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Nos tracts, à diffuser... - Page 17

  • Crise sanitaire : contre ce pouvoir incapable, à nous d’imposer nos réponses, manifestons le 4 février !

    Face au rebond de l’épidémie, le confinement est de nouveau sur la table. Leur monded’après, c’est bien « travaille, consomme et tais-toi ! ». Il est plus que temps d’amplifier les mobilisations pour en finir avec l’incurie de ce gouvernement qui s’est planté à chaque étape de cette crise sanitaire, avec la gestion capitaliste de la pandémie (qui ne conduit à aucune autre issue qu’une privation de nos libertés pour maintenir les profits), pour obtenir des moyens afin d’assurer notre sécurité sur les lieux de vie et de travail.

    Face au virus, contre ce gouvernement, reprenons la main

    Les capitalistes, Macron et son gouvernement, ont continué à casser le service public de santé et, ayant perdu la main sur le traitement sanitaire de la pandémie, n’ont comme unique réponse que la gestion autoritaire de cette situation : confinements, couvre-feu, fermeture de tous les lieux de loisirs et de culture…

    A l’opposé, comme le montrent les multiples indicateurs tous au rouge (virulence des nouveaux variants, début d’engorgement des hôpitaux, développement de clusters y compris dans les établissements de santé…), il y a urgence à apporter des réponses sur le terrain sanitaire.

    Quoi qu’il en soit, nous devons continuer à nous mobiliser : on ne peut pas accepter que nos vies privées, sociales et politiques soient confinées, avec les conséquences dramatiques que l’on connaît notamment pour les jeunes et les personnes âgées, et continuer à travailler comme si de rien n’était ! Pour ralentir la propagation du virus, il faut diviser par deux le temps de travail sans perte de salaire, arrêter les productions non essentielles, recruter massivement pour que les établissements scolaires puissent fonctionner en demi-groupes tout en assurant la présence des élèves à plein temps, permettre la vaccination massive, notamment de l’ensemble des personnels soignants et des salariéEs qui travaillent en présentiel.

    Mettre l’économie au service de la population

    Un an après l’arrivée de la CoViD-19 en Europe, les solutions envisagées par les gouvernements capitalistes n’ont pas changé. Incapables de fournir des masques au début, ils ont échoué tout autant dans la mise en place des dépistages comme de la vaccination. Cette succession d’échecs n’est pas due à leur incompétence. Elle est le résultat de l’incapacité des capitalistes à mettre la production, les grandes entreprises, l’économie, au service du plus grand nombre. Elle est également due à leur choix de sacrifier les services publics depuis plusieurs décennies.

    Une toute autre politique est possible :

    - En réquisitionnant toutes les entreprises qui ont un rôle face au virus : industrie pharmaceutique, production de tests, de virus, de masques ;

    - En refusant les brevets sur les vaccins, en assurant la transparence dans la recherche et l’évaluation ;

    - En ré-ouvrant 100 000 lits d’hôpital, en formant du personnel soignant et en réquisitionnant les cliniques privées et leurs personnels ;

    - En finançant massivement la recherche publique pour développer de nouveaux traitements et de nouveaux vaccins en toute indépendance de l’industrie pharmaceutique ;

    - En diminuant drastiquement le temps de travail et en associant la population à la prévention et à la réorganisation de la société face à l’épidémie.

    Ils ne confineront pas nos colères !

    La semaine dernière, des milliers d’étudiantEs ont commencé à se réunir, à manifester pour la réouverture de leurs universités dans des conditions sanitaires assurant la sécurité de touTEs. Dans la santé, l’éducation, l’énergie, les personnels se mobilisent pour défendre le service public. Ce samedi 30 janvier, nous continuerons la mobilisation contre les lois liberticides et racistes en cours d’adoption. Et le jeudi 4 février, l’ensemble du monde du travail est appelé à la grève pour défendre l’emploi et les salaires.

    Face à une épidémie qui n’est pas prête de s’arrêter, il est temps de regrouper nos colères pour rompre avec cette gestion capitaliste de la crise et nous organiser pour donner vie à une autre société, solidaire. Parce que nos vies valent plus que leurs profits, c’est toutes et tous ensemble que nous devons commencer à relever la tête !

