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Communiqués du NPA... - Page 14

  • Un seul lieu… pour continuer le combat !

    Ça y est ! La souscription pour un local pour le NPA-l’Anticapitaliste est lancée ! Ce n’est pas une souscription comme les autres. Avec un objectif de 800 000 euros, elle est la plus ambitieuse de notre histoire. L’objectif est de nous projeter sur le long terme en vendant notre local parisien pour acheter et rénover notre local historique de Montreuil. Celui-ci abrite depuis les années 1970 l’imprimerie Rotographie qui sortait chaque jour, puis chaque semaine Rouge, et aujourd’hui l’Anticapitaliste.

    Aujourd’hui, nos moyens d’expression sont beaucoup plus variés : presse papier, vidéos, site. Nous avons besoin d’un studio. Nous voulons non seulement exprimer nos idées mais aussi être organiséEs pour faire des ­propositions et les mettre en pratique. 

    Rassembler nos activités

    Pour faire tout cela, notre bâtiment historique à Montreuil est adapté. Il doit être transformé en un lieu qui peut abriter toutes nos activités, y compris notre librairie qui est aussi un de nos moyens d’expression qui permet de proposer, voire d’éditer des ouvrages de notre courant et de ceux avec qui on est en dialogue.

    Ce sera également un lieu où nous pourrons proposer à la IVe Internationale d’avoir ses bureaux en France, comme c’est le cas depuis 30 ans. Nos camarades jeunes qui sont en pleine reconstruction pourraient également s’y réunir et s’organiser. Enfin, bien sûr, nos camarades de la région parisienne pourraient également se réunir et préparer leurs actions. 

    Pour pouvoir faire tout cela, il faut une vraie transformation du bâtiment, avec les nouvelles technologies ; l’imprimerie, qui est aussi une de nos activités, voit et verra encore dans l’avenir ses machines prendre beaucoup moins de place. Ce qui nous permet d’envisager de regrouper toutes nos activités dans un seul lieu, dont nous souhaitons devenir propriétaire pour garantir notre autonomie.

    Le soutien de toutes et tous

    Ne touchant aucune aide publique, le NPA ne peut vivre que des dons et cotisations des personnes physiques et le plafond est de 7 500 euros annuel par personne. Malgré la réduction fiscale, très peu de gens peuvent verser une telle somme… en tout cas parmi ceux qui versent au NPA habituellement. Cela veut donc dire qu’il nous faudra beaucoup de dons pour atteindre notre objectif. Nous aurons donc besoin du soutien de tout notre milieu. D’abord le milieu proche et personnel : famille, amis, collègues. Ensuite tous nos sympathisantEs, localement ou partout en France sur les réseaux sociaux. Enfin tous les ancienEs de notre courant, qui ont milité à la LCR ou au NPA et qui nous soutiennent encore.

    Le NPA a développé une orientation unique dans le paysage de la gauche révolutionnaire : contre le campisme qui mine la gauche sur le soutien à la résistance du peuple ukrainien ; pour l’écosocialisme qui s’est traduit par sa présence à la manifestation de Sainte-Soline contre les mégabassines ; contre l’instrumentalisation de l’anti­sémitisme pour bâillonner le soutien au peuple palestinien victime de génocide ; pour le front unique dans la rue et dans les urnes, que ce soit l’année dernière dans la lutte contre la réforme des retraites ou en juin dernier lors des législatives en construisant le NFP. À la fois unitaire et radical ! 

    Nos comités sont mobilisés, nous le savons, pour la réussite de cette souscription. Faire un don n’est pas une adhésion à tout ce que le NPA dit et fait. Cela peut être un geste démocratique vis-à-vis d’un courant certes petit mais très ancien et influent. Nous comptons sur vous !

    Commission souscription

    https://souscription.npa2009.org/ 

  • Assez de morts et d’oppression coloniale, liberté pour le peuple Kanak !

