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Actualités nationales... - Page 27

  • Grève du 5 décembre, pour la défense des services publics...

    Le gouvernement Barnier avait promis des attaques frontales contre les services publics, déjà bien amochés par sept ans de macronisme féroce. Bien sûr, le point d’indice des salaires des fonctionnaires est resté gelé, alors que l’inflation se fait sentir pour toutEs. 

    Au-delà, Kasbarian — que personne ne regrettera à son poste de ministre de la Transformation de l’action publique — avait décidé de s’attaquer à la santé des fonctionnaires en décrétant trois jours de carence d’indemnisation en cas d’arrêt maladie et un plafonnement à 90 % des remboursements des journées d’arrêt maladie. 

    Anne Genetet, éphémère ministre de l’Éducation nationale et députée des Français hors de France se croyait encore à Koh-Lanta et voulait une sentence irrévocable pour la scolarité des jeunes : l’obtention du diplôme du brevet devait devenir obligatoire pour passer au lycée. Avec l’acte II du « Choc des savoirs », les « groupes de besoins » allaient se généraliser et ainsi empêcher toute poursuite d’étude aux élèves les plus faibles dès la sixième… 

    La crise institutionnelle s’approfondit, notre colère aussi

    La journée de grève du 5 décembre, appelée par les 7 centrales syndicales de la fonction publique, prenait une autre ampleur lorsque nous apprenions, la veille au soir, que le gouvernement Barnier était censuré par l’Assemblée nationale, une première en France depuis 1962. Cela n’a pas entamé la détermination des grévistes : 65 % des enseignantEs dans le premier degré et 54 % dans les collèges et lycées, selon la FSU. Des assemblées générales, aux effectifs certes limités, de grévistes se sont tenues dans diverses villes pour discuter des suites de cette journée, dont les plus déterminées parlaient de reconduire la grève le jeudi 12 décembre. Les 180 manifestations ont rassemblé plus de 200 000 personnes.

    Le plan Barnier est inadmissible pour l’ensemble de la population. Après sa chute, le RN se met en embuscade pour gouverner le pays, ce qui serait un danger mortel pour les services publics et pour l’école1. Nous devons mettre en place un rapport de forces suffisant pour exiger quatre revendications élémentaires. D’abord, le retrait immédiat de la dernière réforme des retraites ; ensuite qu’il n’y ait plus aucun jour de carence pour les fonctionnaires ; que les salaires soient indexés sur l’inflation, seul moyen de lutter efficacement contre cette dernière. Et enfin, nous voulons un plan d’urgence d’embauches et d’augmentation de salaires dans tous les services publics, à l’image des revendications des enseignantEs de Seine-Saint-Denis l’année dernière. Et si Macron refuse cela, alors il dégage. Simple. Basique.

    Des rebonds en demi-ton

    Malheureusement, les centrales syndicales de la fonction publique ont sans doute été refroidies par les frimas de l’automne finissant. L’intersyndicale à 8 constate que « notre pays traverse une situation inédite », mais ne propose pas qu’elles restent « en contact étroit ». Plus restreint, la CGT, la FSU et Solidaires « appellent les agentEs publics à se mobiliser lors d’une semaine d’actions sectorielles et territoriales, de rassemblements, et d’expression revendicative, à compter du 9 décembre, avec un temps fort pouvant aller jusqu’à la grève. » Nous ne sommes pas certainEs que cela fera tousser l’Élysée. Il nous paraît indispensable de construire pied à pied un mouvement de grève massif et auto-organisé pour obtenir satisfaction de nos revendications. On ne sait pas si on aura un gouvernement dans les prochains jours mais notre objectif pour le 12 décembre est de renforcer l’avertissement : l’exécutif sera sous surveillance des salariéEs du public et du privé, prêt à livrer bataille contre eux et l’extrême droite.

    Commission Éducation nationale

    • 1. Lire Raphaël Alberto, Tamara DeVita, « L’extrême droite, un danger mortel (aussi) pour l’école », revue l’Anticapitaliste n° 160, octobre 2024.
  • S’organiser, lutter et décider nous-mêmes...

    Selon Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, Macron « n’est plus en situation aujourd’hui d’être l’arbitre des élégances » en référence à Pétrone, favori… de Néron (sic). Alors que le président a rencontré les partis le 10 décembre, sauf le RN non invité et LFI qui a refusé, les tractations se poursuivent pour former un gouvernement.

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  • Dégageons Macron pour répondre à l’urgence sociale, écologique et démocratique !

    Celles et ceux qui avaient parié que Barnier sauterait ont gagné ! Le Premier ministre, lui, n’y a pas cru jusqu’au bout. Il pensait avoir fait assez de concessions à Marine Le Pen et au RN. Les membres du gouvernement ont bien essayé d’expliquer que le vote de la motion de censure conduirait au chaos. Et Macron, dans son allocution, a expliqué que l’extrême droite et l’extrême gauche avaient voté ensemble pour faire tomber la République ! Évidemment, personne n’y croit ! La chute de Barnier et ses sbires n’est que le énième rebondissement d’une crise toujours plus béante depuis la dissolution.

