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Actualités internationales... - Page 72

  • Brésil : solidarité internationaliste face à Bolsonaro et son monde !

    Depuis l’arrivée de Jair Bolsonaro et de l’extrême-droite au pouvoir, le Brésil s’enfonce chaque jour un peu plus dans la tragédie. Alors que le ministre de l’Économie Paulo Guedes n’a eu de cesse de mettre en place un programme ultralibéral, applaudi par les classes dominantes, Bolsonaro et la clique de militaires et d’évangélistes réactionnaires qui l’entourent ont réaffirmé leur orientation politique fascisante et leur objectif de réprimer à tout va les luttes syