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Actualités internationales... - Page 54

  • Multipolarité impérialiste, blocs militaires et autoritarisme, campisme...

    Quand on tente une description « géopolitique » du monde, on a souvent tendance à comparer la situation actuelle avec celles de configurations antérieures. Beaucoup rapprochent en effet les tensions entre les principales puissances d’aujourd’hui avec les rivalités inter-impérialistes qui ont précédé la Première Guerre mondiale (et qui l’ont provoqué). D’autres imaginent un retour à la guerre froide (1945-1991), au monde tripolaire, quand, en plus de la division Est-Ouest, émergeait un tiers-monde plus ou moins anticolonial et plus ou moins non aligné. Aujourd’hui ne parle-t-on pas de « Sud global » ?

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  • Halte au massacre en Palestine !

     

    Trois semaines après l'offensive du Hamas, l’Etat israélien veut prendre pour prétexte de venger les 1400 IsraélienEs – hommes, femmes et enfants – odieusement massacrés le 7 octobre, pour mettre en place militairement une politique de nettoyage ethnique à grande échelle. Comme le rappelle le journaliste et écrivain israélien Michel Warschawski, « un crime contre l’humanité » est en train de se dérouler devant nos yeux. Pourtant les gouvernements restent impassibles, impuissants. Pire, certains veulent empêcher le Conseil de sécurité de l’ONU de faire pression pour imposer un cessez-le-feu au gouvernement israélien. Mais les peuples du monde ne sont pas aveugles, et des manifestations importantes ont lieu partout, de New York à Londres, de Barcelone à Rabah, jusqu’à Tel-Aviv...

    Même en France, où le gouvernement interdit le moindre rassemblement, la moindre manifestation, la moindre réunion publique, des dizaines de milliers de voix s’expriment malgré tout en faveur de la paix et la solidarité avec le peuple palestinien.

    Il y a urgence à imposer maintenant la fin des bombardements, l’évacuation des troupes israéliennes présentes dans la bande de Gaza, la levée du blocus et l’ouverture d’un corridor humanitaire pour envoyer des vivres et des médicaments aux GazaouiEs.

  • Solidarité avec les PalestinienNEs : le NPA convoqué par la police judiciaire...

    Hier matin, jeudi 2 novembre, le NPA (en la personne du directeur de publication du site nouveaupartianticapitaliste.org) était convoqué au siège de la police judiciaire dans le cadre d’une enquête préliminaire pour “apologie publique d’un acte de terrorisme”. Cette convocation faisait suite à des signalements contre le NPA, via la plateforme Pharos, par quatre associations, la LICRA, Avocats sans frontières, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et l’Organisation juive européenne (OJE). Les faits reprochés concernent la publication d'un communiqué samedi 7 octobre, intitulé “Offensive de Gaza : nous sommes tous et toutes palestinienNEs”.

    Dans un contexte d’interdictions de manifestations et de réunions publiques, la pression, y compris judiciaire, qu’exerce le pouvoir sur le mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien n’est pas étonnante, et ne se limite pas au seul NPA. En revanche, nous ne pouvons qu’être indignés et révoltés par l’accusation d’“apologie du terrorisme” lancée contre notre organisation, au vu des solidarités que nous exprimons et des principes et moyens d’action que nous défendons. 

    Depuis des décennies, le NPA (et avant lui la LCR) défend que, comme les autres peuples du monde, les PalestinienNEs ont des droits, nationaux et démocratiques, reconnus par l’ONU. Nous sommes solidaires du combat pour la satisfaction de l’ensemble de ces droits : droit à l’égalité sociale et politique, droit à l’autodétermination, droit au retour des réfugiéEs. Une lutte légitime pour l’égalité, qui affirme qu’il ne saurait y avoir de paix juste et durable dans la région, de coexistence entre les peuples (à commencer par les PalestinienEs et les IsraélienEs), si les droits des uns sont niés et bafoués au nom de la protection des droits des autres. 

    Notre soutien aux PalestinienEs inclut aussi le droit à la résistance face à l’oppression, si nécessaire par la lutte armée comme le reconnaissent aussi le droit international et diverses résolutions de l’ONU. Un positionnement qui ne signifie pas un soutien à toutes les actions menées. En Palestine comme ailleurs, nous refusons en particulier les crimes indiscriminés contre des civilEs, même dans un contexte de guerre, ce qui nous a conduit à dénoncer les tueries orchestrées par le Hamas – une organisation dont nous ne partageons ni le projet politique et idéologique, ni la stratégie, ni les modalités d'action telles que celles employées le 7 octobre – sans pour autant retirer une once de notre soutien à la légitimité de la lutte des PalestinienNEs.

    Accuser le NPA d’“apologie publique d'un acte de terrorisme” et même d’”incitation à la haine raciale” – accusation émanant d’une des quatre associations, comme l’audition l’a également révélé – c’est entretenir d’odieux amalgames et nous prêter des positions qui n’ont jamais été les nôtres. C’est aussi vouloir invisibiliser la solidarité avec un peuple sous occupation (y compris à Gaza, d’après le droit international) qui résiste légitimement à l’oppression et aux pressions d’une puissance colonisatrice et coupable de crimes de guerre. C’est enfin insulter notre histoire et nos combats, contre tous les colonialismes et tous les racismes, de l'antisémitisme à l'islamophobie.

