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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 117

  • Le cas de Carrefour ...

    Carrefour a annoncé en grande pompe son installation en 2022 en Israël, sur la base d’un nouvel accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, toutes deux actives dans les colonies israéliennes illégales. Le partenariat signé par le Groupe Carrefour avec Electra Consumer products et sa filiale de distribution Yenot Bitan est directement lié à la fourniture de services soutenant l’existence et le maintien des colonies. Au début de la guerre sur Gaza, la franchise a d’ailleurs annoncé soutenir l’armée israélienne et présenté son implantation en Israël sur une carte où la Cisjordanie et Gaza font partie d’Israël. Carrefour est une cible prioritaire des actions de boycott et son retrait d’Israël signerait une défaite majeure pour l’État d’Israël.

  • Le massacre reprend, reprenons la rue ! Soutien à Gaza ! Cessez-le-feu maintenant ! Arrêt des massacres !

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a explosé. Les bombardements israéliens terrorisent de nouveau Gaza et redoublent en intensité et en fréquence. Le dernier décompte estime à plus de 15 000 le nombre de PalestinienNEs assassinéEs depuis le 7 octobre, dont au moins 6 600 enfants.

    Un bilan effroyable 

    Le nombre de blesséEs dépasse désormais les 40 000, et la majorité d’entre eux est confrontée à un défaut de soin compte tenu de l’épuisement des ressources sanitaires et du personnel de santé des hôpitaux gazaouis depuis déjà plusieurs semaines. Les infrastructures de santé sont sans cesse menacées, à l’image du bombardement le 2 décembre de l’hôpital al-Awda, quelques heures seulement après la fin de la trêve. Il s’agit d’un des rares hôpitaux toujours fonctionnels dans le nord de Gaza.

    Massacre technologique

    Toujours plus dans l’horreur, des journalistes israélienNEs ont montré que l’armée israélienne possède un système d’intelligence artificielle implacable semblant indiquer que les informations sur toutes les cibles sont connues et que le massacre de civiles est assumé froidement. De la même manière, le ciblage de journalistes est un fait établi, et plus de cinquante journalistes l’ont payé de leur vie.

    Réaction internationale 

    Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre. Même si, en Israël, il y a des résistances à Nétanyahou, un sondage effectué mi-novembre indiquait que seulement 2 % de la population juive israélienne trouvait la séquence de bombardement excessive et près de 30 % ne la trouvait pas assez excessive. Ces chiffres indiquent que pour l’instant la pression des peuples doit venir de l’extérieur. 

    Construisons la mobilisation 

    C’est la mobilisation des classes populaires dans le monde qui est la solution, la résistance palestinienne armée ne peut gagner seule. À nous de nous organiser, à la base, dans des collectifs de mobilisation pour la Palestine. Il faut accentuer la pression sur les gouvernements occidentaux pour imposer un cessez-le-feu et l’arrêt des massacres. La quasi-totalité des opinions publiques mondiales constatent avec horreur l’entreprise de nettoyage ethnique qui a lieu sous nos yeux, à l’opposé des classes dirigeantes qui ont soutenu inconditionnellement le « droit d’Israël à se défendre ». L’indécence de la formule a de quoi surprendre, alors qu’Israël bafoue en permanence le droit international. Nous devons soutenir des sanctions contre Israël pour interrompre le massacre en cours, pour limiter l’impunité de ce pays, pour desserrer l’étau qui entoure les PalestinienEs. Nous devons maintenir la pression sur les états occidentaux mais nous pouvons aussi presser les compagnies internationales qui soutiennent l’apartheid. 

  • Proche-Orient : une paix juste en Palestine passe par le boycott...

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a de nouveau explosé. Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre inhumain.

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  • Justice : sans surprise, Éric Dupond-Moretti blanchi !

    La Cour de justice de la République (CJR) a encore redoublé d’imagination, sans doute après de sérieuses tractations en coulisses, pour sauver l’un des barons de la République. Cette fois, le ministre de la Justice est bien coupable mais comme il ne l’a pas fait exprès, il est relaxé !

