Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Communiqués du NPA... - Page 31

  • Cachez ces sans-abris que l’on ne saurait voir...

    « Le projet de déplacement de personnes sans domicile fixe hors de la capitale avant la Coupe du monde de rugby, en septembre, et les JO, en 2024, est vivement critiqué », observe The Guardian (in Courrier International). Vu de Grande-Bretagne, pas de doute, il s’agit bien d’une opération de « nettoyage » avant ces événements à fort potentiel de profits.

    C’est le maire de Bruz, près de Rennes, qui a mis les pieds dans le plat ! Face à la discrète mise en place de ce dispositif, festival d’hypocrisie et de manœuvres répugnantes, l’édile a dénoncé le projet d’implanter dans sa commune un lieu d’hébergement temporaire pour « des sans-abris, venus de la région Île-de-France », selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine. Pas consulté, il pointe le fait que le terrain retenu est un site pollué en bordure de voie ferrée, et que rien n’est prévu pour accueillir les personnes déplacées.

    Au fil des jours, le scénario se dévoile via une succession d’articles dans la presse. Il s’agirait de « proposer » à des sans-abris, lors des opérations de « mise à l’abri » (entendre lorsque les flics démantèlent des campements de migrantEs), l’orientation vers de tels centres qui seront implantés dans 10 régions de France métropolitaine. Les migrantEs seraient alors mis dans des bus les conduisant dans ces centres. Puis, après un examen au cas par cas de leur situation dans un délai de trois semaines, ils seraient réorientés sur les départements de ladite région, vers des CADA, des centres DPAR, les hébergements d’urgence... Comme si tous ces dispositifs n’étaient pas déjà saturés dans les régions concernées ! Quant aux déboutéEs et autres sans-papiers, ils seraient reconduits vers leur pays (via les CRA ?).

    Déjà la presse annonce l’expulsion de migrantEs hébergés dans un hôtel du 115, afin d’accueillir le premier groupe de 50 sans-abris venus de Paris (en attendant la construction du centre de Bruz !). Comble de cynisme, deux squats ont été expulsés jeudi à Rennes !

  • Macron un giga champion des profits !

    Après avoir confirmé l’implantation d’une « giga usine » de batteries près de Dunkerque, et reçu à Versailles 200 patrons venus de tous les continents, Macron a osé affirmer que la « réindustrialisation de la France » est en marche, se félicitant des annonces d’une création de 8000 emplois au total dont 3 000 à Dunkerque. À son invité d’honneur Elon Musk, le patron des voitures électriques Tesla qui rêve de faire travailler cent heures par semaines dans ses usines, Macron a déclaré « Nous avons tant à faire ensemble ». Et fervent admirateur de Trump aux États-Unis, Elon Musk a répondu qu’il était « très impressionné » par le président français.

    L’industrie automobile serait donc au programme de la réindustrialisation prônée par Macron. Revenons aux faits qui témoignent de la réalité d’une politique contre l’emploi et indifférente à l’urgence climatique.

    Des emplois supprimés par dizaines de milliers

    Depuis 40 ans, en France, les effectifs salariés de la construction automobile ont chuté d’un tiers et sont passés de 330 000 il y a 20 ans à environ 200 000 aujourd’hui. La saignée est la plus violente pour Renault avec 40 000 salariés aujourd’hui contre 70 000 il y a 20 ans. Rapportons ces données aux 3 000 emplois possiblement crées près de Dunkerque pour en mesurer le caractère dérisoire. En plus, ils n’ont pas de sens pour celles et ceux qui, sortis des usines lors des restructurations de ces dernières décennies, ont été obligés de se « reconvertir » vers des petits boulots ou bien ont été mis en inactivité forcée. Leur vie brisée, pas question de pouvoir à nouveau postuler à un emploi dans une usine. Il n’y a pas de passerelle entre emplois supprimés et emplois créés.

    Alors que le nombre des voitures en circulation continuent d’augmenter, les raisons des chutes d’effectifs sont bien connues et tiennent principalement à la réorganisation géographique à l’échelle d’une Europe élargie au Maroc et à la Turquie, des outils de production de Renault et de PSA devenu Stellantis. L’irruption de voitures à moteur électrique suite à l’interdiction prévue pour 2035 des ventes de voitures à moteur thermique en Europe est bien sûr un facteur nouveau à l’origine de nouvelles restructurations.

