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Nos tracts, à diffuser... - Page 21

  • Contre le passage en force du pouvoir, maintenons la mobilisation contre la réforme des retraites...

    Ils ne respectent rien, pas même leur prétendu système démocratique… Lors du débat parlementaire sur le projet de loi sur les retraites, le gouvernement multiplie les déclarations et les signaux pour préparer l’opinion à une « adoption » au 49-3, c’est-à-dire sans vote de l’Assemblée nationale. Il y a donc urgence à retrouver le chemin de la mobilisation, de la grève, pour les faire reculer.

    Le gouvernement veut aller vite et cogner fort

    La crise politique continue de travailler la macronie. Après « l’affaire Griveaux » affaiblissant encore plus une campagne parisienne marquée par un rejet très fort du parti de gouvernement, la démission d’une députée LREM de l’Hérault vendredi dernier fait suite à une vingtaine d’autres, dénonçant « un mouvement hors sol, indifférent aux territoires »…

    Pour tenter de dépasser cette crise, Macron fait feu de tout bois pour détourner de la question sociale des retraites : posture internationale en faveur d’une défense commune européenne ; prétendu défenseur de l’environnement sur la Mer de Glace à Chamonix ; reprise des vieilles rengaines racistes pour lancer une campagne islamophobe contre « le séparatisme islamiste ».

    Mais le principal aveu de faiblesse reste bien la perspective du 49-3, cela dans une Assemblée nationale au sein de laquelle LREM est pourtant largement majoritaire… 

    La riposte doit être à la hauteur

    Démarré il y a plus de deux mois, le mouvement contre le projet de loi des retraites reprend son souffle. La première séquence, celle de la grève reconductible dans les transports, est terminée depuis quelques semaines et la mobilisation cherche de nouvelles perspectives. Malgré toutes ses limites, la dernière journée de mobilisation nationale interprofessionnelle jeudi 20 février a manifesté la continuité du mouvement.

    Le pouvoir entend accélérer le calendrier, mais celui proposé par les directions syndicales n’est pas à la hauteur. Le mardi 31 mars, date proposée par une nouvelle journée nationale de grève, est une perspective bien éloignée et isolée pour relancer la mobilisation, d’autant plus au moment où le gouvernement veut terminer rapidement la partie en utilisant le 49-3.

    Relancer la grève et la mobilisation générale

    Ces prochaines semaines ne seront pas creuses  : journée de mobilisation des « facs et labos en lutte » le jeudi 5 mars, grève internationale des femmes le dimanche 8 mars, nouvel « acte » des Gilets jaunes et marche contre les violences policières samedi 14 mars, « semaine noire » à partir du lundi 16 mars, marche des solidarités le samedi 21 mars à l’occasion de la journée internationale des migrantEs… Autant de colères qui doivent converger.

    Dès que le pouvoir va dégainer son 49-3, la riposte la plus massive possible doit être immédiatement au rendez-vous, par des rassemblements et manifestations contre ce coup de force gouvernemental. Il faut se saisir de la journée nationale du mardi 31 mars pour aider à la relance d’un mouvement de grève générale. C’est aussi avec cet objectif que le NPA a proposé l’organisation d’une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir.

    Enfin, pour contribuer au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron et son monde, les militantEs du NPA seront présents dans les prochaines élections municipales aux côtés des acteurEs des luttes.

    Le mouvement est loin d’être fini, notre camp social n’a pas dit son dernier mot.

  • Retraites : poursuivre et amplifier la mobilisation jusqu'au retrait !

    N’en déplaise au gouvernement qui voudrait siffler définitivement la fin de la partie par un passage en force, le débat parlementaire ne sonne pas le glas de la mobilisation commencée il y a plus de deux mois.

    Un projet toujours contesté

    Les dernières journées nationales de grève et de mobilisationontmontré que le mouvement tient dans la durée, se développe sous diverses formes, et s'étend dans certainssecteurs duprivé. La contestation est même en progression et indique la profondeur de la colère. Malgré les mensonges, les cafouillages, la population a compris la logique de la contre-réforme, à savoir la dégradation considérable des droits de pensions. Selon une récente enquête, 60 % de l’opinion continue derejeterle projet, âge pivot ou pas.

