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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 116

  • Projection du film Yallah Gaza, au Cinéma CGR Draguignan...

    Une question vient à l’esprit, lancinante, tout au long des 100 minutes que dure Yallah Gaza, le documentaire de Roland Nurier tourné en 2022 dans l’enclave palestinienne : combien, parmi les Gazaoui·es filmé·es et interviewé·es dans ce film, sont encore vivants ?
    Comment vivent-ils, ou survivent-ils, dans cette tourmente sanglante qui emporte leurs existences depuis le 7 octobre et les attaques meurtrières du Hamas en Israël ? Combien sont morts dans les bombardements israéliens ?
    Quel futur pour ces enfants qui participent à des thérapies de groupe qui leur rendent le sourire, si tant est que cette nouvelle guerre, plus violente encore que celles qu’ils ont déjà subies, les épargne ?
  • Une première mobilisation réussie contre l’offensive transphobe !

    Ce weekend, des manifs et rassemblements ont eu lieu dans une cinquantaine de villes dans toute la France et même en Belgique contre l’offensive antitrans menée par la droite et l’extrême droite.

    Plus de 10 000 personnes sont descendues dans la rue à l’échelle nationale ce weekend. Nous étions au moins 2500 à Paris, 800 à Montpellier, 500 à Rennes, 700 à Strasbourg, mais aussi 120 à Orléans, 200 à Angoulême ou à La Rochelle, 300 à Lorient, 400 à Tours, etc.

    Avec le soutien du mouvement ouvrier

    Plus de 1 800 organisations et personnalités ont signé la tribune « Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! » et ont appelé à se mobiliser les 4 et 5 mai. Ces rassemblements et manifs étaient également appelés par des partis politiques dont le NPA, LFI mais aussi des syndicats comme la CGT et Solidaires. Un tel soutien venant du mouvement ouvrier aurait été inenvisageable quelques années auparavant.

    Ce fut un succès inattendu mais nous ne devons pas nous arrêter là. Nous devons continuer le mouvement, et faire qu’il soit dirigé par les personnes trans elles-mêmes.

    Des semaines de mobilisation à venir

    De nouvelles dates d’action émergent : le 17 mai (Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie), les 25 et 28 mai, jour où sera examiné le projet de loi contre les mineurs trans au Sénat.

    Parce que nous ne voulons pas revivre l’expression d’une nouvelle Manif pour tous dix ans après, nous continuerons à prendre la rue. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de répondre aux réacs. Le statu quo actuel ne nous convient pas, et ce mouvement doit être l’occasion de gagner de nouveaux droits.

    La campagne « Juge pas mon genre » — portée par Toutes des Femmes pour obtenir le changement d’état-civil libre sur simple demande — ainsi que la proposition de loi pour obtenir ce changement d’état-civil déposée par Mélanie Vogel, sénatrice EÉLV, vont en ce sens. 

    Investissons les AG, les prides, et que le mot d’ordre soit à la contre-offensive et à la conquête de nouveaux droits !

    Commission LGBTI

  • Tunisie : libérez Saadia Mosbah !

    Ces derniers jours ont vu les autorités tunisiennes durcir le ton envers les migrants subsahariens en Tunisie. Samedi, des centaines de personnes ont harcelé ces derniers à Sfax et manifesté contre leur présence aux alentours de la ville. La police tunisienne a procédé à des évacuations de campements à Sfax qui se sont étendues aux campements proches de la capitale, Tunis. Plusieurs centaines de personnes ont été abandonnées aux frontières. Cette offensive a été doublée d'un discours présidentiel, fustigeant les associations solidaires des migrants, qualifiées de "traîtres" et de "mercenaires", car "recevant des fonds de l'étranger" et se "substituant au rôle de l'Etat". Cette rhétorique fait écho aux propos tenus il y a plus d'un an sur un supposé grand remplacement en Tunisie par les migrantEs.

    En outre, lundi, Saadia Mosbah, militante noire tunisienne très connue du combat antiraciste, présidente de l'association Mnemty, qui combat les discriminations raciales, a été arrêtée et placée en garde à vue, et un autre membre de l'association a aussi été arrêté, officiellement pour "blanchiment d'argent". Saadia Mosbah est l'architecte de la loi contre le racisme de 2018 et une des fers de lance de la lutte contre la négrophobie.  