    De nouveaux gisements de profits

    La fabrication d’une voiture électrique nécessite une quantité de travail moindre car il y a moins de pièces en mouvement que dans les voitures thermiques. Il n’empêche qu’une voiture électrique est vendue 40 % plus cher qu’une voiture thermique de puissance égale. Cela s’explique par les marges de profit que les firmes automobiles prélèvent et par le coût de fabrication des batteries, près de la moitié du coût total d’une voiture. En conséquence, les firmes automobiles, entourées de leur fournisseurs équipementiers classiques, vont encore aggraver, à durée et intensité du travail constantes, leurs suppressions d’emplois. D’autre part, la fabrication des batteries constitue dès maintenant un nouveau gisement de profits. Les changements en cours dans la chaîne de valeur de la production d’automobiles, suscite beaucoup de convoitises : la moitié du prix de chaque voiture peut changer de domaine d’activité et de parrain capitaliste. De quoi attiser les convoitises !

    Aujourd’hui 80 %des batteries de type standard pour voitures électriques sont fabriquées par des firmes chinoises. Chacun veut sa part du gâteau, et cela, tant aux États-Unis qu’en Europe. C’est la loi habituelle de la concurrence.

    Des usines de batteries se construisent partout en Europe. Les capacités annoncées en France et vantées par Macron sont quatre fois inférieures à celles annoncées en Allemagne. Selon l’organisation européenne Transport et Environnement, le total des plans annoncés en Europe pour l’horizon 2030 atteint déjà la capacité pour équiper 30 millions de voitures.

    La concurrence est exacerbée entre firmes et entre pays pour les accueillir à coups de subventions et d’avantages fiscaux. Gouvernement et région Hauts de France ont ainsi su attirer à Dunkerque la firme taïwanaise ProLogium qui propose d’y installer une technologie des batteries « solide », à la technologie non encore maîtrisée, destinées à des constructeurs non encore identifiés à des prix de vente inconnus. Plus de 5 milliards d’euros d’investissements pour 3000 emplois, c’est cher payé l’emploi créé !

    Giga pour milliards de profit

    Le terme de « gigas », pour milliards, ne s’applique pas au nombre d’emplois crées dans ce type d’usines : quelques milliers, jamais plus de 5000, par usine. Pour « mémoire », les sites historiques de Renault Billancourt, de Peugeot Sochaux ou de Fiat Mirafiori avaient compté jusqu’à 40 000 ouvriers. Mais le terme de « giga » s’applique sans conteste aux profits générés et à l’ampleur des ressources minières mobilisées. L’extraction du cobalt, nickel, et graphite et d’autres matériaux sont à l’origine des processus aboutissant là l’assemblage des batteries. Ces ressources naturelles sont de plus rares, à mesure de leur extraction croissante, d’où un nouveau massacre de la planète, une concurrence exacerbée pour avoir accès à ces ressources, et des prix orientés à la hausse. C’est pourquoi, contrairement aux prévisions d’il y a encore seulement quelques années, les voitures électriques demeurent et demeureront hors de portée d’achat de la grande majorité de la population.

    L’activité des firmes capitalistes ne se mesure pas d’abord en quantité mais en valeur des marchandises produites. Cette caractéristique de la production capitaliste réapparaît au grand jour : les firmes automobiles peuvent accepter de produire et de vendre moins de voitures si elles encaissent autant ou plus de profit.

    La destruction des capacités de production industrielle, au cours des décennies passées, est un fait avéré, encore plus marqué en France que dans d’autres pays européens. Ce qui est appelé « désindustrialisation » est cette politique en faveur des activités générant le plus de retours immédiats profitables, à commencer par tout ce qui tourne autour de la spéculation financière. En fait, Macron développe, depuis son soutien à Uber comme ministre de l’économie jusqu’à la mise en valeur de ces nouvelles giga usines, une politique cohérente fondée sur la promotion des activités de production les plus immédiatement rentables pour le capital. Quoi qu’il en coûte pour l’emploi et l’urgence climatique !

    Oui la question de la destruction des outils de production est un enjeu sérieux. Mais la reconstruction du monde d’avant, celui encore trop présent des usines polluantes, de la menace de l’amiante, de la permanence de l’exploitation du travail et des productions souvent inutiles reste à combattre.

    Lors de la pandémie, un débat avait surgi sur le caractère utile ou non des diverses activités de production Le mouvement ouvrier et syndical s’en était saisi pour revendiquer au cas par cas la suspension d’activités non essentielles. Notre horizon n’est pas celui d’une introuvable bonne politique industrielle aux finalités compatibles avec les impératifs du profit.

    Des activités de production demeurent bien sûr indispensables Il y a tant de besoins insatisfaits en terme d’équipements pour la santé et les services publics, de mobilité ou d’isolation thermique de dizaines de millions de logements. Mettre l’économie et la production à l’endroit, c’est satisfaire les besoins les plus nécessaires, partager le travail entre toutes et tous, et réduire massivement le temps de travail. Aux producteurs(trices) de pouvoir décider quoi et comment produire, avec, par, et pour la majorité de la population, en s’affranchissant des contraintes de la rentabilité capitaliste, et de la fascination pour ces « start up » porteurs de régression sociale.