    Un système antidémocratique à bout

    Désormais, Macron cherche un compromis avec les socialistes du NFP, sans trop y parvenir. Il tente de se maintenir au pouvoir et de continuer à faire passer des politiques antisociales, alors qu’il est totalement illégitime. S’il était besoin de le démontrer encore, il n’y a  rien à attendre ni du président ni de ce système antidémocratique ! 

    Pour les emplois, les salaires, la baisse du temps de travail

    Surtout pour celles et ceux qui bataillent depuis des semaines contre les plans de licenciements (plusieurs centaines de milliers d’emplois sont menacés, notamment dans l’automobile et les grands magasins), pour celles et ceux, qui, le 12 décembre, se mobilisent pour les emplois dans le privé et la fonction publique et contre les baisses de budget dans les service publics, pour celles et ceux qui ont du mal à finir le mois, voire à le commencer…

    Il y a urgence à interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour travailler toutes et tous, augmenter les salaires de 300 euros pour financer la protection sociale, taxer les riches pour financer les services publics et le changement écologique… et produire autrement pour satisfaire les besoins des gens, non la soif de profits, et dans le respect du vivant ! Autour du 12 décembre, les mobilisations sont un point d’appui pour faire entendre cette voix ! Tout comme construire le Nouveau Front populaire dans nos quartiers, c’est maintenir l’unité de la gauche dans la lutte, pour tout changer.

    Une Assemblée constituante pour répondre aux besoins des travailleur·ses

    Depuis des années, l’alerte est donnée dans la santé, dans l’éducation, sur la nécessité de renforcer les services publics, de répartir les richesses que l’on retrouve dans le programme porté par le NFP. Mais les capitalistes ne veulent plus aucun compromis ! Alors, il nous faut faire face à cette classe dirigeante et porter un projet pour toute la société. Pour que cela change, il n'y aura pas de combinaison parlementaire possible, d’homme ou de femme providentielle : il faut construire un rapport de forces collectif pour dégager Macron. Une nouvelle assemblée pour une nouvelle constitution portée par la mobilisation des travailleur·ses (actifs ou retraités) et des jeunes, sur les lieux de vie, de travail et d'étude serait un sursaut démocratique utile pour répondre  aux urgences sociales et écologiques. Sans attendre, il faut construire les mobilisations pour plus de justice sociale, contre les licenciements, pour des droits pour toutes et tous, pour défendre les services publics, le 12, le 14 décembre et après ! 

  • Palestine : Face au génocide, nous pouvons toutes et tous agir !

    Le 5 décembre, Amnesty International publiait les résultats de son enquête de plusieurs mois intitulée « On a l’impression d’être des sous-humains. Le génocide des Palestiniens et Palestiniennes commis par Israël à Gaza ». 300 pages qui documentent les crimes et les horreurs commises par l’État d’Israël.

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  • Soulèvements de la Terre : Bolloré à tous les étages !

    Les Soulèvements de la Terre s’intéressent à Bolloré1 !

    Après la manifestation de Concarneau en octobre, trois initiatives coordonnées contre Vincent Bolloré et son empire sont programmées, notamment le lundi 9 décembre, à 13 heures, rendez-vous est pris à Paris pour perturber l’AG de Vivendi.

    Opération marque-pages !

    Dans la période des fêtes de fin d’année où les librairies et autres points de vente de livre font le plein, nous appelons à envahir les livres Grasset, Hachette, Armand Colin, Fayard ou encore Marabout avec l’opération marque-page, par la diffusion publique ou pirate de centaines de milliers de marque-pages à l’intérieur des livres Bolloré/Hachette. Cette première série de marque-pages invite à combattre l’emprise de Bolloré sur le monde du livre et au-delà, ainsi qu’à soutenir les éditions indépendantes. Il est possible de résister à l’accaparement du monde de la presse et de l’édition par les forces réactionnaires, comme vient de le montrer la rédaction du groupe Bayard Presse qui a fait reculer sa direction par la grève et maintenu sa relative indépendance.

    Les journées contre l’empire Bolloré !

    Du 29 janvier au 2 février, on agit, on se coordonne contre Bolloré ! En effet, bien au-delà d’une figure toxique et d’un dessein personnel, la bollosphère est avant tout un système, avec ses agents zélés, ses dispositifs clés, ses maillons, ses points faibles. Il est d’intérêt public de faire obstacle à son développement. Nous devons pour cela nous rassembler en un large front à la fois social, syndical, écologiste, antiraciste, féministe, décolonial et international.

    Alors, des événements se tiendront partout : organisez ou rejoignez une action près de chez vous ! Bollore energy, Easier, Blue Solutions, Socfin, Hachette, Havas… il se trouve que l’une ou l’autre des ramifications du tentaculaire royaume de Vincent Bolloré est probablement implantée non loin de chez vous.

    CorrespondantEs

  • Souscription : Un local national et pour la capitale !

    Toutes les organisations militantes le savent. S’il est nécessaire d’avoir des forces dans la capitale, s’y construire a un caractère contradictoire. 

    Côté pile, l’échelle de la ville, sa diversité et sa proximité avec les lieux de pouvoir en font un lieu privilégié pour militer sur presque tous les sujets et rencontrer tous les courants. Les mobilisations y sont plus nombreuses, diverses et importantes qu’ailleurs. Le vivier militant est incomparable, en particulier grâce à la très grande concentration étudiante, le brassage sociologique et géographique. 

    Côté face, ce foisonnement produit de la concurrence entre les courants. Le turn over est important car bien des gens partent vivre ailleurs après quelques années. La proximité du pouvoir central écrase les enjeux et structures locales. Sans parler des problèmes de transport et... le prix strato­sphérique de ­l’immobilier.

    Rassembler nos activités

    Depuis 1976 et la création de l’imprimerie Rotographie, la LCR puis le NPA ont connu une situation de « double domiciliation » dans la capitale. À Montreuil, l’imprimerie, la rédaction du journal et la direction nationale. Dans Paris, l’activité militante, la librairie et la IVe Internationale. Rassembler toutes nos activités dans le bâtiment de Rotographie à Montreuil n’aura que des avantages pour la vie militante du NPA au niveau du Grand Paris.

    Concernant les salles de réunion, un premier travail d’aménagement effectué par nos propres moyens nous permet déjà de réunir notre direction nationale, nos comités et commissions dans des conditions acceptables. L’acquisition et la nécessaire rénovation du bâtiment ­permettraient d’aller plus loin. D’abord en proposant 4 petites salles (contre 2 actuellement). Ensuite en remplaçant l’actuelle salle de 40-50 places par une salle aux normes permettant d’accueillir environ 200 personnes sous une verrière. Un tel outil permettrait au NPA d’être utile au mouvement en accueillant des réunions publiques et des petits congrès.

    Un lieu pratique

    Concernant la vie quotidienne militante, la rénovation du bâtiment offrirait un grand espace ouvert avoisinant les 100m2 pour se restaurer, papoter, imprimer et retirer le matériel militant (affiches, autocollants, tracts), se retrouver avant un départ collectif. Concernant la logistique, avec un lieu de stockage au rez-de-­chaussée, charger un véhicule à couvert est déjà beaucoup plus simple.

    Associées à une localisation déjà avantageuse (porte de Montreuil) et sur l’une des lignes les plus intéressantes du réseau métropolitain, la concrétisation de ces aspects constituerait un réel saut qualitatif des facilités matérielles pour notre activité dans le Grand Paris. De manière indirecte, de telles améliorations auraient aussi un impact positif sur l’activité nationale. Voilà pourquoi nous sollicitons vos dons partout sur le territoire !

    Commission souscription

    FAIRE UN DON ICI

    https://don.npa-lanticap…

  • Le roi est nu, mais veut encore nous diriger...

    Dans son intervention, Emmanuel Macron n’a pu que constater l’échec de sa politique. Malgré toutes ses tentatives, il n’a pas pu associer le RN à sa politique, et son intervention a bien exprimé son regret de ne pas obtenir ce soutien.

    En annonçant un « gouvernement d’intérêt général », on sait que cela signifie, pour lui, la reconduite sa politique antisociale : la continuité des suppressions de postes et des licenciements, des attaques antisociales contre les chômeur·ses, contre les services publics.

    Les mobilisations de la fonction publique aujourd’hui, massives, montrent la voie : c’est la mobilisation de toutes les forces de gauche, partis, syndicats, associations, qui peut modifier les rapports de force et changer la situation du pays. La mobilisation du 12 décembre contre les licenciements, la grève à la SNCF s’inscriront dans cette perspective. C’est le moment de revendiquer, faire grève, pour faire passer nos revendications, et pour imposer une autre politique.

    La Ve République est exsangue, il faut en finir avec sa constitution antidémocratique et la gauche doit mettre toutes ses forces pour tout changer : mettre en avant des revendications radicales pour les classes populaires, imposer un gouvernement lié aux luttes sociales. Nous appelons toutes les organisations de gauche, en particulier du NFP, à se réunir, partout en France et au niveau national, pour discuter de comment agir ensemble. Si nous ne le faisons pas, si la passivité et les rancœurs dominent, alors c’est l’extrême droite qui risque de sortir renforcée de la séquence.

  • Justice : Quand la macronie s’en prend à la jeunesse

    À l’initiative du groupe macroniste EPR (Ensemble pour la République) et de son président, Gabriel Attal, une énième proposition de loi durcissant la justice pour les mineurEs devait être soumise au vote des parlementaires le lundi 2 décembre (faute de temps, elle n’a pas été présentée). 

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