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Communiqués du NPA... - Page 52

  • Solidarité avec Gaza !

    Depuis plusieurs jours, l'armée israélienne frappe la bande de Gaza, minuscule territoire palestinien surpeuplé et soumis à un blocus ignoble depuis des années. À cette heure, ce sont 34 palestinienEs qui sont morts sous les bombes israéliennes, pour la grande majorité des civils et des enfants, dont une famille de huit personnes assassinée la nuit dernière. Israël a pris prétexte de roquettes tirées depuis la bande de Gaza suite à l'assassinat par l'armée d'un dirigeant de la résistance palestinienne. Rappelons, encore une fois, que la résistance à l'occupation et à la colonisation est un droit, reconnu internationalement.

    « La France déplore l'escalade en cours à Gaza. Elle condamne les tirs de roquettes qui visent depuis hier des zones habitées du territoire israélien depuis la bande de Gaza ». On est malheureusement habitué aux condamnations à géométrie variable, mais ce communiqué du quai d'Orsay, qui ne dit mot des morts gazaouis, est d'une indécence crasse. Quant aux grands médias, encore une fois, leurs caméras se sont quasi-exclusivement tournées vers les sirènes retentissantes à Tel Aviv… pendant que les enfants palestiniens mouraient sous les bombes israéliennes.

    Si un cessez-le-feu semble avoir été trouvé ce jeudi 14 novembre, plus que jamais nous devons affirmer notre solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et dénoncer l'État d'Israël qui lui impose sa domination coloniale et qui doit être sanctionné et rendu comptable de ses crimes de guerres. C’est tout le sens de la campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), dont le développement et le renforcement, en l’absence de toute autre forme de sanction et de pression, sont une urgence absolue. 

    Montreuil, le 14 novembre 2019.   

  • 14 novembre : avec les hospitalierEs, pour l'hôpital public...

    Malgré huit mois de grève des services d'urgences, malgré la mobilisation montante de tout le monde hospitalier, le pouvoir exécutif refuse d’entendre et de voir la souffrance et à la colère des professionnelEs de l'hôpital soutenus par une immense majorité de la population soucieuse de préserver l'un des services publics les plus essentiels.

    La crise des urgences a été le révélateur de la crise du tout le système de santé. Face à l'extension des déserts médicaux, aux difficultés financières pour accéder aux soins, l'hôpital et ses urgences sont souvent le seul recours. Mais, étranglé par les restrictions budgétaires pratiquées par les gouvernements successifs, le service public hospitalier a de plus en plus de mal à répondre à ses missions. Fermetures de lits, de services, restructurations… entrainent la saturation des services. L'hôpital-entreprise soumet le soin à des exigences de rentabilité au prix d'un épuisement des personnels, dont le travail perd son sens.

    Avec la loi Buzyn, votée au printemps, des dizaines de services et de maternités de proximité vont encore fermer, transformés en EHPAD. Ultime provocation : en dépit de la mobilisation montante, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 réduit encore de plus de 4 milliards les crédits pour la santé.

    Oui, le monde hospitalier a raison de se lever, de s'unir dans sa diversité, pour dire « assez », stop à l'austérité budgétaire et à la gestion d’entreprise, et pour imposer une augmentation des rémunérations, l'embauche de personnel, afin d'ouvrir ou de réouvrir les lits et les services nécessaires.

    Le NPA apporte son soutien à cette mobilisation pour redonner à l'hôpital public sa place, et permettre à toutes et tous d'accéder à des soins proches, gratuits et de qualité.
    Une lutte qui converge avec les colères sociales, pour en finir avec Macron et son monde fait pour les « premiers de cordée », où la santé, comme l'éducation et la culture, ne sont plus des droits pour touTEs, mais le privilège de quelques-uns.

    Montreuil, le 13 novembre 2019

  • Communiqué de presse unitaire : référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris. En piste pour le 1er million de signatures...

    Malgré le silence des grands médias et du gouvernement, malgré l’absence de campagne officielle, la campagne pour obtenir un referendum concernant la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) bat son plein.

    Lors des semaines passées, des dizaines de collectifs unitaires se sont créés dans toute la France, mobilisant des centaines de militant-e-s de terrain. Car ce referendum d’initiative partagée est un enjeu de société crucial : soit abandonner la gestion des richesses nationales et des biens communs aux entreprises privées pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires; soit préserver ces biens, afin de réorienter leur usage, pour la justice sociale et la défense de l’environnement.

