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Actualités internationales... - Page 26

  • Participe aux Rencontres internationales Jeunes !

    Du 20 au 27 juillet auront lieu les 39e Rencontres internationales Jeunes (RIJ) à Vieure, dans l’Allier. Les RIJ sont le camp jeunes annuel de la 4e Internationale : l’occasion de réunir des militantEs du monde entier pour se rencontrer, se former et imaginer ensemble une société débarrassée des oppressions.

    Alors que le génocide en Palestine s’intensifie avec l’attaque de Rafah, que l’invasion russe en Ukraine se poursuit après deux ans de guerre impérialiste, que le gouvernement français réprime le peuple kanak, la solidarité internationale doit se faire entendre. Le capitalisme mondialisé ne promet à la jeunesse que la guerre et une crise climatique nous menaçant toutes et tous, à commencer par les pays du Sud. Détruisons-le, ici et partout ! Les menaces du capitalisme sont mondiales, notre résistance doit être internationale !

    Résistance internationale et espaces en non-mixité

    Participer aux RIJ c’est prendre le temps de penser cette résistance internationaliste, en apprenant à connaître les militantEs d’autres pays, les contextes dans lesquelles ils et elles évoluent afin de voir où nos luttes se recoupent, où elles diffèrent et surtout où et comment nous devons les faire converger. Ces échanges autour des luttes militantes internationales seront également des ressources cruciales dans la conduite de nos luttes locales ou nationales. Le camp alterne entre temps de formations dispensées par des militantEs expérimentéEs de nos organisations, ateliers organisés par les jeunes eux-mêmes, rencontres de délégations et soirées festives. Des temps appeléEs « espaces » sont également au programme. Ces moments sont déclinés parallèlement en un espace en non-mixité, permettant à des personnes subissant une même oppression (racisme, sexisme, transphobie…) d’échanger entre elles et un « espace ouvert » qui permet à des camarades concernéEs de former des camarades ne subissant pas cette oppression. 

    Discussions, solidarité et autogestion

    Le camp est autogéré puisque nous réalisons nous-mêmes la plupart des tâches du quotidien, nettoyage et sécurité du camp, service au bar. Des militantEs plus âgéEs de nos organisations viennent préparer et servir les repas afin de nous permettre de nous consacrer aux échanges et à la formation ! Une belle manière d’expérimenter la société que l’on souhaite bâtir ensemble, entre autogestion et solidarité. 

    Au programme, six journées thématiques : l’impérialisme et comment construire une solidarité internationale en temps de guerre ; la place des femmes en première ligne du mouvement social et de la résistance ; les voies de résistance face à la montée des racismes et du fascisme ; les liens entre marxisme et luttes LGBTIQ+ ; le rôle du parti et quelle stratégie pour un parti révolutionnaire ; la nécessité de l’écosocialisme et les stratégies pour le mettre en place. 

    Retrouvez le détail du programme ici : https://lanticapitaliste.org/evenement/allier-rencontres-internationales-de-jeunes-rij

    Le camp est ouvert à touTEs les jeunes révolutionnaires, alors parlez-en autour de vous ! 

    Questions et inscriptions : jeunes@nouveaupartiantic…

    Viva la Quarta Internazionale, la rivoluzione sarà mondiale !

  • Kanaky : la construction de la solidarité, une urgence anticolonialiste...

    Comme d’habitude, dès qu’ils ne peuvent plus faire tourner en boucle les images de destructions et d’affrontements, les médias dominants font disparaître de l’actualité les mobilisations qui continuent. Et la violence de la répression que le gouvernement déchaine est invisibilisée, laissant place aux seuls discours de « restauration de l’ordre et du calme ».

    La levée le 28 mai de l’état d’urgence — mais pas du couvre-feu et des mesures d’assignation à résidence ni des poursuites judiciaires contre les « indépendantistes » — c’est toujours le « en-même-temps » macronien. S’il y a un recul politique, avec engagement de ne « pas passer en force », c’est qu’à moins de deux mois de l’ouverture des JO, les images de la violence coloniale sont contradictoires avec les discours lénifiants sur la France terre d’accueil et de progrès, les JO parenthèse de paix dans les conflits… Macron ne veut pas voir parasiter « son moment » par des images et des interpellations qui annihilent tous ses discours.