  • Blanquer et le gouvernement ont raté leurs examens, qu’ils dégagent !

    La situation sanitaire ne cesse de se dégrader avec la diffusion massive des nouveaux variants anglais et sud-africain. Il y a de fortes chances que nous arrivions à une explosion des contaminations et à une saturation des hôpitaux à moyen terme. C’est le résultat d’une politique désastreuse de la part du gouvernement depuis maintenant plusieurs mois.

    Le profit avant tout !

    Depuis un an, chaque épreuve est lamentablement ratée par la clique au pouvoir : les masques et le gel, les tests, les moyens dans la santé, la campagne de vaccination... Systématiquement, le choix a été fait de sauver le privé, de faire des économies dans les services publics et dans les protections sanitaires, quitte à mentir à la population. Les mesures autoritaires et liberticides ont accompagné cette séquence du début à la fin, avec pour conséquence des atteintes graves à la liberté d’expression et la multiplication des violences policières. La politique vaccinale est guidée par le profit à court terme, au mépris des besoins réels, qui pourraient être pourvus si les brevets étaient levés et le vaccin produit à moindre frais par des entreprises publiques et vendu à prix coûtant.

    L’éducation n’échappe pas à cette faillite…

    La gestion de la crise dans nos établissements témoigne de cette politique. Les « heures Covid » semblent s’être perdues dans les méandres de l’administration, les protections manquent cruellement, le personnel de nettoyage en nombre insuffisant ne peut pas procéder convenablement à la désinfection et à l’aération des locaux, et la campagne de dépistage est déjà un lointain souvenir. On ne mène pratiquement plus d’enquête lorsqu’un cas est détecté, et les malades sont mis à l’isolement parfois plusieurs jours après l’apparition des premiers symptômes. Un seul mot d’ordre : tout-va-bien !

    Pire encore, sur le plan éducatif, depuis la mise en place des demi-groupes en lycée, la moitié des élèves n’ont tout simplement plus qu’un demi-emploi du temps, perdant ainsi beaucoup d’heures, le distanciel ne remplaçant que très mal de véritables cours. Aucune embauche n’a été faite pour suivre sérieusement l’ensemble des élèves et permettre d’accompagner celles et ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, sociales ou familiales.

    Mobilisons-nous ce 26 janvier et après !

    Cette journée de grève permet de se retrouver, de partager les réalités que nous vivons et de formuler ensemble des revendications. Dès demain, il faudra imposer :

    - une embauche massive de personnels d’enseignement, de vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques ;

    - un réel dédoublement des classes, avec une prise en charge de 100 % des heures en présentiel, une mise à disposition de locaux par les collectivités, et du personnel ;

    - une campagne générale de vaccination auprès de toute la communauté éducative ;

    - la mise à disposition permanente de masques, gel et tests gratuits.

    C’est le seul moyen d’éviter un reconfinement généralisé qui serait destructeur pour les élèves et les personnels et qui rendrait encore plus difficile l’accès à l’enseignement pour les plus précaires. Le gouvernement ne reculera que par la mobilisation de touTEs : c’est pourquoi il faut amplifier le mouvement le jeudi 4 février, journée de grève interprofessionnelle, afin de construire une alternative opposée termes à termes aux projets de Blanquer : embaucher (alors qu'il supprime 1880 postes), augmenter les salaires (et pas les heures supplémentaires), renforcer l’éducation prioritaire (au lieu de l’exploser) et abroger les réformes du bac et de la voie professionnelle (plutôt que de les imposer à marche forcée). Dès maintenant, discutons-en et préparons la suite en nous réunissant partout parce que, malgré la pandémie, une autre école est possible.

  • Contre la mise à mort de nos emplois, manifestons le 23 janvier et le 4 février !

    Sous prétexte de crise sanitaire, le patronat, avec l’aide du gouvernement, se lâche de manière inédite en livrant une guerre économique et sociale féroce à l’ensemble du monde du travail. Une nouvelle vague de destructions d’emplois est à l’œuvre. Sans une mobilisation importante de notre camp social, des centaines de milliers de personnes pourraient basculer à nouveau dans la précarité et la misère.