    Le NPA présente ses condoléances à la tribu de Saint-Louis, aux familles des deux jeunes hommes abattus par le GIGN dans la nuit 18 au 19 septembre et à toute la population de Kanaky qui s’identifie à ces jeunes dans la continuité de tous celles et ceux tombé·s pour avoir défendu la dignité de leur peuple et l’indépendance de leur terre.

    Le NPA partage « l’indignation et la tristesse » du FLNKS exprimées dans son communiqué « Halte au génocide. L’État français fait la guerre à la tribu de Saint-Louis ». Le nombre de morts s’élèvent à trois dans cette tribu, après l’exécution de Rock Victorin Wamytan le 10 juillet dernier. Une tribu de 1 200 personnes coupées du reste de l’île par des blindés et la présence permanente de centaines de forces de l’ordre, qui ne peut se déplacer qu’à pied après avoir été contrôlée !

    Le NPA dénonce la militarisation contre le peuple de Kanaky, depuis qu’a éclaté la révolte contre la loi de recolonisation votée le 13 mai à Paris par la droite et l’extrême droite. 4 000 forces de l’ordre sur place en permanence, plus de 2 600 interpellations recensées début septembre, au moins 200 emprisonnements dont 13 dirigeant·es de la CCAT et parmi elleux 7 déporté·es en France. Alors que les meurtriers civils de trois jeunes Kanak, sont tranquillement chez eux avec un dérisoire bracelet électronique. Des chiffres qui montrent l’acharnement de l’État français, sous la pression des loyalistes radicalisés, à briser la résistance du peuple de Kanaky.

    Le NPA réclame des enquêtes indépendantes des institutions coloniales pour connaître la vérité et permettre la justice pour les jeunes assassiné·es par les loyalistes et les forces de l’ordre françaises. Le NPA exige la libération de tous les prisonniers politiques dont les 13 de la CCAT inculpé·es comme responsables politiques de la révolte. Le retrait des forces de l’ordre qui assassinent, du haut commissaire et du procureur qui les dirigent et leur assurent l’impunité est une condition indispensable pour engager une désescalade.

    Le NPA revendique la reprise du processus de décolonisation que Macron et l’État français veulent définitivement clôturer au mépris du vote très clair de la population de Kanaky aux législatives de juillet où les candidat·es indépendantistes ont obtenu des scores inédits et de fait majoritaires à l’échelle du territoire, malgré les tripatouillages de circonscriptions qui n’ont permis l’élection que d’un député FLNKS, Emmanuel Tjibaou.

    Justice et liberté pour le peuple de Kanaky ! Le droit à l'autodétermination est un droit reconnu internationalement, mais bafoué par l’État français. Il doit être mis en œuvre.

  • Terrorisme d’État et armes de destruction massives : Israël innove et attaque...

    Mardi 18 et mercredi 19 septembre, des milliers d’explosions ont frappé l’ensemble du Liban. De Beyrouth à la Bekaa, de Tyr à Tripoli, en pleine rue, dans les bus, les taxis, à l’hôpital, au supermarché, dans les boutiques, à l’université, dans les maisons… des milliers d’appareils électroniques de communication, qui avaient été au préalablement piégés, ont explosé, tuant ou mutilant leurs porteurs mais aussi les gens qui étaient autour d’eux.

    37 morts, près 4000 blessé·es, dont des centaines grièvement. C’est le résultat de la plus vaste et sanglante attaque terroriste opérée par l’État israélien. Comme l’a relevé la chercheuse Erminia Chiara Calabrese, Israël a transformé, à leur insu, des centaines de militantEs ou de sympathisantEs du Hezbollah en bombes humaines pour, au cœur de la vie civile et de l’intimité, loin du front, pouvoir frapper l’ensemble de la population libanaise et provoquer l’effroi et le chaos.

    Il s’agit d’une nouvelle forme d’arme de destruction massive, au même titre que les armes chimiques ou bactériologiques. Les réseaux et appareils ne sont plus seulement bloqués ou espionnés, mais rendus aveuglément mortels. Le terrorisme d’État franchit un nouveau cap.

