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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 25

  • Le sionisme est un poison pour l’humanité...

    Nous publions le texte lu par Marie Schwab à la manifestation de Millau le 21 juin 2025. Encore, et encore parler de Gaza...

    « Si vous étiez Palestinien, si vous viviez sous occupation depuis votre naissance, si vous n’aviez pas de passeport, si des étrangers étaient venus dans votre pays pour le voler et contrôler toute votre vie, que feriez-vous ? », interroge Ahmad Alnaouq1.

    « Sumud, صمود, la ténacité résiliente, n’est pas un terme sentimental. C’est un terme politique qui signifie que le peuple n’abandonne pas », expose Ramzy Baroud. « Muqawama, مقاومة, que l’on traduit par résistance, se passe d’adjectif. Il n’y a pas la résistance armée et la résistance pacifique. La muqawama se suffit à elle-même. Vous résistez, et vous n’avez d’autre choix que de résister. Les factions n’ont rien à voir avec cela. La muqawama transcende le temps, l’espace et l’idéologie. C’est ce qui unit tous les Palestiniens. Si vous décidez que vous ne serez pas vaincus, peu importe le rapport de force, vous resterez invaincus. Gaza a déjà été qualifiée d’endroit impropre à la vie en 2020 par les Nations unies. Comment la qualifier aujourd’hui ? Mais les Palestiniens restent à Gaza et luttent. »2

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  • Nice : La Palestine à l'honneur...

    Invitée d'honneur à la Fêt du Château, organisée par le PCF : Hala Aboun Hassira, ambassadrice de la Palestine, au débat samedi 28 juin à 16h30.
    Stand de l'AFPS: librairie et restauration: assiette palestinienne + la salade méchouia + le thé à la menthe fraîche et aux amandes grillées ou pignons + les gâteaux faits maison.

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  • Contre la guerre et la dictature, solidarité avec les peuples d’Iran !

    Les États-Unis ont rejoint Israël dans la guerre contre la République islamique d’Iran. Illégitime et illégale au regard du droit international que les grandes puissances invoquent quand il s’agit de défendre leurs intérêts, cette guerre mène le Moyen-Orient vers la catastrophe.

    Téhéran et de nombreuses villes sont bombardées quotidiennement. Ces attaques visent des cibles militaires mais aussi des zones résidentielles. Il y a des centaines de morts dans la population civile, des milliers de blesséEs, des dizaines de milliers de déplacéEs.

    Israël détruit des infrastructures civiles. Ses attaques contre les dépôts de carburant et les raffineries causent des dégâts majeurs.

    Les bombardements israélo-étatsunien contre les installations nucléaires, contraires au droit international, menacent de provoquer des dommages écologiques et humains irréversibles.

    Une menace pour l’ensemble des peuples du Moyen-Orient

    Alors que la politique criminelle de Netanyahou provoque un rejet massif partout dans le monde, cette agression est aussi une tentative de détourner l'attention du génocide en cours à Gaza. Mais cette guerre a également pour but de remodeler la région par la mise en place de régimes favorables aux intérêts israélo-étatsunien.

    Netanyahou, dont l’armée occupe une partie du Liban et de la Syrie, est une menace pour l’ensemble des peuples de la région. Lui qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international doit être arrêté au plus vite et traduit en justice. 

    Au lieu de cela, la France et les puissances occidentales lui vendent des armes, lui apportent soutien diplomatique, financier et militaire. Les États-Unis, l’État français, l’Union européenne sont complices du génocide et des guerres provoquées par Israël.

    Nous sommes solidaires des peuples qui paient un lourd tribut à cause des guerres impérialistes.

    C’est aux peuples d’Iran de décider de leur avenir

    Nous sommes au côté des peuples d’Iran, qui n’ont jamais cessé de lutter contre la dictature qu’est la République islamique. Nous sommes à leur côté face à l’agression israélo-étatsunienne. 

    Le courage des peuples d’Iran a été démontré à de nombreuses reprises lors des manifestations et mouvements de femmes, de travailleurs, de retraités, de militants écologistes, de minorités nationales.

    La République islamique profite de la guerre pour réprimer davantage la société iranienne. Cette guerre est un coup porté aux mouvements sociaux et démocratiques qui, ces derniers mois, étaient dans une phase ascendante.

