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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog

  • Soutien à la flottille de la liberté !

    Gaza est sous blocus depuis 2007, sous guerre génocidaire depuis 19 mois et sous embargo humanitaire depuis 3 mois. Plus de 2 millions de personnes sont quotidiennement bombardées, assassinées et affamées. La nourriture, les médicaments ou les produits d’hygiène élémentaires sont rares, plongeant Gaza dans une crise humanitaire sans précédent, alors même que les bombardements continuent. L’inaction et la complicité des dirigeants occidentaux, dont Macron, permettent à ce siège de continuer encore aujourd’hui menaçant la survie de millions de personnes. Face à cette atrocité, le mouvement de solidarité s’est organisé, et la Flottille pour Gaza a pris la mer il y a une semaine avec à son bord l’eurodéputée Rima Hassan et la militante écologiste Greta Thunberg. L’objectif ? « Briser le siège » et apporter un soutien humanitaire à la population de Gaza par bateau. En réponse, Benjamin Netanyahou a annoncé son intention d’empêcher la Flottille d’accoster et a procédé à l’arrestation de l’ensemble de l’équipage cette nuit.

    Rappelons qu’Israël n’a pas le droit de faire un blocus sur Gaza, qu’Israël n’a pas le droit d’empêcher les bateaux humanitaires d’accoster à Gaza. Israël n’a pas non plus le droit d’arraisonner ou d’attaquer ces mêmes bateaux dans les eaux internationales. Pourtant, Israël a déjà attaqué des flottilles : en 2010, l’attaque de la flotille avait 10 morts dans les eaux internationales, et il y a deux mois des drones avaient attaqué une flotille. L’arrestation des militantEs de la flottille de la liberté est illégale.

    Le NPA-l’Anticapitaliste condamne l’intervention d’Israël sur ces flottilles. Israël doit laisser passer en toute sécurité l’aide apportée par ce bateau et garantir la sécurité de ses occupants. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste apporte son soutien à Rima Hassan, à Greta Thunberg et aux 10 autres personnes de l’équipage face à la répression israélienne, et exige leur libération. 

    Enfin le NPA l’Anticapitaliste condamne l’inaction et l’absence de sanctions envers Israël qui mène en toute impunité une guerre génocidaire à l’encontre du peuple palestinien, en premier lieu de la France et de son gouvernement dirigé par Macron. 

    Nous appelons à se mobiliser largement afin de soutenir la Flottille pour Gaza et à se rassembler ce lundi 9 juin à 18 heures.

  • Toulon : APPEL à un rassemblement contre la journée Mer & Défense !

    Ce jeudi 12 juin 2025 aura lieu à Toulon une journée « Mer & Défense » organisée par le Pôle Mer Méditerranée.
    Cette troisième édition intervient dans une séquence où la Commission européenne a annoncé un plan de réarmement de 800 milliards d’euros, soit 5% du PIB européen.
    Cela s’accompagne d’une hausse des budgets militaires et de projets de réformes visant à rétablir progressivement le service
    militaire dans l’ensemble des pays européens, tout en consolidant le complexe militaro-industriel européen.
    L’insistance des organisateurs autour des dimensions entrepreneuriales ou d’innovation technologique ne doivent pas parvenir à masquer le fait que ce salon est la pointe émergée d’une alliance entre l’État et les capitalistes français, ayant pour but toujours plus de production d’armes et toujours plus de profits faits sur la violence armée.
    La présence du GICAN et de Naval Group
    révèlent bien le sens de ce « rendez-vous business et innovation maritime duale » : la promotion de l’alliance entre le capital et l’État, autour de l’armement.
    L’intitulé de la journée, « Dronisation de l’espace maritime : des équipements simples aux systèmes complexes et essaims de drones » sonne comme un glas criminel.
    Il est nécessaire de
    rappeler que cette « dronisation » est celle qui arme l’agence Frontex qui a, l’année dernière, lancé une série d’appels d’offres avoisinant 400 millions d’euros visant à l’achat d’équipements de drones et d’autres technologies de surveillance. Ces drones sont utilisés pour intercepter des personnes exilées, et augmenter encore la violence qu’ils subissent ; ceci alors que plus de 2200 exilé.e.s sont mort.e.s en mer en 2025, dont des centaines d’enfants.
    La violence déployée en Méditerranée prend sa source dans ce type de salons, qui en sont la condition de possibilité matérielle, sous couvert « d’échanges riches sur les technologies de pointe
    dans le domaine maritime ».
    Alors que le génocide à Gaza et la colonisation des territoires palestiniens se poursuivent avec le soutien inconditionnel des puissances occidentales, nous nous opposons à une journée
    sponsorisée par le groupe Thalès. Les partenariats de cette entreprise avec l’État israélien sont bien connus.
    Le média Disclose a par exemple révélé que 2 millions d’euros de composants électroniques et de systèmes de communication avaient été vendus entre 2018 et 2023 à des entreprises israéliennes, couronnant le fructueux partenariat entre l’entreprise d’armement israélienne Elbit et le groupe Thalès.

