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Actualités nationales... - Page 9

  • Succès de l’université d’été du NPA...

    Ça y est, c’est la rentrée ! C’est l’occasion de revenir sur ce qui a marqué notre fin d’été : l’université d’été du NPA à Port-Leucate. Quatre jours de débats, de formations et d’échanges pour préparer une rentrée déjà agitée : mobilisation du 10 septembre, appel à la grève, vote de confiance, municipales… Pour avancer sur nos revendications, il va falloir nous préparer et rester prêtEs à nous battre

    Ce sont plus de 750 personnes qui ont participé à notre université d’été, profitant de ce dernier moment avant la reprise pour échanger sur la rentrée et nos moyens d’action, avec pour perspective la mobilisation de toute notre classe pour renverser ce gouvernement.

    Une université d’été révolutionnaire et unitaire 

    Fidèles à nous-mêmes, nous avons mené cette discussion avec différentes organisations du mouvement ouvrier : partis, syndicats et associations. Lors du forum central, nous avons réuni autour d’une même table LFI (La France insoumise), UCL (Union communiste libertaire), ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), PCF (Parti communiste français), CGT (Confédération générale du travail), Solidaires, FSU (Fédération syndicale unitaire), Nouvelle Donne… afin de discuter ensemble des perspectives et du travail à venir. Il y a urgence : nous devons faire face aux attaques du gouvernement et à la montée de l’extrême droite. Il s’agit de nous organiser collectivement pour frapper fort.

    Des formations, des débats, du fun… 

    Bien sûr, l’université d’été est aussi un moment de formation sur des sujets variés : retour sur nos conditions de travail, alimentation, sécurité sociale, luttes antiracistes… Nous avons également abordé les questions internationales : guerre en Ukraine, génocide en Palestine, répression du peuple kanak, mais aussi montée du colonialisme, des guerres et du militarisme.

    Quel plaisir de voir tant de camarades réuniEs, faisant vivre le NPA et nos luttes dans un moment festif et familial ! Cette année, il y en avait pour les grandEs comme pour les petitEs : un premier programme pour les enfants, des événements artistiques — drag show, conférence gesticulée, projections de films… Entre alimentation végétarienne, assemblée générale des participantEs, tâches partagées, nous avons expérimenté de nouvelles pratiques pour imaginer la prochaine édition. Alors, disons-le tout de suite : à l’année prochaine ! 

    Commission université d’été

  • Le 10 septembre, reprenons la rue et dégageons Macron !

    Au lieu de tomber sous la pression de la rue, Bayrou a préféré choisir sa fin en soumettant son sort aux institutions plutôt qu’à la volonté des travailleuses et des travailleurs mobilisé.es. Son projet était clair : limiter la durée du premier arrêt maladie à 15 jours, geler la paye des agents publics et gaver l’industrie de l’armement avec des milliards tout en continuant à imposer un ordre raciste... Maintenant il veut partir avant de devoir sauter, en essayant d'étouffer au passage un mouvement spontané contre sa politique de classe. S’il veut partir le 8, qu’il parte mais qu’il ne parte pas seul ! C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons : le 10 septembre on reprend la rue et on dégage Macron !

    Une contre-attaque populaire face à la violence des classes dominantes

    Partout en France des assemblées populaires se tiennent depuis le début de l’été pour préparer la date du 10 septembre. Des réunions avec des personnes d’horizons divers : des militant.e.s politiques, syndicalistes, associatif.ve.s et des gens qui n’ont jamais milité. Toutes et tous ont en commun la volonté de s’organiser ensemble, pour tout bloquer et en finir avec les politiques qui n’ont pour but que de nous exploiter et de nous opprimer.

    Des centaines de personnes à Paris, Lyon, Bordeaux, Grenoble ou Lille, mais aussi des assemblées de plusieurs dizaines de personnes dans des zones rurales. Partout des actions de blocage ont été décidées. Les discussions font aussi ressortir une volonté d’accueillir plus largement dans le mouvement, de refuser les discours racistes et d’y organiser des moments festifs qui permettent de rassembler.