    NPA Auto-critique
    https://lanticapitaliste.org/auteurs/blog-npa-auto-critique

  • Le revers de la couronne...

    À peine remisé le carrosse doré ayant servi à l’indécente exhibition du couronnement de son premier roi du 21e siècle, l’Angleterre donne à voir au monde son insupportable « innovation » concernant « l’accueil » des migrantEs : ce sera le « Bibby Stockholm » ! Cette barge géante va être arrimée dans le port de Portland pour héberger 500 hommes demandeurs d’asile pendant la durée de leur procédure. Cela fait suite au projet de sous-traiter avec le Rwanda la rétention des migrantEs cherchant à s’installer en Grande-Bretagne, actuellement suspendu à des décisions de justice.

    Après celle du Danemark, qui s’est aussi lancée dans le mirage rwandais avant de le suspendre pour préserver de possibles alliances politiques, la monarchie constitutionnelle du Royaume-Uni se distingue ainsi par son inventivité dans l’abjection. Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak prétend vouloir économiser les deniers du contribuable britannique. En réalité, l’objectif de ces États couronnés consiste à déployer de nouveaux moyens afin d’empêcher l’arrivée sur leur territoire de milliers de personnes quittant leurs pays pour fuir la guerre, les persécutions et la misère.

    Notre monarque républicain n’est pas en reste, qui remet sur la table dès cet été l’examen de la loi Darmanin dont l’objectif n’est autre que de rendre la vie impossible aux migrantEs et de restreindre encore le droit d’asile. Il continue de la sorte à dérouler le tapis rouge — la carpette brune — à l’extrême droite qui se nourrit de ces politiques racistes et s’enhardit.

    La démission du maire de Saint-Brévin, en Loire-Atlantique, en est un nouvel indice inquiétant : victime de menaces, ses voitures incendiées, sa maison touchée par les flammes, harcelé par des identitaires inspirés par les discours de Reconquête et du RN, il se retire et quitte la commune. Après le renoncement de la municipalité de Callac, dans les Côtes-d’Armor, c’est un nouveau coup dur porté à l’accueil des étrangerEs.

    Face à l’internationale des chefs d’État, avec ou sans couronne, il est temps pour nous de nous rassembler pour mettre en échec les tenants de la Fortress Europe1 !

  • Attaque contre la communauté juive à Djerba...

    Nous avons appris avec consternation l’attentat antisémite du 9 mai à proximité de la synagogue de la Ghriba à Djerba en Tunisie.

    Cet attentat survient alors que se tenait le pèlerinage annuel réunissant près de 5000 personnes à Djerba qui compte une communauté juive d’environ 1300 personnes. Aujourd'hui, le bilan est de cinq morts — deux fidèles juifs et trois membres des forces de sécurité — et de plusieurs blessés.

    Le NPA adresse aux familles ses condoléances et ses pensées aux membres de la communauté djerbienne et tunisienne visée une fois de plus, car la synagogue de la Ghriba avait déjà été la cible d’un attentat au camion piégé en avril 2002, qui avait fait 21 morts. 

    Le NPA adresse sa solidarité envers les Juifs visés en tant que tels par cet attentat. Il dénonce l'antisémitisme et les théories du complot — le président tunisien, étant, par ailleurs, un adepte de ces dernières.

  • Soutien aux PalestinienEs face à l’agression israélienne à Gaza...

    Au cours d’une nouvelle agression sur la bande de Gaza par l'armée israélienne, plus de 20 PalestinienEs dont plusieurs enfants ont perdu la vie. Prétendant cibler des militants du Jihad islamique, Israël montre une nouvelle fois que le prétendu ciblage des « terroristes » masque mal une politique de domination violente sur une enclave où vivent plus de deux millions de personnes dans ce qui est une prison à ciel ouvert.

    Une fois de plus, l’armée israélienne a tué lors de bombardements, cette fois à Gaza, mais les meurtres ont lieu quotidiennement ailleurs, notamment en Cisjordanie. Le NPA dénonce avec vigueur l'attaque de l'armée israélienne sur Gaza. Nous ne sommes pas dupes de la rhétorique sur les cibles combattantes qui ne sont que des prétextes pour éteindre toute volonté de résistance des PalestinienEs.

    À quelques jours du 75e anniversaire des 75 ans de la Nakba, la Catastrophe que fut l’expulsion de 800 000 PalestinienEs lors de la création de l’État d’Israël, nos pensées vont aux victimes et notre soutien à la résistance et à la solidarité internationale envers le peuple palestinien. 

  • État des lieux et projet de société pour la jeunesse...