    Le NPA l'Anticapitaliste exprime sa solidarité avec tous les migrantEs ciblés par les autorités tunisiennes, avec Saadia Mosbah, ainsi que tous les militantEs antiracistes en Tunisie. Nous  exigeons l'arrêt des poursuites à leur encontre et la libération immédiate de Saadia Mosbah. Soutien à Saadia !

  • Les divagations de Belloubet et la colère dans la rue...

    Alors que la colère des enseignantEs mobiliséEs contre le choc des savoirs et pour un plan d’urgence dans le 93 n’est toujours pas retombée, Belloubet s’est illustrée par un spectaculaire cafouillage sur la question du paiement des heures supplémentaires…

    Sans doute désireuse de jouer à la bonne élève du gouvernement, la ministre de l’Éducation nationale avait ordonné aux rectorats, lundi 29 avril, de geler l’attribution des heures supplémentaires et des indemnités pour missions particulières. Une façon de répondre à l’injonction faite par son collègue Bruno Le Maire de trouver 692 millions d’économies sur le budget de son ministère.

    Rétropédalage sur les heures supplémentaires

    Il y aurait beaucoup de choses à redire sur ces heures supplémentaires, qui correspondent à la logique du « travailler plus pour gagner plus » chère à Sarkozy, et qui servent même parfois de caisse noire aux chefs d’établissement afin de récompenser les profs les plus dociles. Il n’empêche que leur suspension aurait signifié que beaucoup de collègues se seraient retrouvéEs à travailler bénévolement ou à stopper brutalement certaines tâches ou projets pourtant pertinents du point de vue pédagogique.

    C’est donc assez logiquement que cette décision a suscité une énorme vague de colère dans les salles des profs, et encore plus chez les chefs d’établissement. D’un point de vue tactique, c’était pour le moins maladroit de s’aliéner ainsi la frange la plus coopérative de ses ­personnels, surtout dans une période d’aussi grandes tensions dans ­l’Éducation nationale.

    Il aura donc fallu moins de 48 heures pour que le gouvernement fasse un spectaculaire demi-tour en annonçant, alors que les syndicats défilaient encore dans les cortèges du 1er Mai, que les moyens supprimés seraient rétablis. Nicole Belloubet, croyant bien faire, subit donc un nouveau camouflet et ressort de cet invraisemblable épisode encore plus discréditée.

    Dans le 93, toujours mobiliséEs

    On espère que cela la poussera à un peu moins de mépris vis-à-vis des personnels mobilisés et qu’elle accédera à la demande de l’intersyndicale du 93 en la recevant une nouvelle fois le 15 mai prochain, et que cette fois ce sera pour faire de vraies annonces concrètes.

    En attendant, les mobilisations continuent. Dans le 93, sans être tout aussi massif qu’avant les vacances, le mouvement pour un plan d’urgence tient le pari de la durée, avec encore une date de grève le jeudi 2 mai, un rassemblement organisé par les parents le dimanche 5, et de nombreuses soirées dans les écoles, de Montreuil à La Courneuve. Fort de plus de 100 000 euros dans sa caisse de grève, le 93 a les moyens de continuer sa lutte. Et malgré le fait que toutes les académies ne sont pas encore rentrées, on bouge aussi ailleurs, comme en témoigne la casserolade qui a accueilli Nicole Belloubet à sa descente du train à Toulouse, ou encore les manifestations organisées à Paris et dans le 92 le samedi 4 mai.

    Maintenir la pression et étendre à toutes les académies

    Il y a en effet fort à faire face à la surenchère réactionnaire dans la politique éducative du gouvernement. Dernier épisode en date : la publication des programmes du choc des savoirs pour les cycles 1 et 2, de la maternelle au CE2. On y retrouve toutes les obsessions de Gabriel Attal : standardisation des méthodes, mépris du savoir-faire des enseignantEs, formatage des pratiques et des enfants, et tri des élèves dès leur plus jeune âge.

    Il est donc plus que jamais nécessaire de maintenir la pression face à Attal et Belloubet. Les syndicats appellent à une semaine de mobilisation du 13 au 17 mai. Dans le 93, rendez-vous est donné le mardi 14 mai avec une grève que l’on espère massive. Et au-delà, même si la manifestation nationale du 25 mai aura pour intérêt de rassembler sur une même date profs et parents, on pourra difficilement se passer d’un appel à de nouvelles journées de grève.