    L’expérience récente des privatisations des autoroutes illustre bien le projet actuel du gouvernement : vendre des infrastructures publiques pour enrichir quelques-uns, tandis que la privatisation ne bénéficie pas à la majorité qui doit payer pour les profits des actionnaires.

    La campagne pour le référendum sur la privatisation d’ADP doit prendre une nouvelle dimension en ce mois de novembre, pour atteindre le million de demandes du référendum et accélérer le rythme des signatures.
    A ce titre, la coordination nationale contre la privatisation d’ADP et toutes les organisations qui soutiennent la campagne pour le référendum appellent :

    - A faire de la 2ème quinzaine de novembre une grande séquence de mobilisations pour le référendum ; à Paris cette mobilisation culminera par un rassemblement sur la place de la République le samedi 30 novembre à partir de 14H

    - Les maires de toutes les communes françaises à exercer leur droit à l’information auprès de leurs administrés, et à faire des mairies des lieux vivants de la démocratie ;

    - A être présents lors des manifestations qui vont se dérouler en novembre et décembre, notamment les mobilisations pour la santé du 14 novembre, féministes du 23 novembre et pour la défense des retraites du 5 décembre.

    - Les personnes qui ont déjà signer à convaincre 4 personnes de leur entourage à faire de même ; tous ensemble, on peut y arriver.

    32 organisations regroupées au sein de la coordination nationale contre la privatisation d’Aéroports de Paris ont lancé un outil commun afin de mobiliser pour exiger un référendum contre la privatisation d'ADP : le site commun privatisercestvoler.fr recense les différents documents et outils de mobilisations.

  • La précarité tue, organisons-nous contre ce système brutal !

    Vendredi 8 novembre, un étudiant de Lyon, militant syndicaliste, a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu devant le bâtiment du Crous. Un acte politique, brutal, né de l’extrême précarité dans laquelle il était contraint de vivre, après avoir perdu sa bourse de 450 euros.

    Dans le post Facebook où il explique son geste, il dit que ce sont « Macron, Hollande, Sarkozy, et l'Union européenne » qui l'ont tué, par leurs réformes libérales qui n'ont eu de cesse de rogner nos conditions d'étude, nos conditions de travail, mais aussi et en dernière instance nos conditions de vie.

    Cet évènement tragique est bouleversant pour l'ensemble de la jeunesse, car il est l'expression la plus aiguë et la plus douloureuse de la précarité dans laquelle nous sommes plongés. Précarité économique d'abord, liée à la maigreur de nos revenus, des aides que nous percevons et qui continuent d'être tronquées, au chômage auquel nous devons faire face, aux difficultés du logement qui est notre quotidien. Mais aussi précarité liée à l'incertitude de l'avenir, à la dégradation des rapports humains par une mise en concurrence toujours plus forte à la fac et dans le monde du travail, à la menace croissante de phénomènes de crises économiques, sociales et écologiques dont nous ne sommes pas responsables.

    Le NPA Jeunes, organisation anticapitaliste et révolutionnaire de jeunesse, joint sa colère à celles de ses camarades et du reste de la jeunesse. Ainsi, nous appelons à rejoindre les rassemblements qui ont lieu devant les Crous aujourd’hui, mardi 12 novembre. Nous appelons à nous organiser sur nos lieux d'étude et de travail pour apporter une réponse collective à la brutalité de ce système capitaliste, y compris en construisant la grève du 5 décembre et le « touTEs ensemble » contre la réforme des retraites, énième incarnation de la précarisation de la jeunesse et des classes populaires.

    Montreuil le mardi 12 novembre 2019

  • La précarité détruit des vies !

    Ce vendredi 8 novembre 2019, un étudiant de Lyon 2 s'est immolé par le feu devant le CROUS de Lyon. Par ce geste devant un lieu de pouvoir, il voulait dénoncer la précarité organisée par une société capitaliste toujours plus violente : « Cette année, faisant une troisième L2, je n'avais pas de bourses. Et même quand j'en avais, 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? ». Brûlé à 90%, il est aujourd'hui entre la vie et la mort.