    Planète en feu, précarité qui s’étend rapidement, retour du service militaire, scolarité profondément dégradée, emplois de misère et de galère pour les jeunes en sortie d’apprentissage. Tel est le schéma de vie catastrophique dans lequel le néolibéralisme a laissé ou plongé des millions de jeunes en France. Un pays qualifié de « ce qui se fait de mieux ». Aux quatre coins du monde, la réalité est similaire ou bien pire. Allant, entre autres, jusqu’à l’interdiction aux jeunes filles d’étudier ou au recrutement forcé d’enfants soldats.

    Lire la suite

  • L’opération de destruction du NPA par les fractions de l’ex-plateforme C doit cesser...

    Une agression politique et organisationnelle

    Depuis le début du mois d'avril, une agression politique est entreprise contre le NPA : les fractions Anticapitalisme et révolution (A&R)l’Étincelle et Démocratie révolutionnaire ont manœuvré secrètement auprès de la banque et de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) afin de couper la source de financement du parti. En effet, la présidente et la trésorière de l’association de financement du NPA, animatrices de fractions qui représentent respectivement 5% et 10% des effectifs du NPA, ont bloqué les moyens de financer le parti. Ainsi, alors qu'elles s'approprient son logo et s'en réclament, ces fractions mettent en péril l’existence même du NPA à court terme... en s’appuyant sur une banque et sur une autorité administrative de l’État !

    Jusqu'ici, nous n’avons pas rendu publics les aspects les plus concrets de la séparation qui se joue dans le NPA, de crainte qu’ils ne soient dépolitisants. Le désaccord de fond avec les fractions est leur incapacité politique à comprendre que les classes populaires ont besoin actuellement d’un travail unitaire déterminé, ce qui n’empêche pas de conserver nos convictions et nos orientations stratégiques révolutionnaires. L'essentiel est là. Mais les manœuvres et procédés utilisés par les fractions de l’ex-plateforme C (PFC) du congrès du NPA ont atteint un niveau qui nous oblige à les rendre publiques afin que les militantEs de la gauche radicale et révolutionnaire puissent apprécier les pratiques de ces groupes qu’aucun désaccord ne saurait justifier, et qui ne sont motivées que par une volonté de nuire.

    Nous en appelons à ces ex-camarades pour qu’ils et elles reviennent sur ces actes inacceptables dans le mouvement ouvrier, acceptent enfin d’entrer dans une négociation raisonnable pour gérer ensemble la séparation du NPA. Nous en appelons également aux autres organisations pour qu’elles affirment leur solidarité avec le NPA contre cette agression.

    Une séparation devenue inévitable

    Depuis plusieurs années, le NPA était miné par une lutte fratricide qui a mené à la séparation de 2022. Différentes fractions – A&R, l’Étincelle, Démocratie révolutionnaire, Révolution permanente – ont mis en place depuis 2012 un fonctionnement parallèle à celui du parti avec leurs propres cotisations, médias, directions, matériel, échéances, etc. Elles ne participaient qu’à la marge ou aléatoirement à la prise de tâches, aux instances intermédiaires, au versement des cotisations, à la vente du journal. Dans leur grande partie, elles n'avaient jamais adhéré aux principes fondateurs du NPA. Les désaccords politiques sont la vie d’une organisation, les droits de tendance et de fraction sont pour nous des acquis. Mais elles étaient devenues des organisations parallèles, hostiles et concurrentes du NPA.

    Nous avons donc, en tant que majorité, assumé au dernier congrès de décembre 2022 qu’il était préférable qu’une séparation s’opère. Nous revendiquons, dans ce cadre, représenter la continuité politique et organisationnelle du NPA parce que nous sommes en accord avec les principes fondateurs de l’organisation, parce que nous avons respecté ses instances et décisions, parce que nous n'avons ni direction, ni presse, ni matériel, ni cotisations, ni autre nom que ceux et celles du NPA. Les fractions, quant à elles, ont leur propre nom. Et depuis des années, elles utilisent le capital financier, matériel et symbolique du NPA comme une base arrière et une façade publique de construction.

    Le refus de respecter les statuts du NPA et le bon déroulement du processus du congrès

    Pendant les débats préparatoires et lors du congrès, nous avons alerté sur certaines irrégularités au niveau des votes. Un nombre significatif de votants n'étaient pas de véritables militants du NPA : des sympathisantEs des fractions, ne connaissant pas l’organisation et ses débats, sont venuEs voter opportunément.

    Pendant les débats préparatoires et lors du congrès, nous avons expliqué que le fonctionnement des fractions de la PFC était anti-statutaire car elles ont toujours refusé d’expliquer politiquement leur maintien entre deux congrès. Et pour cause, elles sont depuis longtemps des organisations parallèles, hostiles et concurrentes. Pour preuve récente, parmi d'autres innombrables, des membres des fractions Anticapitalisme et révolution et Démocratie révolutionnaire, se sont, toujours au mépris des statuts du parti, présentés contre la position du NPA dans plusieurs circonscriptions aux dernières législatives.

