L’heure est grave en Amérique latine. Le mercredi 23 janvier 2019, Juan Guaidó, un politicien inconnu arrivé à la présidence de l’Assemblée nationale vénézuélienne par le mécanisme de la rotation des partis, s’est autoproclamé « président » de la République bolivarienne du Venezuela. Quelques minutes plus tard, Donald Trump le reconnaissait comme président légitime.
Communiqués du NPA... - Page 60
-
Non au putsch au Venezuela ! Non à l’intervention des États-Unis dans les affaires internes du Venezuela !
-
Cesare Battisti : une extradition honteuse...
Avant même que l’avion ramenant Cesare Battisti en Italie n’atterrisse, Bolsonaro se fendait d’un tweet triomphant annonçant à son compère Salvini l’arrivée du « petit cadeau ». 37 années après son évasion de la prison de Frosinone, Cesare Battisti, condamné par contumace à la prison à vie sur la foi « d’aveux » de repentis, risque de passer le reste de sa vie en prison.
-
Assez de répression : liberté pour Christophe Dettinger ! Arrêt de toutes les poursuites contre les Gilets jaunes !
Le tribunal a donc décidé, suivant les réquisitions du parquet, de maintenir Christophe Dettinger, le « Gilet jaune boxeur », en détention provisoire, dans l’attente de son procès le 13 février. Une décision lourde, qui fait suite à une campagne d’ampleur du gouvernement et de ses relais médiatiques contre Christophe Dettinger, devenu bien malgré lui un symbole de l’acharnement politique contre les Gilets jaunes. Le pouvoir aux abois veut faire des exemples pour décourager celles et ceux qui se mobilisent contre sa politique au service des riches, et poursuit la fuite en avant répressive face à un mouvement qui, contrairement aux pronostics de Macron et ses amis, ne faiblit pas.
-
Le président de l’Université de Nanterre interdit l’accès à la fac à deux syndicalistes étudiants !
Mickaël et Victor, militants du NPA et de l'Unef, viennent de recevoir chacun un arrêté de Jean-François Balaudé, Président de l'université Paris-Nanterre, leur interdisant d'accéder aux locaux de l'université du 7 janvier au 5 février 2019. Cette décision exceptionnelle va même jusqu’à empêcher Victor de participer à des instances officielles de l’université (CFVU et section disciplinaire) où il a pourtant été élu par les étudiants.
-
Nos vœux...
-
Contre les violences policières ! Contre la répression des manifestations et de la colère populaire !
Le NPA est révolté par le degré atteint par les violences policières et par la répression judiciaire inédite que subit le mouvement des Gilets jaunes, comme l’a dénoncé par exemple Amnesty International. La nouvelle interpellation d’Éric Drouet, fortement médiatisée, vise à faire témoigner de la détermination du pouvoir à se donner les moyens d’interdire les manifestations, même s’il y a peu de manifestantEs. Elle est à coup sûr en train de faire de ce personnage aux positions confusionnistes un symbole des victimes du pouvoir de Macron.
-
Vœux de Macron : l’autruche qui pratique la méthode Coué...
Le gros quart d’heure qu’aura duré le discours de vœux de Macron aura servi, on ne s’en étonnera pas, à pas grand-chose...
Se vantant des « transformations » déjà réalisées comme dans le domaine de la SNCF, bref fier des reculs qu’il nous a imposés, Macron n’a livré ce soir aucune annonce, si ce n’est la promesse de continuer les attaques et remises en cause, en ce qui concerne notamment le secteur public ou les retraites explicitement cités. -
Non à la criminalisation de la contestation de Gilets jaunes !
« C'est maintenant l'ordre qui doit régner, le calme et la concorde ». Ainsi, le président a parlé. Pour la « concorde », en l’absence de réponses politiques conséquentes aux revendications sociales et démocratiques des Gilets jaunes, on repassera...
-
Macron menace, Macron enfume. Mobilisation générale !
On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu. Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.
Première démonstration, celle de la méthode, brutale. Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l'ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix… Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.
Ensuite s’affirme toujours le même mépris social. « Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »… De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?
Enfin, le catalogue de mesurettes - égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla - est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste. Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d'urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux... avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches. Le salaire des travailleurs au SMIC augmenté de 100 euros ? Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale... Encore plus fort que Sarkozy ! Une prime de fin d’année pour les salariéEs ? Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »… C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière ! Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation. « L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger. L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève. Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.
Montreuil le lundi 10 décembre
-
Macron menace et enfume...
On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu. Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.
Première démonstration, celle de la méthode, brutale. Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l'ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix… Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.
Ensuite s’affirme toujours le même mépris social. « Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »… De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?
Enfin, le catalogue de mesurettes - égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla - est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste. Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d'urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux... avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches. Le salaire des travailleurs au SMIC augmenté de 100 euros ? Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale... Encore plus fort que Sarkozy ! Une prime de fin d’année pour les salariéEs ? Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »… C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière ! Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?
Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation. « L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger. L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève. Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.