    Une véritable saignée sociale

    C’est sans étonnement que lors de ses vœux, Macron, le président des ultra-riches, n’a pas eu un mot pour les chômeurEs, les précaires, les jeunes, les salariéEs menacés par les licenciements et le basculement dans la pauvreté. Pourtant la séquence qui s’ouvre en ce début d’année annonce un nouveau carnage social, et contrairement à ce qu’on nous assène, ce n’est pas la crise sanitaire qui en est responsable mais bien le capitalisme.

    Pour continuer de dégager des profits maximums, les patrons ont exploité la crise du Covid pour réorganiser la production et l’économie en se servant des salariéEs comme variables d’ajustement. Les suppressions de postes continuent dans le secteur public et les licenciements se multiplient dans le secteur privé, facilités par l’arsenal juridique assoupli des ordonnances Macron et de la loi Travail. Aux procédures collectives de licenciements qui ont triplé depuis 2019, il faut additionner les fins de contrats, les ruptures conventionnelles, les fins de CDD, les compressions d’intérim. Et le taux de chômage des jeunes atteint aujourd’hui 20 %.

    Nous ne paierons pas leur crise !

    Pendant ce temps, les « corona-profiteurs », patrons et actionnaires, ont continué de se gaver d’argent public. 100 milliards versés dans le cadre d’un hypothétique « plan de relance », un véritable chèque en blanc sans aucune contrepartie, aucun contrôle. Les bénéfices des grandes entreprises du CAC 40, les dividendes, explosent et les fortunes des milliardaires s’envolent.

    À l’inverse de cette politique qui nous mène chaque jour davantage à la catastrophe, il faut imposer que c’est aux capitalistes de payer ! Pour cela, luttons pour la protection du monde du travail, par l’interdiction des licenciements, l’embauche des précaires, la réduction du temps de travail et son partage entre toutEs sans perte de salaire, l’augmentation des salaires et des minima sociaux, ainsi que le recrutement massif dans les services publics. Il faut également imposer une autre utilisation de l’argent public, fruit de notre travail, afin de faire fonctionner la société pour le plus grand nombre, et non pour l’avidité d’une minorité.

    Inverser le rapport de force

    L’urgence est de construire la convergence de toutes celles et tous ceux qui ne veulent plus payer la crise. Les mobilisations à venir constituent déjà des étapes importantes pour faire que la peur change de camp. A l’initiative des salariéEs du voyagiste TUI menacés de 600 suppressions d’emplois, manifestons le 23 janvier à Paris pour l’interdiction des licenciements et contre les suppressions de postes. Le jeudi 4 janvier à l’appel de différents syndicats, construisons la grève interprofessionnelle pour défendre l’emploi. Des échéances qui convergent et auxquelles viennent s’ajouter des journées de mobilisation sectorielle dans la santé, l’éducation ou l’énergie.

    Il faudra aller au-delà de quelques journées de grèves ou d’actions pour imposer des mesures d’urgence et mettre en échec la politique du patronat et du gouvernement. Plus largement pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur la société, il est urgent de construire un front des résistances pour frapper touTEs ensemble !

  • Urgences sanitaires, catastrophe sociale, 2021 : pas de retour à l’anormal !

    Alors que l’Angleterre doit se reconfiner sous la pression d’un nouveau virus plus virulent et de l’inconséquence de la politique de Boris Johnson, ici aussi le pouvoir n’en finit plus d’étaler son incompétence face à la pandémie. Avec derrière cette crise sanitaire, un rouleau compresseur antisocial qui détruit les emplois et nos vies…

    Ce début de vaccination est un fiasco

    Après les mensonges gouvernementaux sur les masques, l’absence de tests des débuts, voilà le fiasco d’un début de vaccination parmi les plus lents d’Europe. Leur « stop and go » autoritaire n’a pas évité la deuxième vague.

    Alors qu’il y a actuellement 15 000 contaminations par jour, la rentrée scolaire est arrivée ainsi que ce nouveau variant du Covid-19, plus infectieux de 50 %, y compris chez les jeunes. Et encore une fois, la France est un des seuls pays d’Europe à n’avoir absolument rien prévu en termes d’aménagement de cette rentrée scolaire...

