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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 51

  • Terrorisme d’État et armes de destruction massives : Israël innove et attaque...

    Mardi 18 et mercredi 19 septembre, des milliers d’explosions ont frappé l’ensemble du Liban. De Beyrouth à la Bekaa, de Tyr à Tripoli, en pleine rue, dans les bus, les taxis, à l’hôpital, au supermarché, dans les boutiques, à l’université, dans les maisons… des milliers d’appareils électroniques de communication, qui avaient été au préalablement piégés, ont explosé, tuant ou mutilant leurs porteurs mais aussi les gens qui étaient autour d’eux.

    37 morts, près 4000 blessé·es, dont des centaines grièvement. C’est le résultat de la plus vaste et sanglante attaque terroriste opérée par l’État israélien. Comme l’a relevé la chercheuse Erminia Chiara Calabrese, Israël a transformé, à leur insu, des centaines de militantEs ou de sympathisantEs du Hezbollah en bombes humaines pour, au cœur de la vie civile et de l’intimité, loin du front, pouvoir frapper l’ensemble de la population libanaise et provoquer l’effroi et le chaos.

    Il s’agit d’une nouvelle forme d’arme de destruction massive, au même titre que les armes chimiques ou bactériologiques. Les réseaux et appareils ne sont plus seulement bloqués ou espionnés, mais rendus aveuglément mortels. Le terrorisme d’État franchit un nouveau cap.

    Nous sommes effrayés par le cynisme et la cruauté d’un État sans aucune limite et dont l’objectif principal est d’entraîner l’ensemble de la région dans une guerre totale et de poursuivre la colonisation effrénée de la Palestine et bientôt du Liban sud. Le gouvernement français, en continuant de soutenir le gouvernement israélien, malgré l’attaque terroriste de ces derniers jours au Liban et malgré le génocide en cours à Gaza se rend complice de tous ces crimes.

    Quand la communauté internationale mettra-t-elle un coup d’arrêt au gouvernement israélien fasciste et génocidaire ? Mercredi 18 septembre, une majorité de pays ont voté lors de l’Assemblée générale des Nations unies pour réclamer la fin de l’occupation des territoires palestiniens dans les 12 mois. C’est un premier pas que nous saluons.

    Mais c’est encore très loin du compte pour espérer transformer le sort terrible des PalestinienNEs à Gaza ou en Cisjordanie, en finir avec l’apartheid et empêcher la guerre qui vient. Il faut maintenant sanctionner l’État israélien, arrêter de lui livrer des armes et opérer le même type de boycott institutionnel et international qui avait frappé le régime d’apartheid d’Afrique du Sud il y a quelques décennies. En attendant, nous devons intensifier dans la rue les mouvements de solidarité avec la Palestine et le Liban et continuer de soutenir les campagnes BDS contre Israël.

  • Soutien à Elias d’Imzalène ! Non à la répression des voix qui soutiennent la Palestine !

    Dimanche 8 septembre, Urgence Palestine, les Blouses blanches et le CNPJDPI ont organisé une manifestation, pour le onzième mois consécutif, contre le génocide en cours en Palestine occupée. Le NPA-l’Anticapitaliste y était présent avec entre autres l’organisation Perspectives musulmanes.

    Parmi les prises de parole, celle d’Elias d’Imzalène, figure de Perspectives musulmanes, a repris le mot d’ordre d’intifada. Nous partageons ce mot d’ordre : il signifie la révolte, mais aussi la solidarité, l’internationalisme. L’intifada n’est en rien une résistance spécifiquement islamique, elle ne peut encore moins être dite intégriste. Et oui il y a urgence à un soulèvement populaire pour arrêter le génocide en cours contre le peuple palestinien. 

    Derrière les accusations contre Elias d’Imzalène, il y a en réalité une offensive islamophobe qui amalgame les musulman·es à des intégristes et des semi-terroristes. Il y a aussi une attaque contre l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine. Pour le préfet, les accusations visent à servir de prétexte afin d’interdire les manifestations pour la Palestine ! Nous refusons cette accusation, nous exprimons notre solidarité militante avec Elias d’Imzalène et Perspectives musulmanes, et nous appelons l’ensemble des organisations à une telle solidarité antiraciste et internationaliste. 

