les poursuivant. Pourtant, les témoignages concordants ainsi que les images et vidéos prises ce jour là montrent à quel point les accusations des policiers sont sans fondement. Cette répression s’inscrit bien dans le cadre d’une politique délibérée des autorités d’atteinte au droit de manifester afin de décourager le peuple de protester contre une politique anti-sociale et de dynamitage des services publics.

    Les quatre ayant donc décidé de faire appel, un rassemblement devant la cour d’appel d’Aix-en-provence (Palais Monclar) à l’appel de différentes organisations a lieu ce lundi à partir de 13h, rassemblement auquel participeront donc Philippe Poutou et le NPA.

    Le candidat du NPA se rendra ensuite à Marseille où un point avec la presse est prévu à 18h au restaurant L'Aiguade (8 rue Bernard Dubois dans le 1er arrondissement). Celui-ci sera suivi d’une rencontre débat à partir de 18h30 avec des militantEs syndicalistes, politiques et associatifs qui viendront témoigner de leur lutte en cours ou récentes, et échanger avec Philippe Poutou.

    La crise sanitaire a crûment révélé les tares d’un système qui nous mène à la catastrophe pour le seul profit des financiers et des capitalistes. Dans le cadre d'une campagne où les idées les plus nauséabondes risquent fort d'être largement relayées, il est indispensable qu'une autre voix se fasse entendre, clairement anticapitaliste, révolutionnaire et internationaliste, pour une société sans exploitation, sans discriminations et respectueuse de la planète. C’est cette parole que veut faire entendre Philippe Poutou.

  • Combattre Big Pharma, ce n’est pas croire aux fake news des anti-vax !

    Des interrogations ? Des éléments de réponse !

    Procès du Médiator, scandale de la Dépakine, Big Pharma nous a habitués à mentir. Pire, il n’a pas hésité à mettre en procès, en 2001, l’Afrique du Sud pour une loi de 1997 qui lui permettait de fabriquer ou d’importer des génériques à bas coût contre le sida, malgré les brevets des trusts. À cause de ce procès, 400 000 Sud-africainEs sont morts entre 1997 et 2001, faute de traitement. Face à une mobilisation mondiale, les 39 majors de la pharmacie ont dû abandonner les poursuites !

    Le gouvernement aussi nous a habitués à ses mensonges, sur les masques, les tests… Mais le meilleur moyen de combattre les capitalistes de Big Pharma et leurs fake news, ce n’est pas de faire confiance aux fake news… des anti-vax ! C’est d’exiger la transparence totale et le contrôle public indépendant sur tous les essais thérapeutiques, c’est d’exiger la fin des brevets et la socialisation de cette industrie ­indispensable à la santé humaine.

    Vaccin OGM, thérapie génique ? Faux !

    Le génome se trouve dans le noyau de nos cellules. Il est constitué d’ADN. Or les nouveaux vaccins sont à ARN, et ne pénètrent pas dans le noyau. Ils restent dans le cytoplasme de la cellule, où se trouvent les usines cellulaires, les ribosomes, qui vont fabriquer la protéine spike, déclenchant ainsi la protection immunitaire contre le virus. Alors réservons le terme de thérapie génique à l’insertion du gène manquant dans l’ADN des enfants enfermés dans une bulle, pour cause de déficit immunitaire. Au prix d’une augmentation importante du risque de leucémies. C’est pour cela que personne n’a testé de « vaccins OGM » à ADN contre le covid !

    Des vaccins développés trop vite ? Vite, oui ! Mais pas « trop » vite !

