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Actualités internationales... - Page 56

  • Port-Leucate - 15ème Université d'été du NPA...

    Du dimanche 27 au mercredi 30 août 2023

    (accueil le samedi 26 à partir de 14h, départ le jeudi 31 après le petit déjeuner)

    À Rives des Corbières, rue du Fresquel, Port-Leucate (11).

    Avec notamment la participation des porte-paroles du NPA : Olivier Besancenot, Pauline Salingue, Christine Poupin et Philippe Poutou

    Organisée par l'Anticapitaliste, la 15e université d’été du NPA se déroulera du dimanche 27 août au mercredi 30 août à Port-Leucate, près de Perpignan. Comme chaque année, militantEs et sympathisantEs du NPA se retrouveront pour quatre jours d’ateliers, discussions, projections-débats… dans un cadre convivial, à deux pas de la plage. Le programme est en cours de préparation, et les inscriptions seront bientôt ouvertes !

    Evènement Facebook

  • Attaque contre la communauté juive à Djerba...

    Nous avons appris avec consternation l’attentat antisémite du 9 mai à proximité de la synagogue de la Ghriba à Djerba en Tunisie.

    Cet attentat survient alors que se tenait le pèlerinage annuel réunissant près de 5000 personnes à Djerba qui compte une communauté juive d’environ 1300 personnes. Aujourd'hui, le bilan est de cinq morts — deux fidèles juifs et trois membres des forces de sécurité — et de plusieurs blessés.

    Le NPA adresse aux familles ses condoléances et ses pensées aux membres de la communauté djerbienne et tunisienne visée une fois de plus, car la synagogue de la Ghriba avait déjà été la cible d’un attentat au camion piégé en avril 2002, qui avait fait 21 morts. 

    Le NPA adresse sa solidarité envers les Juifs visés en tant que tels par cet attentat. Il dénonce l'antisémitisme et les théories du complot — le président tunisien, étant, par ailleurs, un adepte de ces dernières.

  • Soutien aux PalestinienEs face à l’agression israélienne à Gaza...

    Au cours d’une nouvelle agression sur la bande de Gaza par l'armée israélienne, plus de 20 PalestinienEs dont plusieurs enfants ont perdu la vie. Prétendant cibler des militants du Jihad islamique, Israël montre une nouvelle fois que le prétendu ciblage des « terroristes » masque mal une politique de domination violente sur une enclave où vivent plus de deux millions de personnes dans ce qui est une prison à ciel ouvert.

    Une fois de plus, l’armée israélienne a tué lors de bombardements, cette fois à Gaza, mais les meurtres ont lieu quotidiennement ailleurs, notamment en Cisjordanie. Le NPA dénonce avec vigueur l'attaque de l'armée israélienne sur Gaza. Nous ne sommes pas dupes de la rhétorique sur les cibles combattantes qui ne sont que des prétextes pour éteindre toute volonté de résistance des PalestinienEs.

    À quelques jours du 75e anniversaire des 75 ans de la Nakba, la Catastrophe que fut l’expulsion de 800 000 PalestinienEs lors de la création de l’État d’Israël, nos pensées vont aux victimes et notre soutien à la résistance et à la solidarité internationale envers le peuple palestinien. 

  • Italie : « Le fascisme est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes »...

    La succession des lois et des déclarations du gouvernement de Giorgia Meloni, à cinq mois de sa formation, montre l’abîme politique et moral de l’extrême droite, ses projets et conceptions réactionnaires et racistes, son inhumanité et son instinct irrépressible de domination des plus faibles dans la gestion du pouvoir ainsi que son rôle de serviteur des patrons avec une conception de la société fondée sur les inégalités de classe et l’exploitation.

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  • Mayotte : arrêt immédiat de l’opération colonialiste Wuambushu !

    Depuis une semaine, Gérald Darmanin essaye de mettre en œuvre une opération nauséabonde à Mayotte, visant à démanteler, « décaser » des quartiers entiers, expulser 24000 habitants de l’île en deux mois, 400 personnes par jour.

    Faisant l’amalgame entre insécurité, délinquance et immigration, il veut faire des plus de 40% de la population venue des autres îles de l’archipel des Comores, les responsables de tous les maux, cherchant à attiser toutes les divisions au sein de la population. Le ministre de l’Intérieur qui a récupéré l’année dernière le portefeuille de l’Outremer, veut aussi se faire une publicité préélectorale et faire de l’opération Wuambushu les prémisses racistes de la loi immigration qu’il cherche à faire passer au parlement. Pire, à Mayotte, existe des dispositions dérogatoires au droit français : le droit du sol n’y est pas appliqué, et dépend de la résidence des parents : un tiers des « étrangers » à Mayotte sont nés et ont toujours vécus dans l’île. De plus, pour les titulaires de titres de séjour, Mayotte n’est pas la France, puisque leur titre ne leur permet pas de circuler dans les autres départements français. De fait, toutes ces distorsions créent des étrangers à Mayotte et exacerbent les tensions.

