L’histoire du mouvement ouvrier nous montre que le développement d’une couche bureaucratique est une constante dans les organisations. C’est un processus social qui se répète. Cette couche sociale se dresse sur le chemin des intérêts historiques du prolétariat. Quelles sont les racines de ce phénomène ? Touche-t-il vraiment toutes les organisations ouvrières ? Peut-on s’en prémunir ou du moins le limiter ?
Actualités internationales... - Page 26
-
Les pressions de la société sur les organisations du mouvement ouvrier, une question déterminante...
-
Continuer la solidarité avec la Palestine...
Résolution adoptée au Conseil Politique National du NPA - L'Anticapitaliste des 21 et 22 septembre 202
-
Soutien aux 7 militantEs en garde à vue à Hendaye...
Ce mercredi 2 octobre, 7 militantes et militants ont été placéEs en garde à vue à la suite de leur convocation à l’Office de lutte contre le trafic de migrants à Hendaye. Ils et elles sont soupçonnéEs d’« aide à l’entrée et au séjour irrégulier en bande organisée » dans le cadre d’une enquête lancée à la suite d’une action de désobéissance civile ayant eu lieu en mars dernier, lors de la grande course en soutien à la langue basque (Korrika) qui traverse tout le Pays Basque et la frontière entre les États français et espagnol. Plusieurs dizaines d’organisations s’étaient alors associées, dont le NPA Pays Basque, pour aider des migranEs à franchir la frontière.
Lors de la Korrika, des milliers de personnes blanches franchissent la frontière sans encombre tandis que toute personne racisée, a fortiori si elle est perçue comme provenant d’Afrique subsaharienne, ferait très certainement l’objet d’un contrôle, contrôle au faciès donc. Cet état de fait est quotidien ; tout habitant local peut constater de lui-même la régularité de ces contrôles au faciès depuis la frontière jusqu’à Bayonne. Nous dénonçons avec ces organisations, l’arbitraire raciste de nos États.
Les personnes qui se présentent à nos frontières après un périple durant lequel elles ont risqué leurs vies, après avoir quitté pays, famille et amis, n’ont pas à être une chance pour les capitalistes français qui ne se privent pas de les exploiter avec ou sans papiers. Elles sont victimes des conséquences de l’impérialisme, y compris français, que Michel Barnier a encore défendu hier lors de sa déclaration de politique générale, et d’un système économique qui les condamne comme il nous condamne toutes et tous à court ou moyen terme. Face à cela, nous revendiquons une totale solidarité avec ces personnes et soutenons toutes celles et ceux qui, ici et ailleurs, leurs tendent une main désintéressée.
L’accusation d’« aide à l’entrée et au séjour irréguliers en bande organisée », comme la convocation des 7 militantEs à l’Office de lutte contre le trafic de migrants sont odieuses. Elles assimilent les acteurs et actrices de la solidarité internationale à des trafiquantEs d’êtres humains, dans un renversement des valeurs qui fait le lit de l’extrême droite et de sa xénophobie. Nous réaffirmons donc notre solidarité avec l’action du 14 mars 2024 et notre soutien aux militantEs en garde à vue et demandons l'arrêt de toutes poursuites.
Par-delà leurs appartenances nationales, les prolétaires n’ont ni frontières, ni capital : leur identité et leurs luttes sont internationales !
----------------
NPA-Antikapitalistak bere babesa ematen dio poliziaren zaintzapean Hendaian dauden zazpi militanteei.
Asteazken honetan, urriaren 2an, zazpi militante jarri dituzte poliziaren zaintzapean, Hendaiako Migratzaileen Trafikoaren Aurkako Bulegora deituak izan eta gero. Leporatzen diete “talde antolatuan sarbidea eta erresidentzia irregularra erraztea” joan den martxoan, Euskal Herri osoa eta Frantziako eta Espainiako estatuen arteko muga zeharkatzen duen euskararen aldeko lasterketa jendetsuan (Korrikan); hori guzia, desobedientzia zibileko ekintza baten ondorioz abiatutako ikerketaren baitan. Orduan, dozenaka elkarte eta erakunde elkartu ziren, tartean NPA Pays Basque, migratzaileei muga zeharkatzen laguntzeko.
Korrikan, milaka pertsona zurik muga gainditzen dute eragozpenik gabe, eta, aldiz,
arrazializatuak, Saharaz hegoaldeko Afrikatik etorriak balira bezala hautemanak, segur aski kontrolatua izanen litzateke, aurpegiaren araberako kontrola, hain zuzen. Egoera hori, berez, egunerokoa da; bertako edozein biztanlek egiazta dezake, bere kabuz, mugaldetik Baionaraino aurpegiaren araberako kontrol horien maiztasuna. Erakunde horiekin batera salatzen dugu gure estatuen arbitrariotasun arrazista.