    Nous sommes effrayés par le cynisme et la cruauté d’un État sans aucune limite et dont l’objectif principal est d’entraîner l’ensemble de la région dans une guerre totale et de poursuivre la colonisation effrénée de la Palestine et bientôt du Liban sud. Le gouvernement français, en continuant de soutenir le gouvernement israélien, malgré l’attaque terroriste de ces derniers jours au Liban et malgré le génocide en cours à Gaza se rend complice de tous ces crimes.

    Quand la communauté internationale mettra-t-elle un coup d’arrêt au gouvernement israélien fasciste et génocidaire ? Mercredi 18 septembre, une majorité de pays ont voté lors de l’Assemblée générale des Nations unies pour réclamer la fin de l’occupation des territoires palestiniens dans les 12 mois. C’est un premier pas que nous saluons.

    Mais c’est encore très loin du compte pour espérer transformer le sort terrible des PalestinienNEs à Gaza ou en Cisjordanie, en finir avec l’apartheid et empêcher la guerre qui vient. Il faut maintenant sanctionner l’État israélien, arrêter de lui livrer des armes et opérer le même type de boycott institutionnel et international qui avait frappé le régime d’apartheid d’Afrique du Sud il y a quelques décennies. En attendant, nous devons intensifier dans la rue les mouvements de solidarité avec la Palestine et le Liban et continuer de soutenir les campagnes BDS contre Israël.

  • Soutien à Elias d’Imzalène ! Non à la répression des voix qui soutiennent la Palestine !

    Dimanche 8 septembre, Urgence Palestine, les Blouses blanches et le CNPJDPI ont organisé une manifestation, pour le onzième mois consécutif, contre le génocide en cours en Palestine occupée. Le NPA-l’Anticapitaliste y était présent avec entre autres l’organisation Perspectives musulmanes.

    Parmi les prises de parole, celle d’Elias d’Imzalène, figure de Perspectives musulmanes, a repris le mot d’ordre d’intifada. Nous partageons ce mot d’ordre : il signifie la révolte, mais aussi la solidarité, l’internationalisme. L’intifada n’est en rien une résistance spécifiquement islamique, elle ne peut encore moins être dite intégriste. Et oui il y a urgence à un soulèvement populaire pour arrêter le génocide en cours contre le peuple palestinien. 

    Derrière les accusations contre Elias d’Imzalène, il y a en réalité une offensive islamophobe qui amalgame les musulman·es à des intégristes et des semi-terroristes. Il y a aussi une attaque contre l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine. Pour le préfet, les accusations visent à servir de prétexte afin d’interdire les manifestations pour la Palestine ! Nous refusons cette accusation, nous exprimons notre solidarité militante avec Elias d’Imzalène et Perspectives musulmanes, et nous appelons l’ensemble des organisations à une telle solidarité antiraciste et internationaliste. 

    Enfin, au-delà de la vindicte judiciaire particulière contre Elias d’Imzalène, le NPA-l’Anticapitaliste dénonce la surenchère islamophobe et sécuritaire : les accusations et menaces contre l’imam Ismaïl de la mosquée des Bleuets à Marseille, sont similaires, et c’est avant tout pour son engagement politique que celui-ci est aujourd’hui attaqué. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste dénonce la criminalisation de la mobilisation pour la Palestine, comme la mise en garde à vue sans justification de l’infirmière Imane Maarifi ou l’interdiction des manifestations de Paris et de Montpellier. 

    Il dénonce la criminalisation de l’expression politique des musulman·es.

    Le NPA-l’Anticapitaliste dénonce l’essentialisation islamophobe, qui présente comme des intégristes ou des personnes dangereuses les résistances anticoloniales et antisionistes arabes.

    Le NPA-l’Anticapitaliste réitère son soutien à Urgence Palestine et à Perspectives musulmanes.

  • Nouveaux méfaits fascistes à Chambéry !

    Dans la nuit du 17 au 18 septembre, Laurent Ripart, militant du NPA à Chambéry, a été victime d’une opération de « swatting », montée par l’extrême droite qui a prétendu à la police qu’une prise d’otage était en cours dans son appartement. Absent par chance de son domicile, notre camarade a pu éviter d’être impacté par l’opération de police qui s’en est suivie dans son appartement.