    Nous ne savons pas à cette étape si cette première convocation sera suivie d’une action en justice contre notre organisation, ordonnée par le parquet. Si tel était le cas, une telle action n’arrêtera de toute façon pas le combat du NPA en faveur de la justice pour le peuple palestinien et ses droits légitimes.

  • Cessez le feu immédiat à Gaza !

    Trois semaines après l’offensive du Hamas, l’État israélien veut prendre pour prétexte de venger les 1 400 IsraélienEs — hommes, femmes et enfants — odieusement massacrés le 7 octobre, pour mettre en place militairement une politique de nettoyage ethnique à grande échelle.

    Au-delà de l’objectif affiché de détruire les capacités militaires du Hamas, il s’agit, comme c’est clairement dit par des personnalités politiques israéliennes de premier rang, de raser et de vider la bande de Gaza de sa population, deux millions de personnes, pour les forcer à se « relocaliser temporairement » dans le Sinaï. 

    Un nettoyage ethnique en cours

    Sous un déluge de feu et de bombes qui a déjà fait plus de 8 000 mortEs (dont plus d’un tiers d’enfants), les GazaouiEs se sont déjà massivement déplacés dans la partie Sud de Gaza, qui reste sujette elle aussi à des bombardements puissants. Et depuis ce week-end, Israël a lancé une offensive terrestre, avec des incursions de plus en plus profondes depuis le Nord vers le centre de Gaza. Les responsables israéliens ne s’en cachent pas, cette offensive devrait durer des semaines, sinon des mois. Malheur aux PalestinienNEs, quels qu’ils soient, qui se retrouveront devant les chars israéliens !

    Dans le même temps, le gouvernement d’extrême droite israélien vient de distribuer des milliers d’armes aux colons. Avec le soutien de l’armée israélienne, ceux-ci se sont lancés dans une campagne de violences massives contre les PalestinienNEs en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et même sur le territoire israélien, avec comme objectif l’éviction forcée de centaines, voire de milliers de PalestinienNEs de leur terre. 

    Il y a urgence !

    Comme le rappelle le journaliste et écrivain israélien Michel Warschawski, « un crime contre l’humanité » est en train de se dérouler devant nos yeux. Pourtant les gouvernements restent impassibles, impuissants. Pire, certains veulent empêcher le Conseil de sécurité de l’ONU de faire pression pour imposer un cessez-le-feu au gouvernement israélien. Mais les peuples du monde ne sont pas aveugles, et des manifestations importantes ont lieu partout, de New York à Londres, de Barcelone à Rabat, jusqu’à Tel-Aviv...

    Même en France, où le gouvernement interdit le moindre rassemblement, la moindre manifestation, la moindre réunion publique, des dizaines de milliers de voix s’expriment malgré tout en faveur de la paix et de la solidarité avec le peuple palestinien.

    Il y a urgence à imposer maintenant la fin des bombardements, l’évacuation des troupes israéliennes présentes dans la bande de Gaza, la levée du blocus et l’ouverture d’un corridor humanitaire pour envoyer des vivres et des médicaments aux GazaouiEs.

    Pas de paix sans justice pour le peuple palestinien

    Les manifestations qui ont eu lieu jusqu’à présent ont été exemplaires, cela malgré la répression des « forces de l’ordre » sous l’égide de Darmanin, et elles vont continuer à l’être. Aucune tolérance pour le racisme ou l’antisémitisme. Le conflit israélo­-palestinien n’est pas un conflit entre musulmanEs, juifEs et chrétienEs, mais bien un conflit entre un État oppresseur et un peuple opprimé. N’en déplaise à Darmanin, manifester pour la Palestine, ce n’est pas être antisémite, c’est être épris de justice et de liberté, c’est refuser la « guerre de civilisation » dans laquelle on voudrait nous entraîner.

    Ces prochains jours, en particulier ce samedi 4 novembre, nos voix vont continuer de résonner pour réclamer un cessez-le-feu immédiat, la paix dans la région, ce qui passe par obtenir la justice pour les PalestinienNEs. Et nous continuerons, par tous les moyens pacifiques possibles, d’apporter notre solidarité concrète au peuple palestinien.

    Alors que l’ensemble du Moyen-Orient est sur le point de s’enflammer, la seule issue vers la paix et la sécurité pour les peuples de la région — en particulier pour les peuples israélien et palestinien — c’est la fin du régime d’apartheid en Israël, l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie et le respect du droit au retour de touTEs les réfugiéEs palestinienNEs. Dans le contexte d’une région caractérisée par une mosaïque de peuples et de minorités, la paix n’est possible que par l’émancipation démocratique de touTEs. Cela ne peut passer que par le droit des peuples à l’auto­détermination, à commencer par celui des PalestinienNEs.