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  • Un « ratage » de la psychiatrie ?

    «Il y a eu un ratage manifestement psychiatrique ». C’est en ces termes que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a commenté le meurtre d’un touriste allemand par Armand R. M. près de la tour Eiffel le 2 décembre. Ce dernier, déjà condamné pour avoir projeté un attentat en 2016, a posté une vidéo justifiant son acte par « l’actualité, le gouvernement, le meurtre de musulmans innocents ». Suivi depuis sa sortie de prison par les services de renseignement, il l’était aussi sur le plan psychiatrique.

    Les propos dignes d’une cour de récréation de Darmanin — « C’est pas moi, c’est l’autre » — n’ont d’autre but que de reporter sur les erreurs d’appréciation de la psychiatrie un drame pour lequel lui et ses services n’auraient aucune responsabilité.

    Dans le droit fil de son modèle Nicolas Sarkozy, Darmanin voudrait encore un peu plus que la psychiatrie soit, non un outil de soin au service de personnes en souffrance, mais une annexe du ministère de l’Intérieur ayant pour vocation première et illusoire de « protéger » la société contre la « dangerosité » de la folie.

    Marine Le Pen et Jordan Bardella poussent cette logique jusqu’au bout en exigeant l’extension de la « rétention de sureté », c’est-à-dire la possibilité de maintenir enfermée toute personne, sans qu’elle ait commis un acte ou une fois sa peine purgée.

    La psychiatrie aujourd’hui sinistrée, avec des budgets en baisse (contrairement à ceux du ministère de l’Intérieur) ne parvient plus à remplir les missions qui sont les siennes. Faute de moyens, l’enfermement, la contention, le renforcement des traitement médicamenteux remplacent ce qui avait fait ses avancées au cours des dernières décennies : un accueil bienveillant, un soin apporté par la parole et la relation soignante.

    C’est en permettant aux personnes que la psychiatrie soigne d’aller mieux qu’elle peut éviter certains passages à l’acte, sans que cela puisse être garanti. Ce n’est pas en se mettant encore un peu plus au service des politiques sécuritaires !

    Jean-Claude Delavigne

  • Handicap : Un monde du travail qui se résume à « exploitation » et « précarité »...

    Du 20 au 26 novembre s’est tenue la 27e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), supposée faire se rencontrer entreprises, politiques, associations, société civile et bien entendu demandeurs d’emploi en situation de handicap. L’occasion pour l’Anticapitaliste de faire le point.

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  • Grève des livreurs à vélo, contre l’exploitation sans limite...

    Le samedi 2 décembre, sur l’ensemble du territoire, a eu lieu une grève des livreurs à vélo, plus précisément des livreurs de repas. Cela fait quelques années déjà que les livreurs, en très grande précarité tentent de s’organiser collectivement pour résister à la surexploitation des plateformes Deliveroo et UberEats, qui sont les deux principales parmi d’autres.

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  • Russes de gauche contre l’invasion de l’Ukraine : « Sans le succès de cette campagne, il n’y aura pas de paix réelle et complète »...

    Mikhaïl Lobanov est un militant et syndicaliste russe de gauche qui enseignait les mathématiques à l’université de Moscou. En 2023 il a mené campagne pour devenir député de la Douma d’État à Moscou, en s’appuyant sur une vaste coalition de militants syndicaux, écologistes et locaux. Il a remporté la victoire contre le candidat du pouvoir avant que ne tombent les résultats – falsifiés – du vote électronique. Cette campagne victorieuse lui a apporté une importante notoriété en Russie parmi les militantEs et au-delà. Opposé ouvertement à la guerre contre l’Ukraine, il a subi menaces et répressions qui ont conduit à son licenciement puis à son exil pour éviter l’emprisonnement. Grâce à la solidarité de syndicalistes et mathématicienEs français, il a pu s’établir en France où il continue ses activités professionnelles et militantes. Avec d’autres camarades russes exiléEs, il travaille à la mise en place d’un réseau de militantEs de gauche anti-guerre dans plusieurs pays du monde avec comme objectif final la transformation radicale du système politico-économique russe.

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