    Enfin, au-delà de la vindicte judiciaire particulière contre Elias d’Imzalène, le NPA-l’Anticapitaliste dénonce la surenchère islamophobe et sécuritaire : les accusations et menaces contre l’imam Ismaïl de la mosquée des Bleuets à Marseille, sont similaires, et c’est avant tout pour son engagement politique que celui-ci est aujourd’hui attaqué. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste dénonce la criminalisation de la mobilisation pour la Palestine, comme la mise en garde à vue sans justification de l’infirmière Imane Maarifi ou l’interdiction des manifestations de Paris et de Montpellier. 

    Il dénonce la criminalisation de l’expression politique des musulman·es.

    Le NPA-l’Anticapitaliste dénonce l’essentialisation islamophobe, qui présente comme des intégristes ou des personnes dangereuses les résistances anticoloniales et antisionistes arabes.

    Le NPA-l’Anticapitaliste réitère son soutien à Urgence Palestine et à Perspectives musulmanes.

  • Fête populaire… ou fête politique ?

    Ces Jeux ont été une fête populaire d’une ampleur inédite. Les entrées dans les stades n’étaient pas toutes, loin s’en faut, hors de prix : la moitié des entrées pour les Jeux valides ont été vendues à 50 euros ou moins.

    Ce tarif de 50 euros devrait d’ailleurs être un plafond, et non un plancher. Ce qui imposerait de mettre fin au système des places privilégiées pour les sponsors, partenaires, et autres bourgeois pouvant acheter une cérémonie ­d’­ouverture à 2 700 euros. 

    Les fan-zones, bars, restaurants et certains sites en accès gratuit (parcours du cyclisme et des triathlons, Marathon pour Tous ouvert à la population) ont également connu des marées humaines.

    La raison principale de ce succès tient à la place du sport dans notre société. Avec 18 millions d’inscritEs dans plus de 200 000 clubs (associatifs, privés et publics), et malgré des inégalités d’accès et de conditions de pratiques persistantes, nous sommes face à un phénomène social et culturel de masse. 

    Changement de regard sur le handicap ?

    Les Jeux paralympiques se sont distingués par des entrées majoritairement peu chères, ainsi qu’une distribution massive d’invitations aux écoles, maisons de quartier, mairies et associations. Un nombre important d’initiatives pédagogiques autour de l’inclusivité des personnes handicapées ont été mises en place par les enseignantEs.

    Le succès des Jeux paralympiques exprime un changement de regard et une acceptation plus grande d’une partie de la société sur le handicap. Ce qui est à mettre en regard avec l’inaction de nos classes dirigeantes pour la mise en accessibilité des transports en commun et lieux de vie (voir ces derniers jours le débat entre Pécresse et Hidalgo sur la mise aux normes du métro de Paris) ; dans la lutte contre la précarité, le chômage et les discriminations frappant de façon disproportionnée les personnes handicapées ; sur les moyens donnés au handi­sport. Les athlètes concernéEs par les Jeux paralympiques n’ont d’ailleurs pas manqué de témoigner, et ce, dès la cérémonie d’ouverture, de leur galère quotidienne, des clubs inaccessibles, et de leur engagement jusqu’à l’endettement personnel pour participer aux compétitions. 

    Les Jeux paralympiques de Londres en 2012 ont été un énorme succès populaire, qui a conduit à des progrès dans la pratique et l’accessibilité du handisport. Bien peu a évolué dans le monde du travail. Il est donc hors de question de laisser cette parenthèse se refermer pour en revenir à une routine ­difficilement supportable.

    Un unanimisme traversé d’inévitables questions politiques

    La cérémonie d’ouverture, au-delà de sa réussite technique, a eu le mérite de mettre la fachosphère sens dessus dessous avec des représentations très inclusives pour les LGBTI et les femmes, et défiant tout racisme. 

    Quoi que l’on pense de l’esthétique diffusée, la cérémonie contrastait avec le chauvinisme des commentateurs sportifs tout au long de la compétition.

    Ces Jeux qui veulent mettre le sport au-dessus des clivages sociaux, raciaux et se veulent « universels » ont été traversés par de nombreuses questions politiques. On a pu voir des actions de protestation dans les tribunes contre le génocide commis par Israël, des sportifs Palestiniens levant le poing et affichant ostensiblement leurs symboles, la délégation algérienne jetant des fleurs dans la Seine en hommage aux morts du 17 octobre 1961. 

    L’affaire Imane Khelif, cette boxeuse algérienne victime d’attaques racistes, sexistes et homophobes sur sa supposée transidentité, et allant jusqu’à la médaille d’or au nez et à la barbe des JK Rowling, Donald Trump et autres Giorgia Meloni en pleine panique morale. 

