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Actualités internationales... - Page 8

  • Gaza : « Un sentiment de mort imminente »...

    «Ça suffit ! Stop !», crie Uthman en sortant un à un des corps d’enfants d’une ambulance. «Stop ! Nous n’en pouvons plus ! Soit vous nous bombardez tous une fois pour toutes, soit vous arrêtez le carnage. Ça suffit ! Vous en voulez encore ? 51 000 morts, ça ne vous suffit pas ? Combien vous en faut-il encore ?1»

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  • Trump réinvente le capitalisme guerrier...

    Estimant les États-Unis maltraités dans le commerce international, Trump, devant un parterre de syndicalistes de l’automobile réunis à la Maison Blanche, a annoncé des mesures qui ne seraient rien de moins qu’une « déclaration d’indépendance » économique…

    Les droits de douane fonctionnent sur le même principe qu’une taxe mais transfrontalière, ils viennent augmenter le prix des produits importés. Ainsi, un droit de douane de 20 % conduit à ce qu’un bien importé valant 100 dollars voit son prix augmenter à 120 dollars une fois sur le territoire étatsunien.

    Avec ces mesures, Trump vise quatre objectifs économiques : une réduction du déficit commercial (les États-Unis importent davantage qu’ils n’exportent) ; une réindustrialisation ; des créations d’emplois et des recettes fiscales permettant de compenser la diminution des recettes fédérales à venir du fait des baisses d’impôts promises. Ces objectifs seraient atteints par trois effets. Les entreprises étrangères vont s’implanter pour produire sur place afin de contourner les barrières douanières. La production intérieure va remplacer les importations. Et les droits de douane perçus sont des recettes fiscales directes. Mais Trump se garde bien de mettre en avant les conséquences à court terme : hausse des prix des biens pour les ménages, qui pourraient perdre 3 800 dollars de pouvoir d’achat, hausse des coûts de production pour les entreprises (inflation) et ­représailles des autres pays.

    Une politique qui a déjà échoué et précipité le monde dans la guerre

    Le même type de mesures furent déjà prises par Trump en 2018 et 2019, sans aucun effet sur le déficit commercial ni sur l’emploi, produisant des recettes douanières anecdotiques (entre 1 et 2 % du budget fédéral). Pas de quoi compenser les baisses d’impôts !

    Surtout, c’est le type de mesures que l’ensemble des pays industrialisés appliquèrent dans les années 1930, alimentant une spirale dépressive (les importations des uns étant les débouchés des autres, toute mesure visant à restreindre les importations conduit à réduire la production mondiale…) et inflationniste. C’est d’ailleurs ce scénario de la stagnation économique et de l’inflation qui affole le FMI, la Banque mondiale et les places boursières de la planète.

    Une accentuation du nationalisme autoritaire

    La hausse des droits de douane est-elle provisoire, à des fins de négociation politique et commerciale (comme avec le Mexique ou le Venezuela), ou bien un choix économique de long terme ? Difficile de trancher à ce stade. En revanche, dans le cadre d’une accentuation de la concurrence inter-impérialiste pour récupérer les fruits d’une croissance mondiale atone et contrainte par la baisse des taux de profit, il semble clair que Trump a fait le choix de revenir à la guerre commerciale et au protectionnisme économique des années 1930. C’est un changement de paradigme qui enterre la manière dont les relations commerciales entre impérialismes étaient gérées jusque-là — c’est-à-dire par des négociations régulières visant l’abolition des droits de douane, de manière différenciée selon les secteurs et la richesse des pays. Et c’est un pas de plus dans le développement d’un nationalisme autoritaire qui voit dans la fermeture des frontières une réponse à la crise.

    Un début de contestation

    Trump pourrait bien sortir fragilisé de la séquence actuelle si ses annonces ne conduisent pas très vite à une amélioration de la position du capitalisme étatsunien dans les rapports internationaux (par des accès aux ressources ou des accords commerciaux avantageux). Les licenciements dans les services publics et la chute des cours boursiers affectent d’ores et déjà le pouvoir d’achat et l’épargne de millions d’ÉtatsunienEs, dont l’électorat de Trump. La perte de l’élection à la Cour suprême locale dans le Wisconsin début avril (où Musk s’était particulièrement investi), les critiques qui émanent du camp républicain lui-même et, surtout, les milliers de manifestantEs réuniEs dans les quelque 1 200 rassemblements du mouvement « Hands Off » (voir article page 4) montrent qu’un retournement est peut-être en train de s’opérer.

    William Donaura, groupe de travail économie

  • Plus que jamais il faut parler de Gaza !

    Les images se suivent et se ressemblent. Des explosions, des cris, des pleurs et des tragédies. Des personnes affamées ayant dû survivre aux déplacements et aux bombardements. L’accès à l’eau potable redevient un problème car Israël a détruit la deuxième usine de désalinisation de Gaza. On a l’impression de revivre les horreurs d’il y a un an.

    Les mêmes mensonges aussi. L’armée israélienne a assassiné une quinzaine d’ambulanciers et des premiers secours qu’on a retrouvés les mains attachées dans une fosse commune, ensevelis à l’aide d’un bulldozer. Les autorités militaires ont d’abord indiqué qu’ils avaient identifié 9 agents du Hamas parmi elles, puis que les véhicules se seraient déplacés de manière suspecte. Mais voilà, sur l’un des corps retrouvés se trouvait un téléphone portable dans lequel une vidéo de la victime montrait ses derniers moments. La vidéo est poignante… et glaçante. Elle montre les atrocités commises par l’État israélien et l’assassinat délibéré de personnels de santé, de la même manière que pour les journalistes. Des dizaines de médecins ont été arrêtés et enlevés, et on est toujours sans nouvelles du Dr Abu Safia.

    Netanyahou en visite chez Orbán et Trump

    Pendant ce temps, Netanyahou peut parader chez son ami néofasciste Orbán, dont le parti est pourtant antisémite. La Hongrie vient d’annoncer qu’elle entame une procédure pour quitter la Cour pénale internationale. 

    Netanyahou se rend ensuite aux États-Unis, où le premier week-end d’avril, des foules impressionnantes notamment à New York et dans la capitale ont défilé. La contestation du génocide, rejoignant les mobilisations contre la politique de Trump, y trouve un second souffle. Même au niveau politique général, les démocrates les plus mous dénoncent timidement l’implication des États-Unis : « Cette guerre a été menée presque entièrement avec des armes américaines et quelque 18 milliards de dollars du contribuable américain », a déclaré Bernie Sanders. « Israël a largué des bombes de 2 000 livres [907 kg]fournies par les États-Unis dans des quartiers bondés, tuant des centaines de civils pour éliminer une poignée de combattants du Hamas, et n’a guère fait d’efforts pour faire la distinction entre les civils et les combattants. Ces actions sont immorales et illégales. Les dernières ventes de Trump prévoient près de 8,8 milliards de dollars supplémentaires en bombes et autres munitions américaines, dont plus de 35 000 bombes de 1 tonne ». Cette déclaration — tardive, mais bienvenue — a précédé une proposition de loi déposée au Sénat pour stopper les ventes d’armes à Israël. Elle n’a recueilli que 15 voix contre 82… : « Les États-Unis ne doivent pas continuer à fournir une aide militaire et d’armement illimitée au gouvernement Netanyahou ». Après 18 mois, c’est le minimum vital. 

    Purification ethnique

    Car, comme depuis 18 mois, l’armée israélienne déplace les populations. Elle vient d’annoncer la création d’un nouveau corridor — une zone sans construction et qui sert de tampon en empêchant tout déplacement — entre Khan Younès et Rafah au sud. Comme un sarcasme sordide, ce corridor porte le nom de l’ancienne colonie (Morag) qui se trouvait à Gaza avant son démantèlement en 2005. Le cessez-le-feu n’est qu’un souvenir lointain. Israël n’ayant jamais réellement voulu arrêter le génocide ni délivrer les « otages ». Il ne reste que la colonisation, la purification ethnique au profit d’un projet colonial. Les réactions de la « gauche américaine » et surtout de la rue aux États-Unis sont peut-être le début d’un mouvement de blocage — dans des conditions plus difficiles pourtant — pour l’arrêt du soutien militaire américain à l’entreprise génocidaire. C’est une des conditions majeures de sa fin. 

    Édouard Soulier

  • Philippines : L’ancien président Duterte arrêté par la CPI...

    Accusé de crimes contre l’humanité, Rodrigo Duterte a été conduit le 11 mars dernier à La Haye (Pays-Bas) où se trouve le siège de la Cour pénale internationale (CPI). En cause, les dizaines de milliers d’assassinats extrajudiciaires commis sous son règne au nom de sa « guerre contre la drogue ».

