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Actualités nationales... - Page 10

  • Non au militarisme néolibéral de Macron face à Trump-Poutine !

    Non au militarisme néolibéral de Macron
    face à Trump-Poutine ! 

    Soutien aux résistances armées
    et non armées des peuples
    contre tous les néocolonialismes

    Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée du 5 mars, veut faire participer la France et l’Europe à la montée militariste dans le monde, face à l’escalade guerrière avancée par l’axe néofasciste Trump-Netanyahou-Poutine : augmentation du budget militaire, légitimation de l’arme nucléaire, discours guerrier, et toujours criminalisation des migrantEs.

    Dans la même veine, l’Allemagne envisage de rétablir le service militaire et d’augmenter son budget consacré à l’armée. Tout cela en maintenant les politiques ultralibérales car, bien sûr, augmenter les budgets militaires ne peut se faire qu’en cassant davantage les services publics et les droits sociaux des classes populaires, et en faisant passer au second plan la lutte vitale contre le dérèglement climatique.

    L’impasse de ce système d’exploitation des ressources humaines et naturelles renforce la concurrence entre les grandes puissances, sur le plan économique comme militaire. Ce processus est lourd d’un danger de guerre mondiale avec une ampleur et une gravité sans précédent dans l’histoire de l’humanité, dont les premières victimes sont les peuples, les travailleuses et les travailleurs et la jeunesse, et dont les premiers bénéficiaires sont les profits. Et l’État français, un des premiers fabricants d’armes du monde, compte bien y retrouver une puissance aujourd’hui déclinante ! Pour nous, les industries militaires doivent être socialisées, soumises à un contrôle démocratique des citoyenNEs, interdites d’exportation vers des dictatures.

    D’autres voies sont pourtant possibles : la coopération internationale, sur le plan économique, écologique, social ; le soutien aux peuples en lutte, par en bas, contre les dirigeants dictatoriaux ou ultralibéraux. La lutte du peuple ukrainien, armée et non armée, ses syndicats, doivent être soutenus, comme les Kurdes, les PalestinienNEs, les BirmanNes...

    Le maintien d’une alternative progressiste et révolutionnaire implique en outre de suivre quelques boussoles que nous indiquent notamment les camarades ukrainienNEs : la défense de la paix ne peut se faire par le désarmement des agresséEs, qui est au contraire la voie la plus rapide vers une extension généralisée de la guerre ; la gauche se doit d’intervenir sur les enjeux liés aux armes – de la socialisation de la production au placement sous contrôle démocratique des décisions militaires.

    C’est par l’union des peuples qui subissent la violence des impérialismes néofascistes, par l’union des classes populaires, des exploitéEs, de touTEs les oppriméEs que notre camp social gagnera contre les dirigeants d’extrême droite, Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Modi, Orbán, Meloni, mais aussi contre les dirigeants des grandes puissances qui n’hésitent pas à prolonger la guerre économique en guerre meurtrière.

  • A69 : victoire des opposantEs contre un projet écocide...

    Le tribunal administratif de Toulouse a annulé l’autorisation environnementale donnée par la préfecture au chantier de l’autoroute A69 (entre Castres et Toulouse). Toute poursuite des travaux est donc illégale.

    Les juges ont accepté l’argument principal des opposantEs qu’avait développé la rapporteure publique. La raison impérative d’intérêt public majeur ne tient pas. En clair, l’utilité de l’autoroute, longuement analysée par le tribunal, ne justifie pas l’ampleur des dégâts environnementaux prévisibles. Ni le désenclavement économique du territoire de Castres-Mazamet (limité), ni la diminution du nombre d’accidents (non prouvée), ni l’amélioration de la qualité de vie des habitantEs (incertaine) ne justifient la destruction de 169 espèces protégées animales et végétales et de leurs habitats naturels.

    Les élus, la région et l’État font pression 

    Face à cette décision de justice, les politiques – de Delga, présidente de la région, au Rassemblement national – semblent refuser les principes d’un État de droit. Chantage à l’emploi, demande de modification de la loi, ils et elles sont unis dans une indifférence absolue aux enjeux climatiques et de préservation de la biodiversité. Même la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, soutient le recours en appel du gouvernement ! Le préfet d’Occitanie demande un sursis d’exécution qui permettrait la reprise des travaux et le ministre des Transports promet de continuer de détricoter le code de l’environnement au nom de la simplification administrative (ça ne vous rappelle pas Musk et Trump…).

