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Communiqués du NPA... - Page 61

  • Agression homophobe à La Roche-sur-Yon : qui sont les responsables ?

    Samedi 18 mai, journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, le Centre LGBT de Vendée tenait un stand d'information et de sensibilisation à La Roche-sur-Yon quand une bande d'une vingtaine de jeunes hommes, certains habillés avec des sweats de la Manif pour tous, a agressé les personnes présentes sur le stand, détruisant une partie des animations. Les militantEs du CLGBT Vendée ont déposé plainte ce lundi, après s'être vu refuser le dépôt de plainte samedi par un commissariat de La Roche-sur-Yon que l'on a connu plus rapide, par exemple avec les Gilets jaunes…

    Ce déferlement de haine homophobe n’est pas surprenant dans cette ville. En effet, les agresseurs ont été très rapidement identifiés, bon nombre d'entre eux s’avérant être des « fils de bonne famille », étudiants à l'Institut catholique d'enseignement supérieur (ICES) et membres de la Manif pour tous.

    Le maire Luc Bouard, le président du conseil départemental Yves Auvinet, le sénateur Luc Retailleau - tous de droite -, ainsi que l’ICES, ont bien été obligés de condamner cette agression, mais c’est une duperie. Depuis des années, l'ICES ferme les yeux sur les agissements de ce groupe d'identitaires au sein même de ses murs. Les prétendues « condamnations » de Retailleau, LR ex-villiériste et membre de Sens commun, sont risibles, lui qui participait aux mobilisations haineuses et homophobes de la Manif pour tous en 2013 et qui a supprimé en 2016 les subventions du CLGBT de Nantes. Et tous sont aujourd’hui bien embarrassés, parce que les agissements de leurs ouailles ne collent pas avec leurs discours présentant l'homophobie comme un phénomène de « jeunes de banlieues » ou d'islamistes radicaux...

    Le NPA apporte tout son soutien aux militantEs du CLGBT Vendée agressés et réaffirme toute l'actualité de la lutte nécessaire contre l'homophobie et la transphobie, contre les discriminations et les agressions homophobes et pour l'égalité des droits de toutes les personnes LGBTI.

    Montreuil, le mardi 21 mai 2019

  • Anticapitalistes et internationalistes, dimanche votons Lutte ouvrière… et continuons les combats !

    Dimanche prochain, 34 listes se présentent pour les élections au parlement européen, mais la campagne dans les grands médias se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Ainsi, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurs s’apprêtent à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique libérale et répressive du macronisme et l’extrême-droite raciste de Marine Le Pen.

    Leur Europe au service du patronat et des banques

    L’Union européenne s’est toujours construite aux bénéfices des capitalistes et du patronat, qui s’en servent pour coordonner leurs politiques afin de concurrencer les autres puissances économiques mondiales. Ainsi, les institutions de l’UE et les gouvernements européens attaquent partout les droits sociaux et démocratiques : privatisation des services publics, dérégulation de l’économie, soumission de l’éducation et de la santé aux besoins du marché…

    La Banque centrale européenne et la monnaie unique sont des outils contre les peuples. Et gare à ceux qui voudraient désobéir comme en Grèce, l’UE sera là pour empêcher toute rupture, même partielle, avec l’ordre libéral !

    À l’offensive contre les immigréEs

    L’Union européenne, c’est la liberté de circulation… des capitaux. Pour les êtres humains c’est une autre affaire ! Avec Frontex et les politiques migratoires mises en place, les États européens ont construits l’Europe des barbelés. L’UE et les gouvernements européens ont une responsabilité centrale dans les milliers de mortEs en Méditerranée et dans l’accueil indigne des étrangerEs. Pourtant ce sont eux, avec au premier rang la France, qui portent la responsabilité de la misère en Afrique, de la crise climatique ou encore des guerres aux quatre coins du monde.

    Le NPA se bat pour la liberté de circulation et d’installation en France et dans toute l’Europe, pour la solidarité et la coopération entre les peuples.