    Le NPA exprime tout son soutien à cet étudiant, à ses proches, à son syndicat Solidaires Etudiant.e.s. Notre espoir, notre souhait le plus ardent, est qu’il vive, qu’il guérisse, et qu’il retrouve avec la santé, la force de poursuivre son combat pour un monde débarrassé de l’exploitation, de l’oppression et du racisme.

    Car cet étudiant n’est pas un « paumé » sur lequel il conviendrait d’écraser une larme misérabiliste avant de passer à autre chose. Victime d’une précarité impitoyable qui blesse et tue tous les jours, qui épuise les corps, ferme les esprits et contraint au désespoir, il n’en désigne pas moins lucidement les responsables de ce système insupportable qui écrase des vies pour les intérêts d’une minorité : « J'accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l'UE de m'avoir tué, en créant des incertitudes sur l'avenir de toutEs. J'accuse aussi Le Pen et les éditorialistes d'avoir créé des peurs plus que secondaires ».

    Oui, les choix politiques sont responsables de la situation sociale et des drames individuels. Le NPA dénonce les politiques qui sont menées depuis des dizaines d'années, encore aggravées par Macron, qui accroissent la précarité des classes populaires, des jeunes et des femmes, qui creusent les inégalités et le taux de pauvreté, qui réduisent l'espérance de vie des personnes précarisées, qui n'offrent qu’un avenir bouché à une jeunesse qui en crève.

    Dans sa lettre cet étudiant nous invite à continuer de lutter, notamment pour les 32h de travail hebdomadaire, le salaire étudiant, le salaire à vie. Le NPA partage nombre de ces objectifs, et nous redisons notre espoir de nous retrouver à ses côtés pour les faire aboutir.

    Le NPA appelle à participer massivement au rassemblement contre la précarité étudiante initié par Solidaires Etudiant.e.s, ce mardi 12 novembre à 10h devant le siège du CROUS Lyon-Saint Etienne.

  • Communiqué de Anticapitalistas (État espagnol) à propos des élections du 10 novembre...

    Les élections du 10 novembre ont lieu dans un climat de grande instabilité.
    Les partis majoritaires du système politique espagnol essaient de remettre de l’ordre au moyen de convocations électorales mais la fragmentation politique, combinée à de fortes doses de désafection et à la révolte catalane semblent rendre imposible pour l’instant la tranquilité à laquelle aspire la classe dominante.

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  • Contre le crime industriel de Lubrizol ! Liberté de manifester !

    Hier soir, mercredi 30 octobre, Emmanuel Macron était de sortie à Rouen. Plus d'un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol classée Seveso-niveau haut, le président de la République s'est « osé » à ce déplacement, après avoir fait défiler un à un ses garde-chiourmes, de Philippe à Buzin, pour assurer tout le monde que les odeurs provoquées par l'incendie étaient « gênantes » mais « pas nocives » ou encore que « les produits peuvent être irritants sur le moment ».

    Forts du rapport de ces « experts », il aurait donc fallu conclure que la quantité totale de produits brûlés qui s’élève à 9505 tonnes, dont 5253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique (parmi lesquels 1691 tonnes de produits Lubrizol) ainsi que le panache de fumée noire de 22 kilomètres étaient polluants... mais pas trop !

    C'est pour dénoncer ce mensonge d'État, cette catastrophe sanitaire, sociale et industrielle, que plusieurs dizaines de personnes ont manifesté hier soir à l'occasion de la venue de Macron pour avoir la vérité sur Lubrizol dont la non sécurisation des lieux avait déjà été pointée.

    Mais la vérité n'est pas dans l'agenda présidentiel: non seulement le déploiement policier était énorme et à l'image de la colère que soulève de plus en plus chaque déplacement de Macron mais surtout, les manifestantEs ont été nassés un peu plus de deux heures, l'un d'eux a même été arrêté. Aucune explication, aucun interlocuteur du côté de la police et un face-à-face avec des forces « de l'ordre » sans matricule. D'ores et déjà des structures syndicales comptent porter plainte. Mais surtout, que Macron le sache : les vies brisées, la santé en danger, ça suffit ! Il est plus que temps d'en finir avec les patrons pollueurs et voyous et les gouvernements à leur solde !

    Rouen et Montreuil, le 31 octobre 2019. 