    Nous soutenons les organisations et militantEs en Iran qui réclament l’arrêt immédiat de la guerre et la fin de la République islamique. Nous soutenons toutes celles et ceux qui luttent en Iran pour l’égalité, la liberté et la justice sociale.

    Construisons un vaste mouvement contre les guerres impérialistes, le colonialisme et le militarisme !

  • Cinq militants indépendantistes Kanak libérés mais toujours déportés...

    La cour d’appel a ordonné la libération de plusieurs dirigeants indépendantistes kanak, mais leur interdiction de séjour en Kanaky et les conditions de leur libération rappellent que la répression coloniale reste intacte. La mobilisation pour l’indépendance et pour le retour des exilés doit se poursuivre.

    Le 12 juin, la chambre d’instruction de la cour d’appel a ordonné la libération de Christian Tein, président du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), ainsi que de trois responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) : Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Yewa Waetheane. La cour a également confirmé la libération de Steeve Unë.

    Mais ces libérations s’accompagnent de conditions inacceptables : obligation de résider en métropole, interdiction de se rendre en Kanaky et de communiquer avec les autres misEs en examen. Ces mesures sont une atteinte grave aux libertés et une poursuite du traitement colonial réservé aux militantEs indépendantistes.

    Un désaveu pour le gouvernement 

    Cette décision l’accrédite : les accusations sont sans fondement juridique sérieux, ­motivées uniquement par la volonté politique du gouvernement Macron. Ce sont les ministres qui ont ordonné les arrestations, la déportation, et exigé le maintien en détention via le parquet. La justice, en décidant à nouveau la libération, inflige un désaveu à l’exécutif. Le NPA-L’Anticapitaliste se réjouit de ces libérations et adresse tout son soutien aux militantEs kanak et à leurs proches, contraintEs pour beaucoup de venir en métropole pour les soutenir.

    Christian Tein doit pouvoir participer aux discussions annoncées par Macron sur l’avenir institutionnel de la Kanaky. Initialement prévues pour la mi-juin, elles sont reportées à début juillet mais leur tenue même est incertaine : le gouvernement est divisé entre celleux qui souhaitent dialoguer avec les indépendantistes et celleux qui cherchent à flatter les loyalistes radicaliséEs. Ces dernierEs, opposéEs à toute perspective d’autodétermination, ont pris à partie Marine Le Pen lors de sa visite à Nouméa pour avoir évoqué un hypothétique référendum dans trente ou quarante ans.

    Poursuivre la lutte pour la libération

    Le gouvernement français doit revenir sur le coup de force engagé pour bloquer le processus de décolonisation. Le soulèvement populaire kanak a imposé un recul, qu’il faut transformer en avancée vers l’indépendance. Il est temps de renouer un dialogue autour d’un calendrier de décolonisation, dans le respect de la volonté du peuple kanak et du classement par l’ONU de la Kanaky parmi les territoires à décoloniser.

    Des mesures d’urgence sont également nécessaires pour faire face à la crise sociale profonde que traverse le pays : explosion du chômage, endettement des collectivités, infrastructures détruites par les soulèvements provoqués par l’attitude de l’État ou par les attaques des loyalistes.

    Enfin, il faut organiser le retour immédiat de touTEs les détenuEs kanak déportéEs en France, afin qu’iels puissent retrouver leurs familles et continuer à construire un avenir de liberté pour leur pays.

    CorrespondantEs

  • Assassinat de Mélanie, un drame qui soulève des problèmes de fond...

    Le meurtre de Mélanie, assistante d’éducation poignardée par un élève de 14 ans, bouleverse et interroge. Ce drame témoigne d’une société incapable de protéger, d’éduquer et de prévenir. Face aux récupérations politiciennes, il faut pointer les responsabilités structurelles, la casse des services psycho-médico-sociaux de l’Éducation nationale et l’abandon des personnels. C’est tout un modèle de société qu’il faut remettre en question.

    Une assistante d’éducation de 31 ans tuée sous les coups de couteau d’un élève de 14 ans, c’est un drame absolu. Personne ne devrait mourir sur son lieu de travail, à cause de son travail. Qu’un enfant de 14 ans ait construit le projet de tuer constitue une alerte majeure sur l’état de la société, sur la manière dont les interactions entre institution scolaire, réseaux sociaux et idéologie dominante méséduquent les enfants. Il y aurait beaucoup à détricoter pour essayer de comprendre sans raccourci ; cela dépasserait largement l’espace d’un article.