    Luttons pour une Europe des travailleurs et des peuples

    Partout en Europe, les forces réactionnaires, parfois fascistes, progressent sur les ruines et le désespoir créés par l’alternance libérale entre la droite et les sociaux-libéraux. Face à l’Europe du capital, nous ne défendons pas un repli national mais, au contraire, un projet de collaboration internationale des peuples. Dans toute l’Europe et au-delà de la Méditerranée, les classes populaires ont les mêmes intérêts : imposer une Europe au service des travailleurs et des peuples, avec une planification écologique, la réquisition des banques et des grandes entreprises, pour des droits sociaux égaux pour touTEs.

    Le NPA ne se présente pas à l’élection européenne car, dans cette pseudo démocratie, il faudrait dépenser un à deux millions d’euros pour être présents. Le NPA appelle donc à voter Lutte ouvrière ce dimanche, pour y faire entendre une voix clairement anticapitaliste et internationaliste.

    Au-delà, il faut reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs, un projet d’émancipation, révolutionnaire. Cela passe aujourd’hui par le développement des luttes sociales, par leur convergence. Macron et son gouvernement n’ont jamais cessé leurs attaques, ni pendant la campagne électorale ni après.... Nous devons leur résister, et renforcer nos luttes. Gilets Jaunes, enseignantEs en grève, travailleurEs en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, contre la fermeture de leur boîte et pour de meilleurs salaires, femmes mobilisées pour l'égalité salariale et le maintien, l'élargissement des droits à la contraception et à l'avortement, jeunes dans la rue pour la justice climatique... C’est touTEs ensemble que nous pouvons mettre en échec Macron et son monde.

    Le lundi 20 mai 2019

  • Libérez les 4 militants de Nice...

    Le NPA exige leur libération immédiate et une amnistie générale de toutes les victimes de la répression gouvernementale à l’encontre des mouvements sociaux
     
    Jeudi 9 mai à Nice, 4 militants (Sud Etudiants, NPA, FSU) ont été violemment interpellés et mis en garde à vue à la fin de la manifestation pour la défense de la fonction publique. Aucune violence ne justifie cette interpellation à la fin d'une manifestation parfaitement calme. Pourtant les camarades sont accusés « d'outrage et rebellion ». Pourquoi ? Parce que des militants d'extrême droite, proches du RN et venus sous les couleurs du syndicat policier Alliance se sont vu signifier qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans la manifestation.
     
    La scène s'est déroulée sur cette même place Garibaldi où, il n 'y a même pas 2 mois, Geneviève Legay, porte-parole d'ATTAC 06, était blessée suite à une violente charge de la police.
     
    Cette arrestation fait suite à l’attaque des cortèges syndicaux par la police dans la manifestation du premier mai à Paris.
     
    Ce gouvernement qui mène une politique injuste au service des 0,1 % les plus riches s’en prend toujours plus à nos libertés : la liberté de manifester et les libertés syndicales et de contestation de sa politique.
     
    Parmi les 4 interpellés nous ne pouvons pas ne pas remarquer le cas d’Olivier Sillam, militant syndical reconnu et ancien commissaire paritaire de l’Éducation nationale, membre avec Cédric Hérou de l’association « défend ta citoyenneté » et de tous les combats en défense des migrants. Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que ces arrestations font suite à la longue série de mesures arbitraires prises à l’encontre des militants de la cause des migrants.
     
    Le NPA met en garde le gouvernement contre sa dérive autoritaire et répressive. Les arrestations arbitraires, les mutilations, les ordres donnés aux forces de l’ordre de s’attaquer aux cortèges syndicaux sont l’apanage de la faiblesse d’un gouvernement qui n’arrive pas à trouver les réponses aux mouvements des gilets jaunes et de l’éducation nationale depuis presque 6 mois.
     
    Le NPA exige la libération immédiate des militants placés en garde à Nice et une amnistie générale pour les militants des mouvements sociaux.
     