    Pendant les débats préparatoires et lors du congrès, nous avons indiqué que sans engagement à respecter les statuts du parti, le congrès ne pourrait que conduire à la séparation de l’organisation. Un des principaux dirigeants de l'ex-PFC nous a alors menacés à la tribune de violences physiques si nous assumions cette séparation tout en tentant de rester dans la salle initiale, comme il est de tradition que la plus grosse délégation le fasse. Pour ne pas que s’ajoutent aux violences verbales des violences physiques, nous avons continué le congrès dans le même lieu, mais dans une salle attenante. Puis, quand celle-ci n’était plus disponible, le lendemain dans le local parisien du NPA, où nous avons ensuite tenu une conférence de presse.

    Des faux et délits en série

    Au lendemain immédiat du congrès, l'ex-PFC a prétendu que Philippe Poutou et ses troupes « minoritaires » auraient « quitté le congrès », et ainsi « quitté le parti ». Il ne resterait alors plus que la PFC pour incarner le NPA. Pourtant, sur le plan numérique, elle n’a représenté que 45% des déléguéEs. Ensuite, sur le plan politique, les fractions qui la composent ont pour une grande majorité refusé les principes fondateurs du NPA. Enfin, sur le plan organisationnel, ses cotisations sont aléatoires, sa faible participation aux commissions est notoire, de même pour l'élaboration de sa presse, la vie des instances de directions intermédiaires, la prise des tâches concrètes. 

    Persistant dans son récit alternatif, l'ex-PFC a ensuite réalisé un faux procès-verbal du congrès et un faux BI de compte rendu, se prévalant au passage, sur sa couverture, d’une publication (LAnticapitaliste) sans en informer son directeur de publication. Elle a aussi désigné une fausse présidente, qui a fait sortir des fonds du parti sur son compte personnel pendant le congrès et qui s’est présentée en 2022 aux élections législatives contre une décision du parti. L’ex-PFC a aussi créé de nouveaux comptes réseaux sociaux concurrents à ceux du parti et qui usurpent son identité. Enfin, elle vient de lancer un journal concurrent, Révolutionnaires, ce qui prouve au passage que l'argent ne leur manque pas. Mais ce n'est pas tout : effraction et vols sur les locaux de Lyon et Grenoble, détournement de fonds de plusieurs comptes locaux vers des individus, vols de drapeaux, d’affiches et d’autocollants dans diverses villes…

    Et pendant ce temps, sur ordre et à l'instar de leurs directions, des centaines de membres de l’ex-PFC ont arrêté de cotiser au NPA, et ce dès le mois de janvier 2023 au moins...

    La fuite en avant doit cesser

    L'ex-PFC centralise ses cotisations depuis janvier 2023 et possède des réserves importantes sur des comptes personnels ou des structures inconnues. Elle a sa propre direction et son propre journal. Pourtant, le NPA paye toujours les permanents de l’ex-PFC, il a récemment payé des factures d'impression qui incombaient à cette dernière et les charges de certains locaux qu’elle utilise. C'est aussi au NPA que l’ex-PFC réclamait encore récemment le remboursement des voyages de ses militantEs. Nous avions accepté cela dans l'attente des négociations et pour permettre une séparation donnant à chacun les moyens de militer.

    Alors jusqu’où iront alors l'ex-PFC et les fractions qui la composent ? Continueront-elles de prétendre auprès de la banque et de l’État que nous ne sommes pas le NPA, que Philippe Poutou n’est pas le représentant légal de l’organisation, prenant ainsi le risque d’une destruction pure et simple du NPA par la banqueroute, ou sa mise sous tutelle par la justice bourgeoise ? Tentera-t-elle de spolier les acquis militants et matériels de dizaines d’années de militantisme, d’abord à la LCR puis au NPA, alors même qu'elle n'y a pas ou peu contribué ? Continuera-t-elle à mettre le NPA à la merci d’une non-validation de ses comptes annuels par la CNCCFP ? Enfin, mettra-t-elle en danger ses propres représentantEs et militantEs qui organisent des détournements de fonds sur des comptes locaux, un blocage de l'encaissement de ses cotisations, en opposition manifeste avec l’objet de l’association de financement ?

    Une organisation politique est un projet et une continuité organisationnelle. Qui peut croire que le NPA, ce n’est pas Philippe Poutou, Olivier Besancenot, Christine Poupin, Pauline Salingue, les camarades qui font vivre sa presse, ses instances démocratiques, son appareil ? Qui pourrait croire au contraire que le NPA, ce sont des militantEs ayant construit essentiellement leurs fractions et qui, pour certainEs, sont connuEs dans le mouvement social comme ayant des pratiques sectaires ?