    Commission Éducation nationale

  • Non à la criminalisation de la solidarité avec la Palestine...

    Depuis plus de deux semaines, une vague sans précédent de soutiens à la Palestine se manifeste dans les universités américaines. Comme iels l’ont fait pour le Vietnam, les étudiantEs de Columbia, de UCLA (université de Californie à Los Angeles), de l’université du Texas et de bien d’autres ont monté des campements sur leur campus pour dénoncer le génocide en cours et exiger la fin des partenariats de leurs universités avec des entreprises liées à Israël dans ce massacre.

    Une méthode qui porte ses fruits puisque l’Université Brown a par exemple accepté de soumettre au vote du conseil d’administration un éventuel désinvestissement des sociétés participant au génocide en échange du démantèlement du campement.

    La répression face à cette mobilisation des étudiantEs est à la hauteur du soutien étatsunien à Israël : violences policières, interpellation de plus de 2 000 étudiantEs, avec plusieurs étudiantEs hospitaliséEs et des accusations d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme. En effet, les États-Unis sont le principal soutien d’Israël, financièrement par l’envoi de capitaux et d’armes, ou à l’ONU, en mettant systématiquement leur veto contre les sanctions envers Israël.

    Maintenir la pression sur Israël et ses soutiens

    Cette vague de mobilisations étudiantes est une source d’inspiration en Australie, au Canada et en Europe. En France, plusieurs blocages ont été organisés et s’organisent depuis que Sciences-Po Paris a ouvert la voie le 24 avril. D’autres institus d’études politiques et universités en France se sont mobilisés. Les étudiantEs sont conscientEs de la gravité des agissements génocidaires du gouvernement israélien et se mobilisent pour soutenir les PalestinienNEs. Ils mettent notamment en pratique les revendications du mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), en demandant la fin des partenariats des universités avec les entreprises qui soutiennent Israël. 

    Répression et censure

    Ici comme là-bas, la répression est importante, les CRS sont entrés pour la première fois à Sciences-Po, ont violenté et interpellé plusieurs étudiantEs. Les convocations des étudiantEs par l’administration ou les enquête pour apologie du terrorisme sont employées pour intimider, censurer, faire taire le mouvement de solidarité avec la Palestine. 

    La couverture médiatique, paternaliste et coloniale, ­favorable au gouvernement israélien empêche l’expression de la voix palestinienne chez les étudiantEs. Malgré la quantité d’informations sur cette situation permettant de parler de « risque génocidaire », comme le fait la Cour internationale de Justice. Malgré le nombre de témoignages d’humanitaires présentEs et de PalestinienNEs. 

    Pourtant, les occupations étudiantes contribuent à construire le rapport de forces et à maintenir l’attention de l’opinion publique sur le risque ­génocidaire.

    L’affaire de tous !

    Alors qu’une nouvelle attaque israélienne se prépare sur Rafah, où près d’1,5 million de PalestinienNEs se sont réfugiéEs, que le bilan après sept mois de massacres fait état plus de 35 000 mortEs, que la famine imposée par Israël fait rage chez les GazaouiEs, que la colonisation s’amplifie en Cisjordanie, il est chaque jour plus urgent de faire entendre la voix des PalestinienNEs, de faire cesser les partenariats de nos universités pour participer au BDS et d’exiger un cessez-le-feu ainsi que la fin de la colonisation et de l’apartheid.

    C’est la rentrée pour de nombreux lycées de France — mais les partiels pour nombre d’étudiantEs — et la jeunesse a montré qu’elle ne veut pas laisser le monde, et en particulier les PalestinieNEs, au bord de l’abîme et qu’elle ne se taiera pas. Nos actions menées pour amplifier la mobilisation pour les droits des PalestinienNEs, pour résister à la répression partout dans le monde ne s’arrêteront pas ! C’est l’affaire de toutes et tous ! Le 15 mai à l’appel de CUCCP (Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine) pour commémorer la Nakba, et le 18 mai prochain — et peut-être avant pour défendre Rafah —, il nous faudra être toujours plus nombreuxEs, jeunes et moins jeunes, dans la rue, contre la guerre, pour les droits des PalestinienNEs !

    Jeunesses anticapitalistes

  • Halte à l’attaque contre Rafah, halte au génocide en Palestine !