    Répression et silence du gouvernement

    Pourtant, sur place il n’y a pas de retour à la situation d’avant le 14 mai, jour du vote de cette loi de « recolonisation ». La mobilisation de la population qui exige un engagement simple — le retrait de la loi sur le dégel — continue, et en face la brutalité de la répression officielle des forces policières et judiciaires et extra-légale des milices « blanches » assurées de l’impunité aussi. Depuis le 28 mai, le gouvernement réaffirme le retour au calme. Ce qui correspond à l’arrêt des attaques contre des magasins, des entrepôts ou des bâtiments publics. En revanche, la levée des barrages, seulement ceux tenus par les Kanak et leurs alliés, pas ceux des « milices », ne se fait que par l’intervention des forces de l’ordre. Dès qu’elles se retirent, des barrages sont remis en place. Le bilan du FLNKS est clair. Dans un communiqué du 31 mai, adressé aux trois membres de la mission de médiation mise en place par Macron, le Bureau politique du FLNKS élargi aux « partis dits nationalistes et progressistes » et à la CCAT, « demande à ce que le président de la République soit explicite et en affirmant clairement qu’il ne convoquera pas le congrès de Versailles et abandonne, par conséquent, cette réforme institutionnelle ». Demande qui reste lettre morte.

    Justice et prisons débordées

    Pendant ce temps, la machine judiciaire s’emballe. Le 1er juin le haut-commissaire à Nouméa (titre du représentant de l’État français) a annoncé 725 interpellations depuis le 14 mai. Le Camp-Est « affiche des taux de surpopulation en moyenne de 150 % », rappelle à Mediapart un magistrat du tribunal de Nouméa. « Mais depuis le début des affrontements, on atteint près de 220 %. Les détenus sont quatre, cinq, voire six par cellule prévue normalement pour deux. Et les droits de promenade ont été réduits. Ce sont des conditions absolument inhumaines. »

    Et les magistrats qui siègent quotidiennement en audience de comparution immédiate (au lieu de deux fois par semaine, appliquent avec zèle les consignes de Dupond-Moretti leur enjoignant de « garantir les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards ». Deux jeunes indépendantistes kanak de 21 et 24 ans sont condamnés à six mois de prison, avec mandat de dépôt, pour avoir jeté respectivement une bouteille et un caillou en direction des blindés de la gendarmerie1. Un dirigeant de la CCAT est sous le coup d’un mandat de dépôt jusqu’à son procès en août sous prétexte de non-respect de la mesure de contrôle judiciaire ! Des transferts de prisonniers ont été organisés vers la nouvelle prison du Nord, mais probablement aussi vers le territoire français. Pendant ce temps, les milices blanches n’ont pas été désarmées et continuent des incursions punitives dans les quartiers populaires.

    Nous voulons la libération des prisonniers

    Alors la solidarité est urgente ! Par le relais des revendications des organisations politiques et syndicales de Kanaky d’abandon de la loi et de reprise, sous l’égide d’une mission indépendante, des discussions autour du processus de décolonisation. La libération des prisonniers politiques kanak et les poursuites judiciaires contre les meurtriers des manifestantEs. Et en attendant cette libération, l’organisation de la solidarité avec les emprisonnéEs, solidarité financière, matérielle, juridique qui passe par des réunions et fêtes de soutien.

    Cathy Billard

    • 1. Gilles Caprais, « Six mois de prison pour un jet de bouteille : en Nouvelle-Calédonie, la répression des révoltes est en marche », Mediapart, 30 mai. 
  • Succès des meetings de la Gauche anticapitaliste en Belgique...

    En cette dernière ligne droite de campagne pour les élections européennes, la Gauche anticapitaliste organisait une série de meetings dans plusieurs villes de Belgique, en présence de Philippe Poutou et de plusieurs candidatEs, pour défendre le programme de la liste « Anticapitalistes ».

    Les meetings ont commencé en Wallonie dans les villes de Liège, Mons et Namur, et se sont clôturés ce samedi 1er juin à Bruxelles. Tous ont réussi à susciter la motivation d’un large public enthousiaste, curieux et porté par notre message. Dans chaque villes, unE porte-parole et/ou des candidatEs locaux et Philippe Poutou prenaient la parole. 