Sorterria, familia eta lagunak utzi ondoren, bizitza arriskuan jarri duten bidaia baten ondoren, gure mugetara etortzen direnek ez dute zertan aukera bat izan frantses kapitalistentzat, paperekin edo paperik gabe berdin ustiatuko baitituzte. Inperialismoaren ondorioen biktima dira, baita frantsesarena ere, Michel Barnierrek atzo ere bere adierazpenetan erakutsi zituenak. Era berean, epe labur edo ertainera kondenatzen gaituen sistema ekonomiko baten biktima dira. Horren aitzinean, pertsona horiekiko elkartasun osoa aldarrikatzen dugu, eta hemen eta beste leku batzuetan elkartasunez laguntzen dieten guztiei babesa ematen diegu.
"Talde antolatuan sarbidea eta erresidentzia irregularra erraztea" dioen akusazioa eta zazpi militanteak Migratzaileen Trafikoaren Aurkako Bulegora deitzea gorrotagarria dira. Nazioarteko elkartasuneko ekintzaileak gizaki trafikatzaileekin parekatzen dituzte, ultraeskuinari eta bere xenofobiari tokia eginez. Beraz, 2024ko martxoaren 14ko ekintzarekiko elkartasuna eta atxilotutako militanteekiko babesa berresten dugu, eta auzibideak gelditzeko eskatzen ditugu.
Beren nazionalitateaz haraindi, proletarioek ez dute ez mugarik, ez Kapitalik: beren nortasuna eta borrokak nazioartekoak dira!
-
L’escalade colonisatrice d’Israël...
Le décompte officiel fait état de 42 000 morts recensés à ce jour mais les estimations multiplient ce chiffre par cinq ! Comble de l’horreur, l’armée israélienne a remis aux autorités sanitaires de Gaza un camion rempli de 90 cadavres en décomposition sans identification ni indication des circonstances de leur décès. Ils reposent dans une fosse commune.
-
Contre le déchaînement meurtrier d’Israël, renforçons nos solidarités avec les peuples palestinien et libanais !
Dans la continuité de sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien, l’État d’Israël s’est lancé dans une intervention dévastatrice au Liban. Après l’épisode meurtrier du piégeage des bippers et des talkies walkies qui ne constituent ni plus ni moins que des crimes de guerre, les bombardements intensifs menés par l’armée Israélienne sur Beyrouth, le sud et l’est du Liban, ont fait déjà plus de 1500 morts (dont de nombreux enfants et une majorité de civilEs), des milliers de blésséEs et des dizaines de milliers de déplacéEs. L’élimination du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nassrallah, et de cadres du parti s’inscrit dans la fuite en avant criminelle de Netanyahou et de son gouvernement.
La guerre génocidaire contre la population palestinienne de Gaza et la guerre de destruction massive menée contre le Liban ne peuvent exister sans le soutien des grandes puissances et des États de la région.
Ce ne sont pas les appels hypocrites au cessez-le-feu et à la raison qui émanent des chancelleries occidentales qui mettront fin à l’entreprise criminelle de Netanyahou et de son gouvernement. Pour mener la région au désastre, l’État d’Israël bénéfice de milliards de dollars octroyés par l’administration Biden et d’armes et de composants militaires livrés par les États-Unis et les pays européens, dont la France.
Cette agression sur le Liban est sûrement un prélude à une autre sur l’Iran. Une telle guerre plongerait encore un peu plus le Moyen Orient dans le chaos.
Il est urgent de mettre fin à la dynamique meurtrière de l’État d’Israël. Nous exigeons du gouvernement français et de l’Union européenne qu’ils suspendent immédiatement toutes les coopérations militaires, économiques et commerciales avec l’État d’Israël, et ce afin d’obtenir l’arrêt de la guerre génocidaire à Gaza et la fin de l’agression contre le Liban. Les mobilisations doivent s’amplifier et imposer un boycott institutionnel et international pour stopper la vague meurtrière. Seule la fin de l’occupation des territoires occupés palestiniens et des politiques coloniales et impérialistes pourront mettre un terme aux enchaînements de guerres et de violences.
Le NPA-l’Anticapitaliste appelle à intensifier les mobilisations en solidarité avec les peuples palestinien et libanais.
-
De Gaza au Liban, la guerre coloniale d’Israël doit cesser...
