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Actualités nationales... - Page 9

  • Ni Flamanville, ni Civaux, sortir du nucléaire maintenant !

    Samedi 23 mars, à Caen, entre 700 et 1000 personnes ont manifesté, à l’appel de la coordination nationale antinucléaire.

    Et il y en avait des raisons de se mobiliser ! Le démarrage de l’EPR de Flamanville, bien sûr, mais aussi, la fusion de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) avec l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) auxquels se rajoute le projet de construction d’EPR, nouvelle génération qu’ils disent, et de SMR (Small Modular Reactors), des « petits » réacteurs modulaires, mais réacteurs quand même.

    L’expropriation de propriétaires de leur terre à Bure, pour enfouir les déchets radioactifs est une des autres raisons. Enfin, pour couronner le tout, la centrale de Civaux, de civile devient militaire, en fournissant des éléments indispensables à la folie nucléaire militaire.

    Tous les acteurs de la lutte antinucléaire étaient présents avec drapeaux, prises de paroles multiples, tous et toutes déterminéEs, sous la pluie, le vent, le soleil parfois. Les militantEs du NPA ont animé la manif, avec leurs multiples slogans et leur immense banderole, sur laquelle on pouvait lire « Ni civil ni militaire, sortons du nucléaire maintenant ».

    Christine Poupin, notre porte-parole, a rappelé avec force que de cette société-là, on n’en veut pas, que cette mobilisation en appelle d’autres et que le NPA prendra toute sa place contre ce pouvoir toujours plus autoritaire, guerrier, toujours au service de projets écocides, capitalistes, extrêmement coûteux et dangereux.

    NPA 37

  • « Un autre modèle agricole est possible »...

    Entretien avec Michel

    Confronté à une forte concurrence des prix des produits alimentaires et à une grave crise économique, le monde de l’agriculture s’est mobilisé dans plusieurs pays européens. Les tracteurs sont descendus dans la rue, ont bloqué les axes routiers pendant plusieurs semaines et se sont rendus jusqu’à Bruxelles où se décident les règles de la politique agricole de l’Union européenne. Si la comparaison avec les mouvements des Bonnets rouges et des Gilets jaunes est souvent évoquée par les médias, le mouvement des agriculteurs présente de nombreuses spécificités et ses causes ne sont pas nouvelles. Pour essayer de le comprendre, nous avons échangé avec Michel, un camarade agriculteur membre de la Confédération paysanne

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  • Justice et vérité pour Wanys !

    Un fait dramatique […] mais je rappelle que c’est après un refus d’obtempérer », a déclaré le préfet Nuñez venu soutenir les policiers du commissariat de La Courneuve. Donc, un jeune de 18 ans tué, un autre de 19 ans blessé : circulez, il n’y a rien à voir ! Voilà de quoi alimenter la colère des jeunes de leur quartier qui s’est exprimée dimanche soir, en ciblant le commissariat. Et il y a de quoi être en colère !

    Le député d’Aubervilliers a fait le décompte morbide : 16 jeunes tués dans des courses-poursuites en un an et demi après un refus d’obtempérer. Impossible de parler d’événement dramatique, voire d’accident ! C’est un fonctionnement de la police qui fait système ! D’ailleurs, le préfet Nuñez confirme que c’est bien la consigne qu’il donne personnellement aux policiers, contrevenant par là même à la note règlementaire qui stipule que des poursuites doivent être soumises à un « nécessaire discernement ». Mais cette note est contestée par les syndicats de police et par la droite et l’extrême droite, et le préfet s’exécute. Il délivre ainsi un permis de tuer induisant que les jeunes qui tentent d’éviter un contrôle policier sont de dangereux délinquants.

    Car, bien sûr, il n’est pas question pour eux d’interroger les raisons des jeunes de vouloir éviter autant que possible les contacts avec la police. Pas question non plus d’évoquer l’attitude de la police qui considère les quartiers, comme la cité des 4 000 où vivaient Wanys et son ami, comme des zones de non-droit, et tous les habitantEs, jeunes garçons et hommes racisés surtout, comme des menaces potentielles dans l’espace public. Contrôles, humiliations, racisme, amendes à répétition1, coups, procès-verbaux infondés, gardes à vue et poursuites judiciaires, tout est permis pour les maîtriser, les discipliner, les briser… jusqu’à les tuer dans des courses-poursuites absurdes du point de vue de la réalité judiciaire. Dans des villes sous vidéosurveillance, il devrait être possible de retrouver un scooter qui aurait commis une infraction. Et c’est d’ailleurs la vidéo-surveillance qui, une fois de plus, prouve que ces jeunes n’étaient pas des dangers mais étaient mis en danger, jusqu’à en mourir.