    Un programme de rupture

    Les camarades défendaient notamment la pertinence d’une voix anticapitaliste dans la période électorale, mettaient en lumière le danger de la montée de l’extrême droite, de l’Europe forteresse et des partis capitalistes. Nous portions le projet d’une gauche qui défend la nécessité de socialiser les secteurs de l’énergie, des banques et des assurances, qui fait de la régularisation de toutes les personnes sans-papiers, ­l’abolition de Frontex et la liberté de circulation et d’installation pour touTEs un axe central de son programme, qui revendique le droit pour les femmes à disposer de leur corps, à travers le renforcement de l’accès à l’IVG, la liberté vestimentaire ou encore l’investissement dans la lutte contre les violences et pour qui la solidarité avec tous les peuples en résistance dans le monde, de l’Ukraine à la Palestine, est une évidence.

    Une couverture médiatique faible

    Malgré différentes sollicitations, la presse locale n’a pas daigné se déplacer ni annoncer l’existence de nos meetings, alors qu’elle consacre de nombreuses lignes aux évènements des autres formations politiques, les « grands » partis. Ce désintérêt fait globalement écho à notre très faible traitement médiatique tout au long de cette campagne, à l’exception de quelques apparitions notables. Ceci pose d’importantes questions en termes de pluralisme démocratique au sein des grands organes de presse.

    Après le 9 juin

    Les discussions, formelles et informelles, qui suivaient les meetings étaient riches d’enseignements et nous indiquaient que nos revendications rencontrent un véritable écho au sein de la société. Preuve qu’il existe un espace politique pour une gauche radicale et plurielle, qui assume une stratégie de rupture avec le capital et ses représentantEs. Les élections peuvent être un tremplin pour exprimer largement nos idées, mais notre stratégie devra surtout se déployer après le 9 juin. C’est pourquoi nous réitérons notre appel par lequel nous terminions nos meetings, à rassembler toutes les forces de rupture pour préparer le rapport de forces pour les batailles à venir.

    Mélodie Vandelook et Laure Horlait

  • Grève pour les salaires en Norvège...

    Le 28 mai dernier, en même temps que l’Espagne et l’Irlande, la Norvège s’est illustrée en reconnaissant l’État de Palestine, après un vote au Parlement impulsé par le gouvernement social-libéral de Jonas Gahr Støre, et avec le concours d’un mouvement de solidarité avec la Palestine particulièrement fort.

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  • États-Unis : après la condamnation de Trump, quelles conséquences pour l’élection ?

    Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un ancien président a été déclaré coupable d’un délit criminel, mais il semble que cela n’aura que peu ou pas d’impact sur les prochaines élections. Les politiciens républicains et les partisans de Trump se sont ralliés à lui.

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  • Pour nos droits, pour la Palestine, votons pour Manon Aubry et Rima Hassan ! (tribune)...

    Publié sur Mediapart (jeudi 6 juin 2024)

    Plus de 60 militant·es d'associations, syndicalistes, politiques, universitaires, non-membres de LFI et n’en partageant pas toutes les positions, appellent à voter pour la liste de Manon Aubry et Rima Hassan. Un vote à l’appui de leurs combats internationalistes, féministes, écologistes, antiracistes et anti-autoritaires, pour une rupture avec le capitalisme prédateur et écocide.

    Depuis plusieurs mois, les images de répression contre les manifestant·es solidaires avec la Palestine, les inculpations et les condamnations de militant·es politiques et sociaux se multiplient. Tandis que le criminel de guerre Netanyahou est invité à la TV à des heures de grande écoute, le gouvernement français et Emmanuel Macron restent complices d’un génocide en cours dans la bande de Gaza. L’extrême droite est bien sûr en total accord avec cette politique, à l’image de Bardella qui prétend que « reconnaître un État palestinien, aujourd’hui, ce serait légitimer le Hamas ». Une des rares voix qui perce à une échelle nationale sur cette question dans le débat politique est celle de Rima Hassan, candidate de la France insoumise (FI) aux élections européennes.

    Il est de notre devoir de la soutenir, aux côtés d’autres personnalités et militant·es politiques qui continuent à s’exprimer clairement, malgré la pression médiatique. Un score important de la liste qu’elle porte aujourd’hui serait un encouragement pour les classes populaires et la jeunesse qui se mobilisent contre le colonialisme et l’apartheid, pour le peuple palestinien, mais aussi contre le racisme et l’autoritarisme, et plus généralement pour défendre la perspective d’un monde où l’on puisse vivre ensemble, sans discrimination, quelle que soit sa religion ou son origine.

