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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 5

  • GenZ : Soutien à la jeunesse en lutte

    Après l'Indonésie, le Népal, les Philippines, le Kenya,la jeunesse se révolte à Madagascar et au Maroc. Si chaque pays à sa spécificité, la jeunesse se révolte toujours contre les mêmes problèmes : les politiques libérales qui appauvrissent les populations et créent une couche de parasites richissimes qui étalent leurs richesses partout où ils le peuvent. 

    Depuis plus de deux ans maintenant dans tout le sud global, ces mouvements de la jeunesse contestent également des dirigeants autoritaires, dont le maintien en place est largement lié à la volonté des puissances impérialistes. Ces mouvements font face à une répression extrêmement violente et mortelle: cinq personnes tuées à Madagascar lors des mobilisations qui ont fait tomber le gouvernement. Au Maroc, trois manifestants ont déjà été tués par la police, et de multiples arrestations ont eu lieu. Près d’une semaine après le début des mobilisations , les syndicats marocains entrent dans le mouvement et appellent à plusieurs journées de grève dans les prochains jours contre la vie chère, pour des services publics et contre des dirigeants corrompus qui préfèrent dépenser pour des projets inutiles comme pour la coupe du monde de foot.

    Le NPA apporte tout son soutien aux mobilisations et condamne fermement les assassinats perpétrés par la police. Les mouvements GenZ sont l’expression d’une jeunesse sacrifiée par le capitalisme et l’impérialisme. D'une jeunesse qui ne veut plus d’un système qui les condamne à la pauvreté et à la misère dans un monde qui compte de plus en plus de milliardaires. 

    Le NPA-l 'Anticapitaliste soutient toutes les révoltes des populations et de la jeunesse face aux politiques antisociales et à la répression qu’elles subissent, à Madagascar, au Maroc et partout dans le monde ! 

  • L’onde longue dépressive et ses issues possibles...

    Ernest Mandel a dédié une grande partie de ses travaux à appliquer les concepts et catégories de Marx au système capitaliste tel qu’il a émergé de la Seconde Guerre mondiale. Alors que le « marxisme occidental » était réduit par le stalinisme à proposer des exégèses philosophiques sophistiquées, mais largement inopérantes, du Capital1, il choisit de reprendre le fil de la critique de l’économie politique. 

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  • L’économie française en stagnation, sous perfusion de l’État...

    La croissance annuelle du PIB dépassait régulièrement les 6 % avant les années 70, puis 4,5 %. Depuis la crise de 2008, elle ne redécolle plus, restant autour des 3 %. La croissance des États-Unis n’a plus dépassé ce chiffre, hors reprise post-Covid. Elle ne serait que d’1,7 % en 2025. La Chine s’en sort mieux dans l’absolu, avec une croissance de 5 % en 2024, mais qui baisse fortement chaque année, alors qu’elle dépassait régulièrement les 10 % avant 2008. 

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  • Rentrée sociale : faire monter la pression pour gagner  !

    On a rarement vu émerger spontanément des dates de mobilisation au cœur de l’été ! C’est pourtant ce qui s’est passé avec le 10 septembre, et des assemblées se sont tenues dans de nombreuses villes en plein mois d’août, réunissant des dizaines voire des centaines de personnes. La colère gronde manifestement mais le poids des défaites des dernières années, les pertes de repères, pèsent significativement sur les possibilités de son expression dans un mouvement collectif. 

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  • 10-18 septembre : le bon format pour la révolte...

    L’été et la rentrée sont marquées par la conjonction des crises actuelles : écologique, économique, sociale et politique. Notre camp social commence à relever la tête avec le mouvement Bloquons tout le 10 septembre et la grève interprofessionnelle du 18 septembre. La solution est entre nos mains, en approfondissant les crises pour renverser ce système.

    L’été 2025 a été un des plus chaud jamais enregistré. Outre la canicule planétaire, les forêts ont brûlé en France et dans le monde. Des pluies diluviennes meurtrières se sont abattues au Pakistan et dans le sous-continent indien. De quoi convaincre le dernier des climato- sceptiques qu’il est urgent d’agir pour lutter contre la crise climatique. Le génocide a continué en Palestine, même l’ONU s’en est émue. Et rien n’est fait, ou si peu, par nos dirigeants pour y mettre un terme. Des flottilles de la liberté se sont élancées pour apporter des vivres aux gazaoui·es, nous leur souhaitons de réussir. À l’abri dans les bureaux climatisés de Matignon, Bayrou se souciait aussi peu de cela que des agressions de Bétharram et confirmait ses réformes d’austérité. Pour économiser 43,6 milliards d’euros, il planifie des réformes validistes de la prise en charge des soins, de l’augmentation de la franchise sur les médicaments et les consultations médicales, le contrôle accru sur les médicaments et consultations afférentes aux affections longue durée (ALD), sans compter le gel des salaires et pensions des fonctionnaires. Pour récupérer 14 milliards, loin de taxer les profits, Bayrou envisage de ne plus indexer l’impôt sur l’inflation, ce qui fera entrer 400 000 foyers dans l’impôt et, cerise sur un gâteau empoisonné, de supprimer deux jours fériés. Voilà ce qui l’a conduit à sa perte.

