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Actualités nationales... - Page 29

  • Mon corps, mon choix ! S’organiser pour s’émanciper...

    Ce 28 septembre, nous sommes des dizaines de milliers à manifester dans toute la France, à l’appel du collectif national « Avortement, les femmes décident » et des regroupements locaux d’associations, de syndicats et de partis progressistes. 

    Cette journée mondiale pour le droit à l’IVG est un moment de mobilisation incontournable pour les féministes, particulièrement depuis que ce droit a été remis en question aux États-Unis en 2022 avec l’abrogation de l’arrêté Roe vs Wade.

    Le droit à disposer de son corps est une condition pour la réalisation des autres droits et l’émancipation de chacune. La date du 28 septembre doit donc être inscrite dans tous les agendas, comme le 25 novembre contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, et évidemment le 8 mars.

    Le droit à l’avortement en recul dans le monde

    Selon un rapport publié par le Sénat en février dernier, le droit à l’avortement est en recul dans le monde : 41 % des femmes en âge de procréer résident dans des pays où la législation est restrictive, en particulier en Afrique et en Amérique du Sud. 

    Même en Europe, 20 millions de femmes n’ont toujours pas accès à l’avortement, nos droits sont menacés par des gouvernements réactionnaires ou mal appliqués faute de moyens alloués (comme en France). L’Initiative citoyenne européenne pour un mécanisme financier de l’UE obligeant les États à garantir un accès sécurisé à l’avortement pour toutes est par conséquent bienvenue et doit être ­soutenue. Lancée en avril dernier par une coalition d’associations féministes de 8 pays (au départ en Slovénie, puis en Pologne, Irlande, Autriche…), elle a besoin d’un million de signatures européennes. La campagne est à suivre sur myvoice-mychoice.org1. La constitution de réseaux internationaux de lutte est à encourager pour l’avenir.

    Partout, les mouvements antichoix sont de plus en plus offensifs, en France, sur les réseaux sociaux, et ils s’en prennent à des locaux du Planning familial ! La nomination de Barnier, qui a voté contre le remboursement de l’IVG en 1982, laisse craindre une aggravation. Et ce n’est pas le rabaissement de la cause de l’égalité femmes-hommes, qui ne bénéficie même plus d’un ministère, qui va nous rassurer...

    Préparer des mobilisations massives

    Au-delà du 28 septembre, faisons le lien avec les mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles. Consacrons les semaines à venir à préparer des initiatives de rue les plus massives possibles autour du 25 novembre. Car c’est le rapport de forces qui imposera les mesures qui, comme dans l’État espagnol, permettent que les violences reculent : une loi-cadre de protection intégrale et un budget 3 fois supérieur à celui alloué en France. Dans chaque entreprise, service, université, école ou quartier, il est possible de profiter de la date pour une action de sensibilisation, discutons­-en ! Nous avons besoin de l’engagement de toutes, mais aussi de tous pour déconstruire le machisme.

    Plus largement, c’est par la mobilisation tout au long de l’année que nous gagnerons l’égalité. Cela nécessite de grossir les associations anti-patriarcales, de renforcer les commissions féministes dans les syndicats, de réunir des assemblées sur les lieux de travail, d’étude ou dans les localités, de construire des collectifs locaux qui fassent converger toutes ces énergies. Comme le dit notre hymne, « Debout » les femmes, organisons­-nous !

    Commission nationale d’intervention féministe

  • Combattre l’austérité, défendre la Sécu !

    La fonction du gouvernement Barnier est, pour Emmanuel Macron, de poursuivre, malgré sa défaite aux législatives, les politiques libérales d’austérité et de privatisation menées depuis 2017. L’échéance immédiate consiste pour lui à obtenir le vote, avant la fin de l’année, du budget de l’État et la loi de financement de la Sécurité sociale. 

    Un débat en trompe-l’œil

    Les tensions apparues, lors de la constitution du gouvernement, entre macronistes refusant toute augmentation d’impôts et Barnier défenseur d’un effort « partagé » et de plus de « justice sociale », portent seulement sur la meilleure manière de faire accepter l’austérité.

    Selon la formule de Romaric Gaudin « les proches de Michel Barnier estiment que les dégâts sociaux et politiques sont tels qu’il faut une stratégie de contournement pour pouvoir poursuivre cette politique de classe » 1.