    Si aujourd’hui les dégâts déjà infligés et les travaux de réhabilitation du territoire représentent un gâchis immense, ce sont bien les autorités publiques qui en sont responsables. Alors que le risque juridique était parfaitement connu, l’État a mis la pression pour faire démarrer le chantier, sans attendre qu’un juge administratif se prononce sur la légalité du projet.

    « Une autre voie »

    Gilles Garric, un des porte-parole du collectif La voie est libre, se réjouit de cette victoire. « Le jugement reprend et légitime tous nos arguments », « cette décision aura une grande influence dans les affaires à venir ». La joie de toustes les opposantEs est à la mesure de leur engagement depuis des années, à la mesure des impacts environnementaux évités, à la mesure de la répression brutale subie : les Soulèvements de la Terre ont décompté 70 procès, 130 poursuites et 40 interdictions de territoire à l’encontre ­d’opposantEs.

    Gilles pense à la suite, la mobilisation juridique et sur le terrain pour que l’arrêt du chantier soit définitif, la réflexion collective autour du projet alternatif « Une autre voie », la perspective des élections municipales dans toutes les communes concernées pour occuper les instances du pouvoir local.

    Commission nationale écologie

  • Cultures en lutte !

    Depuis l’adoption du budget ultra-austéritaire, le secteur culturel s’organise. La répartition des forces en présence au sein des AG montre qu'il y a une convergence à la base du mouvement avec une diversité de profils dans les travailleureuses de la culture mais aussi dans l’éducation nationale et l’enseignement supérieur et la recherche. Le gel de la part collective du Pass Culture est en partie ce qui met le feu aux poudres car il cause l'annulation de projets et interventions jusqu'à fin 2025 et touche majoritairement les petites et moyennes compagnies et structures, donc les plus précaires. Le Fonpeps (fond d’aide à l’emploi dans le spectacle vivant) est lui aussi menacé. De plus, la refonte prochaine de l’audiovisuel public inquiète les travailleureuses du secteur.

    Les artistes auteurices en première ligne du mouvement

    Les artistes auteurices, présent·es en masse depuis le début du mouvement, précaires des précaires de la culture et souvent invisibles, sont directement touché·es par la récente réforme du RSA : iels demandent depuis longtemps une continuité de revenus, iels n'ont pas accès au chômage, n'ont pas la possibilité de participer aux élections professionnelles, ont du mal à faire accepter leur représentant·es dans les instances décisionnaires et on leur répond avec mépris que "le RSA est là pour leur assurer cette continuité de revenus". Le retrait de la réforme du RSA est donc une des revendications majeures du mouvement.

    Les AG et les actions ont déjà commencé

    Marseille avait montré la voie dès le 6 février avec une grosse AG à La Friche. Depuis, les camarades partout en France rejoignent petit à petit le mouvement et des AG s’organisent à Paris, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Villeurbanne, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nice, Montpellier et Nancy.

    Des actions ont déjà eu lieu : deux occupations de la DRAC d'Île-de-France (le 17 février lors de laquelle les militant·es ont pu faire passer une liste de revendications à son directeur qui les a transmises aux cabinets des ministères concernés et le 27 février qui a permis d’obtenir un RDV avec Mme Dati), une occupation de la Cinémathèque française le 28 février pour la “Cérémonie des crevards” (en contrepoint à la cérémonie des Césars à l’Olympia, salle dont Bolloré est le propriétaire) et l’action “Mardi Gras” à l’hôtel du département de Montpellier.

    Le 15 février, un rassemblement avait lieu à Montpellier, puis le 18 février, place Colette à Paris (environ 200-300 personnes) ainsi que devant le rectorat à Grenoble

    Un objectif de convergence et de généralisation du mouvement

    Dans le contexte de la montée de l’extrême droite et d’une précarisation généralisée, il ressort des discussions qu’il est nécessaire d’embarquer dans ce mouvement toustes celleux touchées par les mesures austéritaires et par les discours, mesures et actes contre les minorités. Ainsi, l’AG parisienne a décidé la convergence avec la lutte des jeunes du parc de Belleville qui occupent actuellement la Gaîté Lyrique et que la préfecture entend virer en invoquant les travailleureuses de la culture empêché·es de travailler. Ces derniers refusent d’être le prétexte à des mesures répressives.