    Un mouvement à construire dans la durée

    Mais si nous voulons faire plier Macron et avancer vers un monde débarrassé de l’exploitation et des oppressions, nous ne pouvons pas nous arrêter à une seule date. Les patrons ne s’inclineront que si nous leur faisons face dans la durée, par la grève massive et la mobilisation générale sous toutes ses formes. Les préavis de grève déposés par plusieurs syndicats et secteurs pour le 10 sont un point d’appui important dont nous pouvons nous servir.

    De son côté l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) s’est reconstituée et appelle à la grève pour le 18 septembre. Les deux dates, loin de s’opposer, peuvent au contraire donner une perspective pour poursuivre et construire le mouvement après le vote du 8 à l’Assemblée et la journée de blocage du 10 !

    C’est le moment d’y aller !

    Face à l’accélération de la crise politique, c’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble, travailleuses et travailleurs du public et du privé, chômeurs, jeunes et retraités !

    Après Bayrou, il faut faire tomber Macron ! Mais même ça, ne serait qu’un début. Le NPA défend la nécessité d’en finir avec la 5e République et d’en appeler à une Assemblée constituante. La base en serait les collectifs d’auto-organisation, ou toutes autres formes démocratiques qui vont émerger de la mobilisation. C’est pourquoi le NPA sera de toutes les luttes de ce mois de septembre. Le 10 n’est qu’un début : dans nos entreprises, nos lieux d’études, nos quartiers, reprenons la rue et construisons la lutte !

  • Le 10 septembre on bloque tout, le 18 on continue !

    La crise politique s’accélère à l’approche du vote de confiance du 8 septembre, qui pourrait faire tomber le gouvernement Bayrou. Deux dates de mobilisation émergent : le 10 septembre pour « tout bloquer » et le 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale. L’enjeu : construire un mouvement durable et offensif.

    Depuis l’annonce du vote de confiance pour le 8 septembre, et la probable chute consécutive du gouvernement, la crise politique ne cesse de s’approfondir en France. Il faut d’abord en prendre la mesure : si Bayrou tombe, quatre Premiers ministres se seront succédé depuis 2022, un record sous la 5e République. Bayrou s’est ainsi vu obligé de rassurer un patronat très inquiet à l’université d’été du Medef. Dans les rangs de la majorité, certains appellent déjà à reculer sur la suppression des deux jours fériés, comme Bruno Retailleau ou Yaël Braun-Pivet. 

    Le bal des prétendants au fauteuil de Premier ministre a déjà commencé, depuis Darmanin jusqu’au Parti socialiste qui se déclare, seul et en dehors de l’alliance moribonde du NFP, prêt à gouverner. La possible dissolution de l’Assemblée nationale pourrait de reconduire une assemblée tripartite sans majorité claire ou d’ouvrir davantage la voie à l’extrême droite.

    L’heure n’est pas à chercher des réponses institutionnelles ou électorales à la crise, elle est à l’organisation et au développement de la mobilisation. Les réunions et assemblées qui se tiennent dans de nombreuses villes connaissent une dynamique ascendante et témoignent de la colère et de la détermination des participantEs.

    En somme, la crise politique continue et s’aggrave. Tout repose sur notre capacité à la faire exister et à l’approfondir dans la rue.

    L’appel à « tout bloquer » le 10 septembre

    L’appel à « tout bloquer » le 10 septembre est bien sûr un point d’appui pour cela. La composition sociale et politique du mouvement a été analysée par le politologue Antoine Bristielle, à partir des réseaux sociaux de la mobilisation, sur les réponses d’un millier de personnes1. Il en ressort que même si 27 % d’entre elles étaient Gilets jaunes en 2019, leur composition sociologique est différente. Il s’agit de personnes clairement politisées à gauche : aux dernières présidentielles, 70 % ont voté LFI, 10 % NPA. Elles ont ensuite un profil plus jeune, mieux intégré et plus diplômé que la moyenne. Néanmoins, certains liens peuvent être faits avec les Gilets jaunes — ainsi, les personnes mobilisées proviendraient plus des petites et des moyennes communes que des métropoles, exprimeraient une grande défiance vis-à-vis de la politique traditionnelle, en particulier des partis, et hésiteraient sur leurs buts et leurs moyens d’action (lire page 10).

