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Actualités nationales... - Page 32

  • La 16e Université d'été affiche plus que complet !

    La seizième université d’été du NPA se déroulera du dimanche 25 août au mercredi 28 août à Port-Leucate, près de Perpignan. Comme chaque année, militantEs et sympathisantEs du NPA se retrouveront pour quatre jours d’ateliers, discussions, projections-débats… dans un cadre convivial, à deux pas de la plage. Et malgré les gesticulations d’un député RN qui a prétendu la faire interdire ! 

    La plus fréquentée de ces dernières années, cette nouvelle édition va réunir plus de 750 participantEs. Elle se déroulera dans un contexte brûlant dans les divers sens du mot, avec des enjeux vitaux puisqu’en France comme dans de nombreux pays se pose la question de résister à l’extrême-droite, réponse de plus en plus envisagée par les classes dominantes face à la décomposition politique produit des crises de leur système capitaliste. L’affluence à notre Université d’été est une des expressions de la politisation salutaire produite par les crises de cette dernière année qui seront évidemment au centre des débats : quel internationalisme dans un monde en guerre de la Palestine à l’Ukraine et l’Afrique Centrale ? Quels combats contre les extrême-droites et les politiques autoritaires et ultra-libérales qui les font monter en France après la séquence électorale de juin-juillet, mais aussi en Argentine, en Italie ? Quelles répercussions sur les luttes féministes, LGBTI, antiracistes et décoloniales à commencer par la Kanaky ?  Pour en discuter, parce que notre université d’été c’est d’abord faire vivre le débat entre les militant.es et sympathisant.es et nos invité.es et ami.es, nous nous réjouissons d’accueillir de très nombreu.ses invitées. 

    Parmi elles et eux, citons Monira Moon (animatrice de la campagne BDS - Boycott désinvestissement sanctions contre l'État d'Israël), Salah Hamouri (avocat, animateur de Boussole Palestine), Gilbert Achcar (professeur à la School of Oriental and African Studies de Londres), Claude Serfati (économiste, spécialiste de l’industrie d’armement), Hanna Perekhoda (historienne et militante de gauche ukrainienne), des militantEs du Mouvement Kanak en France (MKF) et Mina Kherfi (représentante du syndicat USTKE en France), Edwy Plenel (journaliste, co-fondateur de Mediapart), Marc Laimé (journaliste spécialiste de l'eau) et Dominique Soulier (Confédération paysanne), des streameurs/ses et vidéastes engagés, Raphaël Granvaud (Survie), Youlie Yamamoto (porte-parole d'ATTAC), Imen Habib (coordinatrice de l'Agence Média Palestine), Pauline Perrenot (journaliste et co-animatrice d'Acrimed) et Lumi (vidéaste / BlastVideodrome), des membres du Collectif Vietnam Dioxyne, Eric Toussaint (CEDETIM), Ludivine Bantigny, Michaël Lowy,  Annie Thébaud-Mony (sociologue de la santé)  Stéfanie Prezioso (historienne de l'Italie), Fanny Gallot, Fabrice Riceputti, Olivier Le Cour Grandmaison, Félicien Faury, Benjamine Weill, Sylvie Thenault, Stéphanie Lamy, Fatima Ouassak, Kaoutar Harchi, le réalisateur Joseph Paris, le député et auteur Hendrik Davi... 

    Aux côtés de représentantEs d'autres courants et regroupements politiques, les député.es LFI Aurélie Trouvé, Raphaël Arnault, Ersilia Soudais seront également présents pour différents débats, en particulier autour des perspectives du Nouveau Front populaire et pour une gauche de rupture, ainsi que Murielle Guilbert (co-déléguée de l’Union syndicale Solidaires), Benoit Teste (secrétaire général de la FSU) et Matthieu Brabant (CGT).