    Il faudrait passer à la vitesse supérieure tout en garantissant la liberté de vaccination. Il faut un « choc de confiance », ce qui passe par la rupture de tous les liens d’intérêts entre les experts et les labos, par la réquisition des trusts de la vaccination, de leurs brevets, pour fournir urgemment ce bien public à toute l’humanité.

    Après ses mensonges sur le Covid, ses réponses autoritaires, ses attaques liberticides, les violences policières dont il s’est rendu coupable, ce pouvoir a perdu toute légitimité. Bloquer certains secteurs de l’économie, toute la vie sociale et culturelle, mais relancer dès que possible la machine à profits, voilà le triste bilan de sa politique. Avec maintenant la crainte d’une troisième vague !

    Nos emplois, pas leurs profits

    Les capitalistes se servent de cette pandémie pour réorganiser l’économie. La situation est grave, en particulier sur le front de l’emploi. Ainsi, les procédures collectives de licenciement pour motif économique initiées en 2020 ont triplé par rapport à 2019, et depuis mars 2020, 700 plans de plus de 10 licenciements ont été enregistrés. Et tout cela n’est qu’une goutte d’eau dans la vague des fins de contrat (seuls 2% sont comptabilisées avec « motif économique »). Sans parler des suppressions de poste dans les services publics...

    La seule réponse du gouvernement aura d’ailleurs été son fameux « plan de relance » de 100 milliards d’euros offert sans contrepartie au patronat pour « surmonter » cette crise.

    Il est temps de riposter !

    Pour l’interdiction des licenciements et contre les suppressions de postes, un collectif d’organisations syndicales organise une manifestation nationale le samedi 23 janvier à Paris. Une démarche malheureusement ignorée par l’appel intersyndical national à la grève du jeudi 4 février, un appel qui s’appuie sur les prochaines journées de mobilisation dans l’éducation, l’énergie et la santé.

    Contre la société liberticide dont veut accoucher le macronisme, la lutte contre la loi sécurité globale va aussi continuer, en particulier par des marches locales le samedi 16 janvier et un grand rassemblement national le samedi 30 janvier.

    Ces échéances ne s’opposent pas, et la convergence reste une nécessité : pour qu’en 2021, notre santé, notre travail, nos conditions de vie, résistent à la loi capitaliste !

  • Coronavirus : stop aux politiques autoritaires, vite une réponse sociale et démocratique !

    L’épidémie de coronavirus se poursuit mais la réponse du gouvernement reste la même : peu de moyens pour la santé, l’arrêt des loisirs, les sanctions... Pourtant, le nombre de décès causés par le Covid-19 est remonté, évoluant maintenant en moyenne entre 250 et 410 décès par jour (530 au maximum en avril dernier), soit environ 34 000 mortEs depuis début 2020. En ce qui concerne ces décès, 92 % ont plus de 65 ans, 99 % plus de 45 ans, et 65 % d’entre eux sont associés à une comorbidité.

    La remontée de l’épidémie est d’autant plus importante que, dans le même temps, le traitement de la maladie à l’hôpital est beaucoup plus efficace. D’après le gouvernement, on aurait actuellement environ 25 000 hospitalisations, contre 32 000 fin avril et fin novembre, et 5 000 cet été.

    La réponse du gouvernement : « travail, famille… »

    Face à ces chiffres, le gouvernement n’annonce comme réponse que le vaccin et le couvre-feu, avancé à 18h dans plusieurs départements. Le vaccin est une réponse adéquate pour des centaines de milliers de personnes âgées ou vulnérables. Le couvre-feu est en revanche une privation de libertés incroyable : on a le droit de travailler, de consommer... mais il est interdit de voir ses amiEs, de se cultiver. Les libertés culturelles et politiques sont de fait en grande partie suspendues, et les conquêtes du mouvement ouvrier concernant le droit à 8 heures de loisir par jour (avec 8 heures de travail, 8 heures de repos) sont balayées.