    LFI s’est tout de suite insérée dans cette mobilisation en appelant à la grève générale pour le 10 septembre. Plus récemment, Solidaires, la CGT et la FSU s’y sont jointes. L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) a réussi quant à elle à se reconstituer de manière unitaire et à sortir un communiqué et un appel commun à la mobilisation pour le 18 septembre. Bien que l’inter­syndicale ne soutienne pas explicitement la date du 10, ce qui est regrettable, il faut se saisir de la date du 18 car le projet de loi de finances ne tombera pas le 10 au soir. Les deux dates ne doivent pas être construites en opposition, mais ensemble, ce qui implique aussi que l’intersyndicale, de même que l’ensemble de la gauche sociale et politique, s’empare de la date du 10.

    Tout l’enjeu est donc de construire dans la durée, au plus près des collectifs de travail et à travers l’auto-organisation un mouvement puissant qui puisse gagner sur nos revendications. En un mot : le 10 on bloque tout, et le 18 on continue !

    Le 10 septembre, une étape clé dans un mouvement encore à construire

    Face à une telle crise politique, à une telle accélération de la situation, le signal doit être donné que c’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble ! Le mouvement va s’inscrire dans la durée. Nous devons donc construire les cadres d’auto-organisation : sur nos facs, sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, nous constituons les AG de celles et ceux qui luttent et se mettent en grève. Sans tomber dans la substitution : c’est bien sûr aux grévistes de décider des suites de leur grève. Enfin, nous devons donner un horizon politique à la mobilisation. Après Bayrou, Macron doit tomber. Mais au-delà, le NPA portera la nécessité d’en finir avec la 5e République et d’en appeler à une Constituante. La base pour cela, ce sera bien sûr les organes d’auto-organisation qui auront émergé de la mobilisation.

    C’est pourquoi le NPA sera de toutes les luttes de ce mois de septembre. Le 10 n’est qu’un début, construisons la suite !

    Comité exécutif du NPA-l’Anticapitaliste

  • Réchauffement climatique : effets cumulés, désastres assurés !

    En 2025, les catastrophes climatiques s’enchaînent, aggravées par les effets cumulés du réchauffement global, la fuite en avant du capitalisme et l’inaction des États. De plus en plus de scientifiques mettent en cause le modèle capitaliste et son incapacité à apporter des solutions à la crise écologique mondiale.

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  • Dégageons par la rue Bayrou, Macron et la 5e République !

    En choisissant de demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale dès le 8 septembre à propos de la dette publique, Bayrou accélère la crise de régime ouverte depuis la mobilisation contre la casse des retraites.

    Il montre ainsi à quel point ce pouvoir est isolé et minoritaire dans le pays, effrayé par les mobilisations qui se préparent. Car, c’est bien sous la pression du 10 septembre et du mouvement « Bloquons tout », rejoint par des franges significatives du mouvement syndical, que Bayrou a décidé de prendre le risque de la censure dès la rentrée. Cette décision montre que la peur change de camp et doit nous donner confiance pour la suite ! 

    Bayrou dégage le 8 ! Le 10, dégageons Macron et imposons une autre politique !

    Pour que la crise politique ne profite pas au RN ou à un gouvernement d’alliance avec celui-ci, le mouvement qui va démarrer le 10 septembre devra se poursuivre. Notre perspective est celle d’un grand mouvement d’ensemble, appuyé par les organisations sociales et politiques et notamment les organisations syndicales, qui ont un rôle majeur pour préparer et construire les grèves nécessaires et centrales afin de gagner. Au-delà, ce mouvement peut et doit devenir celui qui mettra un coup d’arrêt à la crise sociale, politique, démocratique et environnementale. Pour cela, reprenons la rue le 10 pour retrouver l’initiative et imposer notre gouvernement, un gouvernement au service de toutes et tous, avec un programme de rupture démocratique, écologique et sociale à même de répondre à nos besoins.

    La violence du programme austéritaire voulu par Macron est sans précédent. Elle va pousser à la misère des milliers de personnes sur tout le territoire, elle va finir de détruire ce qui reste de nos services publics essentiels, l’éducation, l’hôpital. La réponse de notre camp social doit être à la hauteur de la colère qui gronde dans les villes, les villages et les quartiers du pays. Par leur manœuvre politicienne, Bayrou et Macron cherchent à désamorcer la mobilisation sociale qui s’annonce. Partout dans le pays la mobilisation s’organise. Amplifions la préparation de la journée du 10 septembre et construisons les suivantes. La gauche sociale et politique doit se retrouver dans la rue le 10 septembre et prolonger la mobilisation. Partout dans le pays, des assemblées générales des secteurs en luttes et des réunions publiques doivent s’organiser pour étendre et inscrire la mobilisation dans la durée. Ces initiatives permettraient d’alimenter la mobilisation et de reprendre nos affaires en main. Il est temps d’en finir avec la 5e République moribonde et le présidentialisme. Il est temps de construire le chemin pour un gouvernement de rupture qui émane des mobilisations des classes populaires.

  • Le 10 septembre, prenons nos affaires en main, reprenons la rue !

    Le 15 juillet, François Bayrou annonçait un vaste plan d’austérité pour les services publics et ses agentEs et des attaques majeures contre les travailleurEs, l’assurance chômage et le droit du travail. Gel des pensions, des salaires des agentEs publics, des prestations sociales, déremboursement des médicaments, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois, nouvelles privatisations… Alors que les cadeaux aux entreprises, aux actionnaires et aux plus riches ruissellent par centaines de milliards, c’est encore le monde du travail qui doit payer selon Bayrou !

    La suppression de deux jours fériés sans compensation salariale est bien symptomatique du mépris du gouvernement. Il veut nous faire travailler toujours plus, entraînant de fait une baisse de nos salaires alors que ceux-ci sont déjà mangés par l’inflation. Après le scandale de la réforme des retraites qui nous fait travailler deux ans de plus, Macron et son gouvernement nous volent désormais deux jours de repos ! 

    Comment gagner ?

    La riposte du monde du travail et de la jeunesse va devoir s’organiser dès la rentrée. Dans l’ensemble du mouvement du travail, dans les syndicats comme dans les collectifs de lutte, mettons en débat dans les prochains jours la stratégie pour gagner. Si les manifestations des Gilets Jaunes ont obtenu des gains substantiels et si celles, monstres et historiques, contre la réforme des retraites ont usé le pouvoir et l’ont plongé dans une crise politique durable, elles n’ont pas permis de stopper Macron. Un vaste mouvement de grève, dans la durée, est indispensable pour faire reculer le gouvernement et le patronat.

    Depuis plusieurs semaines, un appel à bloquer le pays le 10 septembre a émergé sur les réseaux sociaux. Des boucles d’échanges régionales se sont mises en place. Déjà, en plein cœur de l’été, des assemblées générales se tiennent dans de nombreuses villes. Une tribune de syndicalistes et de militantEs politiques, associatifs, de divers collectifs a paru récemment soutenant cet appel. Des syndicats de la CGT notamment appellent également à la grève le 10 septembre. Le moment est venu de reprendre la rue et nos affaires en main !

    S’organiser, s’unir, lutter

    Pour le NPA-l’Anticapitaliste, les mobilisations du 10 septembre, quelles que soient leurs formes locales, doivent participer à cette montée en puissance pour contrecarrer les plans du gouvernement et gagner sur nos revendications. Actions variées, blocages populaires, assemblées générales, rencontres entre les différentes composantes du mouvement social, réunions syndicales dans les boîtes et les services publics, grève… Tout doit être fait pour élargir la mobilisation. Une mobilisation qui devra se construire à la base, dans l’unité et s’inscrire dans la durée face à un président de la République radicalisé qui ne lâche rien.

