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Actualités nationales... - Page 12

  • Identité nationale : Nouvelle offensive raciste au plus haut sommet de l’État...

    Le rapprochement entre la politique du gouvernement et celle de l’extrême droite ne cesse de s’accélérer. Le 27 janvier, François Bayrou évoque le « sentiment de submersion migratoire »… à Mayotte. Deux semaines plus tard, le 7 février, il annonce la reprise d’un débat sur « l’identité nationale ». 

    Rappelons que ce débat a été lancé une première fois en 2009 par Nicolas Sarkozy, à l’initiative de Patrick Buisson. L’ancien socialiste Éric Besson, alors ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, avait organisé un « grand débat » qui tournait principalement autour de l’immigration et des personnes musulmanes en France.

    Un débat pour légitimer la chasse aux étrangerEs

    Loin d’être effrayé par une instrumentalisation de l’opinion publique qui ne peut que nourrir le climat raciste et profiter à l’extrême droite, Olivier Faure, président du Parti socialiste, a estimé que « le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou », suivi par Pierre Jouvet, député européen socialiste, affirmant que « c’est une bataille culturelle qu’on doit mener ». Ce ne sont malheureusement pas des sorties individuelles ou isolées : toute une partie de la gauche participe au climat islamophobe et à la normalisation du racisme, et ça ne date pas d’hier ! 

    En réalité, ce débat vise à mettre la question des « étrangers » au cœur du débat public et à légitimer toujours plus la chasse aux personnes immigrées, que ce soit via la circulaire Retailleau, qui fait suite en la durcissant encore à la loi Darmanin, ou via le projet de loi LR sur la restriction du droit du sol à Mayotte.

    Récemment, Bruno Retailleau reprenait la proposition RN de restreindre le droit du sol sur tout le territoire français, prononçant cette déclaration nauséabonde : « Là [à Mayotte], vous avez un exemple, sur un petit territoire, d’une société totalement déséquilibrée par les flux migratoires. Or, ce sont des musulmans, ils sont noirs… Voilà. C’est simplement qu’aucune société, quelle que soit la culture, ne peut ­supporter une proportion où il y a, comme disait le Premier ministre, une submersion. »

    Stigmatisation des personnes issues de l’immigration

    Au-delà de la seule question anti-immigration, il s’agit également de stigmatiser toutes les personnes racisées de ce pays, qu’elles aient des papiers ou non. Au cœur de la rhétorique raciste de l’extrême droite, il est question de s’en prendre aux personnes issues de l’immigration, principalement issues de l’Afrique subsaharienne ou de l’Afrique du Nord, qui selon eux, « profiteraient des aides au détriment des honnêtes travailleurSEs françaisEs » (c’est-à-dire blancs). De même, le débat sur l’identité nationale est l’occasion de s’attaquer aux personnes musulmanes de ce pays par une surenchère islamophobe. En témoigne déjà la multiplication des mesures vexatoires (perquisitions, mises en examen, fermetures d’établissements scolaires...) et le projet de loi LR au Sénat visant à interdire le port du voile dans toutes les compétitions sportives de ce pays, avant que Retailleau ne reprenne prochainement, à n’en pas douter, son projet d’interdire le voile à l’université et pour ­l’accompagnement des sorties scolaires.

    Construire des convergences antifa, féministes et antiracistes

    Pour contrer cette offensive raciste, la stratégie de l’électoralisme est une impasse. C’est dans la rue que nous riposterons, par le rapport de forces, sans rien céder politiquement, contre le racisme d’État qui fait la guerre aux sans-­papiers, aux exiléEs, aux mineurEs en lutte et à toutes les personnes racisées de ce pays ! 

    Cela donne des ailes aux agresseurs fascistes comme ceux qui le 16 février à Paris, ont blessé deux militants à l’arme blanche, ou ceux qui viennent intimider les mineurs de la Gaîté Lyrique. 

    Construire dans la plus large unité les mobilisations des 8 mars (grève féministe et antifasciste), 15 mars (contre les violences policières racistes) et 22 mars (contre le racisme), est une nécessité. Elles doivent être des moments de convergences antifascistes, féministes et antiracistes.

    Commission nationale antiracisme 

  • Attaque terroriste au couteau en plein Paris...

    Hier, dans le 10e arrondissement, un groupe de fascistes armés de bâtons, couteaux et machettes s’en sont à nouveau pris à des militantEs antifascistes et des militantEs kurdes à l’occasion de la projection du film « Z » de Costa-Gavras, organisée par Young Struggle dans les locaux de l’ACTIT.

    Une vingtaine de néo-nazis ont fait irruption dans les lieux pour attaquer les personnes présentes sur place avant de prendre la fuite en hurlant « Paris est nazi, Lyon aussi est nazi ! ». Un jeune militant de la CGT a été poignardé et transporté à l’hôpital. Fort heureusement, il est maintenant tiré d’affaire.

    Les nazis ont signé leur attaque avec des stickers du KOP of Boulogne et du GUD, des groupes historiquement proches du Rassemblement national et qui, comme Bruno Retailleau « partagent aussi le combat de Nemesis », à savoir la haine des immigrés.