    L’attaque de Rafah par Israël a commencé. Celui-ci a déjà déplacé 100 000 Palestinien·nes a interdit l’accès à l’ONU et aux organisations humanitaires et a commencé à bombarder la ville. Une entrée des troupes israéliennes dans Rafah « porterait atteinte à la seule maternité entièrement fonctionnelle dans la bande de Gaza » et pourrait ainsi affecter « environ 50 000 femmes enceintes » d’après l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. 

    C’est un massacre à grande échelle qui se prépare à Rafah, cette petite ville où se sont réfugiées 1,5 million de personnes dans des conditions effroyables. Le secrétaire général de l’ONU a déclaré : « Une invasion terrestre de Rafah serait intolérable en raison de ses conséquences humanitaires dévastatrices et de son impact déstabilisateur dans la région ».

    Une guerre d’éradication contre les Palestinien.es

    Depuis plusieurs jours, les médias nous parlent de discussions en cours entre l’Autorité palestinienne, le Hamas et Israël, prétendant en particulier que les représentants du Hamas auraient refusé telle ou telle mesure. 

    En réalité, Netanyahou veut continuer la guerre et projette cette attaque contre Rafah depuis plusieurs semaines. Le but de son gouvernement est d’éradiquer toute présence palestinienne dans la bande de Gaza et, à plus long terme, d’en finir avec les Palestinien·nes pour réaliser le « grand Israël » dont rêve ce gouvernement d’extrême droite.

    Macron complice !

    Il y a déjà eu près de 40 000 mort·es, dont environ 15 000 enfants, sans compter les dizaines de milliers de disparu·es. Les maladies se répandent à grande vitesse, notamment chez les enfants.

    Il est probable que les États-Unis aient autorisé Israël à attaquer Rafah, en échange de la promesse de ne pas attaquer le Liban et l’Iran. La France et les autres grandes puissances occidentales sont complices de la politique d’Israël, ne faisant rien pour arrêter le massacre en cours et, pire, en réprimant les mobilisations de solidarité : interdictions de réunions publiques, convocations à la police pour « apologie du terrorisme » de plusieurs centaines de personnes (y compris des personnalités politiques de premier plan), condamnation à un an de prison avec sursis d’un responsable local de la CGT dans le Nord…

    Notre lutte représente l’espoir

    Contre le génocide du peuple palestinien, des voix heureusement s’expriment, notamment celles des étudiant·es des États-Unis, de France et d’autres pays. Les occupations d’universités nous montrent le chemin : il est possible d’agir, de construire un rapport de forces.

    Le mercredi 15 mai, partout en France, manifestons pour commémorer la Nakba qui a privé les Palestinien·nes de leur terre. Le samedi 18 mai, manifestons dans toutes les villes, et soutenons la manifestation européenne qui aura lieu à Bruxelles, le dimanche 19 mai. Sur tout le territoire, construisons des collectifs de soutien au peuple palestinien, organisons des manifestations, le boycott des produits israéliens. 

    Nous pouvons arrêter Israël, l’État d’apartheid, et ses soutiens, les grandes puissances occidentales. Nous pouvons défendre le projet d’une Palestine libre, avec l’égalité des droits pour toutes et tous et le droit au retour des réfugié·es sur leur terre. Face au massacre en cours, il y a urgence !

  • " Carhaix, Carhaix... Résistance!"

    Le NPA l'Anticapitaliste Kreiz Breizh et le NPA l'Anticapitaliste 29 s'associent au mouvement de solidarité avec les convoqué.es du mois de mai, membres du comité de vigilance et syndicalistes, accusé.es de lutter pour défendre les urgences et l'hôpital de Carhaix.

    Avec nos porte- paroles, dont Olivier Besancenot et Philippe Poutou, nous dénonçons la criminalisation de l'activité militante et syndicale, l' autoritarisme en marche et les mensonges visant à faire taire la résistance si nécessaire pour défendre notre système de soins mis en péril chaque jour.

    L'unité la plus large et la plus déterminée doit se réaliser pour soutenir et accompagner les convoqué.es sous le régime de la garde à vue au commissariat de Quimper et ce dès le mardi 14 Mai à 9h et les jours qui suivront comme les 23 et 24 Mai. Les ami.es et camarades doivent pouvoir compter sur notre soutien plein et entier.