    Alors, disons-le clairement : nous refuserons tout mic-mac gouvernemental qui voudra faire passer par la fenêtre la moindre proposition d’austérité du plan Bayrou !

    Tout bloquer, en grève : reprenons la rue !

    Les mobilisations sociales en cours sont de deux ordres. D’une part le mouvement Bloquons tout, qui emprunte aux Gilets jaunes leur envie d’en découdre avec le pouvoir et Macron et l’occupation de lieux emblématiques tout en s’en distinguant par son refus de tout confusionnisme raciste, et d’autre part l’appel internsyndical à la grève qui pose la question de qui crée de la richesse et de la mainmise du patronat sur les profits. De notre point de vue, rien n’oppose ces deux cadres, bien au contraire : ils se renforcent et mettent au centre la question clé de la démocratie (qui décide ? pour qui ? pour en faire quoi ?). Nous consacrons notre dossier à Ernest Mandel, mort il y a trente ans, infatigable théoricien marxiste et figure importante de la 4e Internationale, qui met justement en avant l’importance de l’hypothèse de la grève générale active (lire l’article de Sandra Cormier, p. 18) pour la prise du pouvoir par les exploité·es et les opprimé·es. Cette prise du pouvoir ne peut se faire qu’en repensant les lieux de démocratie directe (entreprise, école, hôpitaux, quartiers…) comme le montre l’article de Léon Crémieux (p. 22). Dans ce cadre, le parti est un soutien et un aiguillon pour notre classe (lire l’article d’Antoine Larrache, p. 15) et la jeunesse (lire l’article de Raphaël  Greggan, p. 26). Outre son analyse de la situation économique (lire l’article de Simon Saissac, p. 11), Mandel a livré une analyse fine du fascisme qui reste d’une brûlante actualité (lire l’article d’Hafiza b. Kreje, p. 29) dans la situation instable de la période.

    Approfondir la crise

    Face à celles et ceux qui veulent préserver le système capitaliste, qui veulent sauver les maigres marges de manœuvre qui lui reste avant de sombrer, nous répondons que nous ne voulons plus des miettes, mais que nous exigeons maintenant tout le gâteau ! Nous voulons approfondir la crise politique, mais surtout étendre les foyers de résistance, pour résoudre les crises écologique, économique et sociale, en récupérant les profits que les capitalistes font sur notre dos et en mettant fin aux oppressions (sexistes, racistes, LGBTphobes) qui tuent et entretiennent le système. L’État n’est pas neutre dans la crise actuelle. Macron doit démissionner. Nous défendons le programme du NFP comme base d’unité de notre camp social, dans toutes les élections qui se présentent. Nous voulons un Nouveau front populaire vivant, adossé aux luttes sociales, tout en restant conscient·es qu’il n’y aura pas de solution totale dans le cadre de ce système.

    Macron démission !

    Il n’y a pas de mouvement social sans un mot d’ordre clair. Nous refusons la cure d’austérité de ce gouvernement et des suivants. Nous voulons des augmentations immédiates de nos salaires et de nos retraites, nous voulons un partage du travail entre nous toutes et tous, avec des augmentation des salaires et des retraites. Si cela signifie rogner sur les profits, alors c’est ce que nous ferons, tous ensemble, comme le rappelle la chanson «El Pueblo Unido Jamás Será Vencido».

  • « Le rejet de l’écologie est largement déterminé par des intérêts matériels»...

    Entretien avec Antoine Dubiau, militant de solidaritéS Genève et auteur de « Écofascismes » (Grevis, 2022)

    L’invitation de Paul Watson à des événements de gauche cet été a suscité des polémiques.

    Paul Watson est invité parce qu’il apparaît comme une figure écologiste aux yeux du grand public : sa présence permet tout simplement de faire venir du monde sur des événements qui en ont besoin. Par contre, toutes les invitations ne sont pas équivalentes. Le festival Climax à Bordeaux ou l’université d’été de REV (Révolution écologique pour le vivant, le parti d’Aymeric Caron) ont invité l’activiste canadien en le laissant contrôler le récit de son engagement, sans apporter de véritable contradiction. Le cas de la fête de l’Humanité est différent, puisque Paul Watson a été interrogé sur certains sujets à propos desquels ses positions sont critiquées — en particulier son rapport à l’immigration. Des figures comme lui ayant déjà accès à toutes les tribunes médiatiques qu’iels souhaitent, continuer de les inviter nourrit des critiques légitimes. Toutefois, le dispositif proposé par l’Huma me semble plutôt intéressant : cela permet de pousser Paul Watson dans ses retranchements, plutôt que de simplement lui dérouler le tapis rouge.