    Les militantEs du NPA-l’Anticapitaliste prennent toute leur place dans la construction d’une rentrée sociale et politique combative. Le NPA-l’Anticapitaliste appelle toutes les organisations de notre camp social à construire un large front social et politique pour résister à l’offensive austéritaire et réactionnaire de ce gouvernement. Macron et Bayrou sont minoritaires dans le pays, la détresse sociale s’amplifie et la colère aussi. Le mouvement ouvrier doit faire irruption sur la scène politique. Dans les prochaines semaines, le NPA-l’Anticapitaliste prendra contact, au niveau national et local, avec les organisations du mouvement social, les collectifs de lutte et les comités NFP, là où ils existent, pour construire l’unité des résistances.

    S’insérant dans cette mobilisation large indispensable, le NPA-l’Anticapitaliste propose des mesures de ruptures radicales pour répondre à l’urgence démocratique, sociale et environnementale.

    Contre Macron-Bayrou et leur monde, reprenons la rue, construisons la résistance toutes et tous ensemble !

  • L’urgence climatique, c’est maintenant !

    Face à l’incendie gigantesque qui ravage les Corbières dans le département de l’Aude, aux images effrayantes, aux chiffres impressionnants (17 000 ha de végétation dévastée, des flammes hautes de 10 à 15 mètres...), nos pensées vont à celles et ceux qui sont directement touchéEs, dans leur vie et leur santé et celle de leurs proches, et par la perte des paysages et du vivant des territoires qu’ils et elles habitent. Le NPA-l’Anticapitaliste salue aussi le travail des sapeurs-pompiers dans des conditions budgétaires restreintes. 

    Notre tristesse est immense, mais notre colère ne l’est pas moins.

    Bayrou nous parle de « catastrophe d’ampleur inédite » et semble découvrir qu’« on est dans un moment où le changement climatique se fait sentir et entraîne des événements inédits ». C’est pourtant lui, son gouvernement, ses prédécesseurs, qui mènent depuis des décennies des politiques climaticides, qui protègent l’agriculture industrielle et le tout-routier. Ce sont les mêmes qui détruisent les services publics de prévention et de sécurité civile. Pourtant, il nous refait, sans honte, le coup du « plan de sauvegarde et d’avenir » dont, comble de cynisme, « les Corbières pourraient être le laboratoire ».

    À chaque catastrophe visible, le gouvernement annonce des mesures exceptionnelles. Ainsi en 2022, face au désastre, Macron s’était fendu d’une longue déclaration officielle éplorée et avait annoncé le remplacement des 12 Canadair vieillissants et l’acquisition de 4 supplémentaires. Aujourd’hui, la promesse s’est effacée devant l’austérité budgétaire et seuls deux avions – ceux financés par l’Europe – sont commandés.

    Le chaos climatique est bel et bien là. Chacune de ses manifestations dramatiques ne fait que rappeler l’urgence d'agir pour enrayer le dérèglement climatique, pour imposer une politique drastique de réduction des émissions de gaz à effet de serre et stopper les criminels climatiques : sortie des énergies fossiles, du tout-auto et de l’agro-industrie, arrêt des projets écocides, interdiction de la publicité...

    Face aux catastrophes qui se multiplient et s’aggravent, les réactions médiatiques à court termes sont indignes et criminelles.

    Le NPA-l’Anticapitaliste revendique des plans publics de prévention adaptés aux besoins sociaux et écologiques, avec des moyens à la hauteur et des services publics élargis et renforcés dans tous les domaines, pour la santé et la biodiversité, dans la protection civile et l’aménagement du territoire. Comme le montre la solidarité active des populations concernées, les plans pour être adaptés et efficaces nécessitent le contrôle des populations, des salariéEs, des scientifiques, la transparence et la démocratie les plus larges.

