NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 21
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Le 10 septembre on a tout bloqué, le 18 on continue !
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Trump veut une Amérique plus militariste et belliqueuse...
Derrière ses prétentions à incarner la paix, Donald Trump multiplie les actes militaires et les menaces d’escalade. Rebaptisant le département de la Défense en département de la Guerre, il affiche sa volonté d’une Amérique plus belliqueuse, au-dehors comme au-dedans.
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RDC : la paix introuvable...
La guerre continue malgré l’accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, signé à Washington sous les auspices de Trump.
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En septembre, « all eyes on Gaza »...
Article de la revue Inprecor.
https://inprecor.fr/ -
La répression islamophobe et la fascisation qui vient...
L’islamophobie est un racisme d’État qui crée un corps d’exception et l’isole juridiquement. Prenant appui sur un racisme systémique qui traverse toute la société, la répression des musulmanEs représente un exercice de style sans véritable obstacle pour un gouvernement en quête de légitimité. Non pas diversion mais fascisation, l’État trouve avec les musulmanEs le corps indésirable qui justifie le renforcement de son arsenal autoritaire.
Dossier coordonné par la Commission antiracisme -
Révoltes urbaines à Lausanne : partout, la police tue et la jeunesse résiste...
Au matin du dimanche 24 août, le jeune Marvin M., âgé de 17 ans, a perdu la vie des suites de la poursuite par la police de Lausanne, en Suisse. La police suisse et les médias français évoquent un vol de scooter et dressent le portrait d’un délinquant, à rebours de la manière dont sa famille et ses amis le décrivent, ajoutant au deuil la colère face à la déshumanisation de Marvin. La mort d’un adolescent racisé, poursuivi par la police, s’intègre dans une nécrologie qui ne cesse de s’étendre : en deux mois, après Camilla, c’est le deuxième enfant à Lausanne qui décède des suites d’une poursuite de la police alors que celle-ci est sous le coup d’une vaste investigation qui a mis au jour de nombreux échanges racistes en son sein. En France, c’est un adolescent de 17 ans qui est mort le 9 août à Bièvre, dans l'Essonne, percuté par une voiture de police lors d’une poursuite. Zyed, Bouna, Nahel, Marvin, Camilla et tant d’autres… En Suisse comme en France, la police tue, et principalement des jeunes hommes et enfants racialisés.
Le traitement médiatique des révoltes urbaines opère une inversion raciste des responsabilités. Sous prétexte de légitime défense, les policiers font courir un danger mortel aux personnes pourtant réellement victimes de violences policières. Les vraies sources d’insécurité sont pourtant les patrouilles de police dans les quartiers, comme le montre des enquêtes indépendantes. Par exemple lors du meurtre de Nzoy en 2021, elles ont démontrées que les policiers n’étaient pas réelllement en danger.
Alors que les médias français titrent sur l’exceptionnalité de révoltes urbaines en Suisse, le NPA et SolidaritéS dénoncent le danger croissant, partout en Europe, pour les personnes racialisées devant des forces de l’ordre de plus en plus ouvertement racistes et fascisées. Dans deux mois, nous commémorerons la mort de Zyed et Bouna, morts des suites d’une poursuite policière.sans motif. Nous ne les oublions pas.
Le NPA et SolidaritéS apportent leur soutien à la famille de Marvin et ses proches endeuilléEs.
Le NPA et SolidaritéS affirment la légitimité des révoltes urbaines et appellent à l’amnistie de l’ensemble des jeunes arrêtéEs pendant les nuits de révolte.
Le NPA et SolidaritéS affirment la centralité de la lutte antiraciste contre les violences policières.
Le NPA et SolidaritéS appellent à l’organisation d’une large riposte antifasciste et antiraciste, par-delà les frontières nationales. -
Têtes de cochons aux portes des mosquées, il faut réagir !
Mardi 9 septembre, des têtes d’animaux décapitées ont été retrouvées à l'entrée de plusieurs mosquées, en Ile de France. Les têtes de cochon, déposées devant les mosquées en référence à l’interdit islamique de sa consommation, représentent un symbole colonial et raciste de négation de l’islamité : geste de désacralisation des lieux de culte, il s’agit par là d’affirmer que l’islam n’aurait pas sa place en France.
