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Actualités internationales... - Page 54

  • OTAN : Erdoğan nouveau voyage, même direction...

    Juste après son difficile « triomphe » aux élections présidentielles, le cabinet d’Erdoğan a signalé des changements limités dans certaines de ses politiques. Tout d’abord, le ministre des Finances, revenu de Londres après avoir quitté son travail chez Merrill Lynch (société mondiale de gestion d’investissements), a augmenté les taux d’intérêt.

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  • Modi, un dirigeant indien contre les droits humains...

    Ce 14 Juillet, Macron faisait de Narendra Modi, le Premier ministre indien, son « invité d’honneur ». Un choix pour le moins contestable, comme l’ont souligné nombre de commentateurs, à commencer par Amnesty International qui affirme que « les minorités (religieuses, ethniques et de genre) subissent toujours de violentes persécutions dans le pays, en toute impunité », que « criminalisation du droit de manifester, harcèlement, surveillance illégale, détentions de défenseurs des droits humains, opposants, étudiants et journalistes » ont cours « pour museler toute voix dissidente ». Et d’ajouter que : « En Inde de nombreuses associations nationales et internationales de défense des droits humains, parmi lesquelles Amnesty International Inde, sont victimes de harcèlement judiciaire, d’intimidations et de fermetures arbitraires. Après de nombreuses attaques depuis 2016 (inspections des locaux, gel des comptes bancaires, poursuites) notre section indienne a dû fermer ses portes en septembre 2020. De nombreux défenseurEs des droits humains, journalistes, avocatEs, opposantEs politiques, manifestantEs pacifiques, universitaires et étudiantEs, sont en butte à des arrestations et détentions arbitraires, à des poursuites sans fondement, à la surveillance numérique illégale et à d’autres formes de violation de leurs droits notamment à la liberté d’expression et de réunion ». Et de rappeler aussi que « depuis la dernière visite du Premier ministre Modi en France, le défenseur des droits humains cachemiri Khurram Parvez, détenu depuis novembre 2021, a fait l’objet de nouvelles accusations dans le cadre d’une campagne de dénigrement et de harcèlement contre ses anciens collègues ; en avril 2023, sa détention a été déclarée arbitraire par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire. » L’Inde ne cesse de régresser dans tous les classements internationaux relatifs aux droits humains. Elle se classe par exemple 160e sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse de 2023. Modi, « invité du déshonneur » !

  • Ukraine : une livraison d’armes à sous-munitions qui fait débat...

    L’annonce par les États-Unis de la livraison immédiate d’armes à sous-munitions à l’Ukraine a déclenché sans surprise l’ire des poutinistes de Russie et d’ailleurs. Elle a également suscité des craintes, voire la consternation, de celleux qui, depuis le début, soutiennent le droit des UkrainienEs à défendre leur territoire et leurs populations par la lutte armée et non armée.

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  • Chaleur record, horizon dans le brouillard !

    Les événements extrêmes se déclarent partout sur le globe ces derniers mois. Des incendies inarrêtables au Canada qui réduisent à peau de chagrin les puits de carbone, des canicules sous-marines tuant en masse la biodiversité, en passant par les vagues de chaleur du nord au sud, d’est en ouest. La Sibérie fond de partout et libère de catastrophiques quantités de gaz à effet de serre. La surmortalité liée aux chaleurs se compte en dizaines de milliers de morts supplémentaires sur les dernières années rien qu’en France. Pour la faune et la flore, on a quelques indicateurs mais sans plus. Un maintien et un développement massif des services publics de l’écologie est urgent, mais ce n’est pas au programme, l’inverse est même de mise, comme à l’ONF (Office national des forêts).

    Ailleurs, les gouvernements et les patrons s’en sont allés sur une autre planète. Étrangement appelée, elle aussi, la Terre. Ne tenant pas compte de ce qui se passe ici, on nous annonce un doublement de la flotte d’avions par Airbus d’ici à vingt ans, la poursuite de l’usage de pesticides connus pour leur conséquences délétères sur la biodiversité, et on nous donne des conseils « rafraîchissement » pour s’adapter à la canicule. Super ! Il est même proposé aux ouvrierEs de déplacer leurs horaires sur les moments « frais » de la journée. Quelle bonté d’âme !