    Une nouvelle fois, les militantes et militants de la gauche chambérienne ont donc été victimes des mauvais coups de l’extrême droite, qui ont multiplié les méfaits dans la ville ces dernières années : attaque d’un concert de la fédération anarchiste, tirs à armes à feu sur le local du PCF, attaque et incendie de la maison des syndicats, agression de personnes racisé.es et de militant.es, etc. La liste des exactions de l’extrême droite ne cesse de s’allonger sans que les autorités prennent la mesure du danger et se décident à intervenir sérieusement contre les exactions répétées de ces milices fascistes.

    Le NPA affirme sa solidarité avec Laurent Ripart et avec toutes celles et ceux qui ont été victimes à Chambéry des exactions de l’extrême droite. ¡ No pasarán !

  • Souscription : Pour une gauche de combat, un local pour le NPA !

    Le NPA lance une souscription pour se doter d’un local abritant ses activités politiques internationales, nationales et franciliennes, la rédaction de sa presse papier et digitale, son imprimerie et sa librairie.

    Pour préparer l’avenir face au danger de l’extrême droite, au chaos capitaliste et pour aider à la reconstruction de notre camp social, notre projet est de racheter un bâtiment intimement lié à l’histoire de notre courant.

    Un local lié à l’histoire de notre courant

    En septembre 1968 paraissait le premier numéro de Rouge, le journal de ce qui était encore la JCR. Ce n’est qu’en mars 1976 que la LCR franchit un double cap. D’abord en faisant de Rouge un véritable quotidien, mais aussi en étant capable d’imprimer elle-même ses publications grâce à la création de l’imprimerie Rotographie. Dès lors, dans un même lieu furent rassemblés l’atelier de presse mais aussi la rédaction de Rouge, ainsi qu’une partie des activités ­directionnelles de la LCR.

    Cette infrastructure politique construite autour d’une d’imprimerie est un cas unique. Elle a probablement été l’une des clés de la longévité de notre courant marxiste-­révolutionnaire, de la LCR au NPA. Depuis cinquante ans, bien des choses ont changé. Presque tout d’ailleurs... sauf le bâtiment dans lequel notre imprimerie, la rédaction de notre journal et la direction de notre organisation se sont installées au 2 rue Richard-Lenoir, à Montreuil.

    Occupé auparavant par une activité de métallurgie, le bâtiment fut ensuite loué sans discontinuer par l’imprimerie Rotographie. L’idée d’en devenir propriétaire n’est pas ­nouvelle. Mais depuis 2022, le projet apparaît comme une nécessité. Aujourd’hui, il devient concret. En effet, le local parisien qui abritait depuis 24 ans notre librairie, nos salles de réunion et les locaux de la IVe Internationale vient d’être vendu. Nous devons le quitter dans quelques mois.

    Un local tourné vers le futur et utile au mouvement

    Ce projet d’achat et de rénovation vise à rassembler dans un même lieu toutes nos activités : des salles de réunion, des bureaux pour le parti et l’Internationale, la presse, une imprimerie et une librairie. Mieux encore, il vise à renforcer notre ouverture et notre utilité pour le mouvement social en offrant ou louant des salles, en imprimant le matériel d’autres organisations, en proposant des événements dans une librairie militante mais ouverte au dialogue.

    Ce projet est aussi très ambitieux sur le plan financier. Voilà pourquoi nous faisons appel à la solidarité afin de récolter 800 000 euros d’ici début 2025.

    Notre camp social, celui des exploitéEs et des oppriméEs, a plus que jamais besoin de s’organiser. À son échelle, unitaire et révolutionnaire, dans la rue, les urnes, les lieux de travail et d’étude, le NPA a toujours œuvré en ce sens, pour une gauche de rupture et de combat. Voilà pourquoi nous avons participé pleinement au Nouveau Front populaire depuis juin dernier. Mais après avoir écarté le danger immédiat de l’extrême droite au pouvoir, tant reste à faire !