    Le premier cas de covid a été découvert le 8 décembre 2019. Un mois plus tard, le 12 janvier 2020, son génome était séquencé et rendu public. Alors qu’il a fallu quatre ans pour séquencer le virus du sida. Une semaine plus tard, les premiers tests covid faisaient leur apparition. Alors qu’il a fallu huit ans pour avoir des tests pour le VIH. Cette accélération générale de la science, plus que de s’en inquiéter, il faut s’en féliciter ! Elle a permis de mettre au point rapidement des vaccins, en s’appuyant notamment sur deux avancées majeures de la recherche, qui ont ouvert la voie aux vaccins à ARN : un brevet de 2005 de l’Université de Pennsylvanie, qui diminue le caractère inflammatoire des vaccins à ARN ; le brevet 070 du gouvernement américain, qui permet de stabiliser le fragment d’ARN du vaccin grâce à des micro-billes de lipides. Au début de la pandémie, tout était prêt pour mettre au point des vaccins à ARN qui sont aussi plus rapides à produire que les vaccins classiques. Quand on ajoute qu’un grand nombre de malades donnait la possibilité de recruter rapidement 40 000 personnes pour des essais cliniques, que le suivi des résultats par les agences de santé s’est fait en temps réel tout au long des essais, et que des milliards d’argent public ont coulé à flot dans les caisses des Big Pharma, on voit mieux pourquoi, heureusement, cela a été vite, et qu’il est scandaleux que la majorité de la population mondiale soit privée des fruits rapides de cette recherche.

    Pas assez de recul ? Un an et 5 milliards d’injections plus tard !

    Les études réalisées par les laboratoires ont été scrutées par des milliers de professionnels et de citoyens. Il avait fallu dix ans pour que The Lancet retire l’étude frauduleuse de Wakefield, qui prétendait établir un lien entre vaccination contre la rougeole et autisme. Aujourd’hui, il n’a fallu que 14 jours pour que le même Lancet retire l’étude bidon du Dr Sapan Desai sur l’hydroxy­chloroquine. Les premières études ont répondu à la question de l’efficacité contre les formes graves du covid, autour de 90 %. Les vaccins ont alors été utilisés à une large échelle, 5 milliards de doses en moins d’un an. De larges études, portant sur des millions de personnes, organisées par le service public de santé en Ecosse, Israël ou aux États-Unis, ont pu alors répondre à d’autres questions : l’efficacité vaccinale contre la transmission de la maladie, qui évolue d’ailleurs avec les variants, les effets secondaires trop rares pour être dépistés par les premières études qui portaient sur 40 000 personnes. La pharmacovigilance est, pour une fois, de bonne qualité, au moins en Europe et aux USA. Il est rare d’avoir un tel suivi sur des traitements… Nous ne sommes donc pas des cobayes, un an de recul et cinq milliards de doses sont là pour le prouver.

    Et les effets à long terme ?

    L’expérience vaccinale nous montre que les effets secondaires surviennent soit immédiatement, les allergies graves, soit entre une et quatre semaines, les effets auto-immuns. L’effet le plus tardif décrit après vaccination, à 3-4 mois, concerne le vaccin Pandemrix, contre la grippe H1N1. Un cas de somnolence grave, une narcolepsie, toutes les 400 000 injections. Pas de raison qu’il en soit autrement avec les nouveaux vaccins à ARN. L’ARN injecté, très fragile, est dégradé par l’organisme dans les heures après l’injection. Reste l’hypothèse Vélot, du nom d’un généticien, militant de la lutte anti-OGM. Il alerte sur le risque que les protéines spike fabriquées grâce aux vaccins à ARN se recombinent avec un autre virus qui infecterait les cellules. Un risque infinitésimal, mais surement beaucoup plus important pour les malades du covid, qui inonde tout l’organisme de ses virus hérissés de spike, pendant au moins une semaine, que pour les vaccinés, dont les spike sont à 90 % retrouvés au niveau de l’épaule, et pendant guère plus d’une journée ! 50 millions de vaccinéEs en France, plusieurs milliards dans le monde, aucune confirmation de l’hypothèse Vélot. Cela n’empêche pas France Soir, le média de la désinformation, de titrer : « Le remède pire que le mal ? » Faux, le vaccin reste la meilleure prévention contre le covid !

     

    Le vaccin rend stérile ? Encore une fake news !

