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Communiqués du NPA... - Page 58

  • Agression à Paris : lutter contre la transphobie sous toutes ses formes...

    Le NPA condamne fermement l’agression transphobe qui s’est produite le dimanche 31 mars 2019 place de la République à Paris et apporte tout son soutien à la victime, Julia. 

    Une jeune femme trans sortant du métro a subi une agression sexuelle, accompagnée de coups, d’insultes et de crachats, en marge d’un rassemblement de soutien au peuple algérien. Cet événement montre que, pour les personnes trans, le simple droit à l’existence est aujourd’hui encore un véritable calvaire. Les agresseurs de République ont touché la poitrine de Julia et l’un d’eux a sorti son pénis et lui a demandé de « lui faire du bien ». Les agents de sécurité de la RATP qui ont physiquement secouru Julia ont eu une réaction malheureusement représentative de celle des institutions répressives et judiciaires françaises. En effet, l’humiliation s’est poursuivie, puisqu’ils l’ont appelée « monsieur » et lui ont fait la leçon sur la façon de se vêtir.

    Comme le sexisme, la transphobie est partout, et la transphobie tue. Nous n’oublions pas qu’en août 2018 Vanesa Campos était assassinée au bois de Boulogne, parce que trans et prostituée. L’agression collective qui s’est produite à République, qui fait suite à bien d’autres agressions du même genre, aurait pu se passer n’importe où, dans n’importe quel autre lieu de sociabilité quasiment exclusivement masculine : cela montre la nécessité de s’organiser et de résister contre toutes les formes de transphobie, et de continuer le combat contre ce système global d’oppression des femmes, des personnes trans, lesbiennes, biEs, gays. 

    Évidemment, cette agression ne doit en aucun cas entacher le soutien à la lutte du peuple algérien pour la dignité, le changement et la chute du régime. Le NPA se solidarise des positions prises par les organisations algériennes condamnant l’agression de Julia. Nous savons que les fascistes, xénophobes et autres racistes en profitent pour déverser leur haine. Mais les personnes qui subissent les LGBTphobies ne sont pas dupes de ceux qui prétendent les défendre seulement quand il y ont un intérêt pour diffuser leur propagande raciste. Julia l’a elle-même déclaré : « Les gens qui m'ont agressée sont des ignorants, mais cela rien à voir avec leur religion, leur origine. »

    Le NPA continue de lutter contre toutes les formes de transphobie, et pour la dépathologisation des transidentités. Nous revendiquons également la liberté du changement de la mention de sexe à l'état civil, l'arrêt des mutilations des enfants intersexes, le droit à disposer de son corps et l’autodétermination de genre.

    Montreuil, le 3 avril 2019. 

  • Scandaleuse mise en examen de notre camarade Gaël Quirante !

    Convoqué ce matin par une juge d’instruction du tribunal de Paris, notre camarade Gaël Quirante, membre de la direction du NPA et postier dans le 92, a été mis en examen pour « dégradations, violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public et violation de domicile » (!), suite à une occupation du siège national de La Poste qui remonte à… 2014 ! Trois de ses camarades de La Poste sont également convoqués par la même juge dans les jours prochains pour les mêmes faits, et on peut craindre la même issue à ces convocations… 

    Alors que les postiers et postières du 92 sont en grève depuis plus d’un an et que les négociations ont démarré seulement depuis un mois, la  direction de La Poste, qui a perdu vingt-deux fois devant la justice durant ce conflit, est obligée de remonter le temps pour ressortir des dossiers anciens et tenter de discréditer les grévistes. Mais le plus grave est l’attitude de la justice, qui avalise une telle démarche en transformant l’occupation d’un lieu de travail par des grévistes en délit. 

