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Communiqués du NPA... - Page 32

  • Solidarité avec la lutte légitime du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par le Hamas le 7 octobre a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien et les questions tactiques et stratégiques qu’elles impliquent. La riposte du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu est à l’image de ce qu’une des armées les mieux équipées du monde peut faire.

    Depuis 75 ans, l’État d’Israël mène une guerre d’occupation aux PalestinienNEs faite d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, une guerre d’occupation et de colonisation qui s’amplifie depuis la construction du mur d’annexion dans les années 2000.

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la « communauté internationale » : les grandes puissances ont regardé ailleurs quand l’ONU multipliait les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël, et continuent de le faire alors que l’ONU rappelle que le « siège complet » de la bande de Gaza est « interdit » par le droit international humanitaire.

    Il faut se rappeler que la plupart des PalestinienNEs de Gaza sont les descendantEs des réfugiéEs de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréguer et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans. Depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les PalestinienNEs. Il ne fait qu’utiliser la force aveuglément, pensant ainsi les soumettre.

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et anti­sémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le Hamas est une organisation issue de la première intifida (1987-1993) d’obédience islamiste et de facto dirigeante à Gaza, même si la résistance palestinienne est composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent.

    La seule issue pacifique à ce conflit, qui porte depuis le début sur la terre et son partage, sur la colonisation et l’oppression d’un peuple par un État, sera une issue politique qui prendra en compte tous les droits des oppriméEs palestiniens et leur rendra justice.

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • Défendons les Kurdes et le Rojava...

    Depuis le 5 octobre, le nord-est de la Syrie, dirigé par une administration autonome, l'ANEES, subit des vagues de bombardements et d'attaques de drones incessantes. Toutes les régions sont touchées, mais les principales cibles sont les infrastructures civiles comme les centrales électriques, les usines de gaz, les châteaux d'eau, rendant la vie des populations extrêmement difficile. Ces attaques sont censées être une riposte à l'attentat suicide du 1er octobre mais ne sont de fait que l'amplification d'attaques permanentes contre les forces kurdes en Turquie, en Syrie et en Irak.

    La Turquie vient de bombarder le camp de réfugiéEs de Maxmur, dans la zone autonome du Kurdistan d'Irak (touchant une mosquée), et toute la région des monts Quandil, où sont implantées les forces kurdes, subit des attaques et des bombardements permanents. Elle vient de bombarder la région de Kobané, ville emblématique de la résistance kurde à l’État islamique.

    Dans le même temps, dans les régions occupées par la Turquie comme Afrin depuis janvier 2018, et la bande frontalière de Tall Abyad à Sérekanye, la résurgence des gangs de l’État islamique au nord-est de la Syrie est la cause d'attentats permanents dans la région.

    Dans ce contexte très difficile, les forces arabo-kurdes des FDS continuent à résister et l'administration autonome continue à fonctionner, mais pour combien de temps ?

    Le gouvernement français a oublié le sacrifice de milliers de jeunes femmes et jeunes hommes qui sont tombés pour libérer Raqqa et les autres bastions de l'Etat islamique. Il a oublié le droit à l’autodétermination du peuple kurde que le pouvoir d’Erdogan piétine par la répression la plus féroce, en même temps qu’il étouffe toute démocratie en Turquie. Le Rojava, où se construit un mode vie égalitaire entre les différentes religions, féministe et écologiste, recherchant la démocratie à la base, est une expérience unique au Moyen-Orient et bien au-delà.

    Des sanctions contre Erdogan ! Solidarité avec le peuple kurde, son droit à l’existence, son droit à se défendre et à se libérer de l’oppression subie de la part du régime turc, mais aussi des autres régimes oppresseurs de la région !

     

  • Offensive de Gaza : les solidarités du NPA vont à la lutte légitime du peuple palestinien...

    Depuis deux jours, c’est bel et bien à une amplification de la lutte pour les droits du peuple palestinien à laquelle nous assistons. Le nombre des victimes civiles et la bataille des chiffres et des images choquent à juste titre, mais ne doit pas nous faire oublier que ces derniers évènements autour de l’offensive de Gaza ne peuvent s’apprécier qu’à la lumière de la situation dramatique du peuple palestinien. Humiliations quotidiennes, meurtres, emprisonnement, amplification de la politique d’occupation et de colonisation par Netanyahu et son pouvoir d’extrême droite, blocus inhumain de la bande de Gaza qui dure depuis une quinzaine d'années… Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la “communauté internationale”, avec ces grandes puissances qui regardent ailleurs quand l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’Etat d’Israël.

