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Actualités nationales... - Page 31

  • Macron ça suffit ! Manifestons le 7 septembre !

    Après avoir refusé tout l’été de nommer un Premier ministre issu du NFP, Macron continue de diriger en monarque le pays malgré les défaites qu’il a subies d’abord aux élections européennes puis surtout aux législatives, accaparant ainsi le pouvoir de façon totalement antidémocratique.

    Macron et les ficelles anti-démocratiques de la Ve République

    Après une lourde défaite aux élections européennes, Macron nous a convoquéEs dans les urnes de toute urgence en juin dernier au risque, sans peur aucune, de donner le pouvoir au RN avec lequel il préparait la cohabitation. Mais le résultat des élections a été sans appel : Macron a non seulement subi une nouvelle défaite, mais à la différence des élections européennes, c’est le NFP qui est arrivé en tête, sur un programme de rupture avec le macronisme.

    Au mépris de toutes les règles et valeurs dont il se réclame – la République, les institutions, la stabilité, la responsabilité, etc. –, Macron a tout d’abord décidé d’ignorer le message des urnes en maintenant un gouvernement illégitime durant tout l’été. Il utilise toutes les ficelles anti-démocratique de la Ve République.

    La stratégie de Macron est maintenant de chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • Imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique...

    Pris à son propre piège, Macron continue de mépriser les résultats des urnes… pour mieux servir les riches.
    Il est temps d’imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique du NFP et d’affronter ceux qui détiennent le pouvoir.

    Olympique ! Voici comment on pourrait qualifier la vie politique française depuis le 9 juin. Le gouvernement Attal pulvérise des records en matière d’autoritarisme. Il détient le record de longévité des gouvernements démissionnaires depuis 1948 : près de 50 jours.

    Le suspense ne semble pas près d’être levé : à peine énoncés, les noms des hypothétiques Premiers ministres disparaissent. Thierry Beaudet, Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ? Nul ne sait qui l’emportera. Une chose est sûre, il n’aura pas la tâche facile… de ne rien changer à la politique du président.

    Ne rien changer, faire du « pro-business »

    Sous le bruissement médiatique, Macron répond davantage à la pression du Medef qui, fustigeant le programme NFP jusqu’à l’annonce que Lucie Castets ne serait pas nommée, exhortait les futurs dirigeants du pays à poursuivre l’action de Bruno Le Maire. Lequel a été, selon le président du Medef « un artisan déterminé et déterminant [des] politiques pro-business. » Avec le résultat qu’on connaît pour les comptes publics, les services publics et notre avenir ! 

    Au même moment, Patrick Pouyanné, le PDG de Total, mettait en garde contre l’augmentation du Smic, avec l’objectif de défendre les petites et moyennes entreprises. La stratégie de Macron consiste à chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. 

    Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    Pour faire appliquer ne serait-ce que ces mesures d’urgence du programme du NFP, il nous faudra vaincre les résistances des ultra-riches et de la bourgeoisie qui a taillé sur mesure les institutions avec lesquelles Macron continuera de jouer tant que nous le laisserons faire… et poser la question du pouvoir. 

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue, doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • 16e université d'été : un succès et de quoi renforcer l’autodéfense anticapitaliste...

    Avec plus de 750 personnes présentes, cette 16e université d’été du NPA-l’Anticapitaliste s’annonçait comme un grand cru.
    L’actualité politique, ses incertitudes autant que la crise multiforme du capitalisme ont été discutées dans de nombreux ateliers.
    Remercions toutes et tous, notamment nos invitées et invités qui ont contribué à la richesse des débats de cette université d’été.

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  • La 16e Université d'été du NPA-l'Anticapitaliste en vidéos...

    La 16e université d’été du NPA s’est déroulée du 25 août au 28 août 2024.
    Vous pouvez voir ou revoir certains des ateliers ci-dessous :

    Dimanche 25 août

    - Où en est la crise mondiale du capitalisme ? Avec Eric Toussaint.

    - Législatives 2024 : en campagne contre l’extrême droite. Avec Pauline Salingue et Raphaël Arnault

    - La gauche, les médias et la démocratie. Avec Edwy Plenel. Présentation : Fabienne Dolet.