    En soutenant le NPA dans le projet d’achat et de rénovation de son local historique, vous nous permettrez de continuer à exister au service des luttes contre ce vieux monde capitaliste, dans la perspective d’un ­socialisme écologique et démocratique.

  • RéfugiéEs mortEs en mer : briser le silence...

    Nouveau naufrage dans la Manche : 12 personnes ont perdu la vie. Quelques jours après, une pirogue sombrait au large des côtes sénégalaises faisant plus de 26 morts et de nombreux disparus.

    Depuis le début de l’année 2024, 43 personnes sont mortes dans les eaux de la Manche. On ne peut pas citer toutes les tragédies en Méditerranée, devenue une scène macabre de crimes contre l’humanité.

    D’après les chiffres de l’OIM (Office international des migrations), les morts sur les chemins de l’exil ont augmenté de 20 % cette année. Ce ne sont pas des drames isolés dus à la fatalité ou à une crise « humanitaire » dont les causes sont uniquement attribuées à des troubles « ailleurs », famines, guerres, misère disculpant les États capitalistes du Nord. La propagande médiatique au service des puissants invoque une prétendue « menace migratoire » qui n’est qu’un fantasme pour faire accepter les pires horreurs.

    Le « contrôle de l'immigration » est un mirage qui n'empêche pas les déplacements de population mais qui organise la mort des plus vulnérables aux frontières et la précarité des autres au service des intérêts capitalistes dans des économies qui reposent sur le dos des sans-papiers. Les réfugiéEs originaires le plus souvent d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie, d’Amérique du Sud viennent des pays anciennement colonisés, dominés, asservis, où leurs ancêtres ont largement contribué à la prospérité des pays riches de l’Europe et de l’Occident !

    Les dirigeants européens poursuivent une logique coloniale en construisant une Europe qu’ils voudraient réserver uniquement aux Européens ! Et ces mortEs aux frontières et dans les mers sont la conséquence directe de leurs politiques migratoires meurtrières menées depuis des décennies. Les frontières tuent. Il est insupportable que de tels drames continuent dans l’indifférence générale !

    Suite au naufrage dans la Manche, des associations, organisations réagissent, afin de briser le silence, en appelant à des actions dans diverses villes côtières du Nord-Ouest : au Havre, au Tréport, à Rouen… Le NPA appelle à soutenir toutes les initiatives qui seront prises et à mener la lutte à une plus grande échelle pour la liberté d’installation et de circulation, l’égalité des droits, l’abolition de Frontex et des différents accords d’externalisation.

  • Rencontres internationales de jeunes : Un grand succès pour le camp cette année !

    Pour la 3e année consécutive, la 39e édition des RIJ (Rencontres internationales de jeunes) a eu lieu en France. Après une période où le nombre de participantEs était en baisse, le camp connaît un nouveau souffle ! Nous étions 230 jeunes, contre 150 l’année dernière. Une participation à battre l’an prochain ?

    La délégation des Jeunesses Anticapitalistes du NPA était la plus nombreuse : 76 personnes, avec beaucoup de sympathisantEs. Cela témoigne de la dynamique dans notre parti, notamment après les législatives, et montre que nos idées et nos revendications font écho à des jeunes en dehors de notre organisation.

    De nombreux pays étaient présents (en majorité européens) : Belgique, Danemark, État espagnol, Suisse, Suède, Norvège, Écosse, Angleterre et unE camarade des Philippines. Nous avons aussi accueilli des camarades de Lettonie, de Lituanie, avec lesquelLEs les échanges ont permis de mesurer l’ampleur de la répression politique en Europe de l’Est vis-à-vis de toute idée progressiste de gauche.

    À noter que des camarades irakiens seraient venuEs si leur visa n’avait pas été refusé à cause des Jeux olympiques. De manière générale, il faut renforcer nos liens internationalistes pour renforcer la venue de jeunes en dehors de l’Europe.