Alors que depuis près d’un an se poursuit l’un des conflits les plus meurtriers du siècle, des invasions terrestres durables de l’armée israélienne se dessinent au sud Liban et dans la bande de Gaza.
-
Licenciements massifs dans l’automobile...
Nouvelle tempête pour l’industrie automobile européenne. Licenciements et fermetures d’usines n’ont pas cessé depuis la grande crise de 2008-2009, à un rythme inégal selon les pays et les firmes.
-
Ni ordre patriarcal ni désordre impérialiste : Opposons un féminisme internationaliste et lutte de classes !
Face à l’accélération des conflits guerriers, les femmes sont en première ligne.
Elles sont aussi fortement touchées par les inégalités sociales que le capitalisme destructeur engendre.
Construire un mouvement féministe autonome, internationaliste en lien avec le mouvement ouvrier passe notamment par la construction de la grève du 8 mars.
Dossier coordonné par la CNIF. -
Mon corps, mon choix ! S’organiser pour s’émanciper...
Ce 28 septembre, nous sommes des dizaines de milliers à manifester dans toute la France, à l’appel du collectif national « Avortement, les femmes décident » et des regroupements locaux d’associations, de syndicats et de partis progressistes.
Cette journée mondiale pour le droit à l’IVG est un moment de mobilisation incontournable pour les féministes, particulièrement depuis que ce droit a été remis en question aux États-Unis en 2022 avec l’abrogation de l’arrêté Roe vs Wade.
Le droit à disposer de son corps est une condition pour la réalisation des autres droits et l’émancipation de chacune. La date du 28 septembre doit donc être inscrite dans tous les agendas, comme le 25 novembre contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, et évidemment le 8 mars.
Le droit à l’avortement en recul dans le monde
Selon un rapport publié par le Sénat en février dernier, le droit à l’avortement est en recul dans le monde : 41 % des femmes en âge de procréer résident dans des pays où la législation est restrictive, en particulier en Afrique et en Amérique du Sud.
Même en Europe, 20 millions de femmes n’ont toujours pas accès à l’avortement, nos droits sont menacés par des gouvernements réactionnaires ou mal appliqués faute de moyens alloués (comme en France). L’Initiative citoyenne européenne pour un mécanisme financier de l’UE obligeant les États à garantir un accès sécurisé à l’avortement pour toutes est par conséquent bienvenue et doit être soutenue. Lancée en avril dernier par une coalition d’associations féministes de 8 pays (au départ en Slovénie, puis en Pologne, Irlande, Autriche…), elle a besoin d’un million de signatures européennes. La campagne est à suivre sur myvoice-mychoice.org1. La constitution de réseaux internationaux de lutte est à encourager pour l’avenir.
Partout, les mouvements antichoix sont de plus en plus offensifs, en France, sur les réseaux sociaux, et ils s’en prennent à des locaux du Planning familial ! La nomination de Barnier, qui a voté contre le remboursement de l’IVG en 1982, laisse craindre une aggravation. Et ce n’est pas le rabaissement de la cause de l’égalité femmes-hommes, qui ne bénéficie même plus d’un ministère, qui va nous rassurer...
Préparer des mobilisations massives
Au-delà du 28 septembre, faisons le lien avec les mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles. Consacrons les semaines à venir à préparer des initiatives de rue les plus massives possibles autour du 25 novembre. Car c’est le rapport de forces qui imposera les mesures qui, comme dans l’État espagnol, permettent que les violences reculent : une loi-cadre de protection intégrale et un budget 3 fois supérieur à celui alloué en France. Dans chaque entreprise, service, université, école ou quartier, il est possible de profiter de la date pour une action de sensibilisation, discutons-en ! Nous avons besoin de l’engagement de toutes, mais aussi de tous pour déconstruire le machisme.
Plus largement, c’est par la mobilisation tout au long de l’année que nous gagnerons l’égalité. Cela nécessite de grossir les associations anti-patriarcales, de renforcer les commissions féministes dans les syndicats, de réunir des assemblées sur les lieux de travail, d’étude ou dans les localités, de construire des collectifs locaux qui fassent converger toutes ces énergies. Comme le dit notre hymne, « Debout » les femmes, organisons-nous !
Commission nationale d’intervention féministe
-
Le racisme de Trump sème le chaos dans une petite ville de l’Ohio !
Nous savons que le racisme est au cœur de la politique de Donald Trump, mais une histoire absurde récente montre à quel point il est dangereux. Et elle révèle à quel point notre société est profondément malade pour qu’il ait encore le soutien de la moitié de l’électorat.