    L’archipel divisé en 1975

    Toute la population de Mayotte est comorienne, avec la même histoire, la même langue, la même religion, mais l’archipel des Comores a été divisé par la France à l’heure de la décolonisation en 1975, laissant Mayotte sous la coupe du colonisateur.  Et pire, depuis 1995, les Comoriens des autres îles, ont perdu la liberté de circulation et doivent obtenir un visa pour entrer à Mayotte. Un peu plus de 50% des habitants de Mayotte ont des papiers français, les autres, avec ou sans permis de séjour, viennent essentiellement des autres îles de l’archipel des Comores. C’est sur eux et elles que repose une bonne partie de la main d’œuvre des BTP et de l’agriculture. Mais Darmanin fait des « étrangers comoriens » les responsables de la misère, de la délinquance et des violences à Mayotte « les 60 bandes criminelles », « les délinquants étrangers » associant comme en France délinquance et immigration. C’est sur la seule population sans-papiers que le gouvernement fait retomber la responsabilité de la misère et des violences à Mayotte, des agressions et règlements de comptes entre bandes de jeunes alors que 84% de la population vit sous le seuil de pauvreté et que l’habitat informel avec les bangas et les bidonvilles concerne 40% des logements. Les bandes de jeunes, les rackets et agressions ne sont pas le seul fait de jeunes arrivés d’Anjouan, l’habitat insalubre concerne aussi les Mahorais. La misère et la violence dans l’île ne sera pas réglée mais amplifiée par l’opération de Darmanin. Si les dirigeants français ont voulu garder Mayotte, ils n’en ont pas moins depuis 50 ans laissé les Mahorais dans la misère, l’île étant le 101e département et le moins doté en subvention publique, pour le logement, la santé, l’éducation, en proportion de ses 300 000 habitants, ce qui pousse beaucoup de jeunes Mahorais à migrer à La Réunion ou en France, tout comme les habitants des autres île des Comores migrent vers Mayotte pour y trouver, malgré tout, de meilleures conditions de vie.

    Plus de 44 arrêtés de création de locaux de rétention

    Darmanin met en scène en l’amplifiant et l’accélérant une pratique régulière du pouvoir depuis des années. Rien qu’en 2022, le CRA de Pamandzi a vu l’internement de 26 000 personnes aboutissant à 76% d’expulsions, car là aussi à Mayotte, le droit est dérogatoire : les recours devant le tribunal administratif ne suspendent pas les OQTF, l’AME (aide médicale de l’État), pour les étrangers, ne s’applique pas à Mayotte. Depuis des années des destructions de milliers de bangas, d’expulsions de Comoriens vers Anjouan, et sans doute, près de 15 000 morts sur des embarcations de Comoriens cherchant à atteindre Mayotte.

    L’opération policière, en ce moment, se fait avec les projecteurs des médias français, avec 5 escadrons de gendarmerie, plus de 400 militaires et une unité de CRS, 1 800 hommes pour que Darmanin présente son combat contre l’immigration, détruisant des quartiers, déscolarisant des enfants, sans aucune garantie de relogement, expulsant en 72 heures sans que puisse s’exercer les droits de recours, sans relogement pour les familles menacées d’expulsion. Le préfet de Mayotte a pris plus de 44 arrêtés de création de locaux de rétention administratives totalement illégaux, puisque pris après l’ouverture de ces LRA, dont beaucoup n’avaient qu’une existence de quelques jours, quelques heures, pour empêcher les associations de défense des droits des étrangers de faire leur travail. Le 29 avril, le juge des référés du Tribunal administratif de Mayotte a donné raison aux associations, Cimade, GISTI et ADDE sur tous les manquements aux droits des étrangers.

    Stopper l’atteinte aux droits humains

    Toutes les dispositions d’exception prises à Mayotte sur l’accès à la nationalité, sur les droits des étrangers sont bien des expérimentations qui peuvent être demain étendu à tout le pays.

    Mais tout en menant sa politique de mainmise coloniale sur Mayotte, la France n’en continue pas moins de soutenir aux Comores le président Azali Assoumani, autoritaire et contesté par son élection douteuse, président de l’Union des Comores, à plusieurs reprises depuis 1999 à l’issue d’un coup d’État.

    Le NPA appelle à mettre un terme à cette atteinte aux droits humains et à stopper l’opération Wuambushu, à annuler toutes les dispositions d’entrave aux droits des étrangers et au droit du sol, tout comme à l’autoritarisme policier et sécuritaire et au projet de loi Asile et Immigration de Darmanin, Macron et Borne.

  • Kanaky-Nouvelle-Calédonie : stop aux manœuvres de Macron-Darmanin ! Autodétermination pour le peuple kanak !