    Cette lutte contre le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et pour une démocratie réelle est d’ailleurs au cœur des enjeux de cette élection. En effet, l’extrême droite caracole en tête des sondages en France, avec environ 40 % des voix, mais c’est aussi le cas dans de nombreux autres pays de l’Union Européenne, dont une partie est déjà gouvernée par des courants politiques réactionnaires. Leur programme est toujours le même : restreindre les libertés démocratiques, décupler les attaques contre les droits sociaux et environnementaux, et développer ces politiques de haine contre nos frères et sœurs racisé·es, musulman·es, contre les femmes, les exilé·es, les personnes LGBTI et la jeunesse populaire.

    En France, la vision autoritaire et xénophobe du Rassemblement National est d’ailleurs largement relayée et reprise par les politiques répressives et néolibérales de E. Macron et de son gouvernement. Celui-ci, fort de son succès avec la réforme des retraites et le recul des libertés et de la solidarité pendant la période du Covid, multiplie les attaques antisociales : contre les chômeurs/ses, contre les immigré·es, contre les droits des travailleurs/ses dans de nombreuses entreprises, contre le service public d’éducation et universitaire, contre la planification écologique et la fin des grands projets inutiles , etc. Mais il incarne aussi une politique colonialiste en Kanaky, en Guyane ou à Mayotte, qui s’inscrit dans le cadre d’un développement du militarisme et des tambours de guerre que nous voyons à l’œuvre dans le monde entier, et très fortement en Europe.

    Nous sommes attaché·es à une politique internationaliste qui a pour socle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, contre toute forme d’oppression et d’impérialisme, en Palestine et dans le reste du monde. Nous soutenons ainsi notamment le droit des Ukrainien·nes à se défendre contre l’invasion de Poutine, comme nous sommes pour la fin du colonialisme français, d’où notre soutien aux luttes du peuple Kanak.

    Nous sommes aussi favorables à une politique radicale et fraternelle sur l’immigration (avec liberté de circulation et d’installation), ou encore sur les questions économiques et sociales, avec la socialisation des banques et l’annulation de la dette, l’interdiction des licenciements. Nous nous prononçons pour une rupture avec le capitalisme prédateur et écocide porté par les institutions de l’Union Européenne (UE), également responsable de la montée de l’extrême droite et des guerres.

    Sur certains de ces sujets comme sur d’autres, nous pouvons avoir des débats – voire de claires divergences - avec La France insoumise, qui ne nous empêchent nullement de mener des batailles politiques ensemble. Dans le contexte actuel de la montée des périls et défendant une perspective à la fois de rupture et unitaire, nous estimons que voter et appeler à voter pour la liste présentée par Manon Aubry est un devoir pour nous toutes et tous. Outre une position courageuse sur la Palestine, cette liste appelle à combattre clairement les extrêmes droites européennes, encourage les mobilisations sociales, sans lesquelles rien n’est possible, critique le néolibéralisme de l’UE et défend la perspective d’une transition écologique radicale.

    Il s’agit pour nous d’un geste politique de rassemblement et de mobilisation qui, nous l’espérons, pourra en appeler d’autres, au-delà des intérêts boutiquiers et électoraux ou des logiques d’appareils à gauche. Un score élevé de La France insoumise sera un encouragement pour tou·tes celles et ceux qui résistent aux attaques de la classe dominante en France comme en Europe, qui veulent construire une contre-offensive large du monde du travail, des opprimé·es, de la jeunesse, des collectifs féministes et écologistes, appuyée sur des grèves et mobilisations de rue puissantes, pour construire un autre monde.

    Le 9 juin prochain votons et appelons à voter pour la liste de Manon Aubry et Rima Hassan.

    Premier·es signataires :