    Quelques mesures conjoncturelles (taxation provisoire de grandes entreprises et des plus fortunés) apparaissent aujourd’hui nécessaires... pour faire avaler la poursuite de la destruction des services publics et de la protection sociale. Il s’agit de créer ­l’illusion que « tout le monde » est mis à contribution. Les premières indications transmises par le nouveau Premier ministre confirment, derrière cet écran de fumée, la volonté de tailler toujours plus (10 ou 15 milliards ?) dans les dépenses publiques (à l’exception bien sûr de l’armée et de la police).

    La Sécu au cœur des politiques d’austérité

    Si le débat public se concentre actuellement sur le vote du budget de l’État, les politiques d’austérité couvrent un domaine beaucoup plus vaste. Les collectivités locales sont contraintes chaque année de faire plus avec moins et d’économiser sur leurs missions de service public. Mais c’est la Sécurité sociale qui reste une cible déterminante pour ce gouvernement, en raison de son rôle central dans la répartition de la richesse produite entre salaires et profits.

    Le budget de la « Sécu », c’est une masse de 640 milliards d’euros 2, plus du quart du PIB (richesse produite) du pays. Elle reste encore aujourd’hui financée à 56,4 % 3 par des cotisations sociales, c’est-à-dire une partie de la masse salariale que les patrons sont dans l’obligation de verser aux caisses de Sécurité sociale pour financer des besoins sociaux fondamentaux : l’éducation des enfants (allocations familiales), la santé, les retraites.

    Transformer ces droits sociaux pour toutes et tous en une assistance minimum « aux plus démunis », en reporter le financement sur des impôts injustes pour maintenir les profits a été l’enjeu des contre-réformes pratiquées par tous les gouvernements « de droite » ou « de gauche ».

    Qu’il suffise ici de rappeler que les allègements de cotisations sociales s’élèvent aujourd’hui à la somme vertigineuse de 83 milliards d’euros dont sont privées les caisses de retraites et le système de santé. Une somme à mettre en face du prétendu « déficit » de 16,6 milliards de la Sécurité sociale annoncé pour 2024.

    Étatisation et fiscalisation au service des politiques libérales

    La Sécurité sociale, fondée en 1945 comme institution au moins partiellement indépendante de l’État, financée par des cotisations et sous le contrôle des représentantEs éluEs des assuréEs sociaux a été démantelée au fil du temps au moyen de deux outils complémentaires : la fiscalisation et l’étatisation.

    En créant la CSG, en 1990, le gouvernement de Michel Rocard (PS) a ouvert la voie à une transformation en impôt (avant tout payé par les salariéEs et retraitéEs) des cotisations versées par les employeurs. Les gouvernements successifs ont poursuivi dans cette voie. Aujourd’hui le MEDEF veut aller encore plus loin en instaurant une TVA dite « sociale » (l’impôt le plus injuste) à la place des cotisations.

    En instaurant le vote chaque année des lois de financement de la Sécurité sociale par le Parlement, la réforme Juppé de 1995 a définitivement privé les assuréEs sociaux de toute forme de contrôle sur les dépenses et recettes de la Sécu. La Sécurité sociale est devenue pour le ministère des Finances une sous-branche des « comptes publics » dont il a la gestion.

    « La Sécu, elle est à nous » !

    Face à un gouvernement illégitime qui entend poursuivre une austérité aggravée, il faudra des mobilisations à l’occasion du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale, pour imposer le retrait de la réforme des retraites et le financement du système de santé à la hauteur des besoins. Elles doivent se situer dans la perspective de réappropriation de leur « Sécu » par les assuréEs sociaux qu’illustre la formule si souvent scandée dans les manifestations « la Sécu, elle est à nous ».

    J.C. Delavigne

    • 1. Romaric Gaudin, « Hausses d’impôts : le faux débat entre Attal et Barnier », Mediapart : https://www.mediapart.fr…
    • 2. Le budget de l’État s’élève à 492 milliards en 2024.
    • 3. Les chiffres clés de la Sécurité sociale 2023.
  • Service public de santé de proximité contre les déserts médicaux...

    À la campagne comme au pied des tours, la désertification médicale s’aggrave. Les délais pour obtenir un rendez-vous s’allongent. Impossible de trouver un médecin traitant pour 7 millions de personnes, dont 650 000 en affection de longue durée, tandis que l’effondrement des petites urgences en ville sature les urgences hospitalières.

    Une pénurie qui va s’aggraver quand on sait que 47 % des médecins ont plus de 55 ans, et que seuls 7 984 postes d’interne ont été ouverts cette année, alors que Gabriel Attal avait promis dans le Parisien de former 16 000 médecins par an d’ici 2027 !