    Pourtant nous sommes bien sur la même planète. Les limites physiques, chimiques et biologiques sont franchies les unes après les autres, et on ne corrige qu’à la marge ou on ne fait rien, le cas d’Airbus est emblématique.

    Rien n’est à attendre des capitalistes, sinon une gesticulation. L’espoir est bien dans les luttes. Il est notamment urgent de développer des campagnes larges, populaires et unitaires contre l’extraction et l’usage des énergies fossiles pour limiter puis arrêter le réchauffement au plus vite, malgré l’inertie d’effet immédiat. D’orientations écologiques, ces campagnes doivent être radicalement sociales et internationalistes.

    Commission nationale écologie

  • États-Unis : la Cour suprême met fin à la discrimination positive dans l’éducation...

    Avec ses trois dernières décisions — sur l’abandon de la discrimination positive, la limitation des droits des homosexuelEs et l’arrêt de l’allègement de la dette des étudiantEs — la Cour suprême mène une contre-révolution contre les avancées obtenues par les mouvements sociaux des années 1960 et 1970.

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  • La forteresse Europe, un mécanisme de l’impérialisme et du racisme !

    La disparition confirmée du sous-marin des très riches partis visiter l’épave du Titanic le 22 juin a mis au jour le contraste morbide entre les moyens déployés pour deux tragédies.

    Pour le sous-marin, plusieurs bateaux, des moyens d’écoute perfectionnés, le déploiement d’un robot français capable d’aller à ces profondeurs, le tout doté d’une couverture médiatique hallucinante. À comparer avec la tragédie au large de la Grèce : un bateau de 750 migrantEs, repoussé par les garde-côtes grecs, qui s’abîme en mer faisant des centaines de disparuEs dont plusieurs dizaines d’enfants.

    Le traitement différencié illustre la double dynamique à l’œuvre en Europe : renforcement toujours plus brutal d’une politique anti-migration associée à une déshumanisation des populations (non blanches) qui est censée les incarner. C’est une politique délibérée, avec des moyens démesurés, pour renforcer encore l’Europe forteresse au prix de tragédies humaines violentes et racistes.

    Frontex, une machine de guerre européenne contre les migrantEs

    Frontex est dotée d’un budget en constante augmentation : 755 millions d’euros en 2022 contre 365 millions en 2020 et 535 millions en 2021, dont la part principale (500 millions) est dédiée à l’European Standing Corps, la force armée européenne. Composé de 10 000 hommes, ce corps possède une flotte de 8 avions (qui avaient d’ailleurs repéré le bateau grec alors en détresse) et dont le suréquipement de surveillance est manifeste. Frontex finance également la recherche pour des solutions innovantes en matière de détection. La doctrine de Frontex vise autant les menaces militaires (type espionnage russe ou chinois) que les migrations. Les personnes migrantes sont vues comme des menaces existentielles.

    Toujours plus de frontières

    Le budget européen a beaucoup servi au développement des frontières terrestres notamment avec les pays dits tampons : par exemple, la Bulgarie a bénéficié d’importants budgets pour financer des drones et des radars, moyennant son intégration à l’espace Schengen. Un accord de janvier 2023 a développé un programme de 2 milliards d’euros pour la construction de nouveaux murs à la frontière avec la Turquie. Entre 2014 et 2022, la longueur totale des clôtures construites aux frontières extérieures de l’UE et au sein de l’UE et de l’espace Schengen est passée de 315 km à plus de 2 000 km. La frontière maritime est encore plus dangereuse : selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2 406 migrantEs sont morts ou ont disparu en Méditerranée en 2022 (+ 16,7 % sur un an) et 1 289 depuis le début de 2023.