    Les commissions du NPA animeront également de nombreux débats et en particulier un cycle à quelques mois du 6e congrès du NPA  : quel nouveau parti anticapitaliste pour la période ? Quelle politique des anticapitalistes face à l’extrême droite ? De quel congrès les comités ont-ils besoin ? Pour la première fois, nous accueillerons le nouveau Centre d’études marxistes pour actualiser nos visées stratégiques et tactiques. Enfin ce sera l’occasion de découvrir en avant-première le documentaire sur Rouge Quotidien (en présence d’Edwy Plenel et d’Olivier Besancenot), sans oublier le lancement de la souscription pour l’achat du nouveau local du NPA.  

    Pauline Salingue et Christine Poupin, porte-parole du NPA, ainsi que nos anciens candidats à l’élection présidentielle Philippe Poutou et Olivier Besancenot, seront aussi présent.es, de même que nos camarades des Jeunesses anticapitalistes. Notre meeting de rentrée se tiendra le lundi 26 août au soir. 

    Programme en intégralité

  • Un député RN aimerait bien faire interdire l’université d’été du NPA !

    Depuis 2004, la LCR puis le NPA ont tenu chaque année leur Université d’été à Port-Leucate, dans le département de l’Aude. Cette année encore, 700 personnes, dont des familles, s’y retrouveront dans un espace convivial pour échanger, se former, se rencontrer, s’organiser.

    Depuis 2022, Frédéric Falcon est député RN dans la 2ème circonscription de l’Aude. Légitimement dérangé par la campagne législative du Nouveau Front populaire portée il y a quelques semaines par Philippe Poutou dans la 1ère circonscription de l’Aude (Carcassonne et villages alentours), logiquement ennuyé de voir la gauche s’unir pour occuper le terrain et tenir tête à l’extrême droite, ne se faisant le relais de personne, Falcon vient de demander au Préfet de l’Aude tout simplement d’interdire la tenue de notre Université d’été !

    Pour cela, le député RN ment. En effet, notre organisation n’est aucunement poursuivie pour apologie du terrorisme. Le parquet de Paris n’a pour l’instant donné aucune suite à l’audition du directeur de publication de notre journal effectuée par la Police judiciaire en novembre 2023. Le soutien au peuple palestinien n’est pas un crime. En revanche, le génocide perpétré par le pouvoir fasciste et colonial israélien à Gaza en est un, et Falcon ne semble visiblement pas pressé de le dénoncer.

    Falcon se croit sans doute « chez lui » dans le Narbonnais, mais la 2e circonscription de l’Aude n’est pas « la sienne ». Leucate n’est pas une « terre RN » mais une commune de villégiature populaire et ouverte à tout·es, dans un territoire marqué par une histoire tragique. Ainsi, certainement passionné par la « gestion des flux migratoires », que pense Falcon du camp de concentration tout proche d’Argelès-sur-Mer ?

    L’offensive menée par le député RN montre une fois de plus à quel point l’extrême droite est une menace pour les libertés démocratiques, car son communiqué de presse pourrait bien être un appel à venir troubler notre Université d'été. Les représentants du RN prétendent s’opposer, en qualifiant leurs opposant·es de « personnalités sulfureuses », d’amis des « terroristes » et des « islamistes », « tenant des propos proches de l’antisémitisme », tout cela pour tenter d’empêcher le débat politique.

    Le véritable danger pour l’immense majorité de la population, le véritable trouble, c’est bien l’extrême droite que nous combattons sans relâche. Nous ne nous laisserons pas intimider et continuerons de porter une parole d’émancipation.

  • Contre Macron, Netanyahou, Trump, Mohamed VI et leur monde impérialiste, faisons front !

    Soutenir le génocide du peuple palestinien et réprimer le peuple kanak ne lui suffisaient pas, Emmanuel Macron a décidé d’appuyer officiellement le « plan d’autonomie » marocain au Sahara occidental. Il s’inscrit de ce fait dans la longue liste des dirigeants impérialistes, de Trump à Netanyahou en passant par Sarkozy, qui soutiennent l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.

