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Actualités internationales... - Page 50

  • Le glyphosate ou le permis d’empoisonner...

    Alors que la Commission européenne voulait prolonger de dix ans l’utilisation du glyphosate, le vote des 27 États membres n’a pas permis cette prolongation. Pour ce faire, il aurait fallu que 15 pays sur les 27, représentant 65 % de la population européenne vote pour. 

    Le vote contre ou abstention de l’Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de l’Autriche et de la France a retoqué la prolongation. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a expliqué que « la France attend que la Commission converge vers l’idée d’une ré-homologation sous condition d’usage. » Le flou de la position est un soutien indirect au glyphosate, Fesneau souhaitant une prolongation (avec restrictions) de sept ans au lieu de dix. 

    Un nouveau vote aura lieu d’ici 2 à 6 semaines. Si le vote du comité reste le même, soit une absence de majorité qualifiée, la Commission européenne pourra décider, seule, et faire appliquer la prolongation de dix ans. « Exprimez-vous, votez, on s’en fout, on fera ce qu’on veut ! », c’est la règle inviolable de la Commission de Bruxelles. Et pourtant...

    Les études scientifiques ont largement documenté les effets toxiques du glyphosate sur la santé, substance active du Roundup, herbicide le plus utilisé au monde. Malgré ça, la Commission européenne est prête à nous en resservir un petit coup ! La FNSEA, faux nez de Bayer, applaudit. Que faire d’autre que s’organiser collectivement pour les empêcher de nuire ? 

    Commission nationale écologie

  • Premiers commentaires sur la contre-offensive d’octobre du Hamas...

    La contre-offensive lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, au lendemain du 50e anniversaire d’une autre attaque surprise arabe contre Israël – la guerre d’octobre 1973 – est un exploit bien plus spectaculaire que cette dernière. Alors qu'il y a cinquante ans, les deux États arabes, l'Égypte et la Syrie, lançaient une guerre conventionnelle pour tenter de récupérer les territoires qu'Israël leur avait pris six ans plus tôt lors de la guerre de juin 1967, la nouvelle contre-offensive lancée par le Hamas évoque l'audace du David biblique dans son combat contre le géant Goliath. Combinant des moyens aériens, maritimes et terrestres rudimentaires – l’équivalent de la fronde de David – les combattants du Hamas ont exécuté une offensive surprenante et très audacieuse tout au long de la zone frontalière entre la bande de Gaza et l’État israélien.

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  • Solidarité avec la lutte légitime du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par le Hamas le 7 octobre a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien et les questions tactiques et stratégiques qu’elles impliquent. La riposte du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu est à l’image de ce qu’une des armées les mieux équipées du monde peut faire.

    Depuis 75 ans, l’État d’Israël mène une guerre d’occupation aux PalestinienNEs faite d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, une guerre d’occupation et de colonisation qui s’amplifie depuis la construction du mur d’annexion dans les années 2000.

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la « communauté internationale » : les grandes puissances ont regardé ailleurs quand l’ONU multipliait les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël, et continuent de le faire alors que l’ONU rappelle que le « siège complet » de la bande de Gaza est « interdit » par le droit international humanitaire.

    Il faut se rappeler que la plupart des PalestinienNEs de Gaza sont les descendantEs des réfugiéEs de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréguer et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans. Depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les PalestinienNEs. Il ne fait qu’utiliser la force aveuglément, pensant ainsi les soumettre.

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et anti­sémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le Hamas est une organisation issue de la première intifida (1987-1993) d’obédience islamiste et de facto dirigeante à Gaza, même si la résistance palestinienne est composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent.

    La seule issue pacifique à ce conflit, qui porte depuis le début sur la terre et son partage, sur la colonisation et l’oppression d’un peuple par un État, sera une issue politique qui prendra en compte tous les droits des oppriméEs palestiniens et leur rendra justice.

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • « L’ordre » médiatique français contre les PalestinienNEs...