  • Communiqué du NPA Montreuil : 200 travailleurs immigrés jetés à la rue...

    Le NPA Montreuil s'insurge après l'expulsion de 200 (ou 100 selon certaines sources) travailleurs des locaux de l'Afpa.
    La préfecture fait dans le cynisme le plus total, car c'est à deux jours de la trêve hivernale qu'elle a décidé de jeter ces travailleurs à la rue, sans aucun relogement, dans le froid de l'hiver qui s'installe.

    Pourtant, c'est dans 5 ans que doivent être inaugurés sur ce site ex-Afpa, le nouveau tribunal administratif de Montreuil et la Cour nationale du droit d'asile. Il n'y avait donc aucune urgence sauf celle de coller aux discours racistes et anti-immigrés qui sévissent en France et que relaie le gouvernement.

    Le maire, Patrice Bessac, avait réquisitionné ces bâtiments, il y a 13 mois. Et dans les heures qui ont suivi, le préfet a tout essayé pour le faire fermer. Après avoir relogé dans un nouveau foyer les travailleurs « légaux », il ne restait plus dans les bâtiments de l'Afpa que ceux qui n'avaient pas de bail dans l'ancien foyer Bara.

    N' y a-t-il pas à Montreuil des bâtiments vides à réquisitionner, dans le parc public ou privé, et qui pourraient accueillir temporairement les expulsés de l'Afpa ? Bien sûr qu'il y en a ! Mais la préfecture fait le choix inhumain de pourrir un peu plus l'existence de 200 travailleurs qui ont fui des pays en guerre ou plongés dans la misère, le plus souvent à cause des gouvernements français.

    Le NPA exige la réouverture de l'afpa ou à défaut la réquisition de bâtiments inoccupés appartenant à l'Etat ou à des bailleurs privés. Nous refusons de vivre dans une société où des bâtiments restent vides alors que des êtres humains dorment dehors.

    Le NPA Montreuil appelle toutes les personnes disponibles à se rendre devant les locaux de l'Afpa pour soutenir les expulsés.

  • Solidarité avec le mouvement populaire chilien ! Basta de répression, basta de capitalisme néolibéral !

    Au début de la semaine dernière, la hausse du prix du billet de métro à Santiago, capitale chilienne, a déclenché une vague de protestations initiée par la jeunesse qui a appelé à des journées de « non-paiement du métro ». Ces actions collectives ont été sévèrement réprimées par les carabiniers à l’intérieur même des stations, à coup de gaz lacrymogènes, de charges policières et même par des coups de feu. 

    Non seulement la répression n’a pas découragé la protestation, menée par la jeunesse étudiante, mais elle a gagné du terrain et s’est étendue aux classes populaires, qui vivent dans une précarité permanente alors que les familles de la grande bourgeoisie sont parmi les plus riches d'Amérique latine. Le Chili est l'un des pays les plus inégalitaires au monde.

    Face à cette révolte massive, vendredi dernier, le président multimillionnaire Sebastián Piñera a déclaré l’état d’urgence et le couvre-feu dans la ville de Santiago ainsi que dans plusieurs communes en déployant les militaires dans la rue, une mesure qui rappelle la sinistre époque de la dictature de Pinochet (1973-1989). Malgré cela, les luttes ne s’arrêtent pas et même s’étendent à d’autres villes : ce mouvement est désormais national et le mécontentement social qui s’exprime pointe désormais tout l’héritage de la dictature, mais aussi des décennies de gestion du néolibéralisme par les différents partis au pouvoir depuis 1990. Au Chili, la santé, l’éducation, l’eau, le système de retraites, les transports, etc. sont très largement privatisés et aux mains des capitalistes.

    Selon des données officielles, il y aurait plus de 2000 manifestantEs détenues, plusieurs personnes sont mortes dans le cadre des protestations et il y a des centaines de blesséEs, certaines par balles.

    Nous dénonçons la fuite en avant répressive, réactionnaire et militariste du gouvernement conservateur Piñera.

    Toute notre solidarité va aux luttes du peuple chilien, qui s’inscrit dans une séquence de remontée des luttes à l’échelle de l’Amérique latine et, plus largement, de développement des mobilisations populaires au niveau mondial face au néolibéralisme autoritaire. Nous apportons tout notre soutien aux appels à la grève générale émis par plusieurs syndicats de travailleurEs chiliens, ainsi que par certaines organisations de gauche.