    Le NPA appelle à participer massivement au rassemblement de soutien devant la caserne Auvare à Nice (arrêt de Tram Vauban) vendredi à 9 heures pour exiger la libération des camarades et contre la répression policière.
     
    Montreuil le 9 mai 2019

  • L'extrême droite et la police main dans la main contre la contestation sociale...

    Communiqué du NPA 06 :

    L'extrême droite et la police main dans la main contre la contestation sociale

    Aujourd'hui à Nice, 4 militants (Sud Etudiants, NPA, FSU) ont été violemment interpellés et mis en garde à vue à la fin de la manifestation pour la défense de la fonction publique. Aucune violence ne justifie cette interpellation à la fin d'une manifestation parfaitement calme. Pourtant les camarades sont accusés "d'outrage et rebellion". Pourquoi ? Parce que des militants d'extrême droite, proches du RN et venus sous les couleurs du syndicat policier Alliance se sont vu signifier qu'ils n'étaient pas les bienvenus dans la manifestation. Ces derniers se sont alors retournés vers leurs collègues en uniforme et accusent nos camarades d'avoir chanté "Tout le monde déteste la police".

     
    Dans le climat de répression effrénée qu'installe le gouvernement Macron, la police pense pouvoir agir en tout impunité. L'extrême droite, elle, se croit tout permis. La liberté de manifester est de plus en plus mise à mal : nous devons faire front contre cette évolution autoritaire du pouvoir.
     
    Le NPA appelle à participer massivement au rassemblement de soutien devant la caserne Auvare à Nice (arrêt de Tram Vauban) pour exiger la libération des camarades et contre la répression policière. 
  • Les livraisons d’armes françaises à l’Arabie saoudite doivent cesser !

    Comme une provocation. Moins d’un mois après les révélations de Disclose concernant l’utilisation d’armes françaises par l’Arabie saoudite et ses alliés dans leur sale guerre au Yémen, on a appris qu’un cargo saoudien, arrivé hier à proximité du port du Havre, s’apprêtait à repartir avec une nouvelle cargaison d’engins de mort de fabrication française.  

    Les autorités françaises, après avoir effrontément menti en affirmant qu’elles n’avaient pas connaissance de l’utilisation d’armes françaises dans la guerre au Yémen, alors qu’elles en avaient été informées par la Direction du renseignement militaire (DRM), entendent donc poursuivre leur sale petit commerce avec les bourreaux des Yéménites. Honteux !  

    Au Yémen, un enfant meurt toutes les 10 minutes. La pire crise humanitaire du monde, selon l’ONU. Et ce sont pas moins de 24 millions de Yéménites, soit 80 % de la population, qui ont, toujours selon l’ONU, « besoin d’une forme d’aide humanitaire ou de protection, dont 14,3 millions de manière urgente  » en raison d’une sale guerre dont le gouvernement Macron est complice.

    Le NPA soutient toutes les actions visant à empêcher que de nouvelles armes françaises fassent route vers l’Arabie saoudite. Au-delà, ce sont l’ensemble des livraisons d’armes françaises qui doivent cesser, à l’heure où les dépenses militaires mondiales ont augmenté, en 2018, de 2,6%, nous promettant un monde toujours plus dangereux et violent, avec une France classée 3e exportateur d’armes, sur le podium mondial des marchands de mort. 

    Montreuil, le 9 mai 2019. 

  • 1er mai : la répression, les mensonges et les manipulations n’éteindront pas la contestation...