    Former et titulariser

    La première exigence, c’est de former plus de médecins et de professionnels de santé. C’est un tout autre chemin que suit le projet de budget d’austérité de l’État et des universités, alors qu’il faudrait un plan pluriannuel avec des moyens, pour aller très vite vers 16 000 médecins formés chaque année. La deuxième exigence, c’est celle d’un salaire étudiant pour touTEs, couplé avec un engagement de service public, dans une filière élitiste qui compte moitié moins de boursiers que les autres filières universitaires. Le meilleur moyen d’avoir des installations dans les banlieues populaires et à la campagne, c’est de former des jeunes qui en sont issus et qui y feront aussi leur formation !

    Mais former un médecin prend au moins 10 ans. Alors, il y a urgence à multiplier les formations passerelles pour permettre aux infirmierEs de devenir médecins, et de reconnaître les diplômes des Padhue (PraticienNEs à diplômes hors Union européenne) qui font vivre l’hôpital depuis des années avec des statuts précaires et mal payés. Ils représentent jusqu’à 8 % des inscriptions à l’Ordre des médecins.

    Un service public de santé communautaire, avec les usagerEs !

    Profitant de la pénurie, organisée par tous les gouvernements libéraux, fleurissent les solutions de « médecine sans médecin ». Une ubérisation, synonyme de financiarisation, qui menace autant la qualité de prise en charge des patientEs que la qualité du travail et l’indépendance des professionnels. Alors le mouvement social doit porter ses propres réponses à la pénurie, à la répartition inégale et à l’exercice solitaire de la médecine libérale, centré essentiellement sur le curatif et le paiement à l’acte. D’autant que le vieillissement de la population et les polypathologies chroniques imposent une autre organisation de la médecine de ville, avec les patientEs au centre du dispositif, notamment d’éducation à la santé, les travailleurEs sociaux, l’école… Une solution globale, qui passe par la création d’un service public de santé de proximité, de centres de santé communautaire, prenant en charge le soin pluridisciplinaire, physique et psychique, la prévention, la formation des futurs médecins, la recherche, la démocratie sanitaire, en lien avec l’hôpital, dans le cadre de la gratuité permise par un 100 % Sécu.

    Ces centres de santé publics doivent d’abord ouvrir dans les déserts médicaux pour constituer demain un véritable service public de santé de proximité sur tout le territoire. Des centres de santé publics de proximité assurant aussi les petites urgences de début de nuit. Avec des médecins salariés, déchargés donc des tâches administratives chronophages de la médecine libérale, dont l’indépendance serait garantie, avec un temps de travail, des vacances, repos compensateurs et congés de maternité garantis. Une solution bien plus efficace qu’une contrainte ajoutée à l’installation des libéraux, toujours contournée en situation de pénurie, et susceptible d’attirer les jeunes médecins qui se détournent de l’exercice libéral, pour en finir avec les déserts médicaux.

    Frank Prouhet

  • « La jeunesse, au singulier ça ne peut être qu’une catégorie dépolitisante »...

    Entretien. Avec les politiques de mise au pas du gouvernement Attal et face au danger de l’extrême droite, les jeunes se sont beaucoup mobiliséEs lors des élections législatives de l’été. Parmi les organisations de jeunes avec qui les Jeunesses Anticapitalistes du NPA ont discuté à la fête de l’Huma, RED-jeunes sur lequel Léa Chapey fait le point.

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  • Gouvernement Barnier : un musée des horreurs homophobe et transphobe !

    On ne s’attendait à rien de la part de Macron et Barnier, et on est pourtant horrifiéEs. L’accord de coalition de la macronie avec LR, soutenu par le RN, a un vieux goût de rance et de réactionnaire.

    On savait Barnier réactionnaire, en témoigne son opposition à la dépénalisation de l’homosexualité ou au PACS. On connaissait les positions LGBTIphobes de Dati, Vautrin ou encore Lecornu.

    Mais cela ne lui suffisait visiblement pas. Plusieurs figures de la réaction entrent au gouvernement comme Bruno Retailleau ou Laurence Garnier. Ces derniers se sont notamment fait connaître pour leur opposition au mariage pour touTEs, à la PMA pour touTEs, pour leur soutien aux thérapies de conversion.

    Ils ont porté et soutenu la loi Eustache-Brinio, ultra-répressive contre les mineurEs trans, qui vise à bloquer leurs transitions et les soumettre à des thérapies de conversion.