    Cette attaque, qui n’a pas connu de retentissement médiatique et politique à la hauteur de ce qu’elle représente s’inscrit dans une escalade de la violence réactionnaire que nous ne tolérerons pas. Ce type d’assaut contre les militantEs révolutionnairEs ne sont pas des actes isolés : il reflète un climat où les forces fascistes, sécuritaires et réactionnaires se sentent de plus en plus en terrain conquis, encouragées par la droite dure et l’extrême droite qui attisent la haine contre celles et ceux qui luttent pour l’émancipation et la justice sociale.

    Alors que d’anciens cadres du RN sont actuellement jugés pour un projet d’attentat terroriste, les attaques violentes de groupes fascistes se multiplient contre les organisations militantes, contre les réfugiéEs, les personnes raciséEs, la communauté LGBTI et même contre des éluEs.

    Le NPA apporte son soutien au militant blessé, aux camarades de l’ACTIT et à Young Struggle. Nous appelons l’ensemble du camp progressiste, révolutionnaire, antifasciste et anticapitaliste à une riposte collective face à cette offensive réactionnaire. Nos rues ne seront pas livrées aux assassins fascistes ! Le combat que nous menons pour une société libérée de l’exploitation et de l’oppression ne s’arrêtera pas. Loin d’être effrayéEs, nous sommes plus déterminéEs que jamais à renforcer notre camp. C’est par l’organisation collective, la solidarité active et la confrontation directe que nous ferons reculer les menaces fascistes.

    Nous saluons la manifestation spontanée de soutien qui a eu lieu hier soir et appelons à participer à la manifestation qui aura lieu ce soir à 18 heures Gare de l’Est pour affirmer haut et fort : pas un seul pas en arrière face aux offensives de la réaction !

    Nous exigeons justice pour notre camarade et appelons à l’auto-organisation antifasciste partout où c’est nécessaire. No pasaran !

  • « Face au libéralisme et à la menace d’une prise de pouvoir par l’extrême droite, il faut être inventifs et ambitieux ! »...

    Entretien.
    Le 11e Congrès national de la FSU (Fédération syndicale unitaire) s’est tenu à Rennes du 3 au 7 février. La nouvelle secrétaire générale, Caroline Chevé, a bien voulu répondre aux questions de L’Anticapitaliste.

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  • Le jeu vidéo en grève ...

    Ce jeudi 13 février, le jeu vidéo était en grève, à l’appel du STJV (Syndicat des travailleurEs du jeu vidéo). Le syndicat demande l’annulation des licenciements, une réorganisation du travail en concertation avec les travailleurEs, une transparence sur la gestion financière des entreprises du secteur, une répartition des bénéfices avec les travailleurEs et leur implication directe dans le processus créatif.

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  • Cameroun, la vérité sur les violences coloniales de la France...

    « Le rapport sur le rôle et l’engagement de la France dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 » écrit par une commission mixte d’historienNEs camerounais et français sous la direction de l’universitaire Karine Ramondy, et remis le 28 janvier dernier aux président Macron et Biya, démontre avec précision et détail « la violence extrême » employée par la France pour maintenir sa domination.

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  • Pénurie de quetiapine : 200 000 personnes mises en danger pour leurs profits...

    En quête de quetiapine. Il n’y a plus une seule boîte de quetiapine ni de son générique en pharmacie en France aujourd’hui. Les ruptures de stock ont commencé dès décembre, dans les grandes villes, et puis, progressivement, la pénurie a atteint l’ensemble du territoire sans avoir été ni annoncée ni anticipée.

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  • Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza : nous ne laisserons pas faire !

    Le plan Trump pour déporter les Palestiniens de Gaza :

    Nous ne laisserons pas faire !

    Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les images qui nous parviennent de Gaza montrent l’horreur des destructions après 15 mois de massacres et de bombardements. À cela s’ajoute l’effroi causé par les déclarations de Trump.

    Trump veut déporter les Palestiniens de Gaza

    Trump a expliqué son plan pour Gaza : un nettoyage ethnique qui consiste à déporter quelque 2 millions de Palestiniens en Egypte et en Jordanie, et à prendre le contrôle de Gaza pour en faire la future « riviera du Moyen-Orient ». Il faut, dit-il, « penser à ça comme à un projet immobilier pour le futur ».

    Si les Égyptiens et les Jordaniens persistent à refuser ce plan inhumain, Trump menace de leur couper toute aide. L’Égypte a reçu plus de 70 milliards de dollars d’aide américaine depuis 1948, essentiellement de l’aide militaire. C’est le deuxième pays après Israël. La Jordanie reçoit 1, 45 milliards d’aide militaire par an.

    Par ailleurs, comme les réfugiéeEs de 1948, les GazaouiEs n’auront aucun droit au retour et ils n’ont voudront pas, selon Trump, « car ils auront des logements bien meilleurs », des « maisons tellement belles qu’ils ne voudront plus partir ». Le tout financé par l’Arabie Saoudite « qui a beaucoup d’argent ».