    D’une certaine manière, son intervention à la fête de l’Huma fut plutôt « utile » puisqu’elle a permis de voir à quel point sa pensée était creuse et inoffensive. Malgré son action et son esthétique radicales, presque anarchistes, le « capitaine » mène un combat extrêmement consensuel aux yeux de la société occidentale puisqu’il ne s’attaque pas vraiment aux intérêts de celle-ci. L’écologie de Paul Watson n’est pas apolitique comme il l’affirme, elle est plutôt dépolitisée puisqu’elle ne désigne pas vraiment d’adversaire dont il faudrait cibler les intérêts à perpétuer le ravage écologique. Ce contraste entre radicalité pratique et consensualité politique confère à l’activiste canadien un large capital sympathie, jusqu’au sommet de l’État.

    Dès lors, peut-on vraiment le considérer comme un écofasciste ?

    Bien qu’il ait récemment endossé lui-même le terme dans un texte publié par Sea Shepherd France, je ne caractériserais pas Paul Watson comme un véritable écofasciste. Dans son discours écolo, on ne retrouve pas les deux caractéristiques fondamentales de l’écofascisme que sont la défense de l’enracinement (un supposé lien écologique entre un individu ou une communauté et son territoire d’origine) et le fait de considérer la nature comme un ordre intangible qui ­structurerait la société. En revanche, Paul Watson est assurément écomalthusien, obsédé par la démographie mondiale : il répète systématiquement qu’il y a trop d’humains sur Terre.

    Probablement conscient du racisme qui fonde presque tous les discours sur la surpopulation, il prétend se contenter de poser des constats sans dicter de programme politique pour réduire la population. Sauf qu’en agitant la question démographique de la sorte, Paul Watson alimente le racisme écomalthusien même s’il affirme ne pas s’y ancrer lui-même. Bien que je ne le considère pas comme écofasciste lui-même, son rapport dépolitisé et malthusien à l’écologie fait de lui un acteur majeur du processus de fascisation de l’écologie que j’ai tenté de circonscrire dans mon livre.

    Tu articules désormais deux notions, celle d’écofascisme, qui était au cœur de ton livre, et celle de carbofascisme.

    Malgré la critique courante dont il fait l’objet dans les espaces militants, l’écofascisme présente un risque relativement marginal par rapport au risque fasciste plus général. Au sein de l’extrême droite contemporaine, le rejet de l’écologie reste dominant : c’est ce que le concept de « carbofascisme » permet de caractériser, en évitant certains écueils.

    Le rejet de l’écologie par l’extrême droite est souvent considéré comme relevant du climatoscepticisme. Ce constat n’est pas faux (et certaines déclarations récentes de Trump l’ont encore montré), mais il cadre le problème de manière relativement idéaliste : le rejet de toute politique climatique ou écologique découlerait d’un manque de connaissances ou d’une absence de croyance dans la science climatique ou écologique. En réalité, ce rejet est largement déterminé par des intérêts matériels, menacés par une politique climatique ou écologique ambitieuse, qu’il faut prendre en compte. Plus que de climatoscepticisme, il serait ainsi plus judicieux de parler d’obstruction climatique ou écologique : cela permet de pointer concrètement les entraves à la recherche comme aux politiques publiques, plutôt que de rester au niveau des discours.

    L’obstruction climatique est une composante particulièrement visible du carbofascisme, qui reste le rapport à l’écologie dominant au sein de ce camp politique. Ce concept désigne la convergence d’intérêts entre le capital fossile et l’extrême droite organisée. Pour le capital fossile, il s’agit de s’allier avec une force politique lui étant favorable afin de garantir ses intérêts économiques directs, en pérennisant la réalisation de profits par l’extraction et l’exploitation d’hydrocarbures. Pour l’extrême droite, les intérêts en jeu sont plutôt politiques : elle prétend défendre une « civilisation occidentale » fantasmée, laquelle est largement adossée aux énergies fossiles. Dans de nombreux cas, la convergence d’intérêts ressemble plutôt à un vrai partage, puisque certains acteurs jouent sur les deux tableaux. En France, c’est notamment le cas de Vincent Bolloré : son empire logistique repose sur la consommation d’hydrocarbures tandis que son offensive médiatique vise explicitement à consolider le camp réactionnaire sur le plan politique. Aux États-Unis, le capital fossile est un soutien indéfectible de Donald Trump depuis 2016. Sa dernière campagne était financée à plus de 15 % par des acteurs du secteur, directement par des entreprises ou par des milliardaires à titre individuel. L’autre exemple particulièrement manifeste de carbofascisme, c’est la Russie de Poutine : plusieurs oligarques russes sont à la tête de grandes firmes d’extraction et d’exploitation d’hydrocarbures. Pour le Kremlin, les ressources fossiles sont également un moyen de pression géopolitique permettant de garantir les intérêts impériaux de la Russie.