    Refuser l’instrumentalisation

    Il y a cependant un enjeu à refuser l’instrumentalisation de ce drame pour alimenter un projet politique ou pour masquer la responsabilité gouvernementales. Retailleau en profite pour relancer son combat contre les projets d’émancipation : « Depuis des années, je dénonce les ravages de cette société permissive que les beaux esprits progressistes nous avaient vendue comme un progrès. Elle devait libérer. Elle a enfanté des barbares. Ce que nous payons aujourd’hui, c’est la facture de Mai 68. » Macron prétend s’attaquer à un phénomène de « désinhibition de la violence » en voulant « réguler les réseaux sociaux ». C’est dans la continuité de Bayrou qui déclarait le 25 janvier : « La santé mentale devra être la grande cause nationale de 2025 » — comble de l’hypocrisie.

    Un système démantelé, des personnels abandonnés

    Au moment du meurtre de Mélanie, les personnels des services psycho-médico-sociaux se rassemblaient devant le ministère pour dire : « Nous refusons que nos missions soient exercées au sein de pôles médico-sociaux départementaux qui mettent en danger notre statut et nos missions. Nous refusons d’être les figurantEs d’un simulacre de politique de santé scolaire, que nos métiers soient vidés de leur sens, que les élèves soient privéEs d’un accompagnement social de qualité. » Depuis 2003, des gouvernements ont tenté d’externaliser les services psycho-médico-sociaux, ce qui couperait toute coordination entre ces services et les équipes enseignantes ou les vies scolaires. Les mobilisations ont permis de freiner ce projet mais pas d’empêcher la désorganisation de ces secteurs exsangues.

    Précarité, bas salaires et départs massifs

    Chaque année, il manque dans les collèges et lycées des centaines de postes d’infirmières et d’assistantes sociales. Ces métiers presque totalement féminisés sont très mal payés. Les assistantes sociales de l’Éducation nationale démarrent avec 170 € de moins que leurs homologues des autres fonctions publiques. Il leur faut 18 ans pour atteindre 2 000 € mensuels, contre 9 ans ailleurs. Pour les infirmières, c’est encore pire : en 2024, le syndicat FSU calculait un écart indiciaire mensuel de plus de 794 €, auquel s’ajoute un écart indemnitaire de plus de 400 €. Résultat : des départs massifs.

    Il y a urgence. Ce drame en annonce d’autres. Nous partageons ce qu’écrit le sociologue Thomas Sauvadet : « Les valeurs de notre société libérale, liées au système capitaliste, fondé sur l’intérêt personnel et la compétition sociale, ne développent pas des capacités d’empathie extraordinaires. » Il est temps de changer radicalement les priorités.

    Commission Éducation nationale

  • Déclaration conjointe d'organisations indépendantes en Iran : opposition à la guerre et aux politiques bellicistes...

    À la lumière des conditions instables et dangereuses actuelles en Iran et dans la région, les organisations soussignées considèrent qu’il est de leur devoir d’adopter une position collective.

    Les travailleurs iraniens — ouvriers, enseignants, infirmières, retraités et autres salariés — n’ont jamais eu et n’auront jamais aucun intérêt pour la guerre, la militarisation, le bombardement du pays ou les politiques d’oppression et d’exploitation.

    Les attaques militaires israéliennes et les bombardements de centaines de cibles dans différentes régions d’Iran — y compris des infrastructures, des lieux de travail, des raffineries et des zones résidentielles — font partie d’un projet belliciste dont le prix est payé avec la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des gens ordinaires, en particulier de la classe ouvrière.

    L'affirmation d'Israël selon laquelle il n'éprouve aucune hostilité envers le peuple iranien n'est qu'un mensonge et une propagande politique. Hier encore, le ministre israélien de la Défense a menacé de « brûler Téhéran ». Les menaces répétées de Trump et d'autres responsables américains, ainsi que le soutien sans réserve des gouvernements occidentaux à de telles actions, n'ont fait qu'attiser les tensions, l'insécurité et la destruction dans la région.