    Une grève est en préparation le jeudi 20 mars. Le NPA-l’Anticapitaliste soutient ce mouvement, espère son amplification et sa propagation à d’autres secteurs et encourage chacun·e à rejoindre les AG.

     

  • 8 MARS : TOUTES EN GRÈVE ET DANS LA RUE!

    Le 8 mars, les organisations féministes, politiques et syndicales du monde entier appellent à la grève des femmes et des minorisé-es de genre. Le 8 mars, faisons grève du travail productif, reproductif. Rassemblons nous et mobilisons nous pour nos droits, pour l’égalité réelle !

    Pour améliorer nos conditions de vie et de travail

    Macron avait fait de l’égalité Femmes-Hommes la “grande cause” de son quinquennat mais les choses n’avancent pas et les femmes restent toujours payées environ 28,5% de moins que les hommes. Elles sont davantage exposées aux emplois précaires et dévalorisés (elles représentent 60% des CDD), aux temps partiels imposés, au plafond de verre et aux violences sexistes et sexuelles au travail. Les femmes assument aussi les tâches permettant de faire vivre la société : éducation, ménage, soins… soit de façon salariée (souvent par des femmes racisées, avec des salaires de misère et des conditions de travail dégradées), soit gratuitement, au sein de la famille, contraignant les femmes à une double journée de travail. Cela représenterait 42 milliards d'heures de travail par an en France. Le nouveau budget de l'État prévoit des restrictions sur les services publics (hôpitaux, écoles…) qui vont encore mettre plus en difficulté les femmes qui seront obligées de pallier aux manques et d’assumer gratuitement l’ensemble de ce travail du care.

    En lutte contre les violences 

    La parole se libère autour des violences sexistes et sexuelles mais le chemin reste encore long. D’après le dernier rapport du Haut Conseil pour l’Égalité Femmes-Hommes, le sexisme s’ancre et progresse en France. On estime à 210 000 le nombre de viols ou tentatives de viol qui ont lieu chaque année. Si, depuis 2017 et le mouvement #MeToo, de plus en plus de victimes portent plainte, cela n’est pas suivi d’effets : le plus souvent les plaintes sont classées et les auteurs relaxés. Les stratégies de coercition mises en place par les agresseurs sont encore trop peu enquêtées. Les dispositifs qui pourraient permettre de protéger les 220 000 femmes victimes de violences conjugales sont trop rares et manquent de moyens ! Nous devons nous battre pour faire cesser ces violences.

    L’extrême droite est un danger pour toutes les femmes

    La montée de l’extrême droite en France comme à l'international est un danger pour les femmes. L’extrême droite est une imposture et un piège total pour les femmes : attaques contre le droit à l’avortement en Italie, en Pologne ou aux États-Unis, attaques contre le droit à porter le voile et stigmatisation des femmes musulmanes, attaques contre les salaires, les aides sociales, qui touchent d’abord les femmes, attaques contre les droits des personnes LGBTI, en particulier contre les femmes trans. Tout le programme développé par l’extrême droite vise à maintenir les femmes dans leur foyer, à leur faire perdre leur autonomie, à les surexploiter. Lorsque l’extrême droite parle des violences faîtes aux femmes c’est uniquement pour les instrumentaliser contre les personnes racisées. 

    Solidarité avec les femmes du monde entier

    Le 8 mars est une journée internationale de solidarité et de lutte. Nous marchons aux côtés des femmes iraniennes et afghanes qui se battent pour avoir le droit de s’habiller comme elles le souhaitent, de faire des études, de s’émanciper… Nous marchons aux cotés des femmes qui sont, avec les enfants, en première ligne dans les situations de guerre et de génocide, comme c’est le cas pour les femmes en Palestine au Soudan et en République Démocratique du Congo. Nous soutenons les femmes et en particulier les femmes trans aux Etats-unis dont les droits sont de plus en plus attaqués. Nous marchons aux côtés des femmes victimes de violences partout dans le monde,aux côtés de toutes celles qui se révoltent et luttent pour leurs droits comme au Mexique ou en Inde.

  • Bétharram : briser la loi du silence...

    Le scandale de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram remet sur le devant de la scène les violences faites aux enfants. Il y a aujourd’hui plus d’une centaine de plaintes et les faits s’étalent sur plusieurs décennies.
    Nous devons prendre en compte dans nos luttes féministes ces violences contre les enfants car elles sont aussi le produit terrible du patriarcat.
    Il faut briser la loi du silence, refuser d’être complices de ces agressions et être solidaires des victimes.