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Communiqués du NPA... - Page 56

  • Notre camarade Gaël Quirante interpellé ce matin. Nous exigeons sa libération immédiate !

    Communiqué du NPA. 

    Aujourd’hui, au petit matin, notre camarade Gaël Quirante, membre du comité exécutif du NPA, a été interpellé et placé en garde à vue. D’après les informations que nous avons, cette arrestation serait liée « à ses activités » d'animateur d'une grève de plus de 14 mois à la poste des Hauts-de-Seine. Une fois de plus, la police réprime les grévistes pour le compte de la Poste. Une fois de plus, la police montre son vrai visage : un bras armé au service du capital.

    Le NPA exige la libération immédiate de notre camarade. Si la direction de la Poste croit pouvoir éviter les négociations et faire plier les grévistes et leurs soutiens en employant la répression la plus brutale, elle se fourre complètement le doigt dans l’œil.

    Un rassemblement de solidarité est organisé ce dimanche à 12h devant la Sureté territoriale, 3-5 rue Riquet, Paris 19 (métro Riquet).

    Montreuil le dimanche 16 juin 2019

  • Construire et fédérer les mobilisations, il y a urgence !

    Partie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presqu’une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

    Un mouvement emblématique pour des embauches et les salaires

    Jeudi 6 et mardi 11 juin, les personnels urgentistes étaient dans les rues de Paris pour défendre leurs revendications. Mobilisés pour des moyens afin de répondre aux conditions de travail et d’accueil catastrophiques dans les services d’urgence, ils demandent notamment la création de 10 000 postes, la réouverture de lits « pour atteindre l’objectif de zéro brancard dans les couloirs cet été », ainsi qu’une hausse de salaire de 300 euros nets.

    Depuis mars, les services d’urgences sont rentrés dans la grève les uns après les autres. La semaine dernière, la décision des soignantEs de l’hôpital Lariboisière à Paris de se mettre collectivement en arrêt maladie afin d’éviter les réquisitions, a marqué une étape.

    Le gouvernement répond par le mépris et la répression

    À Lons-le-Saunier, ce sont les gendarmes qui sont venus en pleine nuit sonner chez des personnels de l’hôpital pour leur remettre des ordres de réquisition…

    Comme toujours, ce gouvernement n’a pour seule réponse que mépris et autoritarisme. La stigmatisation des urgentistes de Lariboisière par la ministre de la Santé Agnès Buzyn - « ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » - en est une marque, ainsi que le recours à la police et à l’armée, la réponse privilégiée de ce gouvernement.

    Car ce pouvoir n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

    S’unir pour ne plus subir

    Les revendications des urgentistes, bien des salariéEs du public comme du privé et des usagerEs des services publics pourraient les faire leurs. Ainsi, dans l’éducation, depuis plusieurs mois, enseignantEs et parents se mobilisent contre la loi Blanquer qui articule remises en cause fondamentales du droit à l’éducation, développement des inégalités de traitement et caporalisation des personnels. Et la bataille n’est pas finie, avec l’appel à la grève dans les écoles le jeudi 13 juin, ainsi que l’appel à la « grève des examens » dans le second degré.

    Outre cette offensive généralisée contre les services publics, les retraites sont menacées, avec la perspective de retraite par points, avec un nouveau recul de l’âge de départ et une baisse du montant des pensions… Il en est de même concernant les droits des chômeurs/euses pour lesquels les conditions d'accès aux allocations vont être durcies, pénalisant toujours plus les jeunes et les femmes.

    Pour aider les mobilisations à franchir un cap, à obtenir des victoires, il faut unir nos forces, les coordonner. Les organisations (syndicales, politiques ou associatives), les courants et équipes militantes, cette gauche qui veut résister à Macron et au patronat, touTEs doivent se rencontrer et se regrouper pour mener ensemble toutes les actions possibles. Faire reculer le rouleau compresseur macroniste, reconstruire une gauche radicale, anticapitaliste et internationaliste, c’est urgent !

    Le mardi 11 juin 2019

  • Italie. De la prison pour avoir secouru des migrantEs ?