    Le projet est même critiqué par des acteurs loin d'être anticapitalistes. L'étude d'impact n'a fait que confirmer le report de l'âge d'équilibre, autour de 65 ans, à minima, un malus estimé à 8 % au lieu de 5 % ainsi qu'une baisse progressive de la part du PIB allouée aux pensions. Le Conseil d’État a indiqué « des projections financières douteuses » et contesté la prétendue universalité du système par point. Selon ARRCO-AGIRC, l’arrêt des cotisations des hauts salaires générera un déséquilibre de 3,7 milliards annuels pendant 15 ans...

    Un gouvernement fragilisé et illégitime

    Le renoncement de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris, son remplacement par la ministre en charge des dossiers retraites et « coronavirus », en disent long sur la fragilisation croissante du pouvoir et sur lecontexte qui l'a finalement contraint à capituler. Multiplication des « affaires », démissions de parlementaires, départs de ministres, listes dissidentes aux élections dans un tiers des villes, la « maison macron » se lézarde...

    Cet affaiblissement est surtout le produit de nos mobilisations et de la pression qu'elles exercent sur le pouvoir. La crise politique est bien là et peut constituer un point d'appui important pour gagner la bataille des retraites. Elle traduit une adhésion de plus en faible à la politique du gouvernement, une expression de l'érosion continue de sa légitimité, avec une côte de popularité pour Macron réduite à 32 %.

    Le meilleur indicateur de cette illégitimité croissante reste néanmoins le recours à une répression brutale et systématique. Depuis plusieurs semaines, pour intimider, dissuader, des convocations disciplinaires se multiplient à l'encontre de militantEs syndicaux, de lycéenEs, avec à la clé des menaces de sanctions lourdes. Se mobiliser contre cette offensive autoritaire, c'est construire dès maintenant et partout un mouvement de solidarité le plus large possible.

    Construire la mobilisation générale, relancer la grève

    Dans les semaines qui viennent, l’heure est à la construction de la mobilisation générale. C'est le seul moyen de gagner. Dans les AG, les syndicats, nous devons partout mener la bataille pour l'unité d'action, pour une grève de masse. La nouvelle journée de grève nationale interprofessionnelle ce jeudi 20 février et la construction de la grève des femmes le 8 mars, sont des échéances importantes pour construire ce ToutEs ensemble

    Pour rassembler toutes les forces opposées à la réforme, les Gilets jaunes, et toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron, le NPA a proposé l'organisation d'une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir. C'est aussi dans cette même dynamique, pour dire stop à Macron et à son monde, en indépendance totale de la gestion du système au sein des institutions, que les militantEs du NPA seront présentEs aux élections municipales, aux côtés des acteurs/trices des mobilisations.

  • Oui, nous irons jusqu’au retrait !

    Après deux mois de grève reconductible, à la SNCF et à la RATP, mais aussi avec de nombreux secteurs en lutte prolongée dans le traitement des déchets, les raffineries, les ports et docks, la culture, les avocatEs, les enseignantEs et les lycéeNEs, il est indispensable de faire des comptes. 

    Débattre pour mobiliser

    Pour celles et ceux qui ont vu leurs salaires gravement réduits par le retrait des jours de grève, la solidarité financière est plus que jamais d’actualité. Il faut aussi discuter, avec les collègues de son service ou de son entreprise, des boîtes aux alentours, dans son quartier, sur pourquoi le privé mais aussi certains secteurs du public, n’ont pas massivement rejoint le mouvement. Discuter de comment partir touTEs ensemble, pas séparément comme dans le première phase du mouvement, où certainEs sont partiEs le 5 décembre, les autres mi-décembre ou en janvier.

    Débattre dans les syndicats de la dispersion des dates, mais aussi des difficultés à mobiliser contre une réforme qui pourtant nous frappe toutes et tous. Dénoncer la participation aux concertations sur un financement qui ne pourra se faire qu’à nos dépends.

    Un gouvernement isolé mais brutal

    Malgré l’impopularité de sa réforme, le pouvoir est décidé à passer en force. La simulation qu’il ose présenter est dénoncée par les économistes de droite et de gauche comme un enfumage. Et en creusant, il ressort une baisse considérable des pensions pour quasiment toutes et tous, et y compris des baisses sur les pensions des actuels retraitéEs.

    Comme tout pouvoir sur la défensive, le gouvernement mise sur la brutalité. Brutalité au Parlement avec la procédure accélérée, les ordonnances échappant à tout débat, le recours possible au 49-3… Violence dans les dénonciations des grévistes, le recours aux réquisitions, les matraquages et gazages des manifestantEs, des enseignantEs ou des lycéeNEs.