    Régulièrement, des femmes refusent de se faire vacciner, car elles pensent que le vaccin peut rendre stérile. Le Dr Christian Fouché du collectif Reinfocovid, connu aussi pour ses déclarations anti-IVG, agite cette peur dans des vidéos vues des milliers de fois. Pour l'affirmer, le réanimateur marseillais se base sur la proximité entre des séquences d'acides aminés de la protéine spike, induite par le vaccin à ARN, et celle de la syncitine maternelle, une protéine qui permet la formation de l'utérus. Le vaccin ferait fabriquer des anti-corps anti-syncitine, rendant ainsi les femmes stériles. Tout faux. Les séquences d'ARN sont en fait constituées par l'enchaînement de quatre et seulement quatre nucléotides différents. Donc sur les kilomètres de chaînes de deux ARN, des arrangements de quatre nucléotides assez proches, il y en a quasiment toujours. Sans que cela n'ait aucune conséquence ! D'autant que l'arrangement dans l'espace des spikes et de la syncitine est très différent, ce qui rend la confusion plus qu'hypothétique. Et surtout, nombreuses sont les femmes enceintes à attraper le covid, à être inondées de virus avec ses protéines spike. Visiblement cela ne les a pas rendu stériles ! Et jamais on n'a pu trouver chez elles d'anti-corps anti-syncitine. Encore une fake news qui joue sur les peurs…

    Commission Santé du NPA

  • Loi Rilhac : se mobiliser contre le passage en force !

    Mercredi 29 septembre, la loi Rilhac a donc été adoptée à l’Assemblée, par 65 voix contre 14.

    Cette loi signifie une transformation profonde de l’organisation des écoles, et une modification totale des rapports entre collègues. Son article 1 redéfinit fondamentalement la fonction du directeur ou de la directrice. Il est en effet stipulé qu’« il bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées ». En faisant du directeur ou de la directrice d’école un supérieur hiérarchique de ses collègues, le ministère Blanquer réalise un projet depuis longtemps poursuivi par les gouvernements successifs : casser le cadre collectif que constituaient les conseils des maîtres et des maîtresses, et mettre en place dans chaque école un chefaillon chargé d’imposer les  injonctions ministérielles et d’en faire le bilan aux inspecteurs et inspectrices.

    Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si cette loi est adoptée au moment où Macron annonce la mise en place de l’expérimentation de l’embauche des enseignants et enseignantes par les directeurs d’écoles dans 50 écoles marseillaises. La majorité des conseils des maîtres concernés ont d’ailleurs pris position contre cette expérimentation.

    Dans le même temps, la loi ne prévoit évidemment aucun moyen pour que les directeurs et directrices puissent accomplir ce qui devrait être réellement leur tâche : pas d’élargissement du temps de décharges, aucune aide administrative. Ce sont pourtant les deux revendications portées par la profession !

    Cette loi ne poursuit qu’un seul but : une transformation managériale brutale de l’école. 

    Le texte doit maintenant être adopté en deuxième lecture au Sénat. S’il n’y a rien à attendre des amendements qui pourront être déposés, cela laisse cependant encore le temps de construire la mobilisation pour imposer le retrait total de la loi, et pour exiger au contraire de véritables moyens pour travailler dans des conditions dignes ! 

  • Communiqué du NPA 31 : 20 ans après la catastrophe d’AZF, « Nos vies valent plus que leurs profits » !

    Il y a 20 ans, l’usine AZF explosait à Toulouse et provoquait l’une des plus grosses catastrophes industrielles de tous les temps. La ville a été littéralement « soufflée ». Le bilan est terrible : 31 mortEs et plus de 2.000 blesséEs, des centaines d’entreprises et d’infrastructures ainsi que des milliers de logements détruits, des dizaines d’écoles, plusieurs collèges et lycées endommagés, deux lycées professionnels détruits, des centaines de blesséEs parmi les élèves et personnels, un élève décédé au LP Gallieni. Les zones les plus touchées sont les quartiers populaires du Sud Est de la ville.

    Les toulousainEs victimes de cette explosion ont été tuéEs ou blesséEs par la course aux profits qui se moque de la santé et de la sécurité des travailleurs.euses et des habitanEts. L’entreprise « grande paroisse », filiale à 100% du groupe Total, a été condamnée pour cela en 2017 après des années de mensonges, de désinformation, de pression, de guérilla juridique... orchestrés par le groupe Total. Cette condamnation avait fini par donner raison aux parties civiles, riverains ou salariés, aux associations de sinistréEs qui n’ont pas cessé de dénoncer la responsabilité patronale et en particulier le recours à la sous-traitance.