  • Face au génocide, accueil inconditionnel des PalestinienNEs...

    Depuis le signalement de retweets antisémites d’une étudiante gazaouie par l’extrême droite et les activistes sionistes, le gouvernement français a décidé de geler les futures évacuations des étudiantEs palestinienNEs de Gaza pourtant prévus de longue date. Ces retweets, s’ils sont avérés, sont effectivement très violents et intolérables, mais ils ne peuvent pas justifier l’abandon du programme d’accueil des PalestinienNEs dans un contexte de génocide à Gaza. Pourtant, sous la pression de militants pro-Israël, le ministre de l’Intérieur s’est précipité pour attaquer en justice l’étudiante qui venait d’arriver en France, puis le ministre des Affaires étrangères a annoncé suspendre l’accueil des GazaouiEs.

    Près de deux millions de PalestinienNEs sont aujourd’hui en danger à Gaza, menacés par la famine, sous le feu d’opérations israéliennes toujours plus invasives : après deux ans de génocide, la rapidité du gouvernement français à reculer sur ces mesures d’urgence et le secours à ces étudiantEs palestinienNEs dit bien le peu de valeur qu’il accorde à leurs vies.

    La France a choisi de mépriser les vies palestiniennes, déshumanisées et criminalisées. Malgré un projet de reconnaissance de l’État palestinien, la France de Macron reste un complice actif de l’État israélien. L’agitation autour de Nour Atallah, alors que son pays d’origine est en cours de destruction, met bien en évidence la surenchère raciste du gouvernement.

    Le NPA-l’Anticapitaliste condamne la disproportion des mesures engagées par la France, tant à l’égard de cette étudiante qu’à l’égard de l’ensemble des PalestinienNes, sur la base de simples captures d’écran. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste demande la reprise immédiate des évacuations depuis Gaza telles qu’elles étaient prévues. Le NPA-l’Anticapitaliste considère que la lutte contre l’antisémitisme ne saurait passer par le consentement au génocide des PalestinienNEs. C’est au contraire par la distinction de la politique israélienne que l’antisémitisme qui se diffuse pourra être combattu. La diffusion en ligne de discours antisémites n’émane pas de quelques réfugiéEs, mais d’un antisémitisme historique en France qu’il faut combattre.

    Une fois de plus, l’alignement du gouvernement français sur les polémistes d’extrême-droite met en évidence la fascisation en cours et la volonté d’articuler l’islamophobie et le racisme anti-arabe au soutien à l’État d’Israël.

    Le NPA-l’Anticapitaliste rappelle l’urgence de la situation en Palestine occupée et appelle à l’accueil inconditionnel des PalestinienNEs. Nous appelons les universités, dès la rentrée, à se mobiliser pour l’accueil inconditionnel des étudiantEs palestinienNEs et contre la décision du ministère des Affaires étrangères. Nous dénonçons la diffusion de propagandes antisémites et l’instrumentalisation islamophobe de la lutte contre l’antisémitisme, ainsi que toutes les instrumentalisations autoritaires et sécuritaires de la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie d’État. Enfin, le NPA-l’Anticapitaliste appelle à la fin des opérations militaires en Palestine, à la condamnation effective du gouvernement génocidaire israélien, et à la mise en place d’aides humanitaires à la hauteur de la détresse dans laquelle se trouvent les PalestinienNEs.

  • S’organiser sur le terrain judiciaire contre la répression...

    Depuis l’élection de Macron en 2017, la répression croissante des luttes sociales met en évidence la crise profonde que traverse notre démocratie libérale, et qui transcrit politiquement celle du système capitaliste et de l’instabilité qu’elle provoque. Puisqu’elle ne permet plus aux États de maintenir les intérêts de classe sans avoir recours à l’autoritarisme et à la violence, il devient — pour une partie de la classe bourgeoise — de plus en plus réaliste d’abandonner la démocratie pour se diriger vers une gestion autoritaire, voire fasciste.

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