    La sous-traitance des migrations aux pays de transit

    La sous-traitance a commencé en 2016 avec l’accord UE-Turquie pour la crise syrienne. L’UE débloque 6 milliards d’euros sur cet accord : « Pour chaque migrant renvoyé en Turquie au départ des îles grecques, l’Union européenne accepte l’installation d’un Syrien de Turquie sur son sol, dans la limite de 72 000 personnes ». En Syrie, il s’agit de plusieurs millions d’euros depuis 2018 pour entretenir les centres de rétention qui sont de véritables prisons où les mauvais traitements, les tortures et les conditions de détention lamentables font l’objet de plusieurs dizaines de rapports d’ONG. Les garde-côtes libyens peuvent désormais menacer physiquement en toute impunité les bateaux humanitaires. Le dernier accord en date pour les pays tampons concerne la Tunisie et coïncide avec un renforcement du régime dictatorial et le développement de rhétoriques du grand remplacement pour justifier des actions violentes contre les migrantEs.

    Les tensions sont aussi intra-européennes : Darmanin a accusé la Première ministre italienne Giorgia Meloni d’être « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue » ajoutant « Meloni, c’est comme Marine Le Pen, elle se fait élire sur “vous allez voir ce que vous allez voir” et puis ce qu’on voit c’est que l’immigration ne s’arrête pas et que ça s’amplifie ». Cette « crise » bien orchestrée a des visées internes de concurrence sur l’immigration et permet la surenchère des idées de toutes les extrêmes droites en Europe.

    Pour la suppression des frontières

    Il n’y a pas de regain de la mobilité, il s’agit d’une politique déshumanisante et discriminante qui coûte un fric colossal. Les pays riches sont les acteurs de la colonisation, de l’impérialisme et du pillage des ressources et richesses, et maintenant du réchauffement climatique. Nous dénonçons les accords de sous-traitance ainsi que toute la politique de non-accueil des migrantEs qui renforce le racisme et le fascisme ainsi que l’Europe forteresse qui est une source de morts et de tragédies. Le NPA milite pour la suppression de Frontex, des frontières et des CRA, et pour la liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous.

    Commission nationale immigration, anti-racisme

  • Impérialisme : sommet pour un nouveau pacte financier. Nouveau vraiment ?

    Après 27 conférences mondiales sur le climat (COP), après 6 éditions de One Planet Summit, le dernier-né de la série « après nous le déluge » s’est tenu à Paris sous l’appellation « sommet pour un nouveau pacte financier » les 22 et 23 juin.

    Objectifs affichés de ce « nouveau » sommet : répondre aux besoins financiers des pays en développement pour lutter contre la pauvreté et s’adapter au réchauffement climatique. Oh, que c’est nouveau !

    Les milliards de dollars nécessaires à ces nouvelles politiques ont été dégagés ? La dette des pays pauvres a été annulée ? L’arrêt des subventions aux secteurs polluants a été décidé ? Bien sûr que non ! La foire aux promesses a battu son plein et a confirmé les pays du Nord, premiers pollueurs, en maîtres du monde capitaliste.

    One enfumage Summit !

    Un sommet de plus dans l’hypocrisie des pays riches qui n’ont pris, une fois encore, aucun engagement contraignant.

    La promesse de 2009, faite à Copenhague (COP15), de créer un fonds international de 100 milliards de dollars, par an, d’aide aux pays du Sud a refait surface. Comme celle, prise en 2021, de reverser 100 milliards de dollars supplémentaires issus des « tirages spéciaux », argent tiré des caisses du FMI abondées par les pays riches depuis 1969. Autre affichage : suspendre la dette d’un pays victime de catastrophes dites naturelles. Loin de la nécessaire annulation des dettes des pays en développement, dettes dont les seuls intérêts dépassent leurs budgets santé pour 62 d’entre eux. Ce serait pourtant une mesure de justice envers les pays qui contribuent si peu au basculement du climat et qui en sont les premières victimes. Là, simple annonce de recherche de solutions pour diminuer la charge des dettes.