    Le pouvoir a eu beau chercher à créer un climat de peur à la veille du 1er mai, la journée d’hier a été marquée par une profonde mobilisation, avec pour la première fois, à cette échelle, la convergence entre les militants syndicaux, du mouvement social, des partis politiques, et les Gilets jaunes, mobilisés depuis près de six mois. Par centaines de milliers dans tout le pays, la colère s’est à nouveau exprimée, preuve que les annonces de Macron il y a moins d’une semaine sont largement perçues comme insuffisantes pour éteindre la mobilisation. À noter qu’à Paris, la préfecture – toujours aussi manipulatoire – a réussi l’exploit d’annoncer deux fois mois de manifestantEs qu’Occurence, ce cabinet mandaté par plusieurs médias, qui n’est pas connu pour gonfler les chiffres des mobilisations…

    Qu’importe, pour ce gouvernement, tous les moyens sont bons pour tenter de faire taire celles et ceux qui le contestent. Ainsi, après avoir créé un véritable état de siège dans la capitale – le nombre de stations de métros et de tronçons de ligne fermés était spectaculaire –, après s’être livré à près de 18 000 contrôles préventifs dans les rues, les gares ou aux sorties des métros, les forces de répression ont été lâchées sur la manifestation. Au prétexte de s’en prendre aux « black blocs » , des charges policières accompagnées de gaz lacrymogène ont été lancées à de multiples reprises contre l’ensemble de la manifestation. Les cortèges syndicaux, dont ceux de la CGT et Solidaires, ont fait les frais de cette violence, obligeant même le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez à quitter momentanément la manifestation.

    Et comme si cela ne suffisait pas, pour salir cette mobilisation malgré tout réussie, Castaner s’est ensuite livré à des déclarations mensongères afin de présenter quelques dizaines de manifestantEs fuyant les violences policières et cherchant à s’abriter dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, comme des « black blocs » se livrant à une « attaque » de l’hôpital au mépris de la santé des patientEs… Une version largement relayée par les grands médias aux ordres, au détriment de toutes les vidéos et de tous les témoignages directs, en particulier ceux des soignantEs de l’hôpital ! Mais fort heureusement, certains médias commencent à reculer au vu de l’énormité de la manipulation. L’État devrait pourtant le savoir : quoiqu’on pense de leurs moyens d’action, ce sont bien aux symboles du capitalisme que s'attaquent les manifestantEs « black blocs » - McDo, agences bancaires ou Fouquet’s - et certainement pas aux hôpitaux !

    Le NPA condamne les manipulations et les mensonges d’État d’un pouvoir qui ne sait comment sortir de la crise qui le mine depuis plusieurs mois. Nous demandons la libération immédiate des 32 personnes actuellement en garde à vue dans le cadre de « l’affaire de l’hôpital », l’arrêt des poursuites judiciaires contre elles et eux et, de façon plus globale, l’arrêt de toutes les poursuites et l’amnistie de tous les condamnéEs dans le cadre de ce mouvement. Le prochain acte des Gilets jaunes samedi, puis la grande journée de grève et de manifestation dans la fonction publique jeudi 9 mai, seront une nouvelle démonstration que la répression et les mensonges ne nous feront pas taire, et que le pouvoir macroniste n’a pas d’autre choix que de répondre aux revendications sociales, démocratiques et écologiques qui s’expriment depuis plusieurs mois dans la rue. Gilets jaunes, militantEs du mouvement social, syndicaux ou politiques, touTEs ensemble le même jour et au même moment, par nos grèves et nos blocages, faisons enfin reculer Macron et les patrons !

    Montreuil, le jeudi 2 mai 2019

  • G7 environnement à Metz : « Ils sont 7, nous sommes 7 milliards ! »

    Les 5 et 6 mai, un G7 réunira à Metz les ministres de l’Environnement des 7 pays les plus riches de la planète. Mais leurs grand-messes médiatiques ne font plus illusion et, contre l’inaction criminelle des gouvernements, une mobilisation internationale pour la justice écologique et sociale se tiendra demain samedi 4 mai.

    Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, pollutions massives, épuisement des ressources naturelles… En saccageant la planète, le capitalisme mène l’humanité à sa perte. Dans ce cadre, ce G7 environnement ne sert qu’à perpétuer le système et à préserver les intérêts des grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle ou des transports, responsables des émissions de gaz à effets de serre.

    Pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes – la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits –, il faut en finir avec le pouvoir des actionnaires, les exproprier et décider démocratiquement de partager les richesses, de produire ce dont nous avons besoin en prenant soin de la planète et de ses habitantEs.

