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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 113
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L'anticapitaliste : le journal, numéro 709...
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La flamme de la surveillance...
Alors que la flamme olympique progresse sur le territoire français, la France est désormais sous l’œil des médias du monde entier jusqu’au 8 septembre. Pour le pouvoir en place, il est hors de question que la fête soit gâchée par de vulgaires contestations écologiques ou sociales, alors même que contexte politique extrêmement instable et tendu les rend probables.
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Dans la rue et comme à la CPI, Netanyahou sur le banc des accusés...
Après les étudiantEs, les lycéenNEs se mobilisent à leur tour en France en soutien au peuple palestinien, contre l’intervention à Rafah. En cette semaine anniversaire de la Nakba, plusieurs manifestations étaient organisées en particulier à Bruxelles le 19 mai. Mais c’est du côté institutionnel qu’un coup a été porté à la politique de Netanyahou.
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Guerre à la drogue : la fuite en avant du gouvernement...
Deux événements quasi concomitants, la remise du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur « l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier » et l’attaque sanglante d’un fourgon de l’administration pénitentiaire dans l'Eure, ont replacé la question des drogues illicites sous le feu des projecteurs.
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Choc des savoirs, c'est non !
Samedi 25 mai
10h30 place Garibaldi à Nice
Nos organisations sont mobilisées contre le « Choc des savoirs » depuis plusieurs mois. Nous dénonçons cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel, en faisant du brevet une barrière à l’entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque frontale contre l’École publique.
Nos organisations appellent les familles, enseignant·es, personnels éducatifs, bénévoles et militant·es des associations d’éducation populaire, lycéen·nes, étudiant·e s et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le projet d’une École publique, laïque et émancipatrice à manifester le samedi 25 mai pour l’École publique et pour dire « non au Choc des savoirs ». Ensemble, faisons société autour de l'école !
Nous ne trierons pas nos élèves !
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Halte à la répression en Kanaky ! Stop à la recolonisation ! Autodétermination !
Le 14 mai dernier, le gouvernement français lançait une nouvelle offensive contre le peuple kanak. Après des mois de mobilisations pacifiques, le vote du dégel du corps électoral constitue une nouvelle provocation et confirme la recolonisation du territoire amorcée depuis 2021. Face à la révolte, comme par le passé, l’État français pratique une politique de répression féroce.
Le soulèvement d’un peuple
Darmanin a taxé les militantEs indépendantistes de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), de « voyous », de « mafieux », « non politiques »... C’est un procédé rodé des États impérialistes de criminaliser et disqualifier les coloniséEs. Mais la mobilisation en Kanaky est populaire. Des grèves dans plusieurs secteurs et des opérations de barrages filtrants ont paralysé le pays. Le mouvement est particulièrement fort dans la jeunesse qui se mobilise depuis plusieurs semaines contre cette nouvelle dépossession coloniale, mais aussi contre les discriminations racistes et sociales quotidiennes.
Trente ans après les accords de Nouméa, les inégalités sont abyssales. À compétences égales, ce sont les métropolitains qui occupent les emplois au détriment des travailleurEs kanaks. Véritable racisme systématique, cette hiérarchisation sociale est totalement revendiquée par les loyalistes qui veulent maintenir cet ordre colonial. Cette « Légalité coloniale, cet “Ordre républicain”, permet toutes les injustices », écrivait le leader indépendantiste kanak Éloi Machoro assassiné en 1985 par le GIGN.
Une répression coloniale tous azimuts
La Kanaky est dans la liste des territoires de l'ONU qui sont des territoires à décoloniser. Mais pour l’État français, renoncer à sa colonie, c’est renoncer à 30% des ressources mondiales de nickel, aux ressources maritimes et à la position géostratégique du territoire pour assurer ses opérations militaires. L’Etat français opprime et réprime le peuple kanak depuis plus de 170 ans, tentant de le rendre minoritaire en le diluant toujours davantage dans un corps électoral élargi.
Quand les manipulations démocratiques ne passent pas, c’est le choix d’une répression féroce qui préside. Couvre-feu, État d’urgence, répression dans le sang, vagues d’arrestations… C’est le vrai visage de l’État colonial qui a déployé un important dispositif de gendarmes, de CRS, du GIGN, du RAID relayé sur place par les milices loyalistes caldoches. L’histoire de la colonisation française en Kanaky est jalonnée de massacres. Les accords de Matignon en 1988, consolidés par ceux de Nouméa en 1998, censés assurer le droit à l’autodétermination du peuple kanak, sont piétinés par Macron. L’État colonial français ne sera jamais l’allié des Kanaks.
Le combat des Kanaks est celui de tous les oppriméEs
Face à cette nouvelle provocation du gouvernement français, il faut démonter le discours colonial qui à longueur de médias décrédibilise et délégitime la révolte des Kanaks. Des mobilisations à l’initiative du Collectif Solidarité Kanaky, dont nous sommes partie prenante, sont organisées un peu partout. L’ensemble du mouvement ouvrier et de la jeunesse doit se solidariser avec le peuple kanak pour peser sur notre propre impérialisme.
Nous exigeons le retrait du projet de loi sur le dégel du corps électoral, la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites pour les inculpés, mais aussi le respect du droit à l’autodétermination du peuple kanak avec l’ouverture de discussions pour un processus de décolonisation. Des Kurdes aux Palestinien·nes, la lutte des Kanaks est celle de tous les peuples opprimés dans le monde.
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La révolution «imminente» et la nécessité des comités de soldats...
Le 15 mai 1974, dans l’entre-deux tours de la campagne présidentielle, une pétition signée par 100 soldats du contingent était publiée dans « Libération » et « Rouge », quotidien le temps de la campagne présidentielle.
Retour sur une lutte démocratique au cœur de l’État, « cette bande d’hommes armés » par Robert Pelletier. - 
Il y a 50 ans, un antimilitarisme actif déstabilise l’armée...
Le 17 mai 1974, entre les deux tours de l’élection présidentielle qui devait voir la victoire de Giscard d’Estaing, paraissait dans Rouge et Libération un appel de 100 soldats, appelés du contingent, mettant en avant une liste de revendications à vocation démocratique.
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L’Argentine au rendez-vous avec son histoire...
Depuis l’arrivée du gouvernement ultralibéral et réactionnaire de Milei, les yeux de la gauche mondiale se sont tournés vers l’Argentine pour essayer de comprendre les phénomènes d’ascension des droites extrêmes en Amérique latine et dans le monde. Beaucoup a déjà été écrit sur sa nature néolibérale, autoritaire, antipopulaire et misogyne, ainsi que sur les possibles évolutions dans le contexte de la lutte des masses populaires et progressistes argentines. Cet article essaie de faire un bilan de la situation et d’identifier des pistes pour comprendre le rapport de forces engagé dans la lutte des classes en Argentine.
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Il y a trente ans, la jeunesse et les travailleurs s’unissaient pour antiCIPer...
En mars-avril 1994, la France connut un printemps agité, en particulier dans la jeunesse. La droite était de retour et, pour lutter – prétendait-elle – contre le chômage, elle voulait autoriser les entreprises à rémunérer à 80 % du Smic les jeunes de moins de 26 ans ayant bac+2 ou moins pour une durée de six mois à un an, renouvelable une fois. En période de récession, la réponse fut sans appel.