    Autre mesure envisagée : les Banques multilatérales de développement dont les actions visent « le développement technique et social des pays en développement » et dont les États sont actionnaires, ont annoncé augmenter de 200 milliards de dollars... leurs capacités de prêts (!) aux pays pauvres dans les dix prochaines années. Quelle nouveauté ! Quel cynisme !

    Bien sûr aucun contrôle des flux financiers, poursuite du financement des énergies fossiles (600 milliards/an !), de l’agro-industrie, de la pêche industrielle. Pourtant lors de la crise de 2008 et de la crise covid, de l’argent fut trouvé rapidement pour soutenir les économies mondiales prêtes à s’écrouler. L’argent magique est réservé aux pays qui détiennent les cordons de la bourse et commandent l’avenir de l’humanité. Le reste, c’est du cirque pour faire diversion et détourner les regards. Or, dans le même temps, les résistantEs à la casse du monde, à l’accaparement des biens communs (eau, terres) sont criminaliséEs, gardéEs à vue, embastilléEs voire menacéEs de dissolution. Le sommet à Paris n’est-il pas le signe d’une inquiétude face à la propagation de la résistance grandissante qui se donne les moyens d’entraver la marche capitaliste du monde ? Soulevons-nous pour défendre nos vies !

    Commission nationale écologie

  • Le système noie !

    225 000 dollars la place pour voir l’épave du Titanic à 4 000 mètres de fond dans l’Atlantique Nord. Un tourisme d’élite et du risque, accessible seulement à cinq milliardaires à la fois… morts quelques heures après leur départ.

    Dix jours avant cette expédition, un autre naufrage faisait l’actualité : celui des migrantEs venus de Libye pour rejoindre l’Europe, fuyant la faim, la misère et la guerre. Ayant payé une somme exorbitante — pour eux — pour s’entasser sur un rafiot.

    Deux drames traités différemment ! D’un côté, des jours de recherche, 8 navires avec sonar à balayage latéral, robot sous-marin, 1 navire du groupe pétrolier norvégien DOF avec robots sous-marins et 1 avion de reconnaissance C-130. Un défilé d’États rivalisant froidement sur le terrain technologique et scientifique, dont la France avec son robot Victor 6 000.

    De l’autre, rien… Un ballet de bateaux commerciaux, de garde-côtes et de garde-frontières, sans aucun doute moins préoccupés de sauver les 750 passagerEs que de les refouler vers un autre littoral que celui de Grèce. Seuls une centaine ont été retrouvés.

    Si une vie ne vaut pas plus qu’une autre, si les disparuEs de l’Atlantique et de la Méditerranée devaient être sauvés, ce qui ne doit pas l’être, c’est ce monde !

    Ce monde dans lequel les frontières tuent, les passeurs tuent, dans lequel la débauche de moyens techniques est réservée au service des États puissants qui refoulent, emmurent et noient, où la vie d’un enfant syrien ou pakistanais se noie dans un océan d’indifférence !

    Ce monde dans lequel l’enquêteur en chef des garde-côtes américains peut déclarer à propos du sous-marin Titan : « Mon objectif principal est d’empêcher un événement similaire en formulant les recommandations nécessaires pour améliorer la sécurité du secteur maritime dans le monde entier », alors qu’il sait très bien que le submersible défiait toutes les règlementations en vigueur !

    Dans un monde où l’entrepreneur malin, de préférence homme, blanc et riche, a tout pouvoir pour s’affranchir des règles… on régule donc après la catastrophe plutôt qu’avant !

    Deux tragédies, un même monde ! Celui du laisser-faire et de la libre entreprise, celui des frontières et des États impérialistes, « gentils » avec les puissants, « méchants » avec les dominéEs !

  • Contre un système criminel : « De l’air, ouvrez les frontières ! »

    Alors qu’un bateau de migrantEs a sombré en Méditerranée, au large de la Grèce, la semaine dernière, avec un bilan humain effroyable, Macron n’a rien trouvé de mieux à faire que de recevoir cette semaine la cheffe du gouvernement italien d’extrême droite Georgia Meloni. Un message clair, et une étape supplémentaire dans la banalisation/normalisation de l’extrême droite et de ses politiques, qui impose une réponse antiraciste et antifasciste à la hauteur, mais aussi, au-delà, la construction d’une véritable alternative politique pour éviter le pire.

    La semaine dernière, les autorités grecques ont annoncé le décès de 79 migrantEs au large du Péloponnèse. Mais ce bilan, déjà particulièrement élevé, est en train de s’alourdir : 700 personnes étaient présentes sur le bateau au moment du naufrage. Une horreur qui vient malheureusement s’allonger à une longue liste : depuis 2014, 26 000 migrantEs sont morts en tentant de traverser la Méditerranée. L’Union européenne et ses États membres, sont les premiers responsables de ce massacre. L’Europe forteresse n’arrêtera jamais les mouvements de population, elle rend juste plus dangereux et mortel le voyage des migrantEs qui fuient la guerre, la misère, le réchauffement climatique… Des causes pour lesquelles les gouvernements des pays de l’Union ont une responsabilité accablante !

    Les migrantEs se noient, Macron reçoit Meloni

    Il y a quelques semaines, Gérald Darmanin attaquait la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue. » Habitué à la surenchère verbale avec l’extrême droite, le ministre de l’Intérieur avait ouvert une crise de façade avec le gouvernement italien. En réalité, cette polémique cache mal le fait que gouvernements français et italien mènent la même politique, en refusant d’accueillir dignement migrantEs et réfugiéEs et en préférant les laisser mourir en mer ou crever de faim sur des bateaux humanitaires qui, régulièrement, sont empêchés d’accoster dans les ports italiens ou français.

    C’est donc quelques jours à peine après le naufrage de 700 migrantEs que Macron a choisi d’organiser la détente avec l’extrême droite italienne en recevant Meloni à l’Élysée ce mardi 20 juin. Les intérêts économiques et les convergences inhumanitaires ont repris le dessus.

    Macron et Darmanin sont les marchepieds de l’extrême droite

    Macron et son gouvernement sont les champions de la banalisation de l’extrême droite. En leur courant après, ils participent de la montée du racisme et de l’acceptation du traitement inhumain qui est réservé aux personnes qui tentent de trouver en Europe un avenir meilleur.

    Au-delà, leurs attaques contre la démocratie (qui s’appuient sur les institutions de la 5e République), leur pratique autoritaire du pouvoir, la répression des mobilisations contre la réforme des retraites ou les violences policières contre les luttes environnementales (comme le week-end dernier en Savoie contre la ligne de train transalpine), préparent le pire : un possible scénario à l’italienne, avec l’arrivée de Marine Le Pen et du Rassemblement national à l’Élysée.

    Construire une alternative au capitalisme, seul rempart contre l’extrême droite

    Pour le NPA, la seule façon d’enrayer durablement cette dynamique infernale, c’est de proposer une alternative qui rompe avec les politiques pro-capitalistes, pour mettre fin aux inégalités qui nourrissent la pire des menaces. À partir de nos luttes sociales, écologiques, antiracistes, nous proposons à l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier, politiques, syndicales, associatives, de nous unir pour opposer à Macron et à Le Pen une perspective émancipatrice, qui rompe avec l’exploitation et les oppressions, pour l’accueil des migrantEs, l’ouverture des frontières et la liberté d’installation. 

    C’est pour avancer dans la construction d’une organisation qui porte un tel projet que nous pensons que la discussion la plus large doit s’ouvrir avec toutes celles et ceux qui n’ont pas renoncé à transformer la société. C’est dans ce cadre qu’avec d’autres, nous sommes partie prenante de l’organisation de forums ouverts à toutes et tous, pour débattre, agir et construire. Il y a urgence !