    Le carbofascisme est-il porté uniquement par le grand capital ou sa base sociale est-elle plus composite ?

    Les principaux travaux sur le sujet se sont focalisés sur le grand capital, notamment le fameux Fascisme fossile du Zetkin Collective (La Fabrique, 2020). Pour compléter ce panorama, il faudrait aussi caractériser la base sociale du carbofascisme. Celle-ci recouvre la classe d’encadrement ainsi qu’une fraction stabilisée (dans l’emploi, dans la propriété, dans le modèle familial nucléaire) des classes populaires, notamment implantées dans les espaces périurbains. Cette situation géographique rend ces populations dépendantes de la voiture individuelle pour leurs déplacements quotidiens, comme l’ont documenté de nombreuses analyses — notamment pendant les Gilets jaunes. Parce qu’elle est garante d’une certaine stabilité du mode de vie adopté et du confort y étant associé, la voiture individuelle fait aussi l’objet d’une forme d’attachement, qui ne s’oppose pas à la dépendance mais qui s’y ajoute. Fondé sur un échange écologique inégal permettant aux sociétés occidentales de profiter de la prédation des ressources du Sud global, le mode de vie dont la voiture individuelle est un reflet peut ainsi être considéré comme impérial, ainsi que le font les sociologues allemands Brand et Wissen dans Le mode de vie impérial. Ainsi, la base sociale du (carbo)fascisme contemporain repose sur des intérêts matériels bien spécifiques, plutôt que sur la seule circulation du climatoscepticisme dans la société. Les rapports entre écologie et extrême droite ne sont donc pas qu’une affaire sectorielle : l’analyse écologique peut permettre de décrire la dynamique générale de l’extrême droite, tant dans ses rapports avec le grand capital que dans la constitution de sa base sociale.

    Propos recueillis par la rédaction

  • Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée !

    Après les fortes mobilisations des 10 et 18 septembre dernier, la colère sociale est toujours là. Bien que les manifestations soient moins importantes que la dernière fois, ce sont encore des centaines de milliers de personnes qui ont fait grève et ont battu le pavé ce 2 octobre, à l’occasion de plus de 250 manifestations. Alors que l’appel de l’intersyndicale à cette journée d’action a été tardif, laissant moins d’une semaine pour préparer la mobilisation, les travailleurs et travailleuses ont répondu présent·es !

    Lecornu et Macron le savent, leur politique est rejetée massivement, ils sont faibles et illégitimes, sont en difficulté pour constituer un gouvernement car  ils n’ont pas de majorité pour faire voter leur budget d’austérité. Malgré cela, ils se refusent à entendre les revendications de la population, à taxer les riches et à répondre aux besoins sociaux.

    Face à ce pouvoir illégitime au service des plus riches et du patronat et à une extrême droite qui se prépare à gouverner, notre camp social doit reprendre l’offensive. La mobilisation doit se construire dans la durée. Des revendications sectorielles doivent émerger : augmentation des salaires et des minima sociaux, création d’un million d’emplois dans les services publics, un budget pour satisfaire les besoins sociaux et pas pour l’armement et la guerre, l'arrêt  des aides inconditionnelles aux entreprises privées, l’abrogation de la « réforme » des retraites, etc. L'intersyndicale doit proposer rapidement un calendrier de mobilisation pour faire plier Lecornu, Macron et le patronat. Il est clair qu’au cœur de la politique budgétaire de Lecornu et Macron, il s’agit d’attaquer les plus pauvres, les services publics et de saper les fondements mêmes de la sécurité sociale et de la protection sociale en général.  Dans les semaines qui viennent, l’affrontement va se focaliser sur la question du budget et en particulier celui de la sécurité sociale. La mobilisation doit empêcher Macron et Lecornu de dérouler le calendrier institutionnel.

    Des assemblées générales dans les lieux de travail, les lieux d’étude et de vie peuvent permettre d’ amplifier et de consolider la mobilisation, de préparer une grève enfin victorieuse et de faire reculer le gouvernement et le patronat.

    Le NPA-l’Anticapitaliste  appelle l’ensemble des organisations de la gauche sociale et politique à se réunir  rapidement pour discuter d’actions communes au service de la contre-offensive du monde du travail et de l'alternative politique nécessaire à Macron et à son monde.

    Il est urgent d’en finir avec ces politiques qui nous mènent droit vers la catastrophe sociale, démocratique et environnementale. Reprenons la rue toutes et tous ensemble !