    Déshumanisation à son comble

    La plupart des médias mainstream ont adopté le langage de Trump lorsqu’il s’agit de la Palestine. Le New York Times a parlé de « réinstallation » des PalestinienNEs . The Economist, évalue son plan « époustouflant » comme un « levier »destiné à faciliter la normalisation d’Israël avec l’Arabie saoudite. 

    Nulle part il n’a été fait mention du nettoyage ethnique ou de la responsabilité de ceux qui cherchent à chasser les PalestinienNEs. La déshumanisation est à son comble. Même si la couverture médiatique peut être critique sur les plans de Trump, ce n’est pas la moralité de l’acte qui est mise en doute, mais plutôt sa faisabilité. L’accent porte essentiellement sur les défis pratiques d’un tel projet : les obstacles logistiques, les hésitations des gouvernements arabes, le risque d’instabilité régionale et le sérieux de Trump. 

    La fin du droit international

    Il s’agit d’une continuation du génocide et d’une purification ethnique et raciste. En déportant en masse les migrantEs illégaux aux États Unis et en proposant de faire la même chose en Palestine, Trump donne corps à un vieux rêve raciste et fasciste d’une société où des populations en dominent d’autres. 

    C’est bien ce qui réjouit Nétanyahou et ses alliés de l’extrême droite fasciste et suprémaciste israélienne : « Au cours des quatre prochaines années de l’administration Trump, nous serons capables d’améliorer la position et la force de l’Etat d’Israël ». La semaine dernière le ministre de la défense israélien a demandé à l’armée de préparer un plan pour « permettre à tout résident de Gaza qui le souhaite de partir ». Le cauchemar pourrait donc devenir rapidement réalité.

    Il s’agit bien d’un projet pour les PalestinienNEs mais également pour tous les oppriméEs et les exploitéEs du monde entier. 

    Il faut l’affirmer : les PalestinienNEs sont chez eux, ils resteront chez eux. 

  • 6e Congrès du NPA-l’Anticapitaliste, c’est parti !

    Du 28 au 30 mars se tiendra le 6e congrès du NPA-l’Anticapitaliste, pour faire le point sur la situation mondiale et dresser des perspectives d’action pour le NPA. L’ensemble des militantEs sont invitéEs à se prononcer sur les textes de congrès et élire une nouvelle direction politique nationale.

    La période est marquée par le danger de l’arrivée au pouvoir de l'extrême droite. Un choix que la bourgeoisie ne s’interdit plus, comme on peut le voir aux États-Unis. Au nom du maintien des profits, les politiques écocides se poursuivent et les rivalités entre États s’exacerbent. Le protectionnisme économique est poussé très loin, avec une montée vers la guerre commerciale… et des crédits militaires. Face à cela, l’unité des forces politiques et syndicales représentant les travailleurEs est une nécessité. Seule une telle unité permettra une transformation révolutionnaire de la société défendant une perspective à rebours du capitalisme écocide : partage du temps de travail ; productions locales de biens utiles dans des conditions dignes ; propriété collective des moyens de production.

    La démocratie, c’est le vote des militantEs

    Lors de notre dernier congrès, nous avions acté la séparation avec le NPA-R. Loin de nous laisser atones, nous avons pu tester notre politique unitaire et révolutionnaire. Face au danger fasciste, nous avons fait le choix du front unique, dans la rue et dans les urnes, en participant au Nouveau Front populaire (NFP). Nous avons su frapper ensemble mais nous continuons à marcher séparément. Nous avançons sur le désarmement de la police, sur l’indexation des salaires sur les prix et en finir avec la 5e République pourrissante. Nous voulons en finir avec ce système qui exploite et opprime pour le seul intérêt du profit capitaliste.

    Dans le souci de relancer la discussion à tous les niveaux de notre organisation, outre nos traditionnelles universités d’été, nous avons mis en place deux Rencontres nationales des comités (RNC) ainsi que des cycles de formation pour les nouvelles et nouveaux camarades qui nous rejoignent, de manière que chacunE des militantEs du NPA puisse s’emparer de l’ensemble des débats qui traversent notre organisation.

    Une homogénéité politique qui permet les débats

    Preuve d’une homogénéité politique retrouvée, l’ensemble des militantEs discutent du même texte de congrès. Il reste, bien sûr, quelques fenêtres de désaccord (sur l’Ukraine, sur le sujet révolutionnaire, sur nos rapports avec LFI…), mais nous nous félicitons d’arriver à sérier les points en débats, tout en étant d’accord sur l’essentiel de l’orientation du NPA-l’Anticapitaliste. Cette nouvelle dynamique interne rompt avec nos congrès précédents, marqués par des divisions illisibles à une échelle large. Fort de cela, nous allons discuter de nos statuts définitifs (restés provisoires depuis notre fondation… en 2009), de la mise à jour de notre protocole contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), de l’articulation entre oppression et exploitation, autour de la question du racisme si importante en ces temps de montée de l’extrême droite. Dans un climat favorable à la réflexion à voix haute, ce congrès va débattre, voter sur les orientations générales du parti et élire un nouveau Conseil politique national (CPN) qui mettra en musique régulière les grandes lignes votées par le congrès.

    Commission Congrès