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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 54

  • Attaque violente en cours contre les opposantEs à l’A69...

    À partir du 1er septembre certaines coupes d’arbres sont autorisées jusqu’à la mi-novembre. Période cruciale pour défendre les arbres qui empêchent le passage du chantier de l’A69 entre Castres et Toulouse. Le 30 août, l’État a frappé très fort, mobilisant 300 gendarmes au service du bétonneur Atosca, pour déloger les opposantEs qui occupent la ZAD de la Cal’Arbre. 

    Tentes lacérées, constructions abattues, objets personnels détruits... Ce lieu occupé depuis février 2024 a été entièrement saccagé. Ce déchainement de violence met en danger la vie des grimpeurEs qui résistent au sol et dans les chênes centenaires, derniers obstacles physiques à ce projet mortifère. UnE des camarades — sous pression policière — a fait une chute de 8 mètres : iel souffre de plusieurs fractures de la colonne vertébrale.

    La préfecture du Tarn a mis tous les moyens pour faire avancer le chantier, malgré l’illégalité des interventions sur la zone où se trouvent des espèces protégées (grand capricorne, dont les larves vivent dans les troncs des vieux chênes ; trèfle écailleux, qui prospère dans la prairie alentour). Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées ont demandé « au procureur et à l’Office français de la biodiversité une intervention en urgence absolue » car le concessionnaire n’a réalisé aucune des mesures limitant les conséquences des travaux, demandées par un arrêté préfectoral.

    Passage en force et irrégularités

    Au fil des mois, le climat local s’est durci, comme à Sivens précisent plusieurs opposantEs. Insultes, menaces par les vigiles d’Atosca, intimidations par des groupes pro-autoroute. Si les médias locaux — notamment la Dépêche du Midi, soutien inconditionnel de l’A69 — relaient avec complaisance l’incendie du coffrage d’un pont ou celui d’une voiture de police, ils restent muets sur les agressions dont sont victimes les opposantEs. Le 13 août, à Bacamp (camp de base), un commando a incendié la voiture et la tente d’opposantEs. Dans la nuit du 25 août et celle du samedi 31, plusieurs départs de feu ont eu lieu au Verger de Verfeil, mettant en danger la famille qui résiste aux pressions d’Atosca.

    Le moratoire réclamé par les associations, inscrit dans le programme du NFP, doit permettre à la justice de se prononcer sur les irrégularités commises par le concessionnaire à toutes les étapes du projet. Les courriers échangés entre l’administration et Atosca, révélés par Mediapart, documentent le passage en force pour déboiser des zones protégées. Trois nouvelles plaintes ont été déposées cet été : destruction et atteinte à la conservation d’espèces en dehors du cadre autorisé avec la circonstance aggravante de la bande organisée ; trafic d’influence et prise illégale d’intérêt visant le député Terlier, président de la commission d’enquête parlementaire ; entrave au libre écoulement d’un cours d’eau — concernant un risque d’inondation dans la vallée du Girou déjà en tension à cause de la sècheresse.

    Abandonner le projet et soutenir les opposantEs

    Ce modelage du territoire et de nos vies par le tout-camion et le tout-voiture artificialise les sols, accélère l’urbanisation et le développement des métropoles, menace les ressources en eau et la biodiversité, contribue massivement aux émissions de gaz à effet de serre responsables du chaos climatique.

    Sur les chantiers, tout change très vite, d’heure en heure : l’action policière est brutale, la résistance est déterminée. Il est urgent de rester informé et de renforcer (y compris financièrement) les opposantEs de la Cal’Arbre, de la Crem’Arbre, du Verger pour bloquer ce projet qui doit être abandonné.

    Commission nationale écologie

  • Macron ça suffit ! Manifestons le 7 septembre !

    Après avoir refusé tout l’été de nommer un Premier ministre issu du NFP, Macron continue de diriger en monarque le pays malgré les défaites qu’il a subies d’abord aux élections européennes puis surtout aux législatives, accaparant ainsi le pouvoir de façon totalement antidémocratique.

    Macron et les ficelles anti-démocratiques de la Ve République

    Après une lourde défaite aux élections européennes, Macron nous a convoquéEs dans les urnes de toute urgence en juin dernier au risque, sans peur aucune, de donner le pouvoir au RN avec lequel il préparait la cohabitation. Mais le résultat des élections a été sans appel : Macron a non seulement subi une nouvelle défaite, mais à la différence des élections européennes, c’est le NFP qui est arrivé en tête, sur un programme de rupture avec le macronisme.

    Au mépris de toutes les règles et valeurs dont il se réclame – la République, les institutions, la stabilité, la responsabilité, etc. –, Macron a tout d’abord décidé d’ignorer le message des urnes en maintenant un gouvernement illégitime durant tout l’été. Il utilise toutes les ficelles anti-démocratique de la Ve République.

    La stratégie de Macron est maintenant de chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • Imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique...

    Pris à son propre piège, Macron continue de mépriser les résultats des urnes… pour mieux servir les riches.
    Il est temps d’imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique du NFP et d’affronter ceux qui détiennent le pouvoir.