    Un deuxième souffle pour dégager Macron

    Les colères sont multiples avec en toile de fond la contre-réforme des retraites mais plus généralement l’ensemble des attaques visant à dégrader conditions de travail et de vie, les services publics que ce soit à l’hôpital, dans l’éducation nationale ou dans la culture.

    Plusieurs syndicats de la RATP appellent à un lundi noir dans les transports le 17 février, et l’intersyndicale à une nouvelle journée nationale de grève le jeudi 20. Ce sont des occasions de consolider la mobilisation là où les luttes n’ont pas cessé, de la relancer ailleurs. Avec comme objectif une nouvelle vague de grèves, vers l’élargissement et la généralisation. 

    Le NPA propose que soit organisée une grande manifestation nationale à Paris, rassemblant tous les secteurs, tous les acteurs/trices en luttes, pour construire une grève générale. C’est un objectif à mettre en débat partout, dans les syndicats, les AG interpro, sur les lieux de travail et d’études, dans les quartiers…

    Comme le sera la manifestation du 8 mars pour les droits des femmes. Les grandes manifestations féministes de novembre dernier avaient joué un grand rôle dans le déclenchement de la mobilisation. En effet, dans les grandes crises du système capitaliste, les manifestations des femmes ont à plusieurs reprises été le point de départ de mobilisations, voire de révolutions, pour construire une autre société.

  • Pour nos retraites, contre Macron et son monde, c’est dans la rue que ça se passe !

    Sans surprise, la nouvelle journée nationale de mobilisation et de grève appelée par l’intersyndicale interprofessionnelle mercredi a été à l’image de là où en est le mouvement. La participation aux manifestations a été en baisse et la grève est globalement faible… Mais, n’en déplaise à tous les défenseurs du gouvernement, le mouvement reste bien vivant. Actions de blocages d’établissements, dépôt symbolique d’outils de travail ou « interventions intempestives » auprès de différents soutiens du pouvoir ces derniers jours, il reste à écrire une nouvelle page pour poursuivre la lutte.

    Ils n’ont pas gagné !

    Semaine après semaine, les sondages montrent que la bataille idéologique a été, jusqu’à présent, gagnée par les opposantEs, et Macron est au plus bas dans les sondages et enquêtes de popularité.

    Le récent avis du Conseil d’État, qui critique vivement le gouvernement et son projet, indique en outre que du côté des institutions elles-mêmes, la « méthode » Macron ne passe pas. Nous n’avons à peu près rien à attendre de ces institutions, mais ces avis participent de la perte de légitimité du pouvoir, contesté tant sur le fond que sur la forme.

    À l’intérieur de la majorité présidentielle elle-même, les rangs ne se resserrent pas, bien au contraire. Ce sont désormais près d’une vingtaine de parlementaires qui ont quitté le mouvement et/ou le groupe parlementaire LREM, sans parler des embrouilles municipales dont la récente exclusion de Villani, candidat à Paris, en est une des illustrations.

    Malgré tout cela, Macron et son gouvernement ont décidé de passer en force. Ce lundi 3 février, la réforme des retraites arrive au parlement. Le calendrier parlementaire va ainsi s’étendre sur quelques mois et va enjamber les élections municipales qui seront marquées par notre mobilisation pour le retrait de cette réforme. Sans attendre, c’est dès aujourd’hui que nous devons continuer à construire un mouvement d’ensemble.

    Le 6 février, en grève pour le retrait de la réforme des retraites !

    Ce pouvoir n’est pas si fort, et le mouvement peut rebondir. Profitons du jeudi 6 février, nouvelle journée nationale de grève et de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale, pour être en grève et discuter largement de la nécessité de bloquer le pays dans la durée pour gagner le retrait. Il faut aussi travailler à mettre en relation cette grève avec toutes les actions de blocages, d’occupation, d’apparition, qui nourrissent le mouvement depuis plusieurs semaines. Avec pourquoi pas d’ici quelques semaines une grande manifestation nationale à Paris pour que l’expression de notre colère soit la plus visible ?

    Nous pouvons gagner le retrait de la réforme mais il faudra également solder les comptes. Après 20 ans de reculs, nous voulons tout mettre sur la table. La retraite ? C’est à 60 ans après 35 années de cotisations. Il faut également retirer la réforme de l’assurance chômage qui va jeter dans la misère des centaines de milliers de chômeurs le 1er avril. Le temps de travail ? C’est 32 heures par semaine maximum. Il faut travailler moins pour travailler toutes et tous en bonne santé ! Les salaires ? Il est temps d’imposer une augmentation générale. Pas un revenu en dessous de 1800 euros. Indexation des revenus et des pensions sur l’inflation !