    Pia Klemp est allemande, et âgée de 35 ans. Pendant 6 ans, elle a été capitaine de navires procédant à des sauvetages de migrantEs en Méditerranée, dont le Sea Watch 3. Elle est actuellement jugée en Italie pour ces opérations de sauvetage et encourt, selon son avocat, jusqu’à 20 ans de prison. On apprend dans un article publié sur le site de la chaîne TV5 Monde que « ce sont au moins quatre autorités d'enquête italiennes différentes qui ont travaillé contre elle et son équipage, dont les services secrets italiens. Le plus inquiétant reste que son navire a été mis sur écoute, tout comme les téléphones et les ordinateurs portables de l'équipage, le tout doublé d'une surveillance opérée par des informateurs présents sur d'autres navires. » 

    Autant dire qu’en Italie, sauver des migrantEs en mer semble équivaloir, pour certains, à un acte de terrorisme. La justice italienne entend démontrer que Pia Klemp serait « complice des passeurs » afin de la condamner pour « aide et complicité à l'immigration illégale ». Pour Pia Klemp, « les droits humains ne sont pas seulement pour notre bénéfice personnel. C'est une obligation. Si les droits humains ne s'appliquent pas à tous, ils ne s'appliquent à personne. » 

    Matteo Salvini entend bien évidemment s’appuyer sur ce procès pour faire celui de l’ensemble de celles et ceux qui aident les migrantEs, et les dissuader de toute tentative de sauvetage à l’avenir.
    Heureusement, une campagne internationale de soutien à Pia Klemp s’organise, à laquelle nous nous associons.

  • PatientEs en danger, personnels épuisés : avec les hospitalierEs en grève, contre les provocations d’Agnès Buzyn !

    Comme une maîtresse d'école faisant la morale à des enfants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'en est prise aux personnels des urgences de l'hôpital Lariboisière, qui, en arrêt maladie, ne sont pas venus assurer leur service. « Ce n'est pas bien », a-t-elle déclaré, les accusant de « dévoyer ce qu'est un arrêt maladie » et tentant de les culpabiliser.

    Le vrai scandale n'est pourtant pas que les personnels des urgences soient aujourd’hui en arrêt de travail. C'est au contraire qu'ils et elles ne l'aient pas été plus tôt, continuant à travailler par conscience professionnelle, afin d'assurer les soins et le service public, au mépris de leur santé physique et psychique, jusqu'à l'épuisement et dans des cas extrêmes jusqu'au suicide. 

    Le vrai scandale est de n'apporter aucune réponse au mouvement de grève engagé depuis le mois de mars dans les services d’urgences, et qui touche aujourd'hui 80 d'entre eux. 

     « En général les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins » a déclaré la ministre. Le problème est qu'elle et son gouvernement se fichent totalement des grèves qui se multiplient, depuis des mois, dans les services hospitaliers quand les personnels continuent d'assurer les soins « avec un brassard ». C'est seulement quand les hospitaliers prennent tous les risques que le pouvoir commence à écouter. L'année dernière, au Rouvray, certains ont dû entamer une grève de la faim, tandis qu'au Havre d'autres se sont « perchés » sur le toit des urgences, pour que la ministre prête enfin attention à leurs revendications. Il faut qu'aujourd'hui que les personnels de Lariboisière, épuisés, ne viennent plus assurer leur service, pour qu'elle commence à réagir. 

    Mais, franchissant un pas de plus dans la répression, elle n'a pas hésité à faire réquisitionner, à leur domicile, par la gendarmerie, les grévistes à Lons-le-Saunier, mesure habituellement réservée aux temps de guerre. 

    Il est vrai que le recours à la police et à l'armée, semble être désormais la réponse privilégiée de ce gouvernement qui n'a qu'une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. A. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l'été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d'urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

    Les personnels des urgences ont raison de poursuivre et de faire monter le niveau de leur mobilisation, par tous les moyens dont ils et elles disposent, pour en finir avec la situation intenable de leurs services. Le NPA leur apporte son entier soutien à l'occasion de leur mobilisation du 6 juin, dans la perspective d'un mouvement de grève de l'ensemble des hospitalierEs, avec le soutien et la participation des usagerEs, pour enrayer la mécanique destructrice de Macron et de son gouvernement.

    Montreuil, le 6 juin 2019. 

  • Face à la contre-révolution militaire, vive la lutte du peuple...