    Des premières discussions ont eu lieu en janvier et février dans le périmètre de l’ancienne direction. Puis nous avons officiellement soumis par écrit un protocole de séparation aux fractions de l'ex-PFC le 15 mars. Aucune contre-proposition précise ne nous a été transmise. De plus, il nous a été demandé de changer le périmètre des discussions, ce que nous avons refusé. Plutôt que de négocier correctement, l'ex-PFC préfère donc exercer un chantage politique par une pression matérielle, en s’appuyant sur les banques et sur l’État, quitte à mettre en danger la survie même de notre organisation. Si les fractions constituant l'ex-PFC ont des demandes à formuler, elles doivent le faire de façon sérieuse pour entamer une négociation et organiser la séparation de façon acceptable pour toutes les parties.

  • Pas de trêve, pas d’apaisement : on est là et on sera là !

    Les manifestations du 1er Mai ont montré que le mouvement contre Macron reste extrêmement puissant. Pour gagner, nous avons besoin d’un programme unitaire d’action et de rupture avec les politiques capitalistes.

    Avec 2,3 millions de manifestantEs, ce 1er Mai est historique. Dans de nombreuses villes, ce sont 7, 8, 10 fois plus de personnes qui ont manifesté par rapport aux 1er Mai des années précédentes.

    Vers une grève massive le 6 juin

    Les chiffres restent très élevés pour un mouvement social, d’autant plus que le 1er Mai se situait pendant les vacances scolaires de deux zones et créait un week-end de trois jours, ce qui ne favorise pas la participation à la manifestation. On a vu des centaines de cortèges combatifs, prêts à continuer la lutte.

    Quelles sont les prochaines échéances pour le mouvement ? Le 3 mai, on saura si le Conseil constitutionnel valide le référendum d’initiative partagé (RIP) qui permettrait une mobilisation populaire, pétitionnaire, pour revenir à la retraite à 62 ans. Cette demande, bien minimaliste — nous sommes favorables au retour de la retraite à 60 ans, 55 pour les métiers pénibles, et 37,5 annuités de cotisations) —, si elle était rejetée, montrerait une fois de plus le caractère totalement antidémocratique de la 5e République. Son hypothétique acceptation ne serait toutefois que le début d’un long processus loin de garantir une victoire sur la contre-réforme des retraites.

    Ensuite, l’intersyndicale appelle à une nouvelle grève le 6 juin, deux jours avant le vote d’une loi proposant d’abroger la législation sur la retraite à 64 ans. Si cette date apparaît bien lointaine, nous devons nénamoins absolument réussir cette mobilisation du 6 juin, faire en sorte que la grève soit de nouveau massive, que cela exerce une pression maximale sur les députéEs pour tenter d’arracher une victoire en profitant de la faiblesse des macronistes à ­l’Assemblée nationale.

    Un affrontement global avec le pouvoir

    Mais il est peu probable que le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale aillent dans le sens de remettre en cause la réforme des retraites avec la seule pression d’une nouvelle grève le 6 juin. Car pour les institutions, l’enjeu s’est déplacé vers un affrontement plus global entre le pouvoir et le monde du travail. En interdisant les sifflets et cartons rouges au Stade de France, en arrêtant des centaines de personnes dans les manifestations, en mettant en danger de mort des manifestantEs comme à Sainte-Soline, le pouvoir montre qu’au-delà de cette réforme, il a prévu d’accélérer une politique antidémocratique et antisociale sans précédent dans un contexte où l’inflation continue de nous appauvrir à grande vitesse. Cette politique brutale a une dimension raciste évidente, comme le montre la situation à Mayotte, où le gouvernement entend déporter par la force 24 000 habitantEs — dont un tiers sont néEs sur le sol français et devraient donc avoir la nationalité.

    Nous sommes entréEs dans une période d’affrontement global avec Macron et son pouvoir, qui n’est pas aussi fort qu’il prétend l’être, comme le montre le fait qu’il soit obligé de lâcher quelques augmentations de salaires aux enseignantEs et de reporter la réforme du droit d’asile.

    Faire feu de tout bois

    Nous devons faire feu de tout bois pour gagner le retrait de la réforme et contre ce gouvernement : autour de la grève évidemment, mais aussi en construisant et multipliant les initiatives qui visibilisent le mouvement et notre opposition : les casserolades, actions, rassemblements, réunions publiques… Ce pouvoir est illégitime et minoritaire, cela doit continuer à se voir et à s’entendre !

    Faire feu de tout bois, également en multipliant les conflits sociaux sur toutes les questions : c’est le moment de revendiquer pour les salaires, le temps de travail, en profitant des fragilisations du gouvernement. De ce point de vue, l’extrême droite, qui tente de récupérer la colère, est un ennemi mortel car elle incarne ce qu’il y a de plus régressif pour nos droits et nos libertés.