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  • Israël reprend le génocide !

    170 enfants tuéEs en une seule nuit ! L’un des pires massacres d’enfants de l’histoire contemporaine. Israël a rompu le cessez-le-feu (qui était déjà une passoire) mercredi 19 mars et a visé simultanément plusieurs habitations à l’heure de la prière, avant la journée de jeûne. Près de 400 personnes tuées lors de cette première série de frappes.

    Cette attaque meurtrière a été le point de départ de la reprise du génocide dans la bande de Gaza. Israël avait déjà bloqué l’enclave en eau potable, électricité et aide humanitaire au mépris du protocole de cessez-le-feu mais aussi du droit international. Le gouvernement israélien montre encore une fois que les accords signés ne valent même pas le papier sur lequel ils sont écrits. Avec le feu vert explicite de l’administration Trump et prétextant le non-respect du protocole par le Hamas, Israël continue ses crimes contre l’humanité. Israël a ordonné l’évacuation du nord de Gaza où des PalestinienNEs désespéréEs campent au milieu des décombres de leurs maisons.

    Journalistes cibléEs, vérité effacée

    Le cap des 50 000 morts a été dépassé, et on sait qu’il est très sous-estimé. Comme l’an dernier, Israël ne veut pas de témoins, et plusieurs journalistes ont été assassinéEs : plus de 200 journalistes ont été tuéEs par l’armée israélienne depuis octobre 2023. Le conflit le plus meurtrier de l’histoire pour la profession car, loin des caméras, l’armée ­israélienne assassine impunément.

    Netanyahou, la guerre pour rempart

    En proie à des démêlés judiciaires, Netanyahou a attisé la dynamique guerrière dans son cabinet et vient de réintégrer Ben Gvir dans son gouvernement. Le Premier ministre est contesté par la population et une partie de la classe dirigeante israélienne. Il a limogé brutalement le chef du Shin Bet (les services secrets israéliens). Même s’il est également visé par des accusations de corruption, Netanyahou arrive à éviter les griffes de la justice via ces bombardements. Il a insisté pour obtenir un maximum de cibles comme l’ont rapporté les journaux israéliens, et s’il n’y avait pas de cibles il a demandé « qu’on rase des maisons ». Il a été pris au mot. Le seul hôpital de Gaza qui traite les cancers a été purement et simplement dynamité. La reprise du génocide ne tourne pas cependant autour de sa carrière ; il s’agit de la logique générale de l’État colonial. D’une part, malgré son impopularité, Benjamin Netanyahou détient le record de longévité en tant que Premier ministre, ce qui implique qu’il personnifie une politique largement acceptée dans le pays. Il n’est d’ailleurs pas certain que son opposant principal, Yair Lapid, qui a déjà été Premier ministre et a procédé à des bombardements sur Gaza lorsqu’il était en poste, représente l’espoir d’une alternative pour les PalestinienNEs à Gaza ou en Cisjordanie.

    Des déportations massives organisées

    Ce lundi 23 mars, le bureau de « déplacement volontaire » du gouvernement israélien a officiellement vu le jour et s’apprête à déporter des centaines, voire des milliers, de GazaouiEs. Il est facile de comprendre qu’un certain nombre accepteront « volontairement » de quitter l’enfer après 18 mois de ­bombardements, de massacres, de conditions de vie ruinées et de malheurs. Mais ne nous y trompons pas, il ne s’agira en aucun cas de départs volontaires mais bien de déportations de masse sous la menace de mort, perpétrées par un État allié des pays occidentaux.

    Ce dernier épisode montre l’impossibilité de la solution à deux États. Il acte également les mensonges de l’État d’Israël. Le mensonge selon lequel Israël a l’armée la plus morale du monde. Le mensonge selon lequel Israël ne bombarde pas les hôpitaux et les écoles. Le mensonge selon lequel le Hamas, qui se serait réarmé et aurait recruté de nouveaux combattants, serait responsable de la rupture de l’accord de cessez-le-feu.

    Sans la déshumanisation raciste des PalestinienNEs, le visage génocidaire d’Israël aurait dû être exposé et dénoncé, les politiques coloniales contestées, sanctionnées et stoppées en vertu de toutes les lois internationales. Les habitantEs de Gaza vivent à nouveau un calvaire alors que les communiqués indignés des chancelleries occidentales masquent mal la complicité de ces États et de leurs gouvernements. Plus que jamais il faut soutenir les PalestinienNEs et continuer de parler de Gaza. Il faut arrêter le génocide !