    Soutien à la Palestine de tous les horizons

    La Palestine a été une des préoccupations principales de ce camp. Une commission permanente Palestine s’est réunie et a abouti sur un communiqué. Cela a permis d’échanger sur nos expériences militantes de cette année, très différentes selon les pays, et de réfléchir à des perspectives communes de mobilisation dans la jeunesse en soutien à la Palestine et pour la fin du génocide.

    L’antivalidisme arrive en tant que sujet propre sur le camp. Il a toujours été traité et mentionné, mais cette année, une conférence et des ateliers étaient au programme. L’espace en non-mixité des personnes racisées a eu un impact politique important sur le camp avec des revendications des concernéEs et une prise de conscience globale de la nécessité d’y répondre. Même s’il y avait plus de personnes racisées que l’année dernière, elles représentent une minorité sur le camp et il est indispensable d’en faire un espace où elles ne sont pas oppressées et prennent toute leur place.

    Le camp international jeune, un espace autogéré qui fonctionne !

    Les RIJ se déroulent dans un lieu d’échange et de découverte, avantage d’un camp entre jeunes où l’erreur fait partie de l’apprentissage. Le camp fonctionne en autogestion, de l’organisation du programme à la dispense des ateliers, en passant par la réalisation des tâches ménagères. Cette semaine de RIJ permet la découverte et ­l’approfondissement de grands sujets politiques incontournables (antiracisme, féminisme, écosocialisme, anti-­LGBTIphobies...) ou l’expérience de la non-mixité. 

    La présence d’une « Awareness Team » a pour but de créer des espaces les plus sûrs possibles avec écoute et bienveillance. Au cours de la semaine, des activités diverses telles que des jeux ou des soirées nous permettent de sortir des normes sociétales dans lesquelles nous sommes enferméEs au quotidien. Les échanges avec les jeunes sur le camp nous apportent toujours, qu’ils aient lieu sur les temps de formation ou informels, au sein d’une délégation ou (et surtout) dans les rencontres avec les camarades d’autres pays.

    Les RIJ sont finalement une occasion de vivre un temps dans une société que nous essayons de rendre plus juste. Vivement l’année prochaine, en Belgique où ils seront organisés par la Gauche Anticapitaliste !

    Les Jeunesses Anticapitalistes

  • Imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique...

    Pris à son propre piège, Macron continue de mépriser les résultats des urnes… pour mieux servir les riches. Il est temps d’imposer les mesures d’urgence sociale, démocratique et écologique du NFP et d’affronter ceux qui détiennent le pouvoir.

    Olympique ! Voici comment on pourrait qualifier la vie politique française depuis le 9 juin. Le gouvernement Attal pulvérise des records en matière d’autoritarisme. Il détient le record de longévité des gouvernements démissionnaires depuis 1948 : près de 50 jours.

    Le suspense ne semble pas près d’être levé : à peine énoncés, les noms des hypothétiques Premiers ministres disparaissent. Thierry Beaudet, Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ? Nul ne sait qui l’emportera. Une chose est sûre, il n’aura pas la tâche facile… de ne rien changer à la politique du président.

    Ne rien changer, faire du « pro-business »

    Sous le bruissement médiatique, Macron répond davantage à la pression du Medef qui, fustigeant le programme NFP jusqu’à l’annonce que Lucie Castets ne serait pas nommée, exhortait les futurs dirigeants du pays à poursuivre l’action de Bruno Le Maire. Lequel a été, selon le président du Medef « un artisan déterminé et déterminant [des] politiques pro-business. » Avec le résultat qu’on connaît pour les comptes publics, les services publics et notre avenir ! 

    Au même moment, Patrick Pouyanné, le PDG de Total, mettait en garde contre l’augmentation du Smic, avec l’objectif de défendre les petites et moyennes entreprises. La stratégie de Macron consiste à chercher sur les marges du faible bloc central un Premier ministre susceptible de continuer comme avant sa politique, celle-là même qui vient d’être par deux fois profondément rejetée par la population. 