    Gaël n’a rien à faire chez une juge, ni aucun de ses camarades ! Sa mise en examen, pour des faits qui n’ont jamais été établis depuis 2014, est une tentative d’intimidation supplémentaire vis-à-vis de salariéEs en grève depuis le 26 mars 2018 et vis-à-vis d’un militant syndicaliste et politique déterminé à défendre les droits des travailleurs et des travailleuses. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les poursuites judiciaires engagées à l’encontre de Gaël et de ses camarades postierEs. Nous lui apportons tout notre soutien, et affirmons que les seuls vrais coupables sont les dirigeants de La Poste, qui affament depuis plus d’un an 150 familles de grévistes luttant pour leurs conditions de travail et le service public postal.

    Montreuil, le 2 avril 2019. 

  • Grève, manif, blocages… Pour un printemps social...

    D’après le journal Le Parisien, Macron serait « rincé »,« pas loin du burn out »…
    Une bonne partie de la jeune garde macronienne l’a déjà quitté, et sur fond d’une contestation toujours persistante avec l’Acte 20 des Gilets jaunes ou les mobilisations dans l’éducation, le pouvoir ne sait toujours pas comment sortir de son Grand débat…

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  • Contre la répression du mouvement des Gilets Jaunes...

    Après le 16 mars où les Gilets Jaunes ont reconquis l'espace public face aux forces de l'ordre comme en témoignent le Fouquet's et autres magasins de luxe saccagés sur les Champs-Élysées, le gouvernement est passé à la vitesse supérieure et a pris des mesures particulièrement strictes concernant l' "ordre public", pour rattraper le retard qu'il avait pris en croyant que le Grand Débat avait clos la séquence du mouvement jaune.

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  • Solidarité avec Geneviève Legay...

    L’Acte 19 des Gilets jaunes restera marquée par les images de cette militante niçoise d’ATTAC, Geneviève Legay, 73 ans, violemment chargée par la Police alors qu’elle manifestait pacifiquement, le drapeau de la Paix à l’épaule. C’est tout un symbole, celui de la répression aveugle du gouvernement Macron-Philippe contre le mouvement des Gilets jaunes qui continue encore et toujours à lutter pour la justice sociale et les droits démocratiques.

    Depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, 8700 personnes ont été placées en garde à vue, 2000 ont été condamnées dont 800 à des peines de prison ferme. Près de 1800 sont en attente de leur jugement. Par ailleurs, depuis le mois de novembre, les violences policières ont tué une personne – Zineb Redouane, 80 ans, touchée au visage par une grenade lacrymogène – et blessé des milliers d’autres, dont 222 blessées à la tête, 22 éborgnées et cinq mains arrachées...

    La réaction de Macron, qui recommande à Geneviève Legay « une forme de sagesse » est absolument indécente, car ce sont le chef de l’État et ses préfets qui portent la responsabilité des violences policières commises contre les manifestant·e·s.

    Le NPA apporte tout son soutien à Geneviève. Il appelle à participer aux rassemblements de soutien, notamment celui de Paris à 18h ce mardi 26 mars Place de la République. Il condamne la répression policière, exige le retrait de la loi « anticasseurs » et la liberté de manifester sans interdictions de manifestations et sans présence policière.

    Montreuil, mardi 26 mars 2019

  • Élections européennes : pas de liste pour le NPA, mais une campagne anticapitaliste et internationaliste...

    Le Conseil politique national du NPA, réuni les 23 et 24 mars, a pris acte du fait que, malgré la campagne de souscription menée au cours des derniers mois, notre organisation n’aurait pas les moyens financiers de présenter une liste lors des élections européennes. Le coût de la seule impression des bulletins de vote et des professions de foi est en effet estimé à un million d’euros, une somme considérable pour le NPA, qui ne bénéficie d’aucun financement public. 

    Le NPA ne présentant pas de liste, il appellera lors du scrutin du 26 mai à voter pour la liste présentée par Lutte ouvrière, organisation vis-à-vis de laquelle nous avions engagé, malgré nos divergences, une démarche unitaire en vue d’une campagne commune, anticapitaliste, révolutionnaire, lors des élections européennes, malheureusement sans succès.   