    Pourtant, les chiffres montrent clairement ce qui est criminel : faire travailler les plus de 45 ans et les personnes vulnérables. À l’opposé, nous revendiquons la réduction massive du temps de travail pour tout le monde, ainsi qu’un congé payé supplémentaire pour les plus de 45 ans et les personnes à risques. Cela permettrait de protéger massivement et de limiter la circulation du virus, tout en embauchant des millions de personnes.

    La suspension du couvre-feu le soir de Noël mais pas ce 31 décembre illustre une autre facette de ce gouvernement : on a le droit de voir sa famille le soir de Noël, mais pas ses amiEs le 31 décembre ! Voilà la « laïcité » selon Macron : la fête chrétienne est autorisée, mais pas les fêtes laïques ou celles des autres religions !

    Des moyens pour la santé et pour l’emploi

    Le pouvoir ne prend toujours aucune mesure durable pour la santé. Dans la recherche, les investissements sont payés par nos impôts... mais les profits sont privatisés par les laboratoires pharmaceutiques. Et il n’y a toujours pas d’embauches et d’augmentations de salaires dans les hôpitaux ou les Ehpad, où les salariéEs triment depuis des années.

    Les plans de suppression d’emplois se poursuivent. Avec les salariéEs des entreprises menacées de licenciements, manifestons à Paris le samedi 23 janvier pour l’interdiction des licenciements et des suppressions de postes, et soyons en grève le 5 février pour défendre l’emploi. À ces mobilisations, associons la nécessité de recrutements massifs dans les services publics et le partage du temps de travail.

    Entre épidémie, chômage et violences policières et racistes, la seule solution pour ne plus subir la politique de ce gouvernement est de lutter. Que 2021 voit un changement du rapport de forces, par une révolte du monde du travail et des classes populaires !

  • 2020, le capitalisme en faillite… En 2021, changeons tout !

    L’année qui se termine a montré que le capitalisme était incapable de répondre à la pandémie. Dans une majorité de pays, et la France n’échappe pas à la règle, les gouvernements capitalistes ont privilégié les grandes entreprises aux populations, et les politiques liberticides aux investissements massifs dans la santé publique...

    Un système contradictoire avec la santé de touTEs

    Face à la propagation du virus, c’est la concurrence entre capitalistes qui a dominé, par exemple concernant

    la production et l’approvisionnement des masques. Ils ont été incapables de planifier la production, de mettre sous contrôle le secteur privé pour répondre dans l’urgence aux besoins sanitaires. C’est la même chose pour les tests : le monopole des laboratoires privés a freiné pendant des mois le dépistage à grande échelle alors que le secteur public de recherche ainsi que les labos vétérinaires auraient pu contribuer massivement aux tests dès le printemps.

    En ce qui concerne le vaccin, la recherche a été confiée à des centaines de labos privés qui se font concurrence entre eux à travers la planète, chacun voulant annoncer en premier avoir « trouvé » le bon vaccin pour engranger des profits colossaux. Tout cela s’est fait au détriment du respect des protocoles en accélérant les différentes phases de tests. De plus, les vaccins étant brevetés, la transparence sur les résultats n’est pas au rendez-vous, ce qui nourrit la défiance des populations face aux futurs vaccins.

    La matraque ou la sécurité sociale ?

    En 2020, les capitalistes ont fait des choix. Ainsi Macron et son gouvernement ont refusé d’investir massivement dans la santé et l’hôpital public, alors que nous savons que le nombre de lits et de personnels à l’hôpital est crucial face à l’épidémie, notamment pour ne pas stopper l’ensemble des autres soins durant les pics d’hospitalisations. Le « Ségur » de la santé a été une mascarade. Tout cela a eu pour conséquences de nous faire enchaîner les phases de confinement, qui vont probablement durer jusqu’à l’automne 2021. Ce refus d’investir est idéologique : ils ne veulent plus du service public et de la sécu, et ont donc continué à casser l’hôpital malgré la pandémie.

    Dans le même temps, le pouvoir a accéléré le tournant autoritaire et raciste de l’État pour contrôler la population et faire rentrer dans le rang les récalcitrantEs : loi sécurité globale, loi « séparatisme », décrets liberticides et confinement autoritaire ont été les principales réponses du gouvernement face à la pandémie.