    Le prétendu apolitisme du CIO a montré son hypocrisie en allant jusqu’à disqualifier Manizha Talash, breakdanceuse afghane, pour avoir brandi sur scène une banderole « Free Afghan Women ». Alors même qu’elle faisait partie de l’équipe olympique des RéfugiéEs, précisément créée pour représenter les victimes exilées des régimes dictatoriaux comme celui des Talibans. Bienvenue en Absurdistan !

    Y.S.

  • Pression sur le droit du travail, nettoyage social et sécurité...

    Largement débattu dans les milieux militants et au-delà, le cadre général est connu. Le budget prévisionnel de plusieurs milliards sera dépassé… comme lors de tous les Jeux olympiques. 

    Le coût social

    Les bénéfices iront au privé, mais les compensations des éventuels déficits seront à la charge de l’État, selon les règles toutes particulières du CIO (Comité international olympique). L’impact écologique non transparent ne sera jamais discuté démocratiquement. Quant à la pression sur les cadences et le moins-disant social sur les ouvriers du BTP, elle a engendré 6 morts sur les chantiers. Insupportable !

    Droit du travail

    Près de 40 000 bénévoles ont contribué de façon majeure à la réussite technique de ces Jeux. Le problème étant précisément qu’ils étaient bénévoles. Et pas comme l’on peut l’être dans une association ou un petit club de quartier, mais avec des tâches équivalentes à celles de véritables travailleurEs : de longues journées de travail, un protocole d’engagement ressemblant en tout point à un contrat, et des réglementations strictes. En somme, ce qui s’apparenterait à une vaste opération de salariat déguisé. Les médias et le COJOP, se gargarisant de leur engagement, oublient ostensiblement de préciser que 40 000 travailleurEs non payés leur ont permis de faire une économie de près de 100 millions d’euros (salaires et cotisations incluses). 

    Si la catastrophe annoncée en termes de transports en commun, explosant sous leur vétusté et le nombre de touristes, n’a pas eu lieu, c’est aussi parce que les FrancilienEs ont largement évité d’être présents cet été. Hormis les attaques douteuses contre les transfos du TGV le jour de l’ouverture, l’ensemble des Jeux se sont déroulés de façon très fluide. La catastrophe du Stade de France en 2022 a aussi visiblement servi de leçon en matière de gestion des foules.

    Le gouvernement et la mairie de Paris n’ont évidemment pas à s’en vanter (même s’ils tentent de le faire). Comme l’a souligné un communiqué de bilan de Sud Rail, seule la mobilisation des travailleurEs du rail et de la RATP l’a permis. Le tout grâce aux acquis en termes de compensations financières, embauches (et la sur-mobilisation du personnel), arrachés sous la menace de grèves pendant les Jeux. Acquis qu’il conviendra de pérenniser !

    Nettoyage urbain et social

    Mesures déjà vues dans d’autres compétitions ­sportives, ce sont aussi près de 12 000 sans-abris qui ont été expulsés des alentours des sites olympiques, jusqu’à en envoyer une partie dans des villes de province. Ce qui fait dire à Dave Zirin, journaliste de The Nation, hebdomadaire américain de gauche, dans son bilan de Paris 2024 : « Si 12 000 sans-abris ont été expulsés de Paris, que va-t-il donc se passer pour les prochains Jeux de Los Angeles, dans une ville qui en compte 10 fois plus ? » Poser la question, c’est déjà en partie y répondre. 

    Menace sur les libertés publiques

    D’un point de vue sécuritaire, ces Jeux ont vu le déploiement inédit dans un pays démocratique de 45 000 policiers et gendarmes dans les rues de Paris, d’Ile-de-France et des régions accueillant des sites olympiques. Assistés par 2 000 policiers étrangers, et par l’utilisation de technologies d’intelligence artificielle et de caméras à reconnaissance faciale.

    Autre précédent d’ampleur qui poursuit les attaques sur les libertés publiques : 1,2 million d’enquêtes administratives ont été diligentées sur les personnes accréditées pour les JOP ou en marge des Jeux ; 559 Micas (Mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance) ont été prises, sans parler des 848 visites domiciliaires — l’équivalent de perquisitions administratives —, 92 expulsions prononcées, ainsi que 20 déchéances de nationalité (d’étrangers condamnés pour terrorisme). « Jamais, depuis l’état d’urgence instauré au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, autant de mesures restrictives des libertés n’avaient été prises », constate le ­journal le Monde.

    Paris 2024, comme tous les évènements culturels de masse, n’a donc pas échappé au cadre général d’une société néolibérale, répressive et excluante, qui phagocyte et récupère absolument tout, y compris les grands moments de fêtes populaires. Les règles du jeu ont plus que jamais besoin d’être changées !