    Nous en avons assez et nous disons qu’il est temps d’en finir avec le pouvoir des capitalistes de gérer nos vies. C’est bien celles et ceux qui travaillent qui ont le pouvoir dans leurs mains. Dans l’action, en en prenant conscience, alors il sera possible d’en finir avec Macron et son monde.

  • C’est pas au Parlement, c’est dans la rue que ça se passe !

    Macron et son gouvernement ont décidé de passer en force malgré une popularité en baisse et un soutien à la grève toujours majoritaire. Lundi 2 février, la réforme des retraites entre au parlement. Le calendrier parlementaire va ainsi s’étendre sur quelques mois et va enjamber les élections municipales qui seront marquées par notre mobilisation pour le retrait de cette réforme. Sans attendre, c’est dès aujourd’hui que nous devons continuer à construire un mouvement d’ensemble, la généralisation de la grève pour le retrait de la réforme et plus largement contre Macron et son monde.

    Convaincre partout de l’utilité de la grève

    Nous avons gagné une majorité de la population à l’idée que cette réforme devait être retirée tant elle remet en cause les solidarités dans la société. Au-delà des pertes de pension, ce sont bien les liens entre générations de travailleurs-euses que Macron cherche à briser pour livrer des centaines de milliards d’euros sur un plateau aux grands groupes capitalistes.

    Mais cela n’est pas suffisant. Nous avons besoin de convaincre plus de salariéEs qu’il est possible de gagner et que cela passera par l’arrêt du travail, la grève qui se généralise. Le but ? Bloquer la production, pas uniquement les transports. Il faut taper au portefeuille des capitalistes. Et là où ça leur fait le plus mal, c’est quand la production s’arrête. En ce sens, toutes les actions symboliques de blocage d’entreprises qui produisent des marchandises, si elles ne peuvent être suffisantes pour gagner, ont le mérite de montrer le chemin à suivre !

    Pour bloquer la production, il faut donc construire la grève majoritaire pour arrêter de produire. Mais l’organisation du travail, la sous-traitance, la multiplicité des contrats sur un même lieu de travail divisent profondément notre camp social et font croire à chacun d’entre nous que son travail et du coup l’arrêt de ce travail n’a pas d’impact sur la production. Pourtant, sans personnel administratif, dans une entreprise, rien ne tourne. Sans services publics, l’économie s’arrête. Sans manutentionnaires, les stocks ne sont plus gérés. Et ainsi de suite. Si l’on réfléchit bien, la plupart des métiers, pris individuellement, ne bloquent rien. Mais quand des dizaines de secteurs s’y mettent ensemble, alors là tout commence à s’arrêter !

    Retirer la réforme des retraites et solder les comptes !

    Si dans les jours et les semaines qui viennent la grève s’étend, nous gagnerons le retrait de la réforme mais nous devrons également solder les comptes. Après 20 ans de reculs, nous voulons tout mettre sur la table. 

    La retraite ? C’est à 60 ans après 35 années de cotisations. Il faut également retirer la réforme de l’assurance chômage qui va jeter dans la misère des centaines de milliers de chômeurs le 1er Avril. 

    Le temps de travail ? C’est 32 heures par semaine maximum. Il faut travailler moins pour travailler toutes et tous en bonne santé !

    Les salaires ? Il est temps d’imposer une augmentation générale. Pas un revenu en dessous de 2000 euros. Indexation des revenus et des pensions sur l’inflation !

    Nous en avons marre et nous disons qu’il est temps d’en finir avec le pouvoir des capitalistes de gérer nos vies. C’est bien celles et ceux qui travaillent qui ont le pouvoir dans leurs mains. Dans l’action, en en prenant conscience, alors il sera possible d’en finir avec Macron et son monde.

  • Le 24 janvier, tou.te.s mobilisé.e.s ! Grèves, manifs, blocages, la lutte continue...