    Les gouvernements d'Israël et des États-Unis sont les principaux responsables du génocide en cours à Gaza et de nombreux autres crimes dans la région et dans le monde. Les Nations unies et les institutions internationales qui se présentent hypocritement comme des défenseurs de la paix tout en gardant le silence face à ces atrocités font partie du même système de domination. L'ensemble du système capitaliste mondial, sa logique de profit et les puissances impérialistes sont les principales causes des guerres, des catastrophes humaines et de la destruction de l'environnement.

    La classe ouvrière iranienne non seulement ne tire aucun bénéfice de la guerre, mais ces guerres ont directement visé sa vie et sa sécurité. Le maintien des sanctions économiques, l'allocation de budgets massifs aux affaires militaires et la restriction des libertés entraîneront une aggravation de la pauvreté, une répression accrue, la faim, la mort et le déplacement de millions de personnes.

    Nous, les organisations et militants indépendants des travailleurs et de la base en Iran, n’avons aucune illusion sur le fait que les États-Unis et Israël veulent nous apporter la liberté, l’égalité et la justice – tout comme nous n’avons aucune illusion sur la nature et la conduite répressives, interventionnistes et anti-ouvrières de la République islamique.

    Nous, travailleurs et travailleuses d'Iran, payons depuis de nombreuses années un lourd tribut – emprisonnement, torture, exécutions, licenciements, menaces et passages à tabac – dans notre lutte pour garantir les droits et les nécessités de la vie les plus élémentaires. Nous restons privés du droit de nous organiser, de nous réunir et de la liberté d'expression. Les travailleurs et les travailleuses de ce pays sont, à juste titre, furieux et exaspérés par la République islamique et les capitalistes qui, au cours des quatre dernières décennies, ont amassé des richesses astronomiques sur notre dos tout en nous condamnant à une insécurité et à des privations perpétuelles. Tous les responsables et institutions impliqués dans la répression et les meurtres de travailleurs, de femmes, de jeunes et du peuple opprimé d'Iran doivent être poursuivis et tenus responsables par le peuple opprimé lui-même.

    Notre lutte de travailleurs est une lutte sociale et de classe. Elle ne progressera qu'en s'appuyant sur nos propres forces, dans la continuité des mouvements de ces dernières années – notamment « Pain, Travail, Liberté » et « Femme, Vie, Liberté » – et en solidarité avec la classe ouvrière internationale et toutes les forces humanistes, libertaires et égalitaires.

    La poursuite de la guerre actuelle ne peut qu'entraîner davantage de destructions, des dommages environnementaux irréversibles et la répétition de catastrophes humaines. La classe ouvrière et le peuple appauvri d'Iran – comme les opprimés d'autres pays de la région – sont parmi les principales victimes de cette situation.

    Les organisations soussignées appellent toutes les organisations syndicales, les institutions de défense des droits de l’homme, les groupes anti-guerre, les militants écologistes et les forces de paix du monde entier à s’unir pour exiger la cessation immédiate de la guerre, des bombardements, des massacres d’innocents et de la destruction de l’environnement, et à soutenir les luttes du peuple iranien et de la région pour mettre fin au génocide, au militarisme et à la répression.

    Les peuples du Moyen-Orient ont besoin de toute urgence de mettre fin aux tensions dévastatrices entre les puissances régionales et mondiales, et d’instaurer une paix juste et durable – une paix dans laquelle les peuples peuvent déterminer leur propre destin en s’organisant, en organisant des organisations de masse, en élargissant les manifestations et en participant directement et collectivement.

    Non à la guerre – Non aux politiques bellicistes

    Un cessez-le-feu immédiat est notre demande urgente

    Signataires :

    Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de sa banlieue

    Syndicat des travailleurs de la société sucrière Haft Tapeh

    Travailleurs retraités du Khuzestan

    Alliance des retraités (Ettehad Bazneshastegan)

    Comité de coordination pour aider à la formation des organisations de travailleurs

    Groupe d'unité des retraités

    17 juin 2025

    Liens vers la déclaration originale en farsi :

    https://www.instagram.com/p/DK_8H4PxUMd/?igsh=MWNhcWVhZXE5M3cwMw==

    https://t.me/vahedsyndica/6278