        Gilbert Achcar, universitaire
        Sanhadja Akrouf, militante féministe
        Christophe Alliaume, CGT santé
        Verveine Angeli, syndicaliste et militante associative
        Franck Aversenq, syndicaliste FSU
        François-Xavier Arouls, syndicaliste RATP
        Ludivine Bantigny, historienne (Paris)
        Houria Bouteldja, QG Décolonial
        Yoletty Bracho, politiste (Paris)
        Olga Bronnikova, enseignante-chercheure (Grenoble)
        Sylvain Cantaloube, syndicaliste CGT au CNRS
        Sandrine Caristan, syndicaliste de l'industrie pharmaceutique, DS, collectif Sanofric
        Vanessa Caru, historienne
        Antoine Chauvel, syndicaliste enseignant
        Annick Coupé, syndicaliste et altermondialiste
        Thomas Coutrot, économiste
        Alexis Cukier, enseignant-chercheur et philosophe, Rejoignons-nous (Montreuil)
        Joseph Daher, universitaire et militant internationaliste
        Bernard Deswarte, syndicaliste
        Pascal Dias, syndicaliste
        Yohann Douet, enseignant, philosophe
        Fadila El Miri, assistante de service social et militante internationaliste
        Tony Fraquelli, syndicaliste
        Fanny Gallot, historienne
        Michelle Garcia, militante internationaliste, Rejoignons-nous (Montreuil)
        Isabelle Garo, enseignante, philosophe
        Franck Gaudichaud, enseignant-chercheur et historien (Toulouse)
        Paul Guillibert, philosophe, CNRS
        Florence Henry, CGT Educ'action
        Irene, autrice et militante féministe
        Malika Kara-Laouar, élue municipale, conseillère en insertion socioprofessionnelle, Rejoignons-nous (Valence)
        Hafiza b. Kreje, NPA - L’Anticapitaliste (Pantin)
        Nicolas Kazolias, soignant, syndicaliste
        Antoine Larrache, NPA - L’Anticapitaliste, Inprecor (Paris)
        Mathilde Larrère, historienne
        Noëlle Ledeur, syndicaliste solidaire des Mineur·es à la rue et des Palestinien·nes (Besançon)
        Laurent Lévy, militant Ensemble!
        Henri Maler, maitre de conférences, science politique
        Fabien Marcot, graphiste, Rejoignons-nous (Lyon)
        Xavier Mathieu, comédien, ex CGT Continental
        Monira Moon, militante antiraciste et décoloniale
        Elisa Moros, NPA - L’Anticapitaliste (Aubervilliers)
        Ugo Palheta, enseignant-chercheur et sociologue (Lille)
        Simon Picou, syndicaliste inspection du travail
        Christine Poupin, porte parole du NPA - L’Anticapitaliste
        Stefanie Prezioso, Historienne
        Françoise Raffy, syndicaliste FSU
        Alexandre Raguet, NPA - L’Anticapitaliste Charente
        Mahmoud Rechidi, porte parole du PST suspendu d'Algérie
        Mathieu Renault, enseignant-chercheur et philosophe (Toulouse)
        Fabrice Riceputi, historien
        Théo Roumier, syndicaliste en lycée professionnel
        Jonathan Ruff-Zahn, médiateur socioculturel, Tsedek !
        Pauline Salingue, porte parole du NPA - L’Anticapitaliste, syndicaliste à l'hôpital
        Paola Sedda, enseignante-chercheuse, Université de Lille
        Thomas Sommer-Houdeville, NPA - L’Anticapitaliste (Toulouse)
        Hélène Stevens, sociologue (Poitiers)
        Julien Terrié, syndicaliste, CHU Toulouse
        Annie Thébaud-Mony, sociologue (Fontenay-sous-Bois)
        Eric Toussaint, militant internationaliste, auteur, politologue Paris VIII-Université de Liège
        Miguel Urban, député européen, État espagnol, Anticapitalistas
        Christiane Vollaire, Philosophe (Paris)
        Béatrice Whitaker, altermondialiste, Ensemble!, Rejoignons Nous
        Sophie Zafari, syndicaliste

     

  • Après le 9 juin, le combat continue…

    Une couverture médiatique 30 % plus faible en volume qu’en 2019, un débat franco-français et beaucoup d’inconnuEs têtes de liste. Voilà le constat que fait la Fondation Jean-Jaurès sur la campagne des élections européennes en France. Il vient s’ajouter au tableau déjà sombre de cette campagne où on aura plus discuté des sondages (en particulier ceux du RN) et joué avec les anathèmes. 

    Et l’irruption du Premier ministre, comme invité surprise, dans un débat de Valérie Hayer sur France Info le 3 juin, tout comme les recommandations de l’Arcom en prévision de l’intervention du Président à propos du Débarquement montrent combien le débat démocratique est lésé. Le scénario usé de la macronie qui consiste à promouvoir le RN pour mieux se poser en alternative a de quoi favoriser aussi le dégoût, l’abstention et… l’extrême droite.

    Pourtant, le réveil de la rue en soutien aux PalestinienNEs de ces derniers jours pourrait contribuer à bousculer les prévisions sondagières des médias dominants. Rien n’est joué encore.