    Y.S.

  • Nouveaux méfaits fascistes à Chambéry !

    Dans la nuit du 17 au 18 septembre, Laurent Ripart, militant du NPA à Chambéry, a été victime d’une opération de « swatting », montée par l’extrême droite qui a prétendu à la police qu’une prise d’otage était en cours dans son appartement. Absent par chance de son domicile, notre camarade a pu éviter d’être impacté par l’opération de police qui s’en est suivie dans son appartement.

    Une nouvelle fois, les militantes et militants de la gauche chambérienne ont donc été victimes des mauvais coups de l’extrême droite, qui ont multiplié les méfaits dans la ville ces dernières années : attaque d’un concert de la fédération anarchiste, tirs à armes à feu sur le local du PCF, attaque et incendie de la maison des syndicats, agression de personnes racisé.es et de militant.es, etc. La liste des exactions de l’extrême droite ne cesse de s’allonger sans que les autorités prennent la mesure du danger et se décident à intervenir sérieusement contre les exactions répétées de ces milices fascistes.

    Le NPA affirme sa solidarité avec Laurent Ripart et avec toutes celles et ceux qui ont été victimes à Chambéry des exactions de l’extrême droite. ¡ No pasarán !

  • Face à la droite et à l’extrême droite : Urgence antiraciste !

    Macron, après deux mois de cirque pour éviter un gouvernement Nouveau Front populaire, a donc sorti de son chapeau comme Premier ministre Michel Barnier : vieux cheval de retour, choisi dans le groupe de droite extrême minoritaire de l’Assemblée nationale. Avec la bénédiction de l’extrême droite à qui Macron a délibérément laissé la maîtrise du jeu.

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  • Ce que la percée ukrainienne de Koursk éclaire de la guerre...

    Le coup d’éclat de l’Ukraine, le 6 août, la percée de ses forces armées dans l’oblast de Koursk, produit toujours son onde de choc. Dans les limites de cet article 1, on notera, avec Michel Goya, spécialiste reconnu des questions proprement militaires, que « les gains stratégiques sont déjà considérables et d’abord politiques » 2.

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  • Contre les violences faites aux femmes : nous sommes solidaires et en colère !

    Depuis début septembre, 51 hommes sont jugés pour avoir violé Gisèle Pélicot, victime de soumission chimique par son conjoint, qui avait recruté ces agresseurs sur internet.

    Non à la culture du viol !

    Ils ont entre 26 et 73 ans, ils sont pompier, infirmier, boucher, conseiller municipal, retraité… ils représentent un échantillon de “tous les hommes” et ce ne sont pas des “monstres”. Ils incarnent ce que nous, féministes, expliquons depuis des années : tous les hommes ne sont peut-être pas des violeurs mais chacun d’entre eux peut en être un. 

    Le viol fait l’objet d’un traitement particulier consistant à chercher la responsabilité du côté de la victime. Mais dans le procès Mazan, les faits sont extrêmement bien documentés et le principal accusé les a reconnus : impossible de s’en prendre à la victime, d’expliquer ces actes par des “coups de folies” commis par des “monstres”. Les vraies questions sont donc visibles : question du consentement, de la culture du viol et de la domination masculine, tant sur le plan social, politique que juridique.

    Le temps de la colère !

    Partout, des milliers de femmes se reconnaissent dans l’histoire et les questions soulevées par ce procès :  Gisèle Pélicot n’est plus une victime anonyme. Mazan n’est plus un fait divers. Nous l’avons investi de son poids politique. Nous ne le lâcherons pas. Notre colère est prête. Ce samedi 14 étaient organisées partout en France des mobilisations de soutien à Gisèle. Plus de 10 000 femmes ont manifesté. Nous devons continuer et tout mettre en œuvre pour construire un mouvement massif contre les violences faites aux femmes.

    Notre corps nous appartient

    Sur le fond on retrouve toujours la remise en cause de notre autonomie physique et morale. Le corps des femmes ne leur appartient jamais vraiment, qu’on parle de violences et de viol ou de l’avortement, de sexualité, de tenue vestimentaire, etc… Et on remet toujours en question notre droit à choisir pour nous même et par nous même.