    Emmanuel Macron et 19 membres du gouvernement ont reçu des patrons de tous les pays lundi au Château de Versailles : Coca-Cola, Google, Toyota, Rolls Royce... Cette réception est une provocation : Macron se prend vraiment pour un nouveau roi de France, et reçoit les champions du privé, alors que nous sommes mobilisé.e.s pour éviter que nos retraites passent d’un régime solidaire à un régime privé. Cela montre la nécessité de continuer à se mobiliser, pour gagner, si nous ne voulons pas que le slogan « quand tout sera privé, on sera privé de tout » devienne une réalité. Cette réforme est un cadeau aux grandes sociétés des assurances, comme le projet de loi le révèle, un cadeau qui nous fera perdre plusieurs centaines d’euros par mois sur nos pensions s’il est mis en place. 

    La grève va continuer

    Comme c’était prévisible, la grève à la RATP et à la SNCF s’étiole, après 44 jours de grève, même si une partie continue, pour donner confiance à d’autres secteurs, à maintenir la pression et passer le relai. Pourtant, les grévistes des transports n’ont pas dit leur dernier mot, ils expriment clairement qu’ils et elles seront de retour dans la grève dès que celle-ci associera de nouveaux secteurs. C’est donc l’enjeu de cette semaine.

    TouTEs dans la rue vendredi 24 !

    L’appel intersyndical de cette semaine priorise la mobilisation de ce vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, mais aussi un appel à des actions de grève, notamment des « Retraites aux flambeaux » le jeudi 23 au soir.

    ChacunE doit prendre ses responsabilités. Le 24, quel que soit notre statut, nous pouvons être en grève, en maladie ou en RTT, pour aller aux manifestations et exprimer notre colère contre ce gouvernement le plus massivement possible.

    Et, dans les prochains jours, partout où c’est possible, être en grève pour donner de la visibilité au mouvement, faire des tournées pour mobiliser les collègues, des diffusions de tracts pour les travailleurs/ses des autres secteurs, des assemblées générales pour discuter de la construction de la lutte. 

    Construire la grève générale

    Si ce vendredi 24 est massif, s’il y a des millions de personnes dans la rue, alors la confiance peut changer de camp : le pouvoir peut être déstabilisé et cette force d’entraînement peut permettre de relancer la grève de masse, reconductible, dont nous avons besoin pour gagner.

    L’espoir que nous pouvons avoir est que la colère contre Macron pousse touTEs celles et ceux qui le rejettent à se mobiliser. Que touTEs les Gilets jaunes, les centaines de milliers de personnes qui ont manifesté l’an dernier, rejoignent les rangs des manifestations, ainsi que toutes les classes populaires qui ont intérêt à dégager Macron. Les entreprises du CAC40 ont distribué 60 milliards d’euros de dividendes en 2019, un niveau qui dépasse celui juste avant la crise en 2007, et qui annonce la prochaine crise économique.

    Réussir la journée du 24, cela se prépare dès maintenant par les grèves les plus massives possibles, les actions de mobilisation, et par des tournées et des discussions pour convaincre tout le monde que c’est le moment.

  • Âge pivot ou pas… on continue jusqu’au retrait total de la réforme des retraites !

    Après avoir fait mine de s’y opposer, la direction de la CFDT crie victoire et prétend qu’il faut discuter avec le gouvernement pour « faire évoluer » cette contre-réforme qui vise à nous faire perdre plusieurs centaines d’euros chaque mois sur nos pensions. Mais la ficelle est grosse et l’opération d’enfumage qui vise à désamorcer une mobilisation inédite des salariéEs pourrait bien être la dernière cartouche du gouvernement. La nouvelle séquence de mobilisations sera sans doute déterminante.

    Opération d’enfumage

    Le retrait provisoire de l’âge pivot n’est qu’une manipulation visant à faire avaler l’ensemble du projet de contre-réforme.

    Le Premier ministre a d’ailleurs précisé qu’il y aura dans tous les cas un « âge d’équilibre ». Ce retrait hypothétique est un leurre. L’annonce des décisions par ordonnances, d’une procédure parlementaire accélérée, ne laisse pas le moindre doute sur les intentions du pouvoir de passer en force.

    La conférence sur le financement des retraites s’inscrit dans la même logique d’enfumage puisqu’il s’agira pour les capitalistes de ne pas augmenter leur part dans le financement, ce qui signifie que ce seront les salariéEs qui devront payer.

    En fixant à 14% la part du PIB maximale allouée aux retraites, la réforme aboutira mécaniquement à une baisse des pensions et un allongement de la durée de cotisation. Faire baisser massivement nos retraites est bien l’objectif du patronat et du gouvernement pour offrir sur un plateau des dizaines de milliards d’euros aux assurances privées et fonds de pensions vers lesquels vont se tourner celles et ceux qui en ont les moyens. Les conflits d’intérêts entre le pouvoir et des groupes comme BlackRock en sont le révélateur !