    - Quelles perspectives pour le Nouveau Front populaire et la construction d’une gauche de rupture ? Avec Aurélie Trouvé (LFI), Pauline et Lou (UCL), Boris Chenaud (GES), Yoletti Bracho (Rejoignons-nous), Laurent Levy (Ensemble!) et Laurent Ripart (NPA). Présentation : Drass.

    Lundi 26 août

    - Solidarités et résistances contre le génocide en Palestine. Avec Salah Hamouri (avocat, animateur de Boussole Palestine), Monira Moon (animatrice de la campagne Boycott, désinvestissements, sanctions - BDS) et Ersilia Soudais (député LFI).

    - Débat NPA/LFI : qu’entend-on par gauche de rupture ? Quel outil politique pour la construire ? Avec Aurélie Trouvé et Antoine Larrache

    - Être de gauche sur les internets. Avec Kath (productrice, vidéaste / bolchegeek, et streameuse), Benjamin (vidéaste / bolchegeek, et essayiste), Modiie (sociologue et streameuse), Lumi (vidéaste / Blast et Vidéodrome) et Ebibi (sculptrice sur verre, streameuse et présidente de l’association Furax)

    - Racisme, sexisme et capitalisme dans le rap. Avec Benjamine Weill , Amel et Kevin

    - Meeting de l’Université d’été

    Mardi 27 août

    - Nos vies/Leurs profits - Nouveaux horizons sociaux et politiques. Avec Olivier Besancenot, Murielle Guilbert et Youlie Yamamoto

    - Pour une écologie décoloniale et populaire. Avec Fatima Ouassak, autrice et militante féministe, écologiste et antiraciste et Orian et Tom du Collectif Vietnam Dioxine

    - Rapport de force mondiaux, résistances populaires et solidarité internationale face aux impérialismes, au colonialisme et aux guerres. Avec Christian Varin, Hanna Perekhoda, Clémence Jung et Claude Serfati

    - Quelle union pour le social et le politique ? Comment construire les mobilisations dès la rentrée ? Avec Matthieu Brabant (bureau confédéral de la CGT), Murielle Guilbert (co-déléguée générale de Solidaires), Pauline Salingue (porte-parole du NPA), Benoit Teste (secrétaire général de la FSU)

  • 40 jours de crise de régime : il est temps de stopper Macron !

    Après quarante jours de pseudo-trêve olympique puis de consultations bidons, Macron a refusé de nommer un Premier ministre issu du NFP.
    Il est maintenant prisonnier d’une crise de régime.
    Macron nous a convoqué dans les urnes de toute urgence en juin dernier, espérant reprendre la main, puis a méprisé le résultat des élections.
    Même dans ses limites électorales actuelles, il y a beau temps que nombre de travailleurs et travailleurs savent que le système n’est pas fait pour que la voix des exploitéEs et des oppriméEs soit entendue.
    Macron ne veut pas faire ce que la voie institutionnelle lui intime malgré toutes ses limites, il faut donc l’imposer par d’autres moyens.
    Macron doit partir, il n’a plus de légitimité, il est un obstacle à la représentation populaire.
    Tout comme la 5e République qui lui donne ses pouvoirs. Des dates de mobilisation s’annoncent, notamment le 7 septembre à l’appel d'abord de l’Union étudiante et de l’Union syndicale lycéenne, et dans un second temps de LFI, des Écologistes, du PCF, du Planning familial et d’Attac.
    Le NPA participera et appelle à construire les mobilisations qui mèneront à imposer ce que les institutions de la Ve République ne sont pas capables de mettre en œuvre.
    Le déni de démocratie doit prendre fin !
    Nous avons besoin d’approfondir la construction du Nouveau Front populaire, ensemble, uniEs, autour de son programme pour qu’il s’applique, que ce soit par la nomination d’un gouvernement autour de Lucie Castets ou par les mobilisations.
    Le NPA-l’Anticapitaliste propose que toutes les forces, politiques, syndicales, associatives se rencontrent, discutent pour mettre en place, partout dans le pays, des assemblées du NFP pour débattre et construire une mobilisation sociale et démocratique.
    Le déni actuel de démocratie rend plus urgent que jamais le besoin d’inventer de nouvelles institutions et une nouvelle constitution pour répondre à l’urgence sociale, écologique et démocratique et opposer aux politiques de casse sociale en faveur du capital, une répartition des richesses et une politique d’émancipation.
    Cet objectif ne pourra s’imposer que par la détermination de toutes celles et ceux qui se sont opposés et s’opposent au danger imminent et mortel de l’extrême droite et à toutes les politiques libérales, de droite comme « de gauche » qui lui ont pavé la voie. Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP ensemble, l’heure est à la mobilisation.
    Nous avons confiance en nos forces ! 