    Nos vies valent plus que leurs profits !

    En cette fin d’année, la dette publique en France avoisine les 125 % du PIB. Cette dette, les capitalistes vont vouloir nous la faire payer. Licenciements, réorganisation de la production, casse des services publics, voilà leurs mauvaises résolutions pour 2021 !

    Ces dernières semaines, les mobilisations contre les lois liberticides nous ont redonné de l’espoir. Elles montrent le chemin pour les travailleurs/ses et la jeunesse dans les semaines qui viennent : celui des luttes, dans la rue et par la grève, pour imposer une toute autre politique. Il faut en finir avec le pouvoir des capitalistes de détruire nos vies, en reprenant le contrôle sur l’économie et en brisant la machine répressive.

    Que 2021 marque la fin du virus capitaliste !

  • Contre les lois liberticides, construire un mouvement d’ensemble contre le gouvernement...

    La fantastique mobilisation du 28 novembre laissera des traces, malgré la décrue de samedi dernier. Le pouvoir s’organise pour y faire face, à nous de maintenir la pression !

    Les centaines de milliers de personnes qui ont manifesté samedi 28 novembre contre la loi « sécurité globale » n’ont pas disparu. Après les mobilisations d’avant l’été contre les violences policières, les images de la violence des flics contre les migrantEs place de la République et contre Michel Zecler ont contribué à retourner le point de vue majoritaire.

    Un pouvoir qui répond à la mobilisation

    Défendre le droit de filmer les actes policiers, c’est revendiquer la possibilité de se défendre contre l’appareil d’État. Refuser l’extension du pouvoir de surveillance et l’impunité policière, c’est faire face à un des instruments fondamentaux de la classe dominante dans la période de crise et d’instabilité que nous connaissons.

    Le pouvoir a saisi le risque. Samedi dernier à Paris, la Préfecture de police s’est donnée les moyens d’interdire militairement la manifestation après que la justice lui ait imposé celle du samedi 28 novembre. Un saut dans l’autonomisation du pouvoir exécutif – répressif – par rapport au pouvoir judiciaire. Et l’État accorde la « protection fonctionnelle », un soutien financier, aux policiers qui ont battu Michel Zecler... Le préfet Lallement montre clairement que c’est bien au nom de cet État que les violences sont commises.

    Dans la même ligne, le pouvoir continue à désigner les musulmanEs comme « l’ennemi intérieur », prononçant la dissolution du Collectif contre l'islamophobie en France, association de défense juridique contre l’islamophobie. Et ce mercredi 9 décembre est sur la table du conseil des ministres le projet de loi « confortant les principes républicains », ex-loi sur le séparatisme qui non seulement stigmatise essentiellement la communauté musulmane mais reprend des dispositions de la loi « sécurité globale » pourtant unanimement rejetées !

    Construire les convergences

    La possibilité de construire une mobilisation capable de faire reculer le gouvernement est toujours là, à condition de se rappeler qu’on ne peut pas gagner avec une simple manifestation. Il faut avancer et construire le mouvement en s’appuyant sur ses acquis : les collectifs de familles contre les violences policières, les organisations démocratiques de juristes, de journalistes, de défense des droits de l’Homme, les secteurs du mouvement ouvrier et du mouvement social déjà engagés… Des possibilités existent : manifestations locales, réunions unitaires rassemblant organisations syndicales, politiques et associations, assemblées de la population...

    Nous avons des échéances devant nous : contre l’islamophobie ce samedi 12 décembre, avec les sans-papiers le vendredi 18 décembre… Les mobilisations contre la répression policière et l’offensive raciste doivent se conjuguer, pour le retrait des projets de loi liberticides qui se nourrissent et s’opposent aux droits démocratiques de l’ensemble de la population.

    Il faut aussi répondre à la situation de crises actuelle. Contre la crise économique qui déstructure la société, il faut imposer l’interdiction des licenciements et le partage du temps de travail financé en prenant sur les profits. Face à la gestion autoritaire de la pandémie, imposons des actions de solidarité par en bas, la réquisition des laboratoires pharmaceutiques et la gratuité du vaccin.