    Nous avons besoin, face à cela, d’une contre-offensive unitaire du monde du travail, des classes populaires, de la jeunesse. Nous avons besoin que toutes les organisations, politiques, syndicales, associatives, se réunissent pour élaborer un programme d’urgence pour les classes populaires et contre le capitalisme, et mettent en place des structures pour organiser l’affrontement avec Macron. Pas de retrait, pas de paix ! Pas d’apaisement, nous serons là pour continuer le combat.

  • Pour nos salaires, nos retraites et les services publics : un 1er Mai massif et bruyant...

    Macron voudrait siffler la fin de la partie en nous imposant « cent jours d’apaisement » pour tourner la page de la séquence des retraites. Mais en réalité la détermination reste intacte et, partout où il se déplace, le gouvernement est casserolé car il n’y aura pas de paix sans retrait. Il ne faut donc rien lâcher et faire du 1er Mai le début d’une nouvelle séquence de la mobilisation, avec grèves, blocages et manifestations.

    Pour l’anniversaire de sa réélection, Macron, droit dans ses bottes, affiche une autosatisfaction déconcertante concernant son bilan, qui tranche avec les casserolades qui ont encore résonné partout lundi 24 avril. Dans une interview accordée au journal le Parisien, il persiste et signe sans surprise sur la « légitimé » de sa réforme, dont l’utilité aurait été incomprise par des opposantEs qui ne savent selon lui que faire du bruit et se livrer à des incivilités. La colère de millions de personnes depuis plus de trois mois est ainsi piétinée par un gouvernement illégitime.

    Macron ose assurer que cette réforme « redonne du muscle à la France » et permet d’ouvrir de futurs chantiers. Sur le fond, c’est continuer de détruire nos acquis sociaux, saccager la planète. Sur la forme, c’est renforcer les pratiques de gouvernance autoritaire, les passages en force à l’Assemblée ou dans la rue, pratiques symbolisées par le refus également assumé de considérer les violences policières alors même que celles-ci s’institutionnalisent. Pire, Macron se campe en opposant au RN tandis qu’il annonce dans le même temps un durcissement de la politique migratoire. À Mayotte, la chasse aux pauvres et aux immigréEs via l’opération « Wuambushu » va aggraver une situation déjà dramatique et offrir à Darmanin un laboratoire pour sa politique migratoire (lire l’article ci-dessous).

    En renforçant la crise politique, en menant une politique autoritaire raciste et antisociale, le pouvoir déroule un tapis rouge aux fascistes en embuscade, qui rêvent de se nourrir des désillusions du mouvement social.

    Les JO du Zbeul

    Depuis plus d’une semaine maintenant, pas un jour ne passe sans qu’un déplacement d’un membre de la macronie soit perturbé par des actions et manifestations. Le phénomène a pris une telle ampleur que plus d’une dizaine de déplacements ministériels ont été annulés en l’espace d’une semaine, et que les ministères communiquent au dernier moment pour annoncer les agendas des ministres. À l’image du déplacement du ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye à Lyon le 24 avril, annoncé moins de deux heures en amont, et qui a pourtant été sévèrement perturbé… jusqu’au retour à Paris, gare de Lyon, Ndiaye étant contraint de quitter la gare par une porte dérobée et sous escorte policière.

    Les « JO du Zbeul », puisque c’est désormais leur nom, ne sont pas juste le fait de quelques militantEs de la gauche radicale, mais témoignent de l’ampleur et de l’ancrage du rejet de la contre-réforme des retraites et, plus globalement, de la macronie. Partout où ils se rendent, ils sont attendus par des dizaines, des centaines, voire des milliers de manifestantEs, déterminés à leur rendre la vie impossible. Et c’est tant mieux ! Loin de s’avouer vaincus, de plus en plus de gens sont convaincus qu’il est urgent de stopper ce gouvernement qui nous mène toujours plus droit dans le mur et de rompre avec un régime institutionnel anti-démocratique qui instaure qu’une poignées d’éluEs est plus légitime que l’avis et la mobilisation du plus grand nombre.

    Mobilisation pour construire une alternative anticapitaliste

    Il n’y aura pas de trêve dans la lutte de classe. Nous refusons de nous laisser imposer un agenda politique qui se calquerait sur l’agenda institutionnel. Comme avec le mouvement des casserolades ou la journée de la « colère cheminote » du 20 avril, c’est à notre camp social d’imposer un nouveau calendrier de mobilisations dont l’objectif à terme reste la mise à l’arrêt du pays par la grève générale. Ce 1er Mai doit constituer une démonstration de force permettant d’engager de nouvelles perspectives pour gagner le retrait de la réforme.

    Cette victoire est nécessaire pour inverser le rapport de forces et imposer des mesures d’urgences sociales : retour de la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), avec 37,5 annuités de cotisation maximum, réduction drastique du temps de travail hebdomadaire, augmentations des salaires et des pensions, ­développement des ­services publics...