    Entre le 11 et le 14 avril se sont déroulées à Paris des rencontres bilatérales entre l’État et les indépendantistes de Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Ces dernierEs avaient finalement accepté cette rencontre pour rediscuter du statut et de l’avenir de leur territoire après le référendum de décembre 2021 qu’ils et elles caractérisent à juste titre comme illégitime.

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  • Femmes migrantes, femmes debout...

    Dire aujourd’hui que 50 % des migrantEs sont des femmes est devenu presque une banalité mais cela ne signifie pas qu’elles sortent pour autant de l’invisibilité. Sauf quand elles se battent pour leurs droits, comme dans les hôtels Ibis entre 2019 et 2021.

    Cette migration féminine, par sa présence massive, est partie intégrante de la résistance aux politiques migratoires violentes mises en place par tous les gouvernements de la forteresse Europe, avec la complicité de nombreux régimes réactionnaires du Sud. Ces derniers servent, moyennant finance, de gardes-chiourmes pour leurs propres populations.

    « Migrantes : servantes de la mondialisation »

    Les femmes des pays sous domination de l’impérialisme sont en première ligne de sa politique d’asservissement, de violence militaire, de pillage direct et indirect (via la dette avec les programmes d’ajustement structurel néolibéraux imposés par la Banque mondiale et le FMI). Poussées à l’émigration par les guerres, les désastres écologiques, la misère et l’endettement de leur famille, bien souvent à leur charge et aux besoins de laquelle elles tentent ainsi de subvenir, ces femmes transgressent à la fois le rôle qu’on leur assigne dans le pays de départ et celui que l’Union européenne voudrait leur imposer.

    Pourtant, quand elles ont gagné leur droit à la circulation — au péril de leur vie et exploitées par des réseaux mafieux — et sont arrivées au bout de leur long et douloureux parcours d’exil, c’est pour grossir les rangs des chômeurEs et précaires (avec tous les dangers qui vont avec, y compris la prostitution contrainte) et, « au mieux », pour se faire surexploiter dans des emplois subalternes (dans les métiers du care ou le travail domestique). Ce que résume une formule de Michel Agier sur la place des femmes migrantes dans la division sexuelle et racisée du travail mondial : « Les migrantes sont devenues servantes de la mondialisation. »

    Migrantes : victimes et combattantes

    Pour arriver au bout de leur voyage, leur vécu et leur stratégie diffèrent de ceux des hommes migrants. Elles mettent en leur cœur d’autres questions, d’autres problématiques et, en particulier, la centralité du corps. Les corps de ces femmes sont marqués massivement par les abus sexuels et grossesses contraintes. Elles vivent souvent leurs corps à la fois comme un handicap qui les rend plus vulnérables mais aussi comme un outil de survie et de résistance.

    Tout au long de leur parcours, ce n’est qu’un continuum de violences. Elles sont à la fois victimes et combattantes. La seule transgression des frontières politiques, raciales et sexuelles qu’elles doivent mener de front en fait déjà des résistantes au quotidien.

    Pour une politique de l’accueil digne !

    S’impose la nécessité d’un espace pour exprimer ce qu’elles ont subi et y être écoutées avec bienveillance : le viol, le rapport à la maternité (laisser ses enfants, garder ou pas des enfants du viol, prendre le risque d’accoucher dans un bateau qui part à la dérive), affronter la mort en permanence. S’impose aussi en urgence des dispositifs pour soigner les blessures physiques et morales afin de se reconstruire, de retrouver sa dignité et son droit à l’intimité. Pourtant, le gouvernement préfère embaucher plus de flics que d’ouvrir des centres de santé pour soigner toutes les séquelles de ces souffrances.

    Avec ce titre de séjour pour les métiers en tension, le gouvernement Macron veut offrir aux patrons la main-d’œuvre des femmes migrantes — qui sont massivement employées dans ces métiers de l’hôtellerie et du «care ». Elles en seront les ­premières victimes.

    « La honte doit changer de camp ! »

    Victimes ou/et combattantes, elles résistent à leur façon quelle que soit leur situation. Comme l’exprimait la marche des femmes sans-papiers de 2020 :

    « Nous, les femmes du monde entier, subissons les agressions patriarcales et sexistes sur quasi tous les continents et dans toutes les sociétés. Celles d’entre nous qui parcourons ce monde sans le droit de le faire, à cause du préjudice de notre naissance, du lieu, de notre genre ou de notre sexe, sommes parties pour un "monde meilleur" au risque de nos vies ! Survivantes de l’exil à la merci des violences que le parcours nous fait subir, nous sommes debout ! »

    Commission immigration-antiracisme du NPA
  • Entretien : « Ce qui arrive aux sans-papiers est significatif de l’ensemble des attaques contre le monde du travail »...

    Dans un contexte politique de durcissement des mesures répressives et de privation des droits fondamentaux des migrantEs, nous avons rencontré Saïd Bouamama, co-fondateur et porte-parole du Comité des sans-papiers 59, engagé de longue date dans les luttes de l’immigration et des quartiers populaires dans la région des Hauts-de-France.

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