    Dans ce bal des horreurs réactionnaires, sexistes et racistes, une seule liste à gauche est parvenue à faire entendre une voix résolue sur la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et contre la répression mise en place par Macron et Darmanin. C’est celle de Manon Aubry, la seule en mesure d’envoyer des députéEs capables au quotidien de porter une perspective autre que celle de cette Europe des banques, de la guerre et des barbelés. Et pour laquelle le NPA-l’Anticapitaliste appelle à voter. 

    Au-delà du vote du 9 juin, nous avons besoin de continuer à construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, et de changer d’Europe.

    Au-delà, les débats sur les questions européennes et internationales, stratégiques ou tactiques ne sont pas épuisés. Les échanges et les discussions politiques devront se poursuivre au sein de cette gauche qui n’a pas totalement renoncé à changer le système. Car plus que jamais, nous avons besoin d’être uniEs dans l’action et de fonder une force politique, démocratique, capable de mobiliser pour imposer un programme de transformation révolutionnaire de la société.

    Fabienne Dolet

  • Européennes : faire entendre la gauche de combat !

    Ce dimanche, les urnes devraient confirmer que la politique mise en œuvre par les macronistes a largement ouvert la voie au danger de l’extrême droite. Mais si celle-ci se rapproche un peu plus du pouvoir, ne pas s’y résigner est une nécessité, pour construire les luttes et regrouper celles et ceux qui veulent rompre avec ce système qui amène le pire.

    L’Union européenne, un outil contre les travailleur.es et les peuples

    L’Union européenne est un instrument de dérégulation et de mise en concurrence généralisée, que les classes dirigeantes utilisent pour promouvoir leurs intérêts. Au-delà des gesticulations d’un Parlement sans pouvoir, les institutions européennes servent aux gouvernements à mettre en place leurs politiques de mise en concurrence, de privatisation et de dérèglementation. L’Union européenne est aussi devenue une prison, qui permet aux pays dominants de mettre au pas tous les pays qui ne voudraient pas appliquer leurs politiques, comme l’a montré l’exemple de la Grèce dans les années 2010.

    L’Union européenne a pris ces dernières années un visage de plus en plus inquiétant : celui d’une Europe-forteresse, qui ferme ses frontières, au prix de 2 à 3000 migrant.es mort.es chaque année en Méditerranée. Celui d’une Europe guerrière qui fait exploser ses budgets militaires tout en mégotant son soutien à l’Ukraine. Celui d’une Europe impérialiste, alignée sur les Etats-Unis, qui refuse de mettre fin à l’accord d’association avec l’Etat d’Israël qui permet à celui-ci de financer son génocide.

    Des élections prises en otage par Macron et le RN

    Durant cette campagne électorale, Macron n’a eu qu’un seul but : promouvoir la politique du RN pour tenter de se poser en seule alternative à l’extrême droite. Il a envoyé Attal débattre avec Bardella, avant de proposer de débattre lui-même avec Le Pen, alimentant à chaque fois la montée du RN dans les sondages.

    Macron est indéniablement le meilleur agent électoral du RN. D’abord grâce à ses mesures, qui sèment le désespoir et alimentent ainsi le vote d’extrême droite. Aussi par sa politique de légitimation du RN, qu’il a par exemple invité à participer à sa manifestation « républicaine » contre l’antisémitisme. Enfin, en reprenant purement et simplement son programme raciste – de la sinistre loi asile ­immigration poussée par Darmanin en décembre au Pacte migratoire voté par le Parlement européen il y a quelques semaines – ce qui donne une crédibilité nouvelle aux idées de l’extrême droite.

    Contre Macron et Bardella, votons pour Manon Aubry

    Durant cette campagne, une seule liste à gauche aura porté à large échelle les couleurs de la gauche de combat. C’est celle de Manon Aubry, qui est parvenue à faire entendre une voix résolue, en particulier en ce qui concerne la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et contre la répression mise en place par Macron et Darmanin. Sa liste est aussi la seule à être en mesure d’envoyer des député.es capable au quotidien de contester à gauche la politique de l’Union européenne et de porter une perspective autre que celle de cette Europe des banques, de la guerre et des barbelés.

    C’est pourquoi, malgré les désaccords que nous pouvons avoir avec la France insoumise sur l'Ukraine ou d'autres sujets, le NPA l’Anticapitaliste appelle à voter ce dimanche 9 juin pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry.

    Au-delà, nous avons besoin de continuer à construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers, afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, à changer d’Europe.