    C’est possible en construisant une riposte unitaire et radicale basée sur les forces politiques, syndicales et associatives déterminées à en découdre. Plus largement, il faut engager la bataille politique pour dégager ce gouvernement illégitime et travailler à la rupture révolutionnaire pour en finir avec le capitalisme, pour une société démocratique, écosocialiste, débarrassée de l’exploitation et des oppressions.

  • Contre-réforme des retraites : à l’évidence, c’est toujours non !

    Sans grande surprise, le Conseil constitutionnel a validé, vendredi 14 avril, le projet de contre-réforme des retraites et rejeté la proposition d’organisation d’un référendum d’initiative partagée. Dans la foulée, Macron a promulgué la loi, sans attendre les deux semaines que lui donne, pour le faire, le fonctionnement des institutions. Et quelques jours plus tard, à la télévision, il a affiché son mépris pour la mobilisation qui se poursuit.

    Après le 49.3, c’est un nouveau scandale démocratique, qui illustre la faillite d’institutions faites pour servir les puissants sous couvert de « cheminement démocratique ». Preuve que les institutions de la 5e République sont taillées sur mesure pour les politiques autoritaires qui accompagnent la mise en place des reculs sociaux, et qu’une véritable démocratie, où les exploitéEs et les oppriméEs prennent leurs affaires en main, passe par la rupture avec ces institutions.

    Le scandale démocratique continue

    Le gouvernement est issu d’un vote minoritaire aux législatives, il est minoritaire à l’Assemblée, il est illégitime et doit user de la répression policière pour passer en force. Macron est un président mal élu ayant réuni 21 % des inscritEs au premier tour de la présidentielle ; il y a dans le pays 70 % d’opposition au projet de loi sur les retraites, avec plus de 90 % chez les salariéEs ; des millions de personnes ont fait grève et ont manifesté depuis trois mois... Mais la 5e République permet au pouvoir de passer en force.

    Lundi soir, lors de son allocution, Macron a enfoncé le clou. « Cette réforme est-elle acceptée ? À l’évidence, non. » Mais manifestement cela ne pose aucun problème au monarque de traiter ce refus par le mépris et de raconter du baratin sur d’autres sujets : parler de la santé alors qu’il a contribué à casser l’hôpital, de la hausse des prix alors qu’il refuse que les revenus augmentent au moins au rythme de l’inflation, des personnes sans emploi alors qu’il qu’il détruit l’assurance chômage, du partage des richesses alors que sous son règne les inégalités n’ont cessé d’augmenter et le CAC 40 de se gaver. Et bien sûr, comme le font tous les gouvernements illégitimes, il parle d’insécurité, d’immigration, et annonce un renforcement des forces de répression avec la création de 200 unités de gendarmerie.

    Nous ne sommes pas dupes. Contre Macron et sa sale « réforme » des retraites, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté et fait du bruit lundi soir. Alors qu’il prenait la parole, plus de 300 rassemblements étaient organisés aux quatre coins du pays, suite à un appel de l’association Attac repris par la plupart des organisations de la gauche sociale et politique. Et les bruits de casseroles ont résonné un peu partout à 20 h. Dans la foulée, des dizaines de manifestations spontanées ont eu lieu, qui ont dû faire face, une fois de plus, à la répression policière.

    Nous pouvons les faire reculer !

    La bataille pour le retrait de la contre-réforme n’est donc pas terminée. D’abord parce que la grève peut redémarrer dans une série de secteurs toujours mobilisés, mais aussi parce que nous avons les moyens de réussir de nouvelles journées de mobilisation. Dans ce cadre, la journée de lutte internationale des travailleurEs, le lundi 1er Mai, doit être marquée par un déferlement populaire dans toutes les rues.

    Il faut continuer à faire vivre cette colère, avec notamment cet objectif d’un 1er Mai historique, mais sans attendre deux semaines pour se mobiliser à nouveau. La lutte contre Macron et sa réforme des retraites se poursuit, avec des initiatives à prendre chaque jour, des grèves à construire et à soutenir, à l’image de l’appel des organisations de cheminotEs à faire grève le jeudi 20 avril.

    Nous pouvons infliger une défaite au gouvernement malgré l’avis du Conseil constitutionnel, malgré la promulgation et l’arrogance satisfaite de Macron. Nous avons déjà fait reculer le pouvoir en 2006, qui avait dû retirer sa loi sur le CPE, pourtant promulguée.

    Il est urgent que toutes les organisations de la gauche sociale et politique — syndicats, partis, associations — se rassemblent pour construire ensemble de telles perspectives, de façon unitaire. Dans ce cadre, nous défendons notamment l’organisation rapide d’une grande manifestation nationale, d’une marche vers l’Élysée, pour aller chercher Macron.

    Après trois mois de lutte, ce n’est qu’un début !