    Ici, les larmes de bien des dirigeants politiques et commentateurs divers et variés sont à géométrie variable. Après avoir été indifférent au sort des PalestinienNEs pendant des décennies, voire l’avoir invisibilisé, une offensive idéologique a lieu aujourd’hui contre le “terrorisme” du Hamas, consensus visant à empêcher dans un même mouvement la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le projet politique et idéologique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous partageons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État belliqueux et guerrier, celui d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et veut mettre en place un “siège complet” de la bande de Gaza. Nous ne confondons pas cet État et sa politique avec le peuple, les militantEs, ou les courants anti-guerre, à l’image du journal israélien Haaretz qui titre “Netanyahou porte la responsabilité de cette guerre Israël-Gaza”.

    Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, et pour le droit à l’autodétermination, seule condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Depuis deux jours, plusieurs personnalités politiques, dont la Première ministre Borne, ou des associations, comme la LICRA, l’Union des étudiants juifs de France ou l’association Avocats sans frontières, ont multiplié les déclarations agressives et les menaces à l’égard du NPA. La campagne qui se déchaîne contre nous est indécente et mensongère, et nous demandons à pouvoir expliquer notre position dans les médias. Aucune menace de procès ou d’interdiction ne viendra faire taire nos solidarités avec les oppriméEs. C’est pour cela que nous réitérons l’appel déjà lancé à l’organisation, ces prochains jours et dans l’unité, de mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • Dans l’éducation, dès la rentrée, monter au front...

    La nomination de Gabriel Attal en nouveau ministre de l’Éducation nationale, confirme ce que l’on savait déjà : il n’y a ni ministre ni ministère mais des relais communicationnels d’un président tout-puissant. Un président qui a fait de l’Éducation son domaine réservé pour développer son programme libéral.

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  • Offensive de Gaza : nous sommes tous et toutes palestinienNEs !

    Depuis ce matin, une vaste offensive a été lancée depuis Gaza par le Hamas en territoire “Israélien”. Il s’agit d'une offensive sans précédent qui a pris de court la direction militaire israélienne. En plus des roquettes tirées sur plusieurs postes militaires, certaines colonies autour de Gaza ont été acquises aux résistantEs. 

    Gaza est sous blocus depuis 15 ans et connaît depuis une situation humanitaire dramatique, cela sans compter les humiliations, les mortEs et les bombardements. Longtemps cantonnés aux actualités autour du cycle provocations - roquettes - bombardements et appels à la “désescalade” des “deux côtés”, les PalestinienNEs étaient dépeints comme passives et passifs, toujours dans la survie. La stratégie israélienne, appelée la “tondeuse à gazon”, consiste en réalité à éliminer physiquement et régulièrement des nouvelles générations de militantEs et d’opposantEs à l’occupation, dans un cycle de répétition interminable. 

    Cette fois-ci, l'offensive est du côté de la résistance. En effet, avec un gouvernement israélien ouvertement d'extrême droite prêt à toutes les annexions et crimes de guerre, les dernières provocations sur l’esplanade des mosquées, ça ne peut plus durer ! Le Hamas appelle les palestienNes à se soulever dans tous les territoires et à lutter contre l’occupation. Les manifestations pour la démocratie en Israël (qui devaient avoir lieu ce samedi) ont été annulées par leur organisateurs pour soutenir l’armée d'occupation. Il est trop tôt pour connaître l’issue de cette offensive. A cette heure, il est évidemment à craindre que l’armée israélienne se permette les pires exactions et représailles, cela avec la bénédiction de la communauté internationale occidentale.  

    Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue “désescalade”. En effet, la guerre contre les PalestinienNEs dure depuis 75 ans, et la gauche devrait se rappeler de la nécessaire solidarité avec les luttes de résistances contre l'oppression et l’occupation. Le NPA rappelle son soutien aux PalestinienNEs et aux moyens de luttes qu’ils et elles ont choisi pour résister. Nous lançons un appel à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestien. Nous soutenons l’exigence de sanctions internationales contre les crimes de guerre et d’apartheid d’Israël, celles-ci étant encore plus nécessaires aujourd’hui face à la violence et la haine de la classe dirigeante actuelle en Israël. Enfin nous rappelons que c’est bien l'absence de sanctions et plus généralement l'occupation, l'extension de la colonisation et l’apartheid, qui sont responsables de cette situation.

    Aujourd’hui comme hier, nous sommes toutes et tous palestienNEs. Intifada ! 

  • Solidarité face à l’assassinat des trois médecins proches du PSOL au Brésil...

    Trois médecins ont été assassinés jeudi 5 octobre à Rio de Janeiro, Marcos de Andrade Corsato, Perseu Ribeiro Almeida et Diego Bomfim, frère de la députée fédérale du PSOL Sâmia Bomfim et beau-frère du député fédéral Glauber Braga.

    Tout indique que ce crime a été commis par un groupe de miliciens, dont les liens avec l'extrême droite et l’ex-président Jair Bolsonaro sont bien connus. Si les motivations exactes de cette exécution restent encore à déterminer, n'oublions pas que de ces mêmes groupes miliciens sont issus les responsable de l'assassinat de la camarade Marielle Franco en 2018.Cet assassinat suscite un grand émoi au Brésil, le président Lula est intervenu pour dénoncer cette exécution.

    Nous présentons toute notre solidarité aux camarades du PSOL, du MES au particulier, et à Sâmia Bomfim.

    Notre lutte internationale contre le fascisme est plus que jamais d’actualité.

  • Budget 2024 : l’écologie au service du capital...

    L’austérité prévue dans la loi de finances 2024 va peser sur les plus précaires, notamment par la fin du bouclier tarifaire sur l’énergie. Le gouvernement tente de faire passer la pilule avec une hausse de 10 milliards d’euros pour la « planification écologique » qui camoufle en réalité une relance du « capitalisme vert ».

    Dans le discours de Macron du 25 septembre sur la planification écologique, le plus marquant est finalement l’immensité de ce qui n’est pas dit. Ce discours qui se veut écologiste ne s’attarde pas sur les enjeux de la destruction du vivant et des dommages irréversibles sur la planète. Les impacts déjà bien réels du dérèglement climatique et les migrations qu’il produit ne sont pas abordées. La question sociale, qui est pourtant intimement liée aux problèmes environnementaux, est tout juste effleurée sous l’angle du pouvoir d’achat.

    La prétendue planification écologique annoncée par Macron n’a qu’un but, celui de soutenir à coups de fonds publics le mode de production capitaliste pendant que le monde bascule et à l’heure d’une prise de conscience généralisée des enjeux environnementaux. Cet objectif se décline selon trois axes martelés par Macron : « une écologie souveraine », « une écologie qui crée de la valeur économique » et « une écologie compétitive ».

    Un emballage vert palot

    Le gouvernement est fort en recyclage : la sortie du charbon promise pour 2022 est finalement repoussée à 2027 ; le nouvel objectif de réduction de la part d’énergie fossile dans le mix énergétique est comparable à celui fixé en 2020 ; on entend une fois de plus parler des RER métropolitains, sans que les budgets alloués correspondent aux énormes besoins. Les quelques hausses de budgets annoncées ne sont que des miettes pour couvrir la politique de casse des services publics : par exemple, la création de 760 emplois dans les services des ministères alors que la FSU y dénombre 11 200 suppressions de postes depuis 2011 et que pour la même période les emplois supprimés dans les hôpitaux publics se chiffrent en dizaines de milliers.

    Une logique productiviste

    Sous ce « vert-nie » se cache une tentative de relance industrielle. Le gouvernement mise sur les voitures électriques, dans l’objectif d’en produire 1 million d’ici 2027, et sur les pompes à chaleur, ce qui prend le problème à l’envers car elles sont inefficaces dans des logements mal isolés. Macron cherche des débouchés à de nouveaux marchés qui instrumentalisent l’écologie comme la capture-séquestration carbone ou la production d’hydrogène, incertaines, l’agrivoltaïsme et les agrocarburants consommateurs de terres. « L’écologie souveraine » vise à sécuriser les profits industriels nationaux et européens pour l’essentiel, notamment par un « inventaire des ressources minières sur notre territoire » et 1,5 milliard d’euros dédiés au développement du « nouveau nucléaire ».