    La France, 1ère puissance militaire du continent et 2ème exportatrice d’armes au monde, ambitionne d’atteindre 90 milliards de budget pour la défense dans les prochaines années.
    Un
    objectif qui repose sur l’accélération de la destruction des services publics et la perspective d’attaques d’ampleur contre les conditions de travail, et qui a pour objectif la sauvegarde des intérêts coloniaux et néocoloniaux français, comme l’a démontré la répression féroce en Kanaky.
    Nous refusons ce business de la guerre et voulons agir ensemble pour enrayer la course à l’armement.

    Le 12 juin, à Toulon, mobilisons-nous contre la journée Mer & Défense !
    Contre l’économie de guerre et le business de la mort !
    Contre la violence armée aux frontières !
    Contre le génocide à Gaza !

    Signataires : ATTAC, LFI, MRAP, NPA, VPJM, PCF Six-fours, UCL Var, Mouvement pour la Paix, Soulèvements de la terre 13, Stop Arming Israël 13, Coalition Guerre à la Guerre

  • Qui veut noyer la Sécu, l’accuse de déficit…

    Modèle social « à bout de souffle », situation « hors de contrôle » : entre les agences de notation, le Medef, la Cour des comptes, Macron et Bayrou, c’est la course à la dramatisation du « déficit » des finances publiques et de la Sécurité sociale. Le spectre d’un scénario « à la grecque » est agité.

    Lobjectif est de provoquer un effet de sidération permettant d’anesthésier toute réaction. Pouvoir et patronat entendent ainsi créer la résignation nécessaire à l’acceptation pour 2026 d’un nouveau plan d’austérité de 40 milliards d’euros et d’une nouvelle étape dans la destruction de la Sécurité sociale. Il est grand temps pour le mouvement social et ouvrier d’organiser la riposte.

    Une « crise de liquidité », vraiment ?

    Concernant la Sécu, la Cour des comptes n’hésite pas à évoquer le risque « de plus en plus sérieux de crise de liquidité à partir de 2027 ». En clair, une incapacité à faire face au financement du système de santé, des retraites et des prestations familiales, de la perte d’autonomie.

    Les chiffres avancés dans le rapport de la Cour des comptes ne confirment pourtant pas la catastrophe annoncée. Pour 2024 le « déficit » de la Sécurité, supérieur de 4,8 milliards aux prévisions s’élève à 15,3 milliards, soit… 2,4 % sur les 640 milliards de crédits votés. Pour les années à venir, il s’élèverait à 25 milliards, soit moins de 4 %. Rien qui annonce une situation « incontrôlable » !

    Ces chiffres doivent surtout être comparés avec le manque de recettes, organisé par ceux-là mêmes qui dénoncent un « gouffre » insoutenable. Les exonérations de cotisations sociales, accordées aux entreprises, s’élèvent à 83 milliards d’euros (plus de 3 fois le « trou » annoncé !). Elles ont pour seul but de diminuer le « coût du travail », c’est-à-dire la part des salaires afin d’augmenter celle des profits, sans qu’ait jamais pu être démontré un réel avantage pour l’emploi. En finir avec les exonérations de cotisations ne supprimerait pas seulement le déficit ; des excédents seraient dégagés pour mieux répondre aux besoins sociaux.

    Défendre la Sécu

    Mais c’est la voie inverse qui est aujourd’hui envisagée avec l’instauration de la « TVA (anti)sociale », impôt injuste payé avant tout par les classes populaires et se substituant aux ­cotisations versées par les employeurs1.

    « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » dit le proverbe. Pour le Medef comme pour le pouvoir, la méthode est encore plus perverse : inoculer eux-mêmes le virus du « déficit », afin d’abattre la « bête noire » qu’est pour eux la Sécu. Alors que l’on s’apprête à célébrer les 80 ans de cette conquête essentielle de la solidarité ouvrière, il y a urgence, face à la brutalité de l’attaque, à se ressaisir et à organiser une riposte mobilisatrice et unitaire.

    On ne peut que saluer l’initiative que vient de prendre en ce sens le collectif unitaire du « Tour de France de la santé » qui invite « toutes les organisations attachées à la Sécurité sociale à une réunion d’échange et de préparation »

    Son appel affirme : « À l’heure où nous allons fêter les 80 ans de la Sécu, il est temps de réagir. Nous ne pouvons plus attendre ! De nombreuses organisations planifient des événements en lien avec cet anniversaire et c’est une bonne chose. Mais nous sommes nombreux·ses à souhaiter que dans le même temps nous puissions collectivement, dans un large mouvement unitaire, construire une initiative d’ampleur nationale pour s’opposer aux mesures remettant en cause notre Sécu et à la cure d’austérité annoncée, mais aussi avancer nos propositions ». Souhaitons que cet appel soit entendu.