    Imposer le retrait total de la réforme

    La retraite par points, c’est toujours travailler plus pour gagner moins. Les travailleur-E-s mobilisés depuis le décembre exigent le retrait total de la contre-réforme, sans négociations ni amendements. Les taux de grèves à la SNCF et la RATP, les mobilisations de ces derniers jours, montrent que cette mobilisation ne faiblit pas. La solidarité, notamment par le soutien aux caisses de grève indique que l’adhésion au mouvement est majoritaire dans la population. La fuite en avant répressive, est aussi un signe d’un gouvernement en difficulté face à la ténacité, la détermination des grévistes.

    Amplifier la mobilisation, c’est le moment

    Les jours qui viennent vont être déterminants. À l’appel des organisations syndicales une nouvelle séquence de grèves et de mobilisations se déroule les 14, 15 et 16 janvier. Il faut franchir un nouveau saut qualitatif. Il y a un enjeu majeur à l’amplification et l’extension de la grève notamment dans les secteurs stratégiques comme celui de l’énergie.

    Il faut déployer l’ensemble de nos capacités de nuisances contre ce système : grèves, blocages, manifestations, actions contre les membres ou représentantEs du gouvernement… Gagner cette bataille c’est enfoncer un coin dans le monde de Macron. Cette victoire, nous en avons besoin non seulement pour mettre fin à plusieurs décennies de destruction de nos acquis sociaux mais aussi pour redonner à notre camp social la confiance dans la force sociale et politique qu’il représente, dans sa capacité à porter une alternative au capitalisme.

    Il n’y a pas de problème de financement des retraites. Les richesses existent. Il faut aller les chercher dans les profits et l’évasion fiscale. Le NPA revendique :

    - Retraite à taux plein à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) pour toutes et tous après 35 années de cotisations.

    - Augmentation des salaires de 300 euros et le SMIC à 1800 euros. L’égalité salariale entre hommes et femmes. Augmenter les salaires, c’est augmenter les cotisations. Abaisser le temps de travail à 32h hebdomadaires. 

  • Pour le retrait de la réforme des retraites : privé, public, touTEs ensemble, amplifions la grève !

    La nouvelle journée nationale de grève et de manifestations ce jeudi 9 janvier a montré un mouvement qui ne faiblit pas : remontée du taux de grévistes chez les cheminotEs et à la RATP, grèves importantes dans d’autres secteurs comme l’éducation nationale, une participation des autres fonctions publiques et du privé qui commence à se voir, et partout des manifestations massives de la même ampleur que les précédentes. En attendant d’être à nouveau dans la rue ce samedi et en grève la semaine prochaine...
     
    Ni amendable ni négociable
     
    Les prétendues « négociations » avec ce gouvernement ne servent à rien, tant Macron, Philippe et Cie restent arc-boutés sur la défense de leur projet de retraite à points. Ils cherchent à remettre en selle certaines directions syndicales, en particulier la CFDT et de l’UNSA, marginalisées depuis plusieurs semaines par la lutte. Ils proposent de centrer la discussion uniquement de « l’âge pivot » alors que c’est le principe même de la retraite à points, qui réduirait les pensions de tout le monde de plusieurs centaines d’euros par mois, que l’on soit du public ou du privé, qui est rejeté. C’est pour ça qu’il faut obtenir le retrait pure et simple du projet de loi.
    Le mouvement de contestation refuse le jeu qui reviendrait à nous faire avaler un recul social en deux temps : accepter aujourd’hui la réforme « systémique », c’est-à-dire une retraite à points et dans quelques mois la dimension « paramétrique », c’est-à-dire le recul de l’âge de départ à la retraite.
     
    Le mouvement continue
     
    Incapable de convaincre, ce pouvoir cherche à vaincre et fait feu de tout bois. Non content d’essayer de nous vendre sa réforme par tous les relais politiques et médiatiques possibles, il s’appuie sur les violences policières et réprime les manifestantEs, comme cela s’est vu dans beaucoup de villes jeudi.
    La coupure de fin d’année n’a pas été la « trêve » espérée par le pouvoir, et les cheminotEs et salariéEs de la RATP restent pleinement engagés dans la grève reconductible lancée depuis plus d’un mois. Mais ils ne peuvent plus rester seuls : à l’image des raffineries bloquées depuis mardi et des enseignantEs des écoles, collèges et lycées, massivement dans la grève jeudi avec des secteurs en reconduction vendredi, la mobilisation peut s'élargir.
     
