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Communiqués du NPA... - Page 55

  • Municipales : le parti macroniste est sanctionné, la crise du système continue !

    Ce pouvoir est irresponsable. Alors qu’il ferme à juste titre les établissements scolaires et de nombreux lieux publics pour tenter de répondre à la grave crise sanitaire du coronavirus, il a voulu maintenir coûte que coûte ces élections municipales. Aussi, sans surprise, l’abstention a profondément marqué ce scrutin électoral, près d’un électeur sur deux ne s’étant pas déplacé. C’est l’expression la plus claire du large désintérêt populaire pour cette élection perçue comme totalement déplacée dans une situation où l’ensemble du pays est en train de s’installer dans le confinement. C’est aussi bien évidemment la continuité d’une crise démocratique qui marque l’ensemble des scrutins depuis plusieurs années, et qui s’exprime largement en dehors des urnes.

    Annoncée depuis plusieurs semaines, la sanction du pouvoir se confirme. L’opération Buzyn à Paris a pris l’eau, tout comme dans la grande majorité des principales villes du pays, avec en point d’orgue Lyon, jusqu’ici gérée par Collomb, ex-ministre de Macron, dont le candidat est très en difficulté à l’issue de ce premier tour. Les raisons de cet échec, il ne faut pas les chercher bien loin. Depuis son arrivée au pouvoir, la politique libérale et autoritaire de Macron est rejetée par les classes populaires : du mouvement des Gilets jaunes sur les rond-points et dans la rue à la contre-réforme des retraites contestée par la grève, la mobilisation contre sa politique est incessante depuis un an et demi. La gestion de la grande crise sanitaire du Coronavirus par ce gouvernement, catastrophique, fait sans nul doute partie des nombreuses raisons de voter contre les macronistes qui pendant plusieurs semaines n’ont pas mesuré l’importance du danger et n’ont pris aucune mesure d’ampleur jusqu’à jeudi dernier.

    Par cette irresponsabilité, le pouvoir amplifie aussi la crise politique en maintenant à tout prix ce premier tour des élections municipales… alors qu’à l’évidence, il sera certainement impossible de tenir le second tour. Cette crise politique n’est que le reflet d’une crise plus profonde d’un système capitaliste à bout de souffle, incapable aujourd’hui de répondre tant au risque d’un krach boursier qu’à la menace d’un dangereux virus… Les réponses aux crises - sanitaire, économique, démocratique... - que nous traversons, ce n’est pas dans les urnes que l’on peut les trouver mais dans la mobilisation de touTEs pour imposer des mesures d’urgence qui font passer nos vies avant leurs profits.

    Montreuil le dimanche 15 mars 2020

  • Que ceux qui n’ont jamais payé, payent la crise sanitaire ! (Communiqué de Sinistra Anticapitalista)...

    Par Sinistra Anticapitalista

    En face d’un risque aussi important pour la santé du publique, il ne faut pas se tromper : la priorité est d’empêcher une ultérieure diffusion de la contagion.

    S’inquiéter de la santé publique n’est pas moins de la responsabilité du gouvernement que de la responsabilité de chacune et chacun d’entre nous.

    Nous avons le devoir de contribuer à la sauvegarde de toutes et de tous, en particulier des personnes âgées et des personnes les plus faibles, comme les immunodépressifs.

    En ce moment même, nous ne pouvons pas accepter que les mesures nécessaires à l’endiguement de la maladie retombent sur les épaules des travailleuses et travailleurs salariés, des précaires, des travailleuses et travailleurs autonomes.

    La crise sanitaire ne date pas d’aujourd’hui, elle est l’effet des coupes budgétaires sauvages qui ont saigné à blanc les services de la santé publique, coupant 70,000 lits et réduisant drastiquement ceux des soins intensifs !

    Ces coupes ont été effectuées au nom de la « réduction de la dette », des « règles budgétaires européennes », de la « compétitivité », qui n’ont bénéficié qu’aux organisations privées de santé et aux riches, en privant des millions de citoyennes et citoyens de leur droit à la santé.

    Au moment même où le pays vient d’être bloqué pour empêcher la future propagation du virus, des millions de travailleuses et travailleurs peuvent se déplacer pour se rendre à leur poste de travail, se mettant en danger soi-même et, involontairement, les autres.