    Nous n’entendons cependant pas être absents du débat politique de ces prochaines semaines et nous résigner face à un système électoral injuste et particulièrement contraignant pour une organisation comme la nôtre, qui ne vit que grâce aux cotisations de ses militantEs et aux dons de ses sympathisantEs. Nous organiserons donc une campagne militante et une série de réunions publiques, dans lesquelles le NPA et ses porte-parole Olivier Besancenot, Philippe Poutou et Christine Poupin défendront un programme répondant à la fois aux problématiques de la campagne européenne (lutte contre l’austérité et les traités européens, liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs…) et aux revendications exprimées par les mobilisations sociales, démocratiques, écologiques de ces dernières semaines (Gilets jaunes, justice sociale et climatique…). Cette campagne se fera en lien avec les luttes en cours, et en soutien à ces dernières, seules à même de modifier radicalement le rapport de forces face au gouvernement Macron, pour en finir avec sa politique au service des riches et des grands groupes capitalistes. 

    Montreuil, le 25 mars 2019

  • Attentat islamophobe de Christchurch : deuil et colère...

    Vendredi 15 mars, peu avant 14h (heure locale), plusieurs hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur des fidèles en prière dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, tuant au moins 49 personnes et en blessant des dizaines. 

    D’après les première informations et revendications, les assassins seraient des terroristes d’extrême droite, animés par une haine mortelle des musulmanEs. 

    Une nouvelle et tragique démonstration du fait que les théories racistes, du « choc de civilisation » au « grand remplacement » en passant par « l’invasion migratoire » et « l’islamisation », mais également les politiques guerrières et discriminatoires, participent du développement d’une haine raciste, islamophobe, qui peut conduire jusqu’à de tels passages à l’acte. 

    Le NPA s’associe au deuil des familles et des proches des victimes, ainsi qu’à la légitime colère suscitée par cette tuerie, qui n’est pas malheureusement pas la première du genre et qui s’inscrit dans un contexte de progression de la haine islamophobe. 

    Nous continuerons d’être de tous les combats contre l’islamophobie et toutes les formes de racisme. Solidarité internationaliste et antiraciste !

    Montreuil, le 15 mars 2019. 

  • Pour les droits des femmes, toutes en grève le 8 mars !

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    Les luttes pour les droits des femmes ont été très présentes cette année : avortement, violences, précarité… Le succès de la journée du 24 novembre dernier, avec 50 000 personnes dans la rue en France et des manifestations partout dans le monde, doit nous encourager à construire le rapport de force sur la base de cette dynamique avec un outil clé : la grève.

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  • Yann Le Merrer à nouveau révoqué par La Poste : pas possible d’en rester là !

    Le 21 février, la Cour d’appel administrative de Versailles a rendu un arrêt annulant une décision du tribunal de Cergy-Pontoise de 2017, qui elle-même annulait la révocation par La Poste de notre camarade Yann Le Merrer, prononcée en 2015. Un rodéo juridique difficile à suivre mais un acharnement de La Poste très clair, avec une traque évidente des militants syndicaux qui sont au côté de leurs collègues dans la lutte contre les restructurations – suppressions de postes et fermetures de centres – et l’aggravation dramatique des conditions de travail. 

    Notre camarade Yann Le Merrer n’est pas le premier syndicaliste harcelé, mais il a été le premier fonctionnaire révoqué pour faits syndicaux depuis le début des années 1950. Évidemment Yann, ses camarades et collègues, ainsi que la fédération Sud PTT à laquelle il appartient, ne comptent pas en rester là. Il y aura pourvoi devant le Conseil d’État. 

    Le procès des méthodes patronales continue, qu’il s’agisse de la répression antisyndicale mais aussi du management de plus en plus agressif contre toutes celles et ceux qui refusent la vie qu’on leur impose au travail et les salaires de misère. Ainsi que le conclut le communiqué de Sud PTT : « Ce procès, ce n’est pas devant les tribunaux qu’il devra se régler, mais par la lutte des postières et des postiers, et au-delà de l’ensemble du monde du travail. »

    Montreuil, le 28 février 2019.