    Ce matin (3 juin), l’armée soudanaise a envoyé les paramilitaires des Forces de soutien rapide commandées par le général criminel Hemedti, n°2 du Conseil militaire au pouvoir, pour déloger violemment le sit-in organisé depuis avril devant le siège de l’armée à Khartoum. Depuis, le chaos règne, avec des tirs à balles réelles sur les manifestantEs, et même si les informations sont souvent floues, on dénombre probablement déjà des dizaines de morts. 

    En lançant l’assaut sur les manifestantEs, le pouvoir tente d’écraser le soulèvement du peuple soudanais qui, après avoir obtenu le débat d’al-Bachir et à la lumière du précédent égyptien, refuse que l’armée monopolise le pouvoir au moyen du Conseil militaire, et exige une transition assurée par un Conseil souverain dans lequel les civils seraient majoritaires. 

    C’est ce que refuse l’armée qui, feignant de négocier, s’est organisée pour tenter d’en finir, militairement, avec la contestation, afin de conserver le pouvoir contre les aspirations démocratiques et sociales qui s’expriment au Soudan. Face à la brutale répression, les appels à la résistance, à la mobilisation et à la désobéissance civile se multiplient dans le pays.  

    Le NPA condamne les violences contre-révolutionnaires perpétrées par l’armée et réaffirme son soutien au soulèvement populaire au Soudan. Nous appelons toutes les forces, syndicales, politiques, dans la jeunesse, à la solidarité internationale avec le peuple soudanais en lutte pour la démocratie et la justice sociale.

    Montreuil, le 3 juin 2019. 

  • L’urgence de construire une alternative anticapitaliste et internationaliste...

    Face au danger de l’extrême-droite,

    L’urgence de construire une alternative anticapitaliste et internationaliste

    Les résultats des élections européennes confirment la crise politique en France comme en Europe : 50 % d’abstention, des votes pour l’extrême-droite très élevés, des partis de gouvernement globalement discrétisés mais qui sauvegardent leur capital électoral. Contre le capitalisme, pour la justice sociale, il manque - encore et surtout - une voix pour le monde du travail.

    L’extrême-droite menace

    Comme en 2014, le Rassemblement national arrive en tête en s’appuyant sur le rejet de l’Union européenne pour dévoyer les colères sur le terrain du racisme et de la lutte du touTEs contre touTEs.

    Avec ses comparses en Italie, en Belgique ou en Hongrie, il incarne un danger mortel : celui de la concurrence la plus féroce entre les pays, avec les conséquences dramatiques qui en découleraient pour les classes populaires, pour les femmes, pour les immigréEs, et pour l’ensemble des droits démocratiques et sociaux.

    Les partis de gouvernement sauvent leurs places

    Bien que totalement désavoués par les mobilisations de ces derniers mois , Macron et LREM parviennent à limiter la casse. De la même façon, en Allemagne et dans l’État espagnol, la droite ou le PS se maintiennent bien que leurs politiques aient aussi été rejetées par les populations. Ces forces vont dominer le futur parlement européen, ce qui montre une fois de plus le caractère antidémocratique de ces institutions.

    Ces formations se présentent comme des remparts contre l’extrême-droite. Mais ce sont les politiques qu’elles mènent, de casse des droits sociaux, de privatisations, de mépris contre les classes populaires, qui nourrissent en réalité l’extrême-droite.

    Les Verts ont remporté des scores importants en s’appuyant sur des préoccupations écologiques grandissantes et des mobilisations pour la justice climatique. Avec aux alentours de 30 % des voix, les partis de gauche sont globalement au plus bas, payant leur participation aux politiques libérales, notamment dans le cadre de l’Union européenne, leur division et les difficultés de mobilisations sociales qui ont du mal à gagner.

    Lutter, débattre, construire

    La crise économique, sociale, écologique, va continuer à se renforcer et le choix à faire est de plus en plus net : soit l’extrême-droite prend de plus en plus de place - jusqu’au pouvoir ? - car les partis de gouvernement n’arrêteront pas son avancée, soit le monde du travail parvient à surmonter ses faiblesses pour construire une véritable alternative aux politiques libérales et/ou nationalistes.

    Il est vain de vouloir aménager le système. Nous avons besoin d’une gauche radicale, indépendante des institutions, anticapitaliste et internationaliste, pour la rupture révolutionnaire avec le système, et dont le centre de gravité est la défense concrète du monde du travail.