    Ces travailleuse et travailleurs sont en outre le plus souvent équipées des équipements de sécurité les plus rudimentaires et mis dans la condition objective de ne pas pouvoir respecter les nécessaires dispositions sanitaires et d’hygiène sur leur propre lieu de travail.

    Personne n’a plus d’intérêt à l’arrêt de la contamination que les travailleuses et les travailleurs, les personnes âgées et les personnes les plus faibles. Mais, pour endiguer l’épidémie, il faut des mesures conséquentes.  

                Parce que le droit à la santé passe avant le profit nous voulons :

    1) l’arrêt, toujours possible, des activités économiques non immédiatement nécessaires, en taxant des ressources extraordinaires (aussi par le biais d’une taxation/imposition du patrimoine) pour garantir les postes de travail, en tenant compte des plus précaires et les travailleurs du secteur privé. De plus, nous voulons la couverture totale du salaire des travailleuses et des travailleurs dont l’activité est suspendue.

    2) le respect des garanties de sécurité pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs des secteurs dans lesquels l’arrêt de l’activité n’est pas possible ; avec cela, la distribution par l’état du matériel de protection adéquat (masques, gel désinfectant, etc.)

    3) La garantie de la continuité d’un revenu pour toutes les travailleuses et les travailleurs empêchés dans le déroulement de leurs propres activités à cause des mesures extraordinaires en cours, comme le confinement à la maison, si positif à l’infection. Nous demandons donc un revenu de quarantaine à maintenir pour toute la durée de la crise.

    4)  le changement des normes qui imposent aux travailleuses et aux travailleurs d’être responsable de la suspension ou de la réduction de l’activité de l’entreprise par la prise de congés maladies, de congés parentales (et seulement à 30 %…) ou des vacances. Sans compter sur le concret risque de licenciement de la part des entreprises, rendues plus agressives par l’introduction du Job’s Act. Ces droits sont des droits inaliénables des travailleuses et des travailleurs, et donc sujet à leur exclusive disponibilité !

    5) La suspension, jusqu’à la fin de la crise sanitaire, de tous les payements échelonnés vis à vis des banques et des différentes institutions financières (emprunts, crédits, etc.) mais aussi du recouvrement des loyers aux sociétés immobilières.

    6)  Des dispositions urgentes d’amnistie. La situation des prisons est depuis longtemps explosive, et les conditions de vie des détenus, qui sont par ailleurs dans la majorité des cas derrière les barreaux pour des infractions/délits mineurs, sont maintenant encore plus insupportables. Le risque de contracter l’infection dans des zones surpeuplés et insalubres, et l’incroyable brimade qui consiste à interdire aux détenus de rencontrer leurs familles, a déchaîné la révolte et avec elle, des détenus sont morts dans les geôles de Modène, dans des circonstances encore peu claires. Dans tous les cas, nous voulons la traduction de la peine en une peine à domicile pour réduire concrètement le risque d’infection et donner aux détenus la possibilité de vivre avec leurs proches.

    7) Un blocage des expulsions et le retour des migrants expulsés qui, dans cette situation, n’ont pas les conditions pour une effective action de recours en justice, et, les services de l’immigration des préfectures de police ayant été fermés, ils n’ont pas pu obtenir la possibilité du renouvellement du permis de séjour. La libération immédiate de toutes les personnes détenues dans les centres de permanence pour le rapatriement ; où le risque de contracter l’infection est très haut.

    Nos vies valent plus que leurs profits !

    Sinistra anticapitalista, le 10 mars

  • Contre les placebos de Macron, des mesures d’urgence pour protéger la population, vite !

    Mettant fin à des jours de silence et de passivité, Macron a fini pour prendre la parole, alors que tout indique que la France se dirige tout droit vers une situation à l'italienne, avec des hôpitaux saturés et des milliers de morts. Malheureusement, s'il a tenté de faire croire à un changement de cap, les mesures annoncées restent floues et insuffisantes.