    La commémoration des 20 ans de cette catastrophe ne doit pas nous faire oublier qu’aujourd’hui les risques industriels, pour les travailleurs comme pour les populations sont plus que jamais présents. Le capitalisme, c’est les profits avant nos vies. La catastrophe de Lubrizol à Rouen nous montre qu’aucune leçon n’a été tirée. Partout la sous-traitance et la précarité se développent, et bien souvent le patronat rogne sur la sécurité des installations. La suppression des CHSCT ne va rien arranger à l’affaire !

    Alors, à Toulouse comme ailleurs, nous devons continuer de lutter pour dire « plus jamais ça » et imposer au patronat d’assurer une réelle sécurité des sites dangereux. Le NPA appelle à être présent ce mardi à 10h au rassemblement prévu au rond-point du 21 septembre aux côtés des syndicats et des associations de sinistréEs.

    Toulouse, le 20 septembre 2021

  • Solidarité avec les peuples d’Afghanistan ! Accueil inconditionnel de tou·te·s les réfugié·e·s !

    Il n’aura fallu que quelques semaines aux Talibans pour prendre le contrôle des principales villes d’Afghanistan avant de pénétrer dans la capitale Kaboul et de faire tomber le gouvernement. 20 ans après le déclenchement de la guerre par les États-Unis et leurs alliés, l’échec de l’intervention impérialiste est patent, avec le retour au pouvoir de ceux que George W. Bush et consorts prétendaient avoir éliminés.

    Contrairement aux affirmations occidentales, les Talibans n’ont jamais disparu, et ont pu se réorganiser et prospérer sur fond de pauvreté, d’inégalités, d’État failli, de trafic d’opium, de corruption et de rejet de la présence militaire étrangère. L’Afghanistan est demeuré l’un des pays les plus pauvres de la planète (avec le 7e plus faible PIB par habitant au monde), et l’un des plus corrompus (parmi les dix derniers au classement de l’ONG Transparency International).

    20 ans de guerre en Afghanistan, c’est plus de 160.000 morts côté afghan, des centaines de milliers de blesséEs et d’exiléEs, et près de 4000 soldats occidentaux (majoritairement étatsuniens) tués. Les 2200 milliards de dollars dépensés en 20 ans par les États-Unis — soit plus de 300 millions par jour — pour assurer leur présence sur place et « former » les forces de sécurité du gouvernement afghan n’y auront rien changé : le président afghan est en fuite, la police et l’armée afghanes se sont effondrées et les Talibans règnent en maîtres à Kaboul. Une énième démonstration du fait que les interventions militaires impérialistes ne se font jamais dans l’intérêt des peuples, et que pour ces derniers elles font partie du problème et non de la solution.

    Les images de chaos et d’évacuation précipitée des ressortissants occidentaux donnent une idée des menaces qui pèsent aujourd’hui sur des centaines de milliers, voire des millions d’Afghan·e·s. Nous exprimons notre solidarité avec toute la population afghane, qui risque de vivre encore des années de guerre civile, et notamment avec toutes celles et tous ceux qui sont aujourd’hui dans le viseur du pouvoir ultra-réactionnaire des Talibans : journalistes, militant·e·s associatifs, syndicaux ou des droits humains, ainsi que toutes les femmes et les personnes LGBTI, dont la situation déjà dramatique risque de se dégrader encore un peu plus.

    Les pays occidentaux, dont la France qui fut présente militairement pendant 13 ans en Afghanistan, portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Il est dès lors particulièrement insupportable d’entendre Macron évoquer les « flux migratoires » face auxquels il faudrait « se protéger » : un discours emprunté à l’extrême droite, qui souffle sur les braises du racisme et vise à transformer en menace des réfugié·e·s cherchant à fuir la guerre et la misère.

    La mise en scène, ces derniers jours, de l’accueil de quelques dizaines d’exilé·e·s afghans ne fait guère illusion : les frontières doivent être ouvertes, l’accueil doit être inconditionnel et la traque aux réfugié·e·s déjà présents sur le territoire doit cesser. Solidarité avec les peuples d’Afghanistan ! De l’air, ouvrez les frontières !