    Olympique ! Voici comment on pourrait qualifier la vie politique française depuis le 9 juin. Le gouvernement Attal pulvérise des records en matière d’autoritarisme. Il détient le record de longévité des gouvernements démissionnaires depuis 1948 : près de 50 jours.

    Le suspense ne semble pas près d’être levé : à peine énoncés, les noms des hypothétiques Premiers ministres disparaissent. Thierry Beaudet, Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ? Nul ne sait qui l’emportera. Une chose est sûre, il n’aura pas la tâche facile… de ne rien changer à la politique du président.

    Ne rien changer, faire du « pro-business »

    Sous le bruissement médiatique, Macron répond davantage à la pression du Medef qui, fustigeant le programme NFP jusqu’à l’annonce que Lucie Castets ne serait pas nommée, exhortait les futurs dirigeants du pays à poursuivre l’action de Bruno Le Maire. Lequel a été, selon le président du Medef « un artisan déterminé et déterminant [des] politiques pro-business. » Avec le résultat qu’on connaît pour les comptes publics, les services publics et notre avenir ! 

    Au même moment, Patrick Pouyanné, le PDG de Total, mettait en garde contre l’augmentation du Smic, avec l’objectif de défendre les petites et moyennes entreprises. La stratégie de Macron consiste à chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. 

    Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    Pour faire appliquer ne serait-ce que ces mesures d’urgence du programme du NFP, il nous faudra vaincre les résistances des ultra-riches et de la bourgeoisie qui a taillé sur mesure les institutions avec lesquelles Macron continuera de jouer tant que nous le laisserons faire… et poser la question du pouvoir. 

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue, doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • 16e université d'été : un succès et de quoi renforcer l’autodéfense anticapitaliste...

    Avec plus de 750 personnes présentes, cette 16e université d’été du NPA-l’Anticapitaliste s’annonçait comme un grand cru.
    L’actualité politique, ses incertitudes autant que la crise multiforme du capitalisme ont été discutées dans de nombreux ateliers.
    Remercions toutes et tous, notamment nos invitées et invités qui ont contribué à la richesse des débats de cette université d’été.

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  • La 16e Université d'été du NPA-l'Anticapitaliste en vidéos...

    La 16e université d’été du NPA s’est déroulée du 25 août au 28 août 2024.
    Vous pouvez voir ou revoir certains des ateliers ci-dessous :

    Dimanche 25 août

    - Où en est la crise mondiale du capitalisme ? Avec Eric Toussaint.

    - Législatives 2024 : en campagne contre l’extrême droite. Avec Pauline Salingue et Raphaël Arnault

    - La gauche, les médias et la démocratie. Avec Edwy Plenel. Présentation : Fabienne Dolet.

    - Quelles perspectives pour le Nouveau Front populaire et la construction d’une gauche de rupture ? Avec Aurélie Trouvé (LFI), Pauline et Lou (UCL), Boris Chenaud (GES), Yoletti Bracho (Rejoignons-nous), Laurent Levy (Ensemble!) et Laurent Ripart (NPA). Présentation : Drass.

    Lundi 26 août

    - Solidarités et résistances contre le génocide en Palestine. Avec Salah Hamouri (avocat, animateur de Boussole Palestine), Monira Moon (animatrice de la campagne Boycott, désinvestissements, sanctions - BDS) et Ersilia Soudais (député LFI).

    - Débat NPA/LFI : qu’entend-on par gauche de rupture ? Quel outil politique pour la construire ? Avec Aurélie Trouvé et Antoine Larrache

    - Être de gauche sur les internets. Avec Kath (productrice, vidéaste / bolchegeek, et streameuse), Benjamin (vidéaste / bolchegeek, et essayiste), Modiie (sociologue et streameuse), Lumi (vidéaste / Blast et Vidéodrome) et Ebibi (sculptrice sur verre, streameuse et présidente de l’association Furax)

    - Racisme, sexisme et capitalisme dans le rap. Avec Benjamine Weill , Amel et Kevin

    - Meeting de l’Université d’été

    Mardi 27 août

    - Nos vies/Leurs profits - Nouveaux horizons sociaux et politiques. Avec Olivier Besancenot, Murielle Guilbert et Youlie Yamamoto

    - Pour une écologie décoloniale et populaire. Avec Fatima Ouassak, autrice et militante féministe, écologiste et antiraciste et Orian et Tom du Collectif Vietnam Dioxine

    - Rapport de force mondiaux, résistances populaires et solidarité internationale face aux impérialismes, au colonialisme et aux guerres. Avec Christian Varin, Hanna Perekhoda, Clémence Jung et Claude Serfati

    - Quelle union pour le social et le politique ? Comment construire les mobilisations dès la rentrée ? Avec Matthieu Brabant (bureau confédéral de la CGT), Murielle Guilbert (co-déléguée générale de Solidaires), Pauline Salingue (porte-parole du NPA), Benoit Teste (secrétaire général de la FSU)