    L’IVG sera toujours un des premiers droits attaqués par les réactionnaires et l’extrême droite qui aimeraient contrôler nos corps. Nous l’avons vu aux USA ou en Italie. C’est un droit fragile et nous devons lutter pour le conserver et s’assurer qu’il puisse s’appliquer dans les faits. Car avec la fermeture de centres IVG, il y a chaque année en France  5000 femmes forcées de se rendre à l’étranger pour avorter. Pour une IVG réellement accessible nous voulons : 

    • L’allongement des délais légaux pour accéder à l’IVG à 24 semaines. 

    • Le suppression de  la clause de conscience concernant les professionnels de santé, 

    • La garantie du libre choix de la méthode employée. 

    • La réelle ouverture aux sages-femmes de la possibilité de réaliser des IVG avec formation et rémunération en conséquence. 

    • Un investissement massif et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG, la réouverture des centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale.

    • Garantir à toutes l'accès à la contraception gratuite et sans ordonnance lorsque cela est possible.

    • Financer la recherche et promouvoir la contraception masculine

    • Des vrais cours d’éducation sexuelle à l’école

    • Une politique pour les médicaments essentiels pour réaliser les IVG afin de garantir leur production

    Soutien à toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à lIVG dans le monde

      Le 28 Septembre soyons nombreuses à manifester à l’occasion de la journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement ! Préparons le 25 novembre Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes !

  • Souscription : Pour une gauche de combat, un local pour le NPA !

    Le NPA lance une souscription pour se doter d’un local abritant ses activités politiques internationales, nationales et franciliennes, la rédaction de sa presse papier et digitale, son imprimerie et sa librairie.

    Pour préparer l’avenir face au danger de l’extrême droite, au chaos capitaliste et pour aider à la reconstruction de notre camp social, notre projet est de racheter un bâtiment intimement lié à l’histoire de notre courant.

    Un local lié à l’histoire de notre courant

    En septembre 1968 paraissait le premier numéro de Rouge, le journal de ce qui était encore la JCR. Ce n’est qu’en mars 1976 que la LCR franchit un double cap. D’abord en faisant de Rouge un véritable quotidien, mais aussi en étant capable d’imprimer elle-même ses publications grâce à la création de l’imprimerie Rotographie. Dès lors, dans un même lieu furent rassemblés l’atelier de presse mais aussi la rédaction de Rouge, ainsi qu’une partie des activités ­directionnelles de la LCR.

    Cette infrastructure politique construite autour d’une d’imprimerie est un cas unique. Elle a probablement été l’une des clés de la longévité de notre courant marxiste-­révolutionnaire, de la LCR au NPA. Depuis cinquante ans, bien des choses ont changé. Presque tout d’ailleurs... sauf le bâtiment dans lequel notre imprimerie, la rédaction de notre journal et la direction de notre organisation se sont installées au 2 rue Richard-Lenoir, à Montreuil.

    Occupé auparavant par une activité de métallurgie, le bâtiment fut ensuite loué sans discontinuer par l’imprimerie Rotographie. L’idée d’en devenir propriétaire n’est pas ­nouvelle. Mais depuis 2022, le projet apparaît comme une nécessité. Aujourd’hui, il devient concret. En effet, le local parisien qui abritait depuis 24 ans notre librairie, nos salles de réunion et les locaux de la IVe Internationale vient d’être vendu. Nous devons le quitter dans quelques mois.

    Un local tourné vers le futur et utile au mouvement

    Ce projet d’achat et de rénovation vise à rassembler dans un même lieu toutes nos activités : des salles de réunion, des bureaux pour le parti et l’Internationale, la presse, une imprimerie et une librairie. Mieux encore, il vise à renforcer notre ouverture et notre utilité pour le mouvement social en offrant ou louant des salles, en imprimant le matériel d’autres organisations, en proposant des événements dans une librairie militante mais ouverte au dialogue.

    Ce projet est aussi très ambitieux sur le plan financier. Voilà pourquoi nous faisons appel à la solidarité afin de récolter 800 000 euros d’ici début 2025.

    Notre camp social, celui des exploitéEs et des oppriméEs, a plus que jamais besoin de s’organiser. À son échelle, unitaire et révolutionnaire, dans la rue, les urnes, les lieux de travail et d’étude, le NPA a toujours œuvré en ce sens, pour une gauche de rupture et de combat. Voilà pourquoi nous avons participé pleinement au Nouveau Front populaire depuis juin dernier. Mais après avoir écarté le danger immédiat de l’extrême droite au pouvoir, tant reste à faire !

    En soutenant le NPA dans le projet d’achat et de rénovation de son local historique, vous nous permettrez de continuer à exister au service des luttes contre ce vieux monde capitaliste, dans la perspective d’un ­socialisme écologique et démocratique.