    J.C. Delavigne

  • Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky !

    Mardi 3 juin, alors que Steeve Üne était encore en audition, l’ordonnance des trois juges d’instruction qui ont auditionné les autres militant·es de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) a été rendue publique. Elle ordonne la libération des quatre premiers : Christian Tein, Guillaume Vama, Dimitri Qenegei et Erwan Waetheane, après avoir autorisé Frédérique Muliava et Brenda Wanabo à rentrer au pays et retrouver leurs familles. 

    Cette ordonnance montre ce que les emprisonné·es, déporté·es en France et leurs soutiens expriment depuis le début : les accusations extrêmement graves étaient sans aucun fondement matériel. Elles avaient un double objectif. D’abord, discréditer la CCAT, regroupement d’organisations et d’associations indépendantistes ayant pour but d'organiser la résistance au passage en force du gouvernement français. Ensuite, tandis que ce gouvernement avait fait voter le 14 mai la fin du processus de décolonisation et provoqué le soulèvement de la jeunesse de Kanaky, il s'agissait pour lui de désorganiser les cadres de la résistance populaire.

    Cette ordonnance de libération (mais sans prise en charge du retour au pays pour les détenu·es) est une nouvelle défaite politique pour Macron et pour ceux de son gouvernement qui veulent s’opposer à l’indépendance de Kanaky-Nouvelle Calédonie, après la suspension de la loi sur le dégel du corps électoral. 

    Pour autant, ces colonialistes ne renoncent pas, nous le savons. Ils ont fait appel de l’ordonnance. Les détenu·es sont donc maintenu·es en prison jusqu’au passage devant le président de la Cour d’appel en fin de semaine et une nouvelle décision de la chambre d’instruction la semaine prochaine.

    La violence de la répression policière, mais aussi de la répression politique par des sanctions économiques – que sont l’arrêt des facilités financières aux collectivités territoriales alors qu’un·e salarié·e sur 7 a perdu son emploi et que les prix flambent – ne sont pas venus à bout de la volonté de la population d’en finir avec la colonisation. 

    L’urgence est donc :

    - la libération des prisonnier·es de la CCAT ; 

    - leur relaxe des accusations politiques ; 

    - et le retour au pays à la charge de l’État français. 

    L’urgence, c’est aussi le retour des dizaines de détenus kanak – on ne les oublie pas – qui ont également été déportés dans des prisons françaises et se retrouvent coincés à 16 000 km de chez eux dans la plus grande précarité.

    C’est une des conditions à l’avancée des discussions politiques que Macron organise à partir du 12 juin sur l’avenir du territoire. En Kanaky-Nouvelle Calédonie comme partout, il est fini le temps des colonies ! 

  • Imposer des sanctions contre Israël, unifier le mouvement de solidarité...

    À l’heure où le génocide s’intensifie à Gaza avec des images absolument terrifiantes, le mouvement de solidarité est en difficulté pour répondre à la hauteur de l’enjeu.

    Devant la famine qui s’approfondit à Gaza, le bombardement d’écoles et l’impossibilité pour le dernier hôpital de fonctionner, une certaine émotion, un certain effroi envahissent enfin l’opinion mondiale. Il était temps. 

    Des prises de position publiques

    Les dirigeants des grandes puissances, à l’instar de Macron, sont forcés de montrer leur distance avec la politique de Netanyahou et de dénoncer le danger de génocide… alors que l’ONU l’a fait depuis plusieurs mois. La France, la Grande-Bretagne et le Canada ont même menacé Israël « d’autres mesures, y compris des sanctions ciblées »

    Sans qu’on sache si cela aura un jour des répercussions concrètes. Car, concrètement, Macron ne lève pas le petit doigt pour empêcher le commerce et les partenariats avec Israël. Il ne fait rien non plus contre la présence de l’État génocidaire au salon du Bourget, par le biais de grandes entreprises de l’armement et de l’aéronautique, comme Elbit Systems qui pèse 7 milliards de dollars de chiffre d’affaires et ou comme Rafael Advanced Defense Systems qui produit des drones, des missiles et du matériel de surveillance.

    La prétendue solution à deux États

    En revanche, Macron tente de nouveau de nous vendre la fable de la reconnaissance de l’État de Palestine. La proposition est tentante pour de nombreuses organisations, car cela permettrait de faire apparaître la Palestine comme un acteur diplomatique. En réalité, cette proposition ne peut répondre aux besoins de la situation. 