Qu'il s'agisse probablement d'une action de déstabilisation organisée de l'étranger met en évidence le caractère structurant de l'islamophobie en France et sa centralité dans la vie politique.Elle s’ajoute à la longue liste de dégradations de lieux de culte musulmans au mois d’août (à Tours, à Millau, à Châtillon-sur-Seine…)
Surtout, cette action succède à une semaine de répression islamophobe d’Etat qui a égréné dissolution de l’IESH, seul institut français de formation des imams, la mise en garde à vue des responsables français du CCIE et enfin, l’interdiction du port du hijab à l’ école de magistrature.
L’islamophobie d’Etat favorise les passages à l’acte racistes et ils se nourrissent réciproquement : à l’encontre des musulmanEs en première intention, et à destination de l’ensemble de la société, c’est la fascisation qui est en marche.
Le NPA affirme sa solidarité complète avec les musulmanEs discriminéEs, et en particulier avec les communautés musulmanes des villes visées par ces dernières actions. Nous prenons acte de la lassitude d’une communauté fréquemment visée par ces actes racistes, il faut réagir dès maintenant. Les témoignages de commisération de la classe politique ne suffisent plus, surtout quand ils sont adossés à la légitimation de politiques racistes.Le NPA revendique l’abrogation de la loi de 2004 et de toutes les lois Islamophobes.
Le NPA appelle l’ensemble de notre camp social à s’organiser et à faire de la lutte unitaire contre l’islamophobie, sans condition ni exception, sa priorité politique
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Nice, en grève et dans les rues !
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Nice : Paix et justice pour la Palestine...
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Bayrou c’est fini ! Grèves, blocages, Macron dégage !
Pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, un gouvernement est tombé sur un vote de confiance. La chute de Bayrou met en lumière l’illégitimité du pouvoir macroniste : illégitimité d’une politique au service exclusif des plus riches et des grands groupes capitalistes, illégitimité d’une politique qui voudrait nous faire travailler jusqu’à 64 ans, illégitimité d’un budget de guerre contre les services publics, la jeunesse et les classes populaires. Et enfin illégitimité d’un pouvoir discrédité qui ne tient que par la force et la violence des forces de répression.
Construire le mouvement dans la durée
Partout en France, des assemblées populaires se tiennent depuis le début de l’été pour préparer le 10 septembre. Elles réunissent des jeunes, des militant.e.s du mouvement social, politiques, syndicalistes et des gens qui n’ont jamais milité. Toutes et tous ont en commun la volonté de s’organiser ensemble, pour tout bloquer et en finir avec ce système.
Pour faire dégager Macron et avancer vers un monde débarrassé de l’exploitation et des oppressions, nous devons construire un mouvement qui dure. Un mouvement auto-organisé, radical et démocratique. Les classes privilégiées ne vont pas se laisser faire. Face à elles, il faut s’organiser, dans la durée, par la grève et la mobilisation générale sous toutes ses formes.
C’est le moment d’y aller !
L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) appelle à la grève pour le 18 septembre. Dans plusieurs villes se discute l’idée de manifester le samedi 13 septembre. Cela donne une perspective pour poursuivre et construire le mouvement après la démission de Bayrou et la journée de mobilisation du 10 !
Car après Bayrou, il va falloir aller chercher Macron et tous les autres, par la rue et par la grève !
Mais même ça ne serait qu’un début. Le NPA l’Anticapitaliste défend la nécessité d’en finir avec la 5eRépublique et d’en appeler à une Assemblée constituante. La base en serait les collectifs d’auto-organisation, ou toutes autres formes démocratiques qui vont émerger de la mobilisation. C’est pourquoi le NPA l’Anticapitaliste sera de toutes les luttes de ce mois de septembre.
Le 10 n’est qu’un début : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons ! Dans nos entreprises, nos lieux d’études, nos quartiers, reprenons la rue et construisons des Assemblées générales pour décider des suites de la mobilisation.
La chute de Bayrou est une première victoire. C’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble, travailleuses et travailleurs du public et du privé, chômeurs, jeunes et retraités !