    Pour Éric Ciotti, « la République ne peut plus reculer, la sanction doit être implacable ». Et le préfet de sortir les blindés, les CRS, les gendarmes. L’injustice, elle, ne recule pas et elle conduit à la révolte… Le NPA présente ses condoléances à la famille et aux proches de Wanys. Le NPA réclame justice et vérité pour Wanys et toutes les autres victimes des courses-poursuites qu’il faut interdire !

    Cathy Billard

  • Contre l’offensive raciste, soutien à Aya Nakamura...

    Le NPA condamne fermement les attaques racistes et la polémique orchestrée par l’extrême droite dont est victime la chanteuse Aya Nakamura. 

    Le harcèlement dont Aya Nakamura fait l’objet n’est pas sans rappeler ceux qu’ont subi Jessye Norman pour le bicentenaire de la Révolution française, Christiane Taubira pour sa nomination comme Garde des sceaux, Black M pour le centenaire de la bataille de Verdun, ou plus récemment Omar Sy pour son rôle dans la série Lupin. Ce que l’extrême droite refuse, c’est la possibilité pour des personnes noires de représenter la France sur la scène internationale.

    Il est scandaleux que le gouvernement, qui l’a mise dans cette position, reste silencieux face à de tels actes de racisme flagrant et de misogynoir, montrant ainsi une complicité tacite avec les forces extrémistes. Nous ne sommes pas dupes du silence d'Emmanuel Macron qui communique sur la prestation d'Aya Nakamura, puis la laisse seule face aux aboiements de l'extrême droite. C'est le même personnage qui d'une main se fait une fierté de panthéoniser Joséphine Baker et de l'autre appelle Zemmour pour lui manifester son soutien, lequel, de concert avec plusieurs groupuscules d'extrême droite, alimente la polémique qui vise Aya Nakamura. Nous n’oublions pas que cette séquence se déroule un mois et demi après la promulgation de la loi asile et immigration adoptée notamment grâce à l’extrême droite parlementaire.

    De même, nous dénonçons le fait que des médias invitent les représentants d’extrême droite pour qu'ils crachent en toute impunité leur venin raciste sur Aya Nakamura. Les plateaux télé ne doivent pas être une tribune pour propager la haine et le racisme.

    Nous tenons à exprimer tout notre soutien à Aya Nakamura dans cette épreuve. Nous lui témoignons notre solidarité indéfectible face à ces attaques racistes, et nous appelons à une mobilisation collective pour combattre le racisme et le fascisme sous toutes ses formes. Le NPA reste engagé dans la lutte antiraciste et antifasciste, et continuera à défendre la dignité et les droits de toustes, sans distinction de race, de religion ou d'origine.

  • La France, lanterne rouge des accidents du travail en Europe !

    Les pathologies du travail sont invisibilisées en France. Pourtant, ou à cause de cela, la France est lanterne rouge en Europe pour les accidents du travail. À niveau standardisé de 100 000 salariéEs, la France compte 3 037 accidents graves du travail, contre seulement 921 au Royaume-Uni et une moyenne européenne de 1 700. 

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  • Chlordécone, un pas en avant pour obtenir réparation au Antilles !

    Sur proposition du député de Guadeloupe Elie Califer (socialistes et apparentés), l’Assemblée nationale a voté le 29 février une loi reconnaissant la responsabilité de l’État français dans le scandale du chlordécone. La loi doit maintenant passer au Sénat. Ce vote est manifestement un pas en avant.

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  • Pour partager les richesses, le 19 mars et après, en grève et mobiliséEs !

    Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

    Coupes sombres et cure austéritaire

    Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire… 

    Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagerEs, les conditions de travail et de rémunération des salariéEs de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »... Condamné à l’austérité à perpétuité ?

    A peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la collectivité !

    En lutte pour nos salaires et la défense des services publics

    Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !

    Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

    Dans les services publics, à la question de la rémunération des salariéEs qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

    Riposter ensemble

    Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.

    Ces travailleurs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées. 

    Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter ! Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.