    Il s’apprête ainsi à nommer un Premier ministre qui ne reviendra pas sur la réforme des retraites, qui se refusera à augmenter immédiatement de 200 euros le SMIC et qui appliquera pieds et poings liés une politique d’austérité au profit des plus riches. Et tant pis si, pour ce faire, il lui faudra composer avec le Rassemblement national et s’assurer qu’il ne vote pas la censure contre un nouveau gouvernement Macron. Marine Le Pen et Bardella ont d’ailleurs annoncé qu’ils étaient prêts à entrer dans ce jeu, certainement en échange de nouvelles offensives racistes et sécuritaires qui ne posent aucun problème à Macron.

    Le déni de démocratie doit prendre fin

    Après avoir dissous l’Assemblée, il a décidé de dissoudre la volonté populaire, ce qui témoigne d’une très profonde crise de régime. Afin de dénoncer ce scandale démocratique, des manifestations se mettent en place pour le 7 septembre. Le NPA-l’Anticapitaliste participera à ces manifestations et appelle d’ores et déjà à les poursuivre dans la durée. Le déni de démocratie doit prendre fin, il faut imposer le programme du Nouveau Front populaire : l’augmentation des salaires et revenus, l’abrogation de la réforme des retraites, des moyens pour les services publics, une planification écologique, etc.

    Pour faire appliquer ne serait-ce que ces mesures d’urgence du programme du NFP, il nous faudra vaincre les résistances des ultra-riches et de la bourgeoisie qui a taillé sur mesure les institutions avec lesquelles Macron continuera de jouer tant que nous le laisserons faire… et poser la question du pouvoir. 

    La Ve République a fait son temps. Les institutions actuelles sont profondément anti-démocratiques et ne permettent pas de répondre à l’urgence sociale et écologique. Elles offrent en effet aux possédants de quoi contourner la volonté populaire de mettre en place une politique de progrès social, qui serait la seule voie à suivre pour faire vraiment reculer l’extrême droite.

    Une vraie démocratie fondée sur les besoins

    Pour changer cette société usée, une assemblée constituante représentative de notre camp social, issue des luttes et démocratiquement élue, doit renouveler en profondeur les institutions. Il nous faut en finir avec la concentration des pouvoirs par un président. Nous voulons une véritable démocratie, fondée sur le débat démocratique à la base, sur les besoins de la population organisée et active.

    Partis, syndicats, associations, électeurs du NFP, ensemble, l’heure est à l’unité des forces de gauche sociales et politiques et à la mobilisation contre Macron et sa politique, pour faire reculer l’extrême droite. Nous avons confiance en nos forces !

  • Liberté pour Paul Watson !

    Le militant américano-canadien, 73 ans, est emprisonné au Groenland depuis fin juillet. Sa détention vient d’être prolongée jusqu’au 2 octobre : la justice danoise dira alors si elle accède ou non à la demande d’extradition du Japon. Il y risque une peine de prison de 15 ans.

    L’argument de la souveraineté alimentaire avancé par le Japon est totalement fallacieux. La consommation de viande de baleine s’y est effondrée (et c’est heureux !) : une relance est pourtant mise en œuvre actuellement. Ceci malgré l’interdiction de la pêche de la baleine mise en place au niveau mondial depuis 1982.

    « Écoterroriste », P. Watson ?

    Le co-fondateur de Greenpeace s’est démarqué de ses compagnons dès les années 70. Il a fait le choix d’une stratégie d’actions plus radicales mais toujours pacifiques, en s’interposant entre les baleiniers, les bateaux-usines et les baleines, en sabotant les campagnes des chasseurs de phoques. Si des vies ont été mises en danger sur certaines actions, c’est exclusivement la sienne et celles des militantEs de Sea Shepherd, l’association créée par ce lanceur d’alerte, défenseur conséquent des océans.

    Contribuer aux initiatives de solidarité en toute urgence !

    Leur courage est remarquable, leur combat est juste et contribue à une écologie de lutte radicale. Même si nous refusons le malthusianisme de Paul Watson qui prône une réduction radicale des populations humaines, nous soutenons le mouvement international de solidarité : empêchons l’extradition de P. Watson !

    Commission nationale écologique