    Cette loi a aussi été soutenue par Sophie Primas (au commerce extérieur), Marie-Claire Carrère-Gée (à la coordination gouvernementale), ainsi que Françoise Gatel (à la ruralité) ; et surtout Agnès Canayer, ministre de la Famille (sic) et de la Petite enfance. Soutenir les tortures des enfants trans, le parfait CV pour diriger ce ministère !

    À l’Agriculture, ce sera Genevard, opposée au mariage pour touTEs et à la PMA pour touTEs. Sur le même créneau, Hetzel, ministre de l’Enseignement supérieur a porté un amendement à la loi sur les dérives sectaires pour paralyser la lutte contre les thérapies de conversion. Othman Nasrou, chargé de la lutte contre les discriminations, a combattu le mariage pour touTEs.

    Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, dénonçait en 2023 lors des questions au gouvernement « les dérives du transgenrisme ». Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a participé au harcèlement contre le Planning familial, jugé « trop inclusif » envers les personnes trans.

    La Manif pour tous est maintenant en force. C’est la fin du « en même temps » – que le gouvernement Attal avait bien entamée – et du progressisme de façade de la macronie. Si nous n’avons jamais cru à son pinkwashing, nous ne pouvons qu’être alertéEs. La menace d’un soutien gouvernemental à la loi Eustache-Brinio est d’actualité.

    Face aux réactionnaires, aux homophobes et aux transphobes, il nous faudra nous mobiliser dans l’unité la plus large pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux. Cela commence le 1er octobre à l’appel de l’intersyndicale, cela continue le 12 octobre pour l’Existransinter dans les mois qui viennent.

    Commission LGBTI du NPA

  • Contre le gouvernement Barnier, touTEs dans la rue le 1er octobre !

    Contre le gouvernement Barnier, touTEs dans la rue le 1er octobre !

    Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement est enfin mis en place. Continuant dans un déni démocratique total, c’est un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi, clairement pour mener une politique d’austérité et de répression. Les ministres sélectionnéEs pour l’accompagner donnent une indication claire du programme qui sera mis en place. Pour résister aux attaques, il n’y aura qu’une solution : la résistance dans la rue, par la grève, par toutes nos mobilisations !

    Un gouvernement de combat au service du patronat

    On savait que la 5e République était antidémocratique. Macron et Barnier sont en train de bien le prouver. Alors que les législatives ont donné une courte majorité relative au Nouveau Front populaire, c’est un gouvernement d'alliance droite-droite extrême qui est constitué par Barnier. Placé sous la menace permanente d’une motion de censure, il ne pourra se maintenir qu’à condition de mener une politique qui se plie aux exigences du Rassemblement National. L’annonce de la nomination de Retailleau à l'intérieur est très claire : chasse aux migrantEs, durcissement des mesures anti-immigréEs, attaques contre les LGBTI, répression… Cette nomination est une allégeance affirmée au Rassemblement National. Dans le même genre, l’annonce de la nomination de Laurence Garnier à la famille et à l’enfance semble avoir posé problème même aux macronistes. Elle est en effet connue pour ses prises de positions pour l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, s’est engagé dans « La manif pour tous » contre le mariage entre personnes de même sexe… Elle n’a finalement pas été retenue mais touTEs les ministres choisiEs constituent un gouvernement ultra réactionnaire. 

    En parallèle, les feuilles de route budgétaires qui ont commencé à circuler sont elles aussi claires : plus 3,3 milliards pour la défense, moins 2,3 milliards pour le ministère du travail, baisse pour l’enseignement supérieur, stagnation pour la santé, l’école et la culture…

    En grève, dans la rue, contre ce gouvernement et sa politique !

    Le pouvoir en place ne connaît que le rapport de force. Pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement il n’y aura pas de raccourci via les institutions. C’est dans la rue que ça se passe !

    Le 1er octobre nous devons être très nombreux/euses pour défendre des mesures dans la lignée du programme du Nouveau Front Populaire : l’augmentation des salaires et de tous les revenus, des plans d’urgence pour les services publics comme la santé et l’école, l’abrogation de la réforme des retraites, de celle du choc des savoirs dans les collèges, pour la défense des droits des travailleurs/euses notamment avec la remise en place des CHSCT supprimés par les ordonnances Macron de 2019, etc.