    Édouard Soulier

  • Gaza saigne, Gaza vous implore à l’aide...

    L’occupant massacre une population d’orphelinEs, d’hommes amputés, de femmes aux existences écorchées, de vieillardEs ayant perdu enfants et petits-enfants.

    L’occupant bombarde une population qui, malgré tout, dans un formidable élan de vie, était en train de se relever, de reprendre pied, déterminée à faire sortir des décombres une Gaza aussi belle qu’avant.

    Ala’ Abu Hilal a perdu jeudi son fils, né sous les bombes il y a un an, et sa femme Afnan, enceinte de sept mois. « Avec ma femme et mon fils, nous sommes venus dans la zone humanitaire, pour être en sécurité. Je commençais ma vie. Nous construisions une famille. Oh, mon fils chéri, va au Ciel, tu y trouveras tout ce dont tu as besoin. Mohammed, c’était mon premier enfant. C’était une part de mon âme. Toute ma vie. Mon monde. Dieu m’a béni en me donnant cet enfant. Il l’a rappelé à lui.1»

    Peu importe la douleur de ce jeune père. L’occupant abreuve le monde de mensonges auxquels personne ne croit, mais nos médias les relaient, et nos dirigeants font semblant d’y croire. Ensemble, jour après jour, l’occupant, les médias et les gouvernements occidentaux falsifient le récit et ré-écrivent le droit international, parvenant à tailler sur mesure une exception israélienne à la loi.

    C’est ainsi que l’occupant, champion du monde toute catégorie en matière de violation du droit international, passe pour celui qui se conforme à la loi, tout en commettant un génocide. C’est ce qui explique que toute information donnée sur ce qui se passe en Palestine soit ponctuée par le point de vue des génocidaires. Nos médias continuent de donner systématiquement le dernier mot aux collaborateurs d’un criminel de guerre poursuivi pour crimes contre l’humanité, comme s’il n’y avait rien de plus normal au monde.

    Peu importe le témoignage du Dr. australien Mohammed Mustafa : « Nous avons travaillé toute la nuit. Les bombardements ont été incessants. Nous n’avons plus de kétamine. Nous n’avons plus de propofol. Nous n’avons plus d’antalgiques. Lorsque nous intubons des patients, ils se réveillent et s’étouffent car nous n’avons pas de sédatifs. Sept petites filles ont été amputées de la jambe sans aucune anesthésie. Les bombardements continuent. La pièce tremble encore. Je n’ai pas dormi. Il est 10 h maintenant, j’ai la tête qui tourne. Ce sont surtout des femmes, des enfants, brûlés de la tête aux pieds, membres manquants, tête manquante. Il y a là trois petites filles dans un lit, orphelines à présent. Leur père est mort après la pose d’un drain. Leur mère n’est pas arrivée vivante à l’hôpital, assassinée avec leur autre sœur. J’étais déjà ici en juin. Rien de cette intensité-là. Les cris sont partout. J’ai besoin de prendre 15 minutes. Je me sens horrible de les laisser, mais j’ai les jambes qui tremblent, la tête qui tourne2. »

    Peu importent les centaines de blesséEs qui affluent dans des hôpitaux démunis de tout. Peu importent les centaines de PalestinienNEs tuéEs en quelques heures par des criminels lâches devant un écran, bien à l’abri dans leur bureau blindé à cent kilomètres de là.

    Les mots magiques « Hamas », « islamistes », « terroristes » agissent comme des sésames qui permettent encore et encore de blâmer les victimes, de faire aux victimes le procès de leur propre génocide.

    La résistance palestinienne est coupable de s’en être tenue aux termes de l’accord de cessez-le-feu ; d’avoir proposé de déposer les armes dans le cadre d’une trêve de longue durée, de rendre tous les captifs immédiatement en échange d’un retrait de l’occupant, de laisser sur le champ le pouvoir à tout gouvernement d’union nationale.

    « Après avoir détruit le droit international, normalisé le ciblage des civils, bombardé les hôpitaux un à un, les écoles une à une, Israël détruit la diplomatie. Car quand vous signez un accord de cessez-le-feu pour le violer sans arrêt et en changer les termes, il n’y a plus de diplomatie », résume Husam Zomlot, ambassadeur de Palestine au Royaume-Uni3.

