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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 121

  • La République autoritaire : du bonapartisme à l’État fort...

    Dans l’espace politique européen, la France s’est toujours caractérisée par sa forte tradition républicaine, mais aussi par les tendances autoritaires de ses institutions. Si cet autoritarisme est ancien et s’enracine dans ce phénomène français que fut le bonapartisme, il prend toutefois aujourd’hui la forme nouvelle de « l’État fort », qui pourrait n’être qu’une transition vers un régime illibéral.

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  • Alexei Navalny tué en prison...

    Déclaration du Mouvement Socialiste Russe (RSD)

    Alexei Navalny a été tué en prison. Le service pénitentiaire fédéral a signalé le décès de l'homme politique, mais il est évident qu'il n'est pas mort tout seul, mais tué par Vladimir Poutine. Les enquêtes et les campagnes anticorruption de Navalny ont contribué à politiser des millions de Russes et à inspirer des milliers de militants - dont beaucoup ne partageaient pas ses opinions politiques mais croyaient en la possibilité d'un changement en Russie. Lui et son organisation, la Fondation anti-corruption, ont été en mesure d'organiser des rassemblements de masse contre Poutine jusqu'en 2021.

    Navalny était l'un des auteurs du populisme russe qui, malgré ses références de droite, tendait à problématiser le capitalisme oligarchique - en attirant l'attention sur la pauvreté et les inégalités en Russie, en faisant la distinction entre les Russes ordinaires et la clique dirigeante de l'État russe, absurdement riche, qui a tiré son énorme richesse de l'usurpation de pouvoir, de la corruption, de l'acquisition de fonds et de biens publics, de tortures, de meurtres et de guerres.

    Poutine avait peur de Navalny. Son assassinat est un signal politique clair que le poutinisme entre dans une nouvelle phase, qui permet l'élimination physique des opposants politiques et, peut-être, de toute personne considérée comme une menace pour la survie du régime. Cela signifie que la vie de tous les prisonniers politiques en Russie est en danger. Nous devons nous attendre à une escalade de la violence à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie et à de nouveaux décès « inattendus » d'activistes politiques.

    En tuant Navalny, le régime meurtrier et génocidaire de Poutine veut démotiver la Russie. Nous devons agir contrairement à ses attentes. Pour mettre fin à la dictature, nous devons renforcer notre solidarité et notre auto-organisation. La mort de Navalny est un exemple de martyre politique qui doit nous inspirer à poursuivre nos actions politiques plutôt que de nous frustrer. Nous ne devons pas abandonner. Les meurtriers seront punis, la dictature sera renversée.

  • Élections 2024, déformation et dysfonction...

    Dans une Amérique polarisée, pleine de colère, rongée par l’anxiété et la crise, de vastes secteurs d’un électorat fragmenté et divisé se retrouvent au moins sur ce qu’ils ne veulent pas, à savoir,une version 2024 du duel électoral entre Joe Biden et Donald Trump pour la présidentielle. À dix mois de l’échéance, cependant, et avec des évolutions encore possibles mais peu probables, c’est le spectacle auquel il faut nous attendre.

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  • La grève, un droit que les cheminots ont décidé d’utiliser !

    La grève des contrôleurs décidée pour le week-end des chassés-croisés des vacances scolaires de février fait rugir les réactionnaires de tous poils !

    Au point que, selon un scénario désormais bien rôdé, les mêmes images reviennent en boucle sur les télés : celles des vilains preneurs d’otages qui empêchent les braves travailleurs de profiter des vacances. Pas un mot pour rappeler que moins de 10 % de la population part aux sports d’hiver, car bien trop cher pour la plupart.

    Et le débat sur le droit de grève de revenir avec proposition de légiférer sur le sujet une fois de plus. Après les précautions oratoires d’usage, « bien entendu le droit de grève est constitutionnel », les réactionnaires proposent de l’encadrer, pour ne pas dire l’interdire, en donnant au gouvernement un capital de 60 jours où tout préavis serait interdit, charge à lui de placer ces jours où il le souhaite. Rien que ça !

    Pas de grève sauvage

    Rappelons que depuis 2007, diverses mesures sont venues compliquer le droit de grève. Aujourd’hui, avant de pouvoir exercer son droit constitutionnel il faut déposer une Demande de concertation immédiate (DCI) qui oblige l’employeur à recevoir les organisations syndicales pour négocier. C’est seulement après, en cas de désaccord persistant que les organisations à l’origine de la DCI peuvent, et uniquement sur les mêmes motifs, déposer un préavis de grève dans un délai de 5 jours francs avant le début de celle-ci. La loi impose à la direction de recevoir les syndicats ayant déposé ledit préavis de grève pour encore une fois négocier. Et ce n’est pas fini : chaque salarié à l’obligation de remplir individuellement une Déclaration individuelle d’intention (D2I) informant la direction de son intention de faire grève. Contrairement à une légende urbaine, il n’y a pas de grève sauvage.

    Aucune sanction pour la direction qui empêche le droit de grève

    Cette partie de la loi est très souvent utilisée pour empêcher le cheminot d’exercer son droit sous des prétextes administratifs : déclaration reçue tardivement ou pas adressée au bon interlocuteur… car très régulièrement la procédure change. Étrangement, aucune sanction – pourtant prévue par la même loi – quand la direction décide de ne pas recevoir les organisations syndicales soit après la DCI ou après le dépôt du préavis, sous prétexte que de toutes façons elle n’a rien à proposer, donc qu’il est inutile de lui faire perdre son temps. Il est beaucoup plus simple de se répandre dans la presse ou les réseaux sociaux sur les preneurs d’otages. Tout cela ne doit plus passer ! Les cheminotEs et les travailleurEs ont des droits à faire respecter !

    Correspondant

  • Arguments pour un « agenda de gauche » face à la guerre en Ukraine...

    « Au début de l’invasion, des citoyens de tous les milieux sociaux ont fait la queue devant les centres de recrutement. Près de deux ans plus tard, ce n’est plus le cas. (…) Mais pour que les gens risquent leur vie, il faut qu’ils soient sûrs que c’est juste […]. Il faut leur offrir la possibilité de participer à la définition de l’avenir du pays. »1

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  • Comment combattre l'idéologie raciste ?

    Les différences entre les hommes sont-elles nécessairement une source de conflit ?
    Tel est un des enjeux majeurs de la question du racisme et du recours souvent irrationnel à la notion de race, non pertinente pour différencier les êtres humains.
    Telle est aussi la question de la xénophobie, haine et rejet de l’étranger (en grec ancien xenos).
    1. La notion de race et ses usages. Que nous apprend la science ?
    2. Qu’est-ce que l’homme? Évolution animale et histoire humaine.
    3. Racisme et xénophobie. Définitions
    4. Dix démarches critiques contre le racisme et la xénophobie.
    Le repérage des préjugés racistes ou xénophobes doit identifier les démarches intellectuelles nécessaires à la bataille des idées. 
    Dans ce but dix démarches seront proposées.

    Notre courriel : amisdelaliberte@free.fr
    Visitez notre site  : http://amisdelaliberte.fr