  • Islamophobie, ça suffit !

    L’été est propice à la création de polémiques pour développer le racisme et l’islamophobie. D’ordinaire, il s’agit plutôt de parler de burkini mais la fachosphère et ses relais dans la droite et les médias ont trouvé autre chose.

    À Vénissieux, une boulangerie rapporte une altercation avec des clients musulmans, mécontents d’avoir consommé du porc en raison d’une erreur de la vendeuse. Le RN parle d’un territoire perdu et d’islamisme. Le gérant du commerce publie sur sa page Facebook un communiqué raciste, indiquant que « les pressions » ont eu raison de son attachement à un Vénissieux qui vend du porc. L’affaire serait risible si elle ne manifestait pas clairement ce que nous dénonçons : voir comme un déclassement l’existence visible des musulmanEs et l’expression de leurs besoins.

    L’incivilité n’est ni arabe ni musulmane : interpréter comme une « pression communautaire » les demandes de clients ou la violence de certainEs, c’est essentialiser un groupe. Surtout, l’affaire serait banale si elle n’était pas liée au commerce d’un élu LR, dont le parti a été un des catalyseurs historiques du racisme. Le soutien de ce commerçant par les nervis médiatiques de l’extrême droite, de Marion Maréchal à Jean Messiha, ne trompe pas. L’arc raciste est confortablement installé dans les institutions, et il est mobilisé pour stigmatiser, exclure, réprimer toutes les minorités, en particulier les musulmanEs.

    Après les émeutes raciales qui ont secoué le Royaume-Uni et pris pour cible des mosquées, il y a l’avis d’expulsion de l’imam de Bessac pour soutien à la Palestine. Mais aussi, des jeux qui interdisent aux athlètes – françaises uniquement – de porter le foulard. Et enfin la garde à vue scandaleuse des militantes « hijabeuses » venues demander lors du marathon de pouvoir choisir leur tenue. Le NPA dénonce une atmosphère islamophobe étouffante.

    Le NPA rappelle son soutien aux personnes musulmanes face à cette vague d’islamophobie. Il rappelle également qu’il faut organiser une riposte unitaire contre le racisme et contre l’islamophobie dans les semaines et mois à venir. Le racisme et l’islamophobie sont des dangers pour les personnes qui en sont les victimes, mais ils nous concernent touTEs : c’est la politique sur laquelle se développe le Rassemblement national et tous ses satellites néo-fascistes, notamment très actifs sur les réseaux sociaux.

    Le NPA appelle toutes les organisations du mouvement social et politique à dénoncer cette déferlante islamophobe et à rappeler leur soutien à ses victimes.

  • Attaque contre la synagogue de La Grande-Motte : l’urgence de combattre les amalgames antisémites...

    Le NPA exprime toute sa solidarité avec les Juifs et Juives de La Grande-Motte après l’attaque antijuive à l’explosif devant la synagogue Beth Yaacov ce samedi 24 août.