    La presse française est particulièrement partiale. Le Monde titrait mercredi 11 octobre « Après la terreur, la riposte d’Israël » ; Le Figaro empile les accusations politiques contre LFI, l’« attaque contre Israël », le « “chantage insupportable” du Hamas » ; et la palme revient à BFMTV qui réussit à publier sur la même page « les images de la traque des terroristes », plusieurs témoignages de Français en Israël, dont celui-ci : « “Ils ne font pas partie du genre humain” : Samuel Sandler réagit aux attaques du Hamas en Israël ».

    Il semble qu’il n’y ait que des victimes israéliennes, agressées par des terroristes. Les comparaisons avec le Bataclan et le 11 septembre 2001 sont permanentes.

    Sans parler de l’offensive des politiques. Élisabeth Borne est d’accord avec le CRIF qui prétend que LFI « renvoie dos à dos une démocratie attaquée et un régime terroriste assassin ». Elle déclare : « Les positions de La France insoumise sont bien connues […], c’est parfois une façon aussi de masquer une sorte d’antisémitisme ». Tandis que l’UEJF (Union des Étudiants juifs de France), soutenue par des députés de la majorité, menace de porter plainte contre le NPA pour « apologie du terrorisme ».

    La presse internationale sonne très différemment. Le New York Times titre « Israël reprend des villes aux combattants du Hamas… »El Païs le dit ainsi « Guerre entre Israël et Gaza : l’armée israélienne reprend le contrôle de la frontière et affirme avoir trouvé 1 500 cadavres de miliciens du Hamas ».

    L’offensive idéologique qui a lieu en France vise à nier la guerre coloniale, reprenant ainsi tous les discours qui avaient cours pendant la guerre d’Algérie. Il s’agit de nier la qualité de peuple aux PalestinienNEs pour défendre l’imaginaire sioniste selon lequel Israël serait « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Le vocabulaire colonial et raciste a pour fonction également de servir d’avertissement aux secteurs de la population de France qui voudraient se révolter contre l’ordre établi : pour celles et ceux qui nous gouvernent, la révolte est illégitime et soupçonnée de terrorisme. « L’ordre, l’ordre, l’ordre » réclamé par Macron fin juillet est incontestable. Avec les PalestinienNEs, avec touTEs les oppriméEs, contestons, révoltons-nous !

    Antoine Larrache

  • Solidarité avec la lutte du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par la résistance palestinienne, notamment le Hamas, a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien. Le nombre des victimes civiles, israéliennes comme palestiniennes, choque à juste titre, et montre l’horreur que constitue toute guerre. Mais dans cette guerre, il y a Israël, un État colonial dirigé par l’extrême droite, contre le peuple palestinien, qui résiste à une occupation avec les moyens limités dont il dispose.

     

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    La guerre ne date pas du 7 octobre, elle dure depuis 75 ans. Depuis des décennies, l'État d’Israël impose aux palestinienNEs son lot d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, de politiques d’occupation et de colonisation, tout cela dans l’indifférence totale de la « communauté internationale ». Les grandes puissances regardent ailleurs alors que l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël.
    Israël colonise, réprime, organise la ségrégation et bafoue le droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans... Contre elles et eux, le gouvernement d'extrême droite au pouvoir en Israël ne fait qu'utiliser aveuglément la force, pensant ainsi les soumettre.

    Le quotidien israélien Haaretz explique : « Après sa victoire aux dernières élections, [M. Netanyahou] a remplacé cette prudence par la politique d'un « gouvernement à droite toute », avec des mesures manifestes prises pour annexer la Cisjordanie, pour procéder à un nettoyage ethnique dans certaines parties de la zone C. […] Il s’agissait également d'une expansion massive des colonies […] et de parler ouvertement d'une “seconde Nakba” au sein de sa coalition gouvernementale. »

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et antisémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits. La Première ministre et des associations ont multiplié les menaces à l’égard du NPA, de La France insoumise ou de l’Union juive française pour la paix (UJFP).
    Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre. 

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

     

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. 

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

     

  • Défendons les Kurdes et le Rojava...