    L’heure est à la grève de touTEs
     
    Après les journées de grève de jeudi et vendredi, il faut s’appuyer sur les manifestations de ce samedi et les nouvelles journées nationales de mobilisation à partir de mardi 14 pour donner une nouvelle impulsion à la lutte, pour transformer la sympathie envers le mouvement en mobilisation. Alimenter les caisses de grève pour permettre aux salariéEs en grève reconductible de tenir, c’est bien, mais se mettre en grève, c’est essentiel. Ce gouvernement ne cédera pas facilement, accélérons le rythme en construisant une grève massive et continue dans de nouveaux secteurs du public et dans les entreprises du privé dont les travailleurEs sont aussi directement concernés. La généralisation de la grève n'a pas encore eu lieu, c’est désormais l’unique objectif des prochains jours.
    Une victoire sur les retraites sera un point d’appui important pour en arracher d’autres, car stopper ce recul social entraînerait une fragilisation politique du macronisme, le principal représentant du Medef et des intérêts des capitalistes comme le fonds de pension BlackRock. Cela ouvrirait la voie à la possibilité de les dégager tous, une bonne fois pour toutes !

  • Pour nos retraites, contre Macron, tou-te-s en grève, c’est le moment !

    Cette semaine s’annonce importante pour le mouvement de lutte contre la réforme des retraites. Le pouvoir réunit mardi les directions syndicales : il va peut-être chercher à désamorcer la situation en annonçant quelques mesurettes censées faire passer la pilule d’une réforme qui nous fera perdre plusieurs centaines d’euros par mois, que l’on travaille dans le public ou dans le privé, et qui reporte l’âge de départ à la retraite. Jeudi a lieu une nouvelle journée nationale de grève et de manifestation qui ouvre trois jours de mobilisation importants pour aider le mouvement à tenir et à s’étendre. Tout est possible.

    Contre les vœux de Macron, le désaveu

    Les signaux envoyés par le pouvoir sont éclairants. Il a commencé par nommer le patron de BlackRock comme officier de la Légion d’honneur. Ancien dirigeant de GDF-Suez, puis d’Engie, Jean-François Cirelli est le patron du géant américain de la finance BlackRock, un de ces fameux fonds de pension qui entendent bien profiter de la réforme des retraites de Macron. Car ce que veulent les capitalistes et ce pouvoir à leur service, c’est la mise en œuvre de la retraite par capitalisation, c’est-à-dire mettre la main sur le gros gâteau de l’argent des retraites qui échappe jusqu’ici à la logique individualiste privée.

    Le 31 décembre, Macron a présenté les traditionnels vœux. Après un hallucinant exercice d’autosatisfaction sur la situation sociale, Macron a clairement réaffirmé vouloir imposer sa réforme, affirmant même la volonté d’accélérer le rythme jusqu’à la fin de son mandat… « Droit dans ses bottes », comme bien d’autres dirigeants avant lui... qui pourtant ont dû au final reculer face à la mobilisation sociale.

    Pour gagner le retrait, étendons la grève

    Le Président entend accélérer le rythme ; nous aussi ! La trêve de fin d’année espérée par les défenseurs de la réforme n’a pas eu lieu, et les cheminotEs en particulier n’ont pas cédé aux chantages et coups de pression orchestrés par le gouvernement. Manifestations ou rassemblements régionaux et actions de blocages aux portes des dépôts RATP ou sur les péages, le mouvement n’a pas connu le repos.

    Le gouvernement lance aujourd’hui quelques nouveaux ballons d’essai comme l’aménagement du malus, c’est-à-dire la décote liée à la mise en place de l’âge pivot. De son côté, favorable au système de retraite à points, la CFDT propose une « conférence de financement » du système... Ils n’ont visiblement pas compris que c’est bien le retrait total de la réforme qu’exigent les grévistes. Les raffineries se préparent à amplifier la mobilisation à partir de mardi, les avocats durcissent le mouvement et la jeunesse scolarisée commence à rentrer dans la danse (avec de nombreux blocages et AG dans les facs). Autant de signes qui montrent le mouvement est loin d’avoir épuisé toutes ses possibilités.