    Le NPA sera présent à la mobilisation à Metz le samedi 4 mai, avec notamment la participation de sa porte-parole Christine Poupin, et appelle à y être nombreuses et nombreux (à 15h aux Arènes de Metz, départ de la Marche, et à 17h place de la République, AlterG7 Environnement). Les mobilisations, importantes depuis des mois, doivent y converger car justices sociale et écologique sont liées : « Fin du monde, fin du mois, même système, même combat ! ».

    Montreuil, le vendredi 3 mai 2019

  • Conférence de presse de Macron : tout ça pour ça ?

    Plus de deux heures d’enfumage ! Sans surprise, la conférence de presse de Macron, supposée être la conclusion du « grand débat » et, par là-même, la réponse aux revendications des Gilets jaunes, n’aura été encore une fois qu’une grande comédie. Dès le début, la messe a été dite quand Monsieur Blabla, au bout de quelques minutes, a annoncé que « les orientations menées depuis deux ans sont bonnes. Elles doivent donc être préservées, poursuivies et intensifiées... ». Macron a donc rejeté très rapidement les revendications portées depuis six mois sur les ronds-points et dans la rue pour plus de démocratie, de justice fiscale et d’égalité sociale.

    Rejet en bloc de toute mesure permettant une plus grande démocratie, à part quelques aménagements institutionnels de l’existant… Refus de toute réforme permettant plus de justice fiscale et donc une autre répartition des richesses, avec – cerise sur le gâteau – un plaidoyer en défense de la suppression de l’ISF ! Rien – ou presque – non plus sur le pouvoir d’achat, même s’il va réindexer sur l’inflation les petites retraites. Rien de concret sur l’urgence écologique et climatique. Et rien sur la répression et les violences policières. Enfin, concernant les services publics, Macron veut nous faire croire qu’il va faire mieux avec moins d’argent et moins de postes… En revanche, pour Macron, digne exécutant des désirs du Medef, il faudra désormais travailler plus et plus longtemps ! Au passage, on notera les clins d’œil appuyés à l’électorat d’extrême droite, avec les discours belliqueux contre l’ « islam politique » et l’insistance sur la nécessité de se « protéger » derrière des frontières, celles-là même qui tuent des milliers de migrantEs chaque année en Méditerranée.

    Fidèle à sa morgue et à son mépris habituels, Macron reste donc droit dans ses bottes. Ce n’était pas une conférence de presse, mais un véritable appel pour descendre à nouveau dans la rue ces prochains jours : à commencer par ce samedi 27 avril, lors d’une manifestation de convergences entre militantEs syndicaux de la CGT, Gilets jaunes, associations et partis politiques. Puis, après la journée de mobilisation du 1er mai, le 9 mai, journée de grève de toute la fonction publique, qui marquera une nouvelle étape dans la mobilisation, pour qu’enfin notre colère et nos revendications soient entendues et que Macron remballe toute sa politique.

    Montreuil, le 25 avril 2019.

  • Alexis Kraland, Gaspard Glanz... Assez de répression contre les journalistes !

    Deux journalistes indépendants, Alexis Kraland et Gaspard Glanz ont été interpellés samedi dernier à Paris, lors de l'acte 23 des Gilets jaunes. Des interpellations qui semblent être l’un des résultats de la loi dite « anticasseurs » qui permet d’empêcher des gens de manifester sur simple supposition d’intentions. En témoignent les motifs invoqués pour les interpellations…

    La police a ainsi considéré que la caméra d’Alexis Kraland était une « arme par destination » et que la présence de Gaspard Glanz dans la manifestation constituait une « participation à un attroupement en vue de commettre des violences ». Serait-il donc devenu interdit de se rendre en manifestation et d’y aller avec un appareil photo ?

    La non détention d'une carte de « journaliste professionnel » n'est pas une raison de les empêcher de travailler, et le fait qu'ils soient des journalistes « engagés » non plus. La police n’a certainement pas à décider quel journaliste a le droit de faire son travail !