    Le 1er octobre, nous devons aussi êtres très nombreux/euses pour dénoncer le racisme, le sexisme, la LGBTIphobie de ce gouvernement lié au Rassemblement National, pour défendre le droit d’asile, la régularisation des sans-papiers, le droit au logement pour touTEs, pour défendre les droits des femmes et des minoriséEs de genre.

    Le 1er octobre, nous devons être touTEs dans la rue, uniEs comme nous l’avons été contre le Rassemblement National en juin dernier. Pour faire barrage à la politique réactionnaire et antisociale de ce gouvernement, pour imposer nos mesures d’urgence, pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement, pour sortir de cette Ve République antidémocratique, il faudra que nous soyons fortEs et déterminéEs, en grève, dans la rue et pas seulement le 1er octobre.

  • Un seul lieu… pour continuer le combat !

    Ça y est ! La souscription pour un local pour le NPA-l’Anticapitaliste est lancée ! Ce n’est pas une souscription comme les autres. Avec un objectif de 800 000 euros, elle est la plus ambitieuse de notre histoire. L’objectif est de nous projeter sur le long terme en vendant notre local parisien pour acheter et rénover notre local historique de Montreuil. Celui-ci abrite depuis les années 1970 l’imprimerie Rotographie qui sortait chaque jour, puis chaque semaine Rouge, et aujourd’hui l’Anticapitaliste.

    Aujourd’hui, nos moyens d’expression sont beaucoup plus variés : presse papier, vidéos, site. Nous avons besoin d’un studio. Nous voulons non seulement exprimer nos idées mais aussi être organiséEs pour faire des ­propositions et les mettre en pratique. 

    Rassembler nos activités

    Pour faire tout cela, notre bâtiment historique à Montreuil est adapté. Il doit être transformé en un lieu qui peut abriter toutes nos activités, y compris notre librairie qui est aussi un de nos moyens d’expression qui permet de proposer, voire d’éditer des ouvrages de notre courant et de ceux avec qui on est en dialogue.

    Ce sera également un lieu où nous pourrons proposer à la IVe Internationale d’avoir ses bureaux en France, comme c’est le cas depuis 30 ans. Nos camarades jeunes qui sont en pleine reconstruction pourraient également s’y réunir et s’organiser. Enfin, bien sûr, nos camarades de la région parisienne pourraient également se réunir et préparer leurs actions. 

    Pour pouvoir faire tout cela, il faut une vraie transformation du bâtiment, avec les nouvelles technologies ; l’imprimerie, qui est aussi une de nos activités, voit et verra encore dans l’avenir ses machines prendre beaucoup moins de place. Ce qui nous permet d’envisager de regrouper toutes nos activités dans un seul lieu, dont nous souhaitons devenir propriétaire pour garantir notre autonomie.

    Le soutien de toutes et tous

    Ne touchant aucune aide publique, le NPA ne peut vivre que des dons et cotisations des personnes physiques et le plafond est de 7 500 euros annuel par personne. Malgré la réduction fiscale, très peu de gens peuvent verser une telle somme… en tout cas parmi ceux qui versent au NPA habituellement. Cela veut donc dire qu’il nous faudra beaucoup de dons pour atteindre notre objectif. Nous aurons donc besoin du soutien de tout notre milieu. D’abord le milieu proche et personnel : famille, amis, collègues. Ensuite tous nos sympathisantEs, localement ou partout en France sur les réseaux sociaux. Enfin tous les ancienEs de notre courant, qui ont milité à la LCR ou au NPA et qui nous soutiennent encore.

    Le NPA a développé une orientation unique dans le paysage de la gauche révolutionnaire : contre le campisme qui mine la gauche sur le soutien à la résistance du peuple ukrainien ; pour l’écosocialisme qui s’est traduit par sa présence à la manifestation de Sainte-Soline contre les mégabassines ; contre l’instrumentalisation de l’anti­sémitisme pour bâillonner le soutien au peuple palestinien victime de génocide ; pour le front unique dans la rue et dans les urnes, que ce soit l’année dernière dans la lutte contre la réforme des retraites ou en juin dernier lors des législatives en construisant le NFP. À la fois unitaire et radical ! 

    Nos comités sont mobilisés, nous le savons, pour la réussite de cette souscription. Faire un don n’est pas une adhésion à tout ce que le NPA dit et fait. Cela peut être un geste démocratique vis-à-vis d’un courant certes petit mais très ancien et influent. Nous comptons sur vous !

    Commission souscription

    https://souscription.npa2009.org/