    C’est touTEs ensemble et c’est dès maintenant !

  • Lois liberticides et violences policières : combattons l’autoritarisme en marche !

    Du dégoût et de la révolte, voilà ce que nous avons touTEs ressenti devant les violences policières de ces dernières semaines. Les dernières images des exactions contre les migrantEs place de la République à Paris ou du tabassage du producteur de musique noir Michel Zecler, ont mis le feu au poudre, entraînant en particulier une large mobilisation samedi dernier dans tout le pays.

    Le maintien de leur ordre à tout prix

    Ce gouvernement veut accompagner la crise sociale, les nouveaux reculs qu’il veut nous faire avaler, les licenciements et les suppressions d’emploi, d’un ordre sécuritaire garantissant la bonne marche de la machine capitaliste à profits… Il entend faire taire toute contestation de sa politique, y compris en s’attaquant à la liberté de la presse, dont il aime pourtant se draper en période d’offensive islamophobe.

    Depuis plusieurs semaines, sous la pression de l’extrême droite et des syndicats de police, Macron, Darmanin et leurs amis sont à l’offensive. D’abord avec la Loi de programmation de la recherche (LPR) et son article visant à pénaliser toute action revendicative dans les universités. Puis, à la faveur de l’immense émotion suite à l’horrible assassinat de Samuel Paty, avec une nouvelle loi raciste et islamophobe contre le « séparatisme ». Enfin, ils ont dégainé cette loi de « sécurité globale ». Tout cela dans le but d’accoucher d’une société basée sur une économie ultralibérale accompagnée d’un contrôle social sécuritaire.

    La loi, Darmanin, Lallement… Et hop tout ça à la poubelle !

    Mais après le mouvement international suite à la mort de George Floyd aux USA, les grandes mobilisations ici avant l’été contre l’impunité policière, ça ne passe pas ! Répondant à l’appel des journalistes, d’associations démocratiques ou de médias alternatifs, la mobilisation s’est amplifiée jusqu’à atteindre des centaines de milliers de personnes dans près d’une centaine de villes samedi dernier. Des manifestations massives, unitaires, jeunes, réunissant journalistes, habitantEs des quartiers populaires, militantEs syndicaux ou politiques... Au-delà de la loi de « sécurité globale », c’est bien un renforcement de l’État policier qui est massivement rejeté, et la politique de Macron — autoritaire sur sa forme et injuste sur son fond — qui est combattue.

    Pour éteindre l’incendie, les représentants de la majorité annoncent une « réécriture » du seul article 24 de la loi, celui concernant la diffusion d’image des policiers (sans préciser d’ailleurs ce qu’ils souhaitent mettre à la place...). On est bien loin du compte : c’est toute la loi qui doit être abandonnée, et au vu de leurs responsabilités particulières dans la situation, le ministre de l'Intérieur Darmanin et le préfet Lallement doivent dégager aussi !

    Étendre la lutte, construire les convergences

    Pour transformer l’essai, la mobilisation doit continuer, et une nouvelle journée de manifestation est annoncée pour ce samedi. Pour s’étendre, il faut s’adresser aux autres secteurs qui se sont mobilisés ces dernières années, se confrontant à la violence d’État : les Gilets jaunes, la jeunesse des quartiers populaires, le mouvement social… Des ponts sont à construire, en particulier entre le rejet de cette loi de sécurité globale et le projet de loi « confortant les principes républicains » (ex-loi « séparatisme ») qui reprend d’ailleurs les principales dispositions de l’article 24.

    Dans la catastrophe sociale qui vient, les capitalistes vont vouloir nous faire payer la crise au prix cher, et pour cela, le maintien de leur ordre est essentiel. Déjà les licenciements pleuvent, la précarité explose, et ce n’est qu’un début. Les convergences à construire doivent donc commencer dès ce samedi 5 décembre, en étant dans la rue contre la loi de sécurité globale et au côté des associations de chômeurEs et précaires qui vont aussi manifester dans tout le pays. Ce n’est qu’un début…