    Peu importe qu’à présent l’occupant annonce une « dévastation totale », promettant que « ce n’était qu’un début ». Peu importe que les États signataires de la Convention sur le génocide soient dans l’obligation de tout mettre en œuvre pour prévenir et stopper le crime de génocide.

    « Il n’y a pas d’autres cas où l’intention génocidaire ait été aussi évidente, aussi documentée, aussi prouvée, aussi clairement déclarée, encore et encore », pointe Francesca Albanese, juriste internationale4.

    Peu importe : l’Occident fait le choix de ne croire qu’aux mensonges de l’occupant, de ne pas prêter attention à son intention si clairement répétée ces derniers jours et que nous aurions tout lieu de prendre au mot. L’Occident fait le choix du colonialisme dans sa version exterminatrice5.

    C’est ainsi que le droit d’Israël de massacrer les PalestinienNEs continue de prévaloir sur le droit des PalestinienNes à ne pas se faire massacrer.

    Peu importe Ismail, 3 ans – qui venait de quitter Qarara avec ses parents et son petit frère pour dresser la tente à al-Mawasi, « zone sûre ». Ismail, avant de mourir, a eu le temps de voir sa maman Rasha, enceinte, serrant Amir, son bébé d’un an contre elle, être dévorée par les flammes, et son papa Muhammad se vider de son sang6.

    Les molles protestations de l’Occident sont comprises comme autant d’encouragements par l’État génocidaire. À raison, assurément. Comment l’occident peut-il justifier son inaction, alors que les moyens de pression sont si simples ? Comment peut-il continuer à vendre des armes à Israël, à l’accueillir dans ses salons ?

    Le droit n’est pas une option, c’est une obligation. La justice triomphera. Comme l’assure Craig Mokhiber, « Israël est incapable de se défendre devant les cours internationales, car là la propagande soutenue par l’Occident n’agit plus »7.

    C’est certain. Mais le temps de la justice n’est pas le temps de l’urgence des hommes, des femmes, des enfants livréEs aux bombes et au blocus génocidaire. Dans les tribunaux, Palestine vaincra. Mais ce sera trop tard pour des centaines de milliers de PalestinienNEs. Chacun à notre échelle, mettons-nous en travers du génocide, toujours et en tout lieu, et exigeons des sanctions.

    « Gaza saigne, Gaza vous implore à l’aide. Ne nous laissez pas seuls face à ces massacres »8 : répondons à l’appel de la résistance, immédiatement.

    Je voudrais terminer par une pensée pour Ella Abu Daqqa, née il y a trois semaines, retrouvée saine et sauve sous les décombres jeudi, plusieurs heures après le bombardement qui a décimé toute sa famille.

    Marie Schwab

    • 1. One year old among victims of Israel’s indiscriminate bombing of Gaza (vidéo), News Feed, Al Jazeera, 20 mars 2025. https://www.aljazeera.co…
    • 2. https://x.com/caissesdeg…
    • 3. On BBC News, Dr Zomlot says Israel destroyed diplomacy by breaching the Gaza ceasefire (vidéo), Palestine in the UK, 19 mars 2025. https://m.youtube.com/wa…
    • 4. Israeli strikes on Gaza kill hundreds, Francesca Albanese reacts | podcast (vidéo), Channel 4, 18 mars 2025. https://www.channel4.com…
    • 5. Le rapport de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies fait état du ‘‘crime d’extermination’’ dans son rapport remis le 12 mars. ‘‘More than a human can bear’’: Israel’s systematic use of sexual, reproductive and other forms of gender based violence since 7 October 2023, Human Rights Council, 13 mars 2025. https://www.ohchr.org/en…
    • 6. child in Gaza watched his mother burn alive. Then he died too. Tareq S. Hajjaj, Mondoweiss, 19 mars 2025 https://mondoweiss.net/2…
    • 7. Israel BREAKS Ceasefire With Human Rights Lawyer Craig Mokhiber & Palestinian Journalist Said Arikat (vidéo), Katie Halper, 19 mars 2025. https://m.youtube.com/wa…
    • 8. Do not leave ‘bleeding’ Gaza to face ‘massacres’ alone: Hamas, Al Jazeera up dates, 20 mars 2025, 11.00 GMT. https://www.aljazeera.co…