    Planifions le renversement du capitalisme !

    Dans le contexte d’inflation et d’explosion de la pauvreté, la politique de Macron va à l’encontre de l’urgence sociale et environnementale. La voiture électrique, les pompes à chaleur, la rénovation des logements ne sont (et ne seront) pas accessibles aux classes populaires. Il se refuse à toucher aux dividendes des actionnaires, aux bénéfices et au patrimoine des capitalistes des groupes industriels et financiers, des banques et des rentiers... Sans réforme fiscale radicale ni taxation des profits, les inégalités écologiques et sociales vont continuer à augmenter entre une majorité de pauvres et une infime minorité de riches.

    Affronter la crise environnementale et le dérèglement climatique nécessite une transformation profonde de nos modes de production et de consommation. C’est à nous de déterminer nos besoins, de choisir les secteurs que nous voulons développer (les transports en commun, la santé, les énergies renouvelables, l’agriculture paysanne biologique...), et ceux que nous voulons réduire (l’automobile, l’aéronautique...) ou supprimer (les énergies fossiles, les ­industries polluantes…).

    Commission nationale Écologie

  • Contre l’UE capitaliste et austéritaire, rassembler la gauche de combat ! (tribune du NPA)...

    Tribune publiée sur Mediapart et Regards

    Par Christine Poupin et Pauline Salingue, porte-paroles du NPA, Roseline Vachetta, ancienne députée européenne, Philippe Poutou et Olivier Besancenot, anciens candidats à l’élection présidentielle

    « En regroupant toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien, nous pouvons rendre crédible une alternative écosocialiste, en France et dans le reste de l’Europe ». Plusieurs personnalités du NPA, dont Philippe Poutou et Olivier Besancenot, s'adressent aux courants antilibéraux ou anticapitalistes, notamment à la France insoumise, pour l'élaboration collective d'un programme en vue d'une campagne commune aux prochaines élections européennes. 

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  • Solidarité avec les populations du Haut-Karabagh...

    L’assaut éclair de l’armée de l’Azerbaïdjan a poussé les personnes arméniennes à fuir en masse le Haut-Karabagh (Artsakh en Arménien). Au moment où nous écrivons, près de la moitié de la population (environ 60 000 personnes) a fui cette enclave où vivent une majorité d’ArménienEs. Cette offensive a lieu après 9 mois de blocus ayant entraîné une catastrophe humanitaire. Elle est le point culminant d’une offensive menée par l'Azerbaïdjan en 2020 qui eut pour effet de reprendre petit à petit le contrôle du Haut-Karabagh avec la volonté de se débarrasser des populations arméniennes. Nous constatons aujourd’hui les suites logiques de cette politique de nettoyage ethnique.

    L'Azerbaïdjan ne compte pas d’ailleurs s'arrêter là, car le régime conteste ouvertement la légitimité de l'État arménien lui-même. Ainsi, dans les médias officiels azerbaïdjanais, l'Arménie, à l'intérieur de ses frontières actuelles exactes, est qualifiée d' “Azerbaïdjan occidental", et l’existence même du génocide arménien de 1915 est niée.

    La dictature fascisante du pouvoir azerbaïdjanais se mêle à l’hypocrisie des gouvernements européens qui achètent du gaz russe transitant via ce pays pour contourner leur propres sanctions. L'Azerbaïdjan n'est pas seul dans cette guerre, bénéficiant à la fois des armes fournies par son allié Israël et de la puissance diplomatique et probablement militaire de son partenaire historique dans la région,la Turquie… Prise en étau géographiquement entre les dictatures turque et azerbaïdjanaise, c'est la question de la survie de l'Arménie et des Arméniens qui est aujourd'hui à nouveau en jeu.

    Le NPA se solidarise des peuples opprimés et apporte son soutien aux personnes déplacées de force et condamné l’épuration éthnique en cours. Nous soutenons sans réserve le droit des Arméniens à se défendre, ainsi que la lutte des militantEs azerbaïdjanais qui combattent leur propre dictature pour défendre les droits humains.