    Public, privé, besoin de tout le monde pour gagner

    A l’appel des organisations syndicales, une nouvelle journée de grèves et de mobilisation a lieu ce jeudi 9 janvier, avec la volonté de reconduire le lendemain et de construire de puissantes manifestations ce samedi 10 janvier.

    Il s’agit d’accélérer le rythme, de construire en particulier une grève majoritaire dans l’éducation et les transports et de l’étendre à toute la fonction publique et au privé, seul moyen pour les obliger à remballer leur réforme néfaste et stopper leur offensive. Généraliser la grève pour gagner et dégager Macron et son monde, voilà les vœux que nous nous souhaitons pour cette nouvelle année !

    Lundi 6 janvier 2020

  • Macron persiste, nous aussi ! Tou-te-s en grève pour nos retraites !

    Pour qui en doutait encore, la nomination du patron de BlackRock comme officier de la Légion d’honneur est éclairante sur les objectifs réels de la réforme des retraites que souhaite imposer ce pouvoir...

    Main basse sur le magot !

    Ancien dirigeant de GDF-Suez, puis d’Engie, Jean-François Cirelli est le patron du géant américain de la finance BlackRock, un de ces fameux fonds de pension gentiment rebaptisé « gestionnaire d’actifs » (7000 milliards de dollars quand même...) qui entend bien profiter de la réforme des retraites de Macron. Car, à l’opposé du blabla gouvernemental sur la prétendue défense du système par répartition, ce que veulent les capitalistes et ce pouvoir à leur service, c’est la mise en œuvre de la retraite par capitalisation inspirée par le modèle des fonds de pensions américains.

    Avec la réforme « systémique » de la retraite à points se profile la baisse automatique du montant de pensions déjà bas aujourd’hui... Dès lors, pour augmenter le montant de celles-ci, les salariéEs n’auraient plus qu’une seule solution : la capitalisation. Finie la solidarité, chacunE se préparerait sa propre retraite en épargnant… si on en a les moyens !

    Le budget annuel des retraites, c’est plus de 300 milliards d’euros : un gros gâteau qui échappe jusqu’ici aux capitalistes et à leurs logiques individualistes et privées. Voilà ce à quoi Macron veut aujourd’hui mettre fin.

    Contre les vœux de Macron, affirmons nos désaveux

    Mardi soir, Macron a présenté les traditionnels vœux.Un peu plus d’un quart d’heure pour nous expliquer que la France n’a pas connu de période aussi faste depuis de nombreuses années. A l’écouter, tout va pour le mieux… Le chômage ? Plus de 500 000 emplois créés… Les millions de privéEs d’emploi apprécieront. La crise des Gilets jaunes ? Réglée grâce à « un dialogue respectueux et républicain, sans précédent »… Les mutiléEs et les blesséEs apprécieront tout autant… La crise écologique ? Tout est sous contrôle grâce à l’accord de Paris, le Président se payant même le cynisme de rendre hommage au mouvement de mobilisation de la jeunesse pour le climat.

    Concernant les retraites, à l’opposé de la prétendue volonté d’« apaisement » largement relayée par les médias aux ordres, Macron a clairement réaffirmé, pour cette première prise de parole depuis le début de la grève, que sa réforme aura bien lieu, affirmant même la volonté d’accélérer le rythme jusqu’à la fin de son mandat… « Droit dans ses bottes », comme bien d’autres dirigeants avant lui... qui pourtant ont dû au final reculer face à la mobilisation sociale.

    Mobilisation générale, c’est le moment !

    Le Président entend accélérer le rythme, nous aussi ! La trêve de fin d’année espérée par les défenseurs de la réforme n’a pas eu lieu, et les cheminotEs en particulier n’ont pas cédé aux chantages et coups de pression divers orchestrés par le gouvernement. Entre manifestations ou rassemblements régionaux et actions de blocages aux portes des dépôts RATP ou sur les péages, le mouvement n’a pas connu le repos.

    A l’appel des organisations syndicales, une nouvelle journée de grève et de mobilisation a lieu jeudi 9 janvier. Dans le cadre de sa préparation, il s’agit d’accélérer le rythme, de reconstruire rapidement une grève majoritaire dans l’éducation et les transports et de l’étendre à toute la fonction publique et au privé, seul moyen pour les obliger à remballer leur réforme néfaste et stopper leur offensive.

    Généraliser la grève pour gagner et dégager Macron et son monde, voilà les vœux que nous nous souhaitons pour cette nouvelle année !