    Il y a urgence à construire une représentation politique pour tous les exploitéEs. Sans nier les désaccords qui existent, par la discussion et la confrontation des points de vue, nous voulons œuvrer à l’unité de notre camp social, être capable de s’unir pour agir contre le gouvernement, contre la répression, pour nos revendications sociales, démocratiques et écologiques. Il est déjà possible de se coordonner pour que les luttes gagnent ensemble au lieu de perdre les unes après les autres.

    Pour ces mobilisations, à ce travail de construction, urgent et nécessaire, le NPA entend prendre toute sa part.

  • Européennes : attention, danger ! Des mobilisations à amplifier, une perspective anticapitaliste à construire...

    Les vents mauvais continuent de souffler sur l’Europe. Sur les braises d’une Union européenne faite pour les banques et par les barbelés, l’extrême droite engrange le fruit des colères légitimes pour les dévoyer sur le terrain du racisme et de la lutte du touTEs contre touTEs. L’opération de Macron - transformer l’élection en plébiscite pour sa politique, celle là-même qui est contestée depuis six mois dans la rue et sur les rond-points - a échoué : ce scrutin est devenu un référendum anti-Macron au seul profit du Rassemblement national, que Macron et LREM ont désigné durant la campagne comme leur seul adversaire, au sein d’une alternative mortifère.

    Le Pen et Macron, les deux meilleurs ennemis ont fait cavalier seul dans les urnes sur le dos des intérêts du monde du travail, de la très grande majorité de la population. Arrivé en tête ce soir, le danger du RN, notre pire ennemi, est donc lourd. D’autant plus dans un tableau où les forces de gauche sont historiquement faibles. Si EELV a pu profiter notamment des préoccupations écologiques grandissantes et des mobilisations pour la justice climatique pour engranger des voix, le faible score des autres composantes de la gauche - quels que soient leur histoire et leur programme - est un signal adressée à touTEs.

    Plus que jamais, l’heure est à la construction des résistances, à travailler à leur convergence. Les votes ne nous protègent pas des injustices sociales, de la casse des services publics, du racisme et de la xénophobie, du réchauffement climatique, nous en avons encore la preuve ce soir. Sur les lieux de travail et d’étude, sur les ronds-points, nous devons nous organiser, débattre de comment, ensemble, notre camp social peut reprendre la main et remporter des victoires sur nos revendications. Les résultats de ce soir, s’ils sonnent comme un avertissement, ne font pas disparaître les luttes de ces derniers mois qui doivent continuer.

    Ces résultats montrent aussi que les petits calculs boutiquiers ne peuvent plus être de mise. Personne ne peut prétendre représenter à lui seul un quelconque rassemblement, une quelconque expression populaire des intérêts de la majorité. Il y a urgence à tracer une perspective d’émancipation, révolutionnaire, à regrouper les forces de l’anticapitalisme, à reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs.

    Contre les ennemis du monde du travail, meilleurs amis du capital, le combat continue.

    Montreuil le dimanche 26 mai

  • Agression homophobe à La Roche-sur-Yon : qui sont les responsables ?

    Samedi 18 mai, journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, le Centre LGBT de Vendée tenait un stand d'information et de sensibilisation à La Roche-sur-Yon quand une bande d'une vingtaine de jeunes hommes, certains habillés avec des sweats de la Manif pour tous, a agressé les personnes présentes sur le stand, détruisant une partie des animations. Les militantEs du CLGBT Vendée ont déposé plainte ce lundi, après s'être vu refuser le dépôt de plainte samedi par un commissariat de La Roche-sur-Yon que l'on a connu plus rapide, par exemple avec les Gilets jaunes…

    Ce déferlement de haine homophobe n’est pas surprenant dans cette ville. En effet, les agresseurs ont été très rapidement identifiés, bon nombre d'entre eux s’avérant être des « fils de bonne famille », étudiants à l'Institut catholique d'enseignement supérieur (ICES) et membres de la Manif pour tous.