    Depuis le 5 octobre, le nord-est de la Syrie, dirigé par une administration autonome, l'ANEES, subit des vagues de bombardements et d'attaques de drones incessantes. Toutes les régions sont touchées, mais les principales cibles sont les infrastructures civiles comme les centrales électriques, les usines de gaz, les châteaux d'eau, rendant la vie des populations extrêmement difficile. Ces attaques sont censées être une riposte à l'attentat suicide du 1er octobre mais ne sont de fait que l'amplification d'attaques permanentes contre les forces kurdes en Turquie, en Syrie et en Irak.

    La Turquie vient de bombarder le camp de réfugiéEs de Maxmur, dans la zone autonome du Kurdistan d'Irak (touchant une mosquée), et toute la région des monts Quandil, où sont implantées les forces kurdes, subit des attaques et des bombardements permanents. Elle vient de bombarder la région de Kobané, ville emblématique de la résistance kurde à l’État islamique.

    Dans le même temps, dans les régions occupées par la Turquie comme Afrin depuis janvier 2018, et la bande frontalière de Tall Abyad à Sérekanye, la résurgence des gangs de l’État islamique au nord-est de la Syrie est la cause d'attentats permanents dans la région.

    Dans ce contexte très difficile, les forces arabo-kurdes des FDS continuent à résister et l'administration autonome continue à fonctionner, mais pour combien de temps ?

    Le gouvernement français a oublié le sacrifice de milliers de jeunes femmes et jeunes hommes qui sont tombés pour libérer Raqqa et les autres bastions de l'Etat islamique. Il a oublié le droit à l’autodétermination du peuple kurde que le pouvoir d’Erdogan piétine par la répression la plus féroce, en même temps qu’il étouffe toute démocratie en Turquie. Le Rojava, où se construit un mode vie égalitaire entre les différentes religions, féministe et écologiste, recherchant la démocratie à la base, est une expérience unique au Moyen-Orient et bien au-delà.

    Des sanctions contre Erdogan ! Solidarité avec le peuple kurde, son droit à l’existence, son droit à se défendre et à se libérer de l’oppression subie de la part du régime turc, mais aussi des autres régimes oppresseurs de la région !

     

  • Offensive de Gaza : les solidarités du NPA vont à la lutte légitime du peuple palestinien...

    Depuis deux jours, c’est bel et bien à une amplification de la lutte pour les droits du peuple palestinien à laquelle nous assistons. Le nombre des victimes civiles et la bataille des chiffres et des images choquent à juste titre, mais ne doit pas nous faire oublier que ces derniers évènements autour de l’offensive de Gaza ne peuvent s’apprécier qu’à la lumière de la situation dramatique du peuple palestinien. Humiliations quotidiennes, meurtres, emprisonnement, amplification de la politique d’occupation et de colonisation par Netanyahu et son pouvoir d’extrême droite, blocus inhumain de la bande de Gaza qui dure depuis une quinzaine d'années… Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la “communauté internationale”, avec ces grandes puissances qui regardent ailleurs quand l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’Etat d’Israël.

    Ici, les larmes de bien des dirigeants politiques et commentateurs divers et variés sont à géométrie variable. Après avoir été indifférent au sort des PalestinienNEs pendant des décennies, voire l’avoir invisibilisé, une offensive idéologique a lieu aujourd’hui contre le “terrorisme” du Hamas, consensus visant à empêcher dans un même mouvement la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le projet politique et idéologique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous partageons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État belliqueux et guerrier, celui d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et veut mettre en place un “siège complet” de la bande de Gaza. Nous ne confondons pas cet État et sa politique avec le peuple, les militantEs, ou les courants anti-guerre, à l’image du journal israélien Haaretz qui titre “Netanyahou porte la responsabilité de cette guerre Israël-Gaza”.

    Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, et pour le droit à l’autodétermination, seule condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Depuis deux jours, plusieurs personnalités politiques, dont la Première ministre Borne, ou des associations, comme la LICRA, l’Union des étudiants juifs de France ou l’association Avocats sans frontières, ont multiplié les déclarations agressives et les menaces à l’égard du NPA. La campagne qui se déchaîne contre nous est indécente et mensongère, et nous demandons à pouvoir expliquer notre position dans les médias. Aucune menace de procès ou d’interdiction ne viendra faire taire nos solidarités avec les oppriméEs. C’est pour cela que nous réitérons l’appel déjà lancé à l’organisation, ces prochains jours et dans l’unité, de mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • Offensive de Gaza : nous sommes tous et toutes palestinienNEs !

    Depuis ce matin, une vaste offensive a été lancée depuis Gaza par le Hamas en territoire “Israélien”. Il s’agit d'une offensive sans précédent qui a pris de court la direction militaire israélienne. En plus des roquettes tirées sur plusieurs postes militaires, certaines colonies autour de Gaza ont été acquises aux résistantEs. 

    Gaza est sous blocus depuis 15 ans et connaît depuis une situation humanitaire dramatique, cela sans compter les humiliations, les mortEs et les bombardements. Longtemps cantonnés aux actualités autour du cycle provocations - roquettes - bombardements et appels à la “désescalade” des “deux côtés”, les PalestinienNEs étaient dépeints comme passives et passifs, toujours dans la survie. La stratégie israélienne, appelée la “tondeuse à gazon”, consiste en réalité à éliminer physiquement et régulièrement des nouvelles générations de militantEs et d’opposantEs à l’occupation, dans un cycle de répétition interminable. 

    Cette fois-ci, l'offensive est du côté de la résistance. En effet, avec un gouvernement israélien ouvertement d'extrême droite prêt à toutes les annexions et crimes de guerre, les dernières provocations sur l’esplanade des mosquées, ça ne peut plus durer ! Le Hamas appelle les palestienNes à se soulever dans tous les territoires et à lutter contre l’occupation. Les manifestations pour la démocratie en Israël (qui devaient avoir lieu ce samedi) ont été annulées par leur organisateurs pour soutenir l’armée d'occupation. Il est trop tôt pour connaître l’issue de cette offensive. A cette heure, il est évidemment à craindre que l’armée israélienne se permette les pires exactions et représailles, cela avec la bénédiction de la communauté internationale occidentale.  

    Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue “désescalade”. En effet, la guerre contre les PalestinienNEs dure depuis 75 ans, et la gauche devrait se rappeler de la nécessaire solidarité avec les luttes de résistances contre l'oppression et l’occupation. Le NPA rappelle son soutien aux PalestinienNEs et aux moyens de luttes qu’ils et elles ont choisi pour résister. Nous lançons un appel à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestien. Nous soutenons l’exigence de sanctions internationales contre les crimes de guerre et d’apartheid d’Israël, celles-ci étant encore plus nécessaires aujourd’hui face à la violence et la haine de la classe dirigeante actuelle en Israël. Enfin nous rappelons que c’est bien l'absence de sanctions et plus généralement l'occupation, l'extension de la colonisation et l’apartheid, qui sont responsables de cette situation.

    Aujourd’hui comme hier, nous sommes toutes et tous palestienNEs. Intifada ! 

  • Solidarité face à l’assassinat des trois médecins proches du PSOL au Brésil...

    Trois médecins ont été assassinés jeudi 5 octobre à Rio de Janeiro, Marcos de Andrade Corsato, Perseu Ribeiro Almeida et Diego Bomfim, frère de la députée fédérale du PSOL Sâmia Bomfim et beau-frère du député fédéral Glauber Braga.

    Tout indique que ce crime a été commis par un groupe de miliciens, dont les liens avec l'extrême droite et l’ex-président Jair Bolsonaro sont bien connus. Si les motivations exactes de cette exécution restent encore à déterminer, n'oublions pas que de ces mêmes groupes miliciens sont issus les responsable de l'assassinat de la camarade Marielle Franco en 2018.Cet assassinat suscite un grand émoi au Brésil, le président Lula est intervenu pour dénoncer cette exécution.

    Nous présentons toute notre solidarité aux camarades du PSOL, du MES au particulier, et à Sâmia Bomfim.

    Notre lutte internationale contre le fascisme est plus que jamais d’actualité.