En l’espace d’une semaine, cinq soldats français ont été tués au Mali lors d’attaques à l’engin explosif. Du côté des autorités françaises, c’est le discours patriotique habituel, avec entre autres un Macron parlant de soldats « morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir », discours souvent teintés d’accents guerriers, comme lorsque la ministre des Armées Florence Parly évoque « la motivation, la pugnacité et l’abnégation des militaires français [qui] demeurent intactes face aux groupes terroristes ».
Actualités internationales... - Page 76
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« On croit mourir pour la patrie… »
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Nos voeux en cette fin d'année et pour l'année à venir...
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« L’Histoire des femmes peut être un combustible pour les combats féministes. »
Mathilde Larrère est historienne et militante féministe.
Elle est spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre en France au XIXe siècle. Actuellement enseignante chercheuse à l’université de Marne-la-Vallée, elle raconte « l’Histoire comme émancipation ».
Nous l’avons rencontrée pour discuter de son dernier ouvrage Rage against the machisme qui a été publié en août 2020. -
Écosocialisme et / ou décroissance...
L’écosocialisme et le mouvement de décroissance sont parmi les courants les plus importants de la gauche écologiste.
Les écosocialistes admettent qu’un certain degré de diminution de la production et de la consommation est nécessaire pour éviter un effondrement environnemental.
Cependant, ils maintiennent une attitude critique envers les théories de la décroissance parce que :
a) le concept de décroissance est insuffisant pour définir un programme alternatif ;
b) il ne précise pas si la décroissance peut être réalisée dans le cadre du capitalisme ou non ;
c) ne fait pas de distinction entre les activités qui doivent être réduites et celles qui doivent être développées.
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Les femmes et les jeunes ont commencé une révolution culturelle en Pologne...
Déclaration du Bureau exécutif de la IVe Internationale
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Camp de migrantEs démantelé : « Nous n’avons jamais vu une telle chasse à l’homme »...
Débutée le mardi 17 novembre 2020, par le démantèlement du camp de migrantEs à Saint-Denis, la chasse à l’homme se poursuit, avec hier soir l’intervention particulièrement violente de la police place de la République à Paris. Installé à la Porte de Paris, au pied du Stade de France, le camp démantelé « accueillait », depuis juillet, 3000 personnes dans des conditions innommables. Retour sur un véritable scandale d’État.
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« Hold-up », le documentaire qui se trompe de complot...
En quelques jours, le documentaire « Hold-up », réalisé par Pierre Barnérias, est devenu l’objet de nombreuses discussions : dans les « grands médias », où articles, chroniques et débats se multiplient pour tenter, parfois, de « comprendre » les fortes audiences du documentaire (déjà près de trois millions de vues selon un décompte de France Inter) et, souvent, de démontrer qu’il est empli de contre-vérités, d’approximations et de manipulations ; dans la population également, avec de nombreuses discussions sur les lieux de travail ou les réseaux sociaux, mais aussi dans les familles ou les cercles amicaux.
Avec un mot qui revient en boucle : « complotisme ». -
Le candidat « non-Trump » l’a emporté aux États-Unis...
Les deux tiers des personnes qui ont voté pour que Joe Biden soit le prochain président l’ont fait parce qu’elles voulaient battre Trump.
Ce qui a surpris les journalistes au lendemain des élections du 3 novembre, c’est à quel point le risque d’une victoire présidentielle de Trump n’a pas aidé les candidats du Parti démocrate qui se présentaient au Sénat, à la Chambre des représentants ou même aux législatures des différents États. -
L’Anticapitaliste, l'émission n° 13 du 11 novembre 2020 Kay Mann, militante de la IVe Internationale aux Etats-Unis, à Solidarity...
Kay Mann, militante de la IVe Internationale aux Etats-Unis, à Solidarity, nous parle de l’élection américaine.
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Mobilisations en Italie : « Nous sommes le peuple » ?
La reprise de la pandémie à grande échelle, largement anticipée par les chercheurs, les médecins et les institutions sanitaires depuis le printemps dernier, a complètement pris au dépourvu les pouvoirs publics – et privés.
En Italie, cela s’est traduit par une longue série de balbutiements institutionnels finalement suivis de quelques mesures totalement insuffisantes – ou fondamentalement inutiles, comme le couvre-feu – pour affronter efficacement la propagation du virus.
Ces derniers jours, on en est venu à créer des « zones rouges » – avec quarantaine et fermetures obligatoires – dans une partie importante du Nord industriel (Lombardie et Piémont) et la Calabre.