    Le NPA-L’Anticapitaliste condamne cette prise de position scandaleuse qui ne fait en réalité que mettre en lumière la politique française de soutien absolu au régime colonial marocain depuis des décennies. Comme l’a rappelé en mars l’ambassadeur français au Maroc Richard Lecourtier, la France a bombardé les Sahraouis pour le compte du Maroc et a soutenu son entreprise coloniale au Conseil de sécurité des Nations Unies dès 1975.

    Il est aussi primordial de comprendre que cette prise de position de l’Élysée va à l’encontre du droit international. Dans son avis consultatif publié le 14 octobre 1975, la Cour internationale de justice a statué sur la question en affirmant que le Maroc ne dispose pas de souveraineté territoriale au Sahara occidental et que ce territoire ne saurait lui être cédé sans sonder le peuple sahraoui. De plus, l’ONU considère que le Maroc occupe le Sahara occidental, en témoigne notamment l’alinéa 5 de sa résolution 3437 adoptée en 1979. Emmanuel Macron a donc décidé d’ignorer les instances internationales en donnant sa bénédiction au régime colonial de Mohamed VI.

    Face à l’union des puissances impérialistes de ce monde en faveur de la monarchie marocaine, soyons du bon côté de l’histoire. Comme Nelson Mandela, Thomas Sankara ou encore George Habache auparavant, le NPA-L’Anticapitaliste apporte son soutien à la lutte du peuple sahraoui et de son seul représentant légitime, le Front Polisario pour l’indépendance.

  • La bataille de l’hégémonie : les médias, l’extrême droite et nous...

    La production culturelle ainsi que les stratégies de positionnement et de mise en visibilité médiatique sont devenues des ressources fondamentales pour les acteurs politiques. La montée des idées d’extrême droite et leurs succès électoraux dans plusieurs pays européens et dans le monde ont ainsi réactualisé la vieille question du pouvoir des médias et de leurs effets sur les comportements de vote.

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  • Le vote RN : le pouvoir structurant du racisme...

    La progression continue de l’implantation du Rassemblement national en France doit poser question sur sa résistible ascension. Il est notre adversaire principal car ce n’est pas la nation qu’il « rassemble », mais les forces les plus réactionnaires du pays et les groupuscules d’extrême droite.

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  • L’Italie de Giorgia Meloni et ce qu’elle peut apprendre à la droite française...

    L’Italie a été le premier pays d’Europe occidentale à connaître un gouvernement dirigé par une organisation politique postfasciste, Fratelli d’Italia, émanation directe du Movimento Sociale Italiano (MSI), le parti des anciens combattants de la République sociale, c’est-à-dire le gouvernement de Mussolini dans le nord de l’Italie, allié aux nazis de 1943 à 1945.

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  • L’extrême droite et les femmes...

    Si l’extrême droite se caractérise notamment par son nationalisme exacerbé et sa défense d’un « intérêt » et d’une « identité nationale », elle est aussi marquée par une vision conservatrice de la société prônant des rôles traditionnels aux femmes et aux hommes, rôles qu’elle va considérer comme naturels1. Historiquement opposée aux avancées des droits des femmes, comment l’extrême droite a-t-elle fini par s’adresser spécifiquement à elles ?

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  • Du Front national au RN...

    En octobre 1972, le Front National est créé pour incarner la « droite nationale, sociale et populaire », barrer « la route au Front populaire » et « chasser les voleurs du pouvoir ». Toute ressemblance serait purement fortuite, 52 ans plus tard… il est vrai que Marine Le Pen affirmait en 2013 : « nous ne sommes absolument pas un parti de droite, ceux qui le pensent font une erreur d’analyse totale ». Si le Rassemblement national n’est indéniablement plus le Front national pour l’unité française de 1973, la même flamme se maintient.

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