    Selon les éléments d’information qui circulent, l’auteur l’aurait fait en lien avec la situation à Gaza.
    Rien ne justifie d’associer toutes et tous les Juifs du monde à la guerre génocidaire menée par le gouvernement israélien contre les Palestiniens et les Palestiniennes de Gaza.
    Il faut casser cet amalgame, entretenu par des courants sionistes (qui prétendent que cette guerre génocidaire se fait au nom de tous les Juifs) et par des courants antisémites (qui instrumentalisent la situation horrible en Palestine pour développer leur racisme antijuif).
    Le gouvernement de Macron se fait également le relais de ce genre d’amalgame lorsqu’il interdit et réprime toutes manifestations de solidarité avec les Palestiniens et les Palestiniennes. Comme lorsqu’il utilise cette attaque antisémite à la Grande-Motte pour interdire le rassemblement de solidarité contre le génocide à Gaza à Montpellier, ce samedi 24 août.
    L’identification du combat contre l’antisémitisme au soutien à un État colonial d’apartheid, engagé dans un processus génocidaire, fragilise ce combat.
    L’enrôlement de la lutte contre l’antisémitisme à travers la défense d’Israël finit par nourrir l’antisémitisme.

    Rappelons qu’on peut et doit lutter à la fois contre la politique coloniale d’épuration ethnique de l’État d’Israël et contre le racisme sous toutes ses formes, dont celui qui vise les Juifs et Juives. Opposer les oppressions et les minorités est une impasse pour toutes.

  • Nous réclamons toujours la justice pour Tran To Nga !

    Ce 22 août, le tribunal de la Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision de justice. Elle a jugé irrecevables les demandes de Tran To Nga, allant dans le sens du Tribunal d’Évry qui avait rejeté la plainte en 2021.

    Cette Franco-Vietnamienne de 82 ans a intenté une action en justice pour faire reconnaître la responsabilité d’entreprises américaines dans la fabrication de l’arme chimique déversée pendant la guerre du Vietnam.

    Journaliste pour le journal Giai Phong, du Front de libération du sud Vietnam, elle a 24 ans lorsqu’elle est touchée par l’agent orange. Cela va impacter durablement sa santé et celles de ses descendant.e.s. Elle est atteinte d’un diabète de type II, d’une tuberculose et d’un cancer du sein. Sa première fille, née en 1969, est décédée d’une malformation cardiaque au bout de 17 mois. Ses deux autres filles, ainsi que ses petits-enfants, sont atteintEs de pathologies graves précise le Collectif Vietnam Dioxine.

    Ce dernier déclare qu’il y a environ 3 millions de victimes de l’agent orange au Vietnam, au Cambodge et au Laos. C’est l’un des premiers écocides de l’histoire, une catastrophe humaine et environnementale.

    Le Collectif Vietnam Dioxine, fondé il y a 20 ans, lutte pour la reconnaissance des victimes de l’agent orange. Ses militant.e.s se mobilisent pour une écologie décoloniale et soutiennent Tran To Nga dans son combat, jusqu’à son dernier souffle.

    Selon la Cour d’Appel, les demandes se heurtent à l’immunité de juridiction. Cette dernière permet aux multinationales de se protéger puisqu’elles étaient soi-disant contraintes par le gouvernement des États-Unis de l’époque. Or, ce gouvernement est inattaquable.

    Le combat ne s’arrête pas là, les avocats de Tran To Nga, Me William Bourdon et Bertrand Repolt, ont déclaré : « Le combat porté par notre cliente ne s'arrête pas avec cette décision. Nous faisons, bien entendu, un pourvoi en cassation. Dans cette affaire qui est une affaire de principe, les juges ont endossé une attitude conservatrice à rebours de la modernité du droit et contraire au droit international et au droit européen. C'est la Cour de cassation qui tranchera. La bataille judiciaire continue. »

    Tran To Nga s’exprime : « Ce n’est pas que mon combat, c’est aussi celui de millions de victimes », confirmant sa volonté de se battre « jusqu’au bout», car « c’est le dernier combat de ma vie ».

    Comme d’habitude, la justice française, capitaliste et coloniale, sert les intérêts des grandes puissances et ignore par lâcheté politique les vraies victimes. Combien de temps allons-nous laisser les multinationales mpoisonner  les corps et  lesterres ? Combien de temps allons-nous laisser l’impunité au racisme environnemental ?

    Le NPA - l’Anticapitaliste soutient Tran To Nga dans sa lutte et milite pour une justice décoloniale et la fin de l’immunité pour les entreprises empoisonneuses.