    Alexis Kraland est sorti après 8 heures de garde à vue et n’a donc pas pu couvrir la manifestation. Gaspard Glanz a passé 48 heures en garde à vue, son procès est prévu pour octobre et que d’ici là il lui est interdit de couvrir les manifestations à cause… d'un doigt d'honneur qui lui vaut inculpation pour « outrage à agent ».

    L'arrestation de Gaspard Glanz n'a rien à voir avec ce prétexte. La raison de cet acharnement est que ce journaliste dérange, que ses vidéos ont mis à mal le gouvernement en dévoilant une partie des actions d’Alexandre Benalla il y a un an, qu’elles ont servi à montrer les violences policières et à démasquer des policiers infiltrés en manifestation et déguisés en journalistes.

    Le gouvernement veut des journalistes à sa botte et cherche à limiter le droit d'informer et la liberté d'expression pour tous les autres. Le NPA, à l’instar des syndicats de journalistes et de nombreuses sociétés de rédaction, tient à apporter son soutien à Alexis Kraland et à Gaspard Glanz, ainsi qu'à tous les journalistes de terrain qui subissent d'une manière ou d'une autre la répression. Nous exigeons le retrait de la loi dite « anticasseurs », et dénonçons la dérive autoritaire de ce gouvernement qui réprime les manifestations et toutes celles et ceux qui osent dénoncer sa politique, et qui limite gravement la liberté de la presse.

    Montreuil, le 23 avril 2019

  • Le samedi 27 avril, syndicats, Gilets jaunes et militantEs associatifs et politiques pour une riposte générale !

    À quelques jours du 1er Mai, journée internationale de lutte du monde du travail, l’appel lancé au départ par des fédérations et unions départementales de la CGT à se retrouver à Paris lors de l’Acte 24 des Gilets Jaunes est une date importante. Acte de convergence, il s’agit du premier appel national lancé en commun par des organisations syndicales, des Gilets Jaunes, des associations, personnalités et partis politiques.

    Il y a urgence à réussir un véritable « touTEs ensemble » pour remporter enfin une victoire contre Macron et son gouvernement des riches. À nos résistances éparpillées, le gouvernement oppose l’offensive centralisée de la répression policière et judiciaire qui brise des vies, l’offensive centralisée des lois qu’il fait voter par sa majorité aux ordres, l’offensive idéologique qui vise à discréditer toute forme de contestation issue de la jeunesse, des salariéEs, des privéEs d’emploi, des quartiers populaires ou des retraitéEs, avec ou sans gilets.

    Cet appel exprime la détermination de celles et ceux qui sont mobilisés depuis des mois, et pas seulement le samedi, sur les ronds-points, dans les grèves, dans les blocages, dans les occupations : se retrouver au même endroit au même moment pour frapper ensemble notre adversaire commun, le gouvernement du Medef et des plus fortunés. Il s’agit donc de construire une contre-offensive qui porte nos exigences communes, à la fois en termes défensifs mais aussi offensifs : avec une autre répartition des richesses par des augmentations des salaires, des pensions et des minimas sociaux, par le développement des services publics d’éducation, de santé, de la dépendance, du logement et des transports dans les quartiers populaires et les territoires ruraux, nous ne réclamons que notre dû et le droit de décider de l’usage du produit de notre travail.

    Nous avons besoin de réussir la manifestation nationale de ce samedi 27 avril à Paris, et de préparer le 1er mai et le 9 mai, journée de grève dans toute la fonction publique, pour renforcer les luttes entamées par les enseignantEs et les parents d’élèves contre les réformes de Blanquer et par les hospitalierEs contre la casse de l’hôpital. L’enjeu de ces prochains jours est bien de préparer la suite : l’élargissement des luttes, en particulier par les grèves, pour bloquer le pays. C’est pourquoi le NPA, avec en particulier la présence de Philippe Poutou, sera présent à cette manifestation qui partira à 13h de Montparnasse.

    Montreuil, le mardi 23 avril 2019