    Première raison, Macron demande une reconnaissance mutuelle entre la Palestine et Israël, ce qui signifierait pour Israël reconnaître les frontières de son État — ce qu’il n’a jamais fait — et pour les PalestinienNEs, accepter la réalité de l’État raciste, d’apartheid qu’est Israël, tandis que leur territoire consisterait en une galaxie de micros-morceaux d’État dont les connexions seraient contrôlées par Israël. 

    Cela, en outre, remettrait en selle l’Autorité palestinienne, alors qu’elle est extrêmement discréditée en raison de la répression qu’elle exerce contre les forces de résistance palestinienne et de sa collaboration avec le régime sioniste.

    Deuxième raison, cette proposition divise le mouvement de solidarité au moment où il aurait besoin de la plus grande unité contre le génocide. En effet, s’opposent deux options : d’une part, la construction d’un État de Palestine au côté de l’État d’Israël ; de l’autre — l’option que nous défendons — la libération d’une Palestine démocratique, laïque et égalitaire où chacun peut vivre selon sa religion et son origine du moment qu’il accepte son cadre décolonial. Ce débat est inévitable. 

    Construire la solidarité

    La discussion sur l’avenir de la Palestine ne devrait pas nous détourner de la construction du mouvement de solidarité, plus que jamais nécessaire. Il faut imposer des sanctions contre Israël et pour cela, construire le mouvement de solidarité et la mobilisation unitaire. 

    La bataille contre la dissolution d’Urgence Palestine, qui est une étape démocratique clé, peut être un outil pour unifier le mouvement. Il est possible d’organiser des comités contre la dissolution partout, pour que dans chaque ville les forces qui s’opposent au génocide se rencontrent et s’organisent pour construire une mobilisation unifiée.

    Antoine Larrache

  • Face à la violence raciste, un front antifasciste et antiraciste !

    Samedi soir, alors que dans de nombreuses villes de France, on fêtait la victoire du PSG en Ligue des Champions, un homme d’origine tunisienne était assassiné et son voisin, un demandeur d’asile kurde, blessé par balles. L’auteur de cette attaque n’a rien caché de ses motivations. Au contraire, il a laissé plusieurs messages vidéo, racistes et islamophobes, avant et après son passage à l’acte.

    A quelques semaines d’intervalles, deux hommes, Aboubacar Cissé et Hichem Miraoui ont donc été assassinés, victimes d’individus radicalisés, racistes et d’extrême droite. Nous ne cessons de le dire, le racisme tue ! L’islamophobie tue ! Le fascisme tue !  

    Ces meurtres viennent à la suite de dizaines d’agressions, d’insultes, visant, ciblant, les communautés des anciennes colonies et en particulier les populations perçues comme issues du monde arabo-musulman. Jusqu’à présent, ces attaques (telle femme voilée attaquée dans la rue, tel autre insulté et battu parce qu’arabe ou noir) étaient passées sous silence, euphémisées. 

    Ce silence coupable, notamment de la justice, qui refuse la plupart du temps de reconnaître le caractère raciste ou islamophobe de ces agressions, mais aussi des médias, a permis non seulement à des nervis d’extrême-droite organisés mais aussi à des individus de plus en plus racistes et haineux, de passer à l’acte, jusqu’au meurtre.

    Accélération de la violence raciste

    Aujourd’hui le monde politique et médiatique condamne ce meurtre et conspue le racisme. Mais dans le même temps, Macron et son ministre de droite extrême Retailleau, continuent de mener les mêmes politiques racistes et islamophobes. 

    Ces politiques, par les discours et par les lois, écrasent et ciblent toujours les mêmes, les quartiers populaires, les musulman.es, les exilé.es. Elles nourrissent la haine et la violence. Ainsi, alors que des incidents étaient en train d’avoir lieu en marge des célébrations de la victoire du PSG, Retailleau désignait à nouveau les mêmes cibles, hurlait contre « les barbares » et la « sauvagerie » soi-disant descendue des quartiers populaires. Deux mois avant, il n’hésitait pas à crier « À bas le voile » lors d’un meeting organisé par un lobby pro-israélien.

    Dégageons les pompiers pyromanes

    La presse pointe l’existence d’un « racisme d’atmosphère », nous affirmons que le   racisme systémique et l’islamophobie d’État sont des sources majeures du racisme meurtrier et de la progression de l’extrême droite !

     Nous ne devons plus nous taire, ni reculer. Partout, dans nos quartiers, dans nos entreprises, dans nos écoles, il faut mettre un coup d’arrêt aux paroles et aux actes racistes, il faut combattre les politiques racistes de nos gouvernements et ceux qui portent le discours de l’extrême droite pied à pied.  

    La bataille pour l’égalité et la dignité de toutes et tous, dans la rue comme au travail, est centrale. C’est toute la gauche sociale et politique qui doit s’en saisir ! il faut un front antiraciste et antifasciste à la hauteur de l’enjeu !