    Nous soutenons également les différents rassemblements internationalistes organisés ces derniers jours à Paris, Toulouse, Grenoble, Lyon, etc. et appelons à multiplier de telles initiatives dans les prochains jours.

    Montreuil, le 21 octobre 2019.

  • À Nanterre, l'extrême droite fuit la mobilisation étudiante sous protection de la police !

    Ce matin, jeudi 17 octobre 2019, l'organisation d'extrême droite « La Cocarde étudiante » est venue en nombre diffuser sa propagande réactionnaire en vue d'élections étudiantes à Nanterre. Hier, ses militants avaient agressé et blessé un étudiant syndicaliste et membre du NPA, Selim, en le traitant « d'arabe » et de « sale gauchiste ».
     
    Les étudiants et étudiantes de Nanterre sont une vaste majorité à soutenir la revendication d'une fac ouverte à tous et à toutes, aux antipodes du projet de la Cocarde étudiante, qui défend la sélection sociale, la préférence nationale et qui est en lien avec Éric Zemmour et Marion Maréchal Le Pen !
     
    Preuve en est, plusieurs dizaines d'étudiants et d'étudiantes ont quitté leurs cours pour se rendre à l'entrée du campus et y faire savoir à la Cocarde étudiante qu'elle n'y est pas la bienvenue.
     
    Aux slogans tels que « Racisme, sexisme, homophobie, à la poubelle ! » ou « Nanterre antifa ! », les militants d'extrême droite ont répondu en sortant matraques télescopiques, gants coqués et gazeuses lacrymogènes. Ces agressions n'ont pas fait reculer les étudiant-e-s mobilisé-e-s : encore plus sont venu-e-s exprimer leur refus des idées d'extrême droite ! 
     
    La police, appelée par la direction de l'université de Nanterre, est intervenue en se plaçant clairement devant la Cocarde étudiante pour la protéger, à côté du chef de la sécurité de Nanterre. On voit bien de quel côté se trouvent les forces de l'ordre : pas celui de la majorité, pas celui de ceux et celles qui défendent la justice sociale et luttent contre l'oppression.
     
    On voit aussi que la Cocarde étudiante, quoi qu'en dise sa rhétorique « anti-système » est bien un chien de garde de l'ordre établi et des réformes anti-sociales de Macron.
    Malgré cela, face à la masse étudiante et aux slogans hostiles, ses membres ont fini par quitter le campus.
     
    Le NPA-jeunes se félicite de ce succès. Militants et militantes syndicalistes, politiques, antifascistes de divers horizons, étudiants et étudiantes non organisés mais révoltés par les idées rétrogrades de l'extrême droite, c'est toutes et tous ensemble qu'il faut agir pour montrer que jamais les idées de haine n'obtiendront le soutien de la jeunesse de Nanterre !
     
    Ce même matin, on apprend que quatre militants du NPA et syndicalistes, Ayoub, Barth, Selim et Victor, ont reçu un arrêté d'interdiction de l'université de trente jours en raison de leur engagement aux côtés des sans-facs ! M. Balaudé, président de l'université de Nanterre, refuse de négocier avec les sans-facs, interdit d'accès des militants qui défendent les droits des étudiant-e-s, et en même temps il tolère et protège l'extrême droite ! 
     
    Le NPA-jeunes appelle les organisations et tous ceux et celles qui ont manifesté leur refus de l'extrême droite ce matin à se rassembler contre sa présence mardi 22 octobre à 12h30 devant le bâtiment de la présidence de l'université de Nanterre (bâtiment B). Ce rassemblement, initialement appelés par les sans-facs, doit être une échéance centrale pour exiger que l'extrême droite dégage de Nanterre. Au côté des sans-facs, ce sera le moment d'exiger :
     
    - l'ouverture de négociations sur l'inscription des sans-facs afin d'aboutir à des affectations. 
    - l'annulation des arrêtés d'interdiction prononcés contre les quatre camarades syndicalistes étudiants et l'abandon de toutes poursuites disciplinaires ou judiciaires.
     
    #PasDeFachoDansNosFacs
    #EtudierEstUnDroitPasUnPrivilège