    Après avoir salué le travail des personnels de santé (sans pour autant améliorer leur condition d’exercice...) et rappelé quelques mesures de précaution essentielles déjà entendues depuis le début de l’épidémie, Macron a annoncé quelques mesures exceptionnelles, en particulier la fermeture de tous les établissements scolaires à partir de lundi. Une mesure indispensable qui aurait déjà dû être prise depuis déjà dix jours pour freiner la propagation de l'épidémie. S’il a abordé la question de la limitation des rassemblements, les modalités en sont très floues, mais parions que ce pouvoir va s’appuyer sur la nécessaire lutte contre la propagation du virus pour tenter de faire taire l’expression de toute contestation. Le président va particulièrement soigner « les entreprises », avec le report de toutes les cotisations et l’ouverture de larges possibilités de chômage partiel... mais sans compensation intégrale du salaire pour les concernéEs. De façon globale, fidèle à lui-même, Macron a joué la responsabilité individuelle... pour mieux exonérer l’État de ses propres responsabilités. Du blabla moraliste où les mots de « protection » ou de « solidarité » sont répétés ad nauseam, mais vidés de tout contenu concret.

    Malgré les quelques annonces de ce soir, le gouvernement n’est pas à la hauteur face à la crise du coronavirus, mettant en danger des centaines de milliers de personnes afin de maintenir la marche de l’économie à tout prix- une préoccupation omniprésente dans le discours de Macron - de peur que la crise économique ne s’approfondisse encore.

    Des mesures d’urgence à la hauteur s’imposent, et, au vu de l’inaction de ce pouvoir, doivent donc être imposées : distribution massive de moyens médicaux (masques, gel antibactériens…) ; augmentation immédiate des budgets hospitaliers, afin de rouvrir immédiatement tous les services ; embauche massive de personnel de santé en CDI aux 32 heures, et des salaires revalorisés de 300 euros dans les hôpitaux ; gardes d'enfants intégralement financées pour les personnels indispensables à lutter contre la crise, notamment les personnels soignants ; droit de retrait inconditionnel pour les salariéEs exposés au risque ; maintien du salaire et sans décompte des jours de congés en cas d’absence liée à la maladie ; interdiction des licenciements, y compris des contractuels et intérimaires ; arrêt de tous les travaux parlementaires, notamment sur la réforme des retraites ; retrait de la réforme sur l’assurance-chômage ; arrêt de toutes les cadeaux aux grandes entreprises et à leurs actionnaires…

    Aujourd’hui, les principales places financières ont chuté, comme en France (où le CAC40 a baissé de 30 % en moins d’un mois) ainsi qu’en Italie. Des baisses historiques annonciatrices d’un véritable krach boursier. Le coronavirus agit donc comme le révélateur d’un système économique instable et néfaste à bout de souffle fondé sur la fuite en avant spéculative.

    Face à la crise sanitaire, à ses conséquences économiques et sociales qui peuvent être très dures pour le monde du travail et l’ensemble de la population, nous ne pouvons compter que sur nous-même, en exerçant notre pression pour imposer des mesures vitales et notre contrôle sur l’ensemble de la société, parce que nos vies valent plus que leur système, que leurs profits.

    Montreuil le jeudi 12 mars 2020

  • Ne laissons pas passer le 49-3 de ce gouvernement illégitime...

    Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée. Cela fait plusieurs jours qu’E. Philippe prépare les esprits avec des arguments sur l’enlisement des discussions, qui seraient dû à l’obstruction de la France insoumise et du PCF.

    La réalité est que le 49-3 est toujours un moyen autoritaire, particulièrement antidémocratique, de faire passer une loi. Il s’agit de limiter les débats parlementaires, déjà en procédure « accélérée », ce qui n’avait aucun sens pour une telle réforme, structurelle, et de limiter les possibilités des mobilisations sociales, en accélérant les choses. Il s’agit aussi, pour un gouvernement, en engager sa responsabilité devant un vote de confiance dans les jours suivants, de mettre tout son poids dans la balance, de lier son existence à une réforme.

    Alors que le gouvernement est doublement illégitime, avec un président élu avec 16% des voix des inscrits au premier tour et avec une grande majorité de la population opposée à sa réforme, notre vision est qu’effectivement le sort de Macron et de sa réforme doivent être liés : ils doivent dégager tous les deux.

    Le NPA appelle à manifester ce soir ou demain, selon les villes, devant l’Assemblée nationale (appel à 18h30 ce soir) et les Préfectures, pour protester contre cette mesure antidémocratique, et à construire un mouvement de grève de masse, uni, dans les prochains jours. Alors que le pouvoir accélère et veut passer en force, nous ne pouvons pas attendre le 31 mars pour une riposte nationale de masse. En s’appuyant sur les mobilisations du 5 mars dans l’enseignement supérieur, du 8 mars, du 14 mars et du 31 mars, allons-y touTEs ensemble, construisons une grève générale pour gagner.

    Montreuil, samedi 29 février 2020

  • Face au coronavirus : vérité, transparence, solidarité et service public...

    Partie de Chine, l’épidémie de coronavirus s’étend progressivement à toute la planète. Elle se développe en Asie, au Moyen-Orient (Iran), en Europe, où l’Italie est particulièrement touchée, en Amérique Latine (Brésil). On peut être extrêmement inquiet des effets qu’aurait son développement probable en Afrique.

    Ce soir l’annonce brusque de 20 nouveaux cas laisse présager une extension en France.

    Sida, Ebola, SRAS, Zika, dengue hémorragique… les grandes épidémies sont de retour, attisées par les effets d’un capitalisme mondialisé. Celui-ci est en effet, dans une seule logique du profit, à l’origine de la circulation irrationnelle et inutile des marchandises et des hommes, du réchauffement climatique, de l’entassement de populations dans des mégapoles, de l’absence de services de santé fiables accessibles à tous. 

    Les propos lénifiant des gouvernements assurant que « tout est sous contrôle » ne sont pas de mise. L’exploitation des craintes légitimes de la population, par la droite et l’extrême droite, les « remèdes miracles » qu’elles préconisent comme la fermeture des frontières ne le sont pas davantage. N’en déplaise aux Le Pen et autres Ciotti, le virus ne sera pas stoppé par la police aux frontières, et faire croire le contraire, en attisant la méfiance ou la haine à l’égard de « l’étranger », ne peut qu’aggraver les peurs et favoriser la propagation de la maladie.

    En l’absence d’antiviraux et de vaccins efficaces, comme dans toute les épidémies de ce type, l’information diffusée rapidement à l’ensemble de la population, les mesures barrières (masque, lavage des mains), l’isolement des malades, leur transport direct vers les services spécialisés sans passer par les urgences, le suivi rapproché des personnes qui ont été en contact avec les malades pendant au moins les 7-14 jours de l’incubation, la protection stricte du personnel médical en contact avec les malades, sont les seuls moyens d’éviter la propagation de l’épidémie.

    Comme dans toutes les circonstances dramatiques, le pouvoir ne manque pas d’encourager et de saluer d’une larme les fantassins de la santé envoyés au front pour combattre le virus. Emmanuel Macron n’y a pas manqué ce matin en se rendant à l’hôpital Pitié-Salpêtrière.

    Lui qui, poursuivant l’œuvre de ses prédécesseurs, a organisé les coupes sombres dans les budgets hospitaliers, impose sur tout le territoire les fermetures des services clés des hôpitaux comme les urgences, refuse de répondre aux revendications des soignants en grève depuis des mois, a eu l’audace de leur déclarer : « Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi pour qu'on agisse ensemble… » !

    Personne ne doute de l’engagement des personnels hospitaliers dans la lutte contre l’épidémie, comme ils ont été au rendez vous lors des attentats de 2015. Mais ils sont les premiers à savoir que cet engagement a ses limites, dans un hôpital fonctionnant à flux tendu, avec des urgences débordées, des lits et des effectifs de personnel manquant, des soignantEs épuisés. Ceux-ci et celles-ci doivent toujours faire plus avec moins. Les recrutements deviennent de plus en plus difficiles, en raison de la pénibilité du travail, des bas salaires, et aujourd’hui le recul prévu de l’âge de la retraite. 

    La lutte contre l’épidémie rend encore plus urgente la défense de l’hôpital public, la satisfaction des exigences des personnels hospitaliers, l’attribution des moyens qui lui sont indispensables. La santé et parfois la vie de celles et ceux qu’il doit soigner en dépendent.

    Montreuil, le 27 février 2020

  • Appel pour un comité de soutien aux mobilisations sociales (tribune unitaire)...

    Face à un projet de réforme des retraites amené à accentuer gravement les inégalités, un large ensemble de responsables associatifs et politiques, personnalités du monde artistique, sportif et intellectuel s'engagent à la création d'un «comité national de soutien aux mobilisations» pour accompagner la convergence des luttes «qui prennent des formes inédites, diverses, ancrées localement».
     

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  • SNCF : la grève hante les possédants...

    Alors que le mouvement de grève historique à la SNCF dure depuis bientôt 60 jours, sénateurs et SNCF sont main dans la main pour tenter de briser ce mouvement par tous les moyens.

    La commission des affaires « sociales » du Sénat vient de voter un nouveau texte contre le droit de grève dans les transports avec possibilité pour l’employeur de réquisitionner les grévistes. 

    Dans le même temps, la SNCF s’apprête, dans certains endroits, à verser aux non grévistes une prime (contestable du point de vue du droit du travail) de 300 à 1500 euros pour bons et loyaux services durant le conflit !

    Dans ces deux cas -qui arrivent à point nommé - il s’agit bien pour le possédants de trouver des stratagèmes afin de casser la grève des travailleurs des transports.

    Le NPA condamne fermement ces basses manœuvres et apporte tout son soutien aux salariéEs de la RATP et de la SNCF pour leur combativité exemplaire pour le retrait de la retraite à point et contre Macron  !

  • Macron tente de briser nos grèves par la violence policière : nous ne reculerons pas !

     

    Une camarade de l'interpro de Montreuil-Bagnolet a été blessée dans des actions ultra violentes de la police ce jeudi 9 janvier. Irène travaille à la RATP sur la ligne 9. Elle est en grève depuis le 5 décembre alors qu'elle élève seule ses 2 enfants. Elle s'est fait matraquer par un flic alors qu'elle filmait l'interpellation de Damien, lui aussi salarié de la RATP sur la ligne 9. Les violences policières qui ont émaillé ce défilé du 9 janvier sont intolérables. Tout notre soutien à celles et ceux qui en ont été les victimes hier, comme Irène et Damien.

    À cette heure, Damien est toujours en garde à vue. Nous exigeons sa libération immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites à son encontre.

    Il y a trois jours, la police assassinait un livreur. Hier la « justice » annonce qu'elle ne poursuivra pas le gendarme qui a assassiné Rémi Fraisse. Il va falloir que l'institution policière paye pour l'ensemble des crimes qui ont été commis ces dernières années à l'encontre des manifestantEs : les morts, les mains arrachées, les yeux crevés, les crânes défoncés...

    La macronie voit durer et augmenter l'ampleur de la grève, soutenue par une très large majorité des travailleuses et des travailleurs. Alors Castaner et Lallement amplifient la répression dans le but de casser la mobilisation. Avec 370 000 manifestantEs à Paris le 9 janvier et 1,7 millions dans toute la France, le doute s'installe même dans la majorité à l'Assemblée. Macron et son gang se lance dans une fuite en avant répressive. Mais ils n'arriveront pas faire taire notre colère contre cette inique réforme des retraites. Les capitalistes veulent nous imposer un monde inhumain, nous leur répondons « Révolution ».

    Comité NPA-Montreuil, 10 janvier 2020

  • A Valence, libérez les cinq manifestantEs !

    A Valence, en marge de la manifestation d'aujourd'hui contre la réforme des retraites qui a rassemblé entre 7000 et 10000 personnes, cinq personnes dont un camarade du NPA ont été arrêtés. Ils/elle sont actuellement au commissariat. Suite à une action totalement pacifique à la gare de bus juste après la manifestation, la police de Valence a pris en otage ces cinq manifestantEs au nom d'un prétendu "flagrant délit" basé sur aucun fait.

    Cette manœuvre d'intimidation totalement gratuite et sans aucune base légale est inacceptable. Désormais les vigiles de Macron s'inventent des "Black blocks" lorsqu'ils n'ont rien d'autre à se mettre sous la dent. Le NPA exige la libération immédiate de ces cinq manifestantEs.

    Montreuil et Valence le jeudi 9 janvier 2020