    Le maire Luc Bouard, le président du conseil départemental Yves Auvinet, le sénateur Luc Retailleau - tous de droite -, ainsi que l’ICES, ont bien été obligés de condamner cette agression, mais c’est une duperie. Depuis des années, l'ICES ferme les yeux sur les agissements de ce groupe d'identitaires au sein même de ses murs. Les prétendues « condamnations » de Retailleau, LR ex-villiériste et membre de Sens commun, sont risibles, lui qui participait aux mobilisations haineuses et homophobes de la Manif pour tous en 2013 et qui a supprimé en 2016 les subventions du CLGBT de Nantes. Et tous sont aujourd’hui bien embarrassés, parce que les agissements de leurs ouailles ne collent pas avec leurs discours présentant l'homophobie comme un phénomène de « jeunes de banlieues » ou d'islamistes radicaux...

    Le NPA apporte tout son soutien aux militantEs du CLGBT Vendée agressés et réaffirme toute l'actualité de la lutte nécessaire contre l'homophobie et la transphobie, contre les discriminations et les agressions homophobes et pour l'égalité des droits de toutes les personnes LGBTI.

    Montreuil, le mardi 21 mai 2019

  • Anticapitalistes et internationalistes, dimanche votons Lutte ouvrière… et continuons les combats !

    Dimanche prochain, 34 listes se présentent pour les élections au parlement européen, mais la campagne dans les grands médias se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Ainsi, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurs s’apprêtent à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique libérale et répressive du macronisme et l’extrême-droite raciste de Marine Le Pen.

    Leur Europe au service du patronat et des banques

    L’Union européenne s’est toujours construite aux bénéfices des capitalistes et du patronat, qui s’en servent pour coordonner leurs politiques afin de concurrencer les autres puissances économiques mondiales. Ainsi, les institutions de l’UE et les gouvernements européens attaquent partout les droits sociaux et démocratiques : privatisation des services publics, dérégulation de l’économie, soumission de l’éducation et de la santé aux besoins du marché…

    La Banque centrale européenne et la monnaie unique sont des outils contre les peuples. Et gare à ceux qui voudraient désobéir comme en Grèce, l’UE sera là pour empêcher toute rupture, même partielle, avec l’ordre libéral !

    À l’offensive contre les immigréEs

    L’Union européenne, c’est la liberté de circulation… des capitaux. Pour les êtres humains c’est une autre affaire ! Avec Frontex et les politiques migratoires mises en place, les États européens ont construits l’Europe des barbelés. L’UE et les gouvernements européens ont une responsabilité centrale dans les milliers de mortEs en Méditerranée et dans l’accueil indigne des étrangerEs. Pourtant ce sont eux, avec au premier rang la France, qui portent la responsabilité de la misère en Afrique, de la crise climatique ou encore des guerres aux quatre coins du monde.

    Le NPA se bat pour la liberté de circulation et d’installation en France et dans toute l’Europe, pour la solidarité et la coopération entre les peuples.

    Luttons pour une Europe des travailleurs et des peuples

    Partout en Europe, les forces réactionnaires, parfois fascistes, progressent sur les ruines et le désespoir créés par l’alternance libérale entre la droite et les sociaux-libéraux. Face à l’Europe du capital, nous ne défendons pas un repli national mais, au contraire, un projet de collaboration internationale des peuples. Dans toute l’Europe et au-delà de la Méditerranée, les classes populaires ont les mêmes intérêts : imposer une Europe au service des travailleurs et des peuples, avec une planification écologique, la réquisition des banques et des grandes entreprises, pour des droits sociaux égaux pour touTEs.

    Le NPA ne se présente pas à l’élection européenne car, dans cette pseudo démocratie, il faudrait dépenser un à deux millions d’euros pour être présents. Le NPA appelle donc à voter Lutte ouvrière ce dimanche, pour y faire entendre une voix clairement anticapitaliste et internationaliste.

    Au-delà, il faut reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs, un projet d’émancipation, révolutionnaire. Cela passe aujourd’hui par le développement des luttes sociales, par leur convergence. Macron et son gouvernement n’ont jamais cessé leurs attaques, ni pendant la campagne électorale ni après.... Nous devons leur résister, et renforcer nos luttes. Gilets Jaunes, enseignantEs en grève, travailleurEs en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, contre la fermeture de leur boîte et pour de meilleurs salaires, femmes mobilisées pour l'égalité salariale et le maintien, l'élargissement des droits à la contraception et à l'avortement, jeunes dans la rue pour la justice climatique... C’est touTEs ensemble que nous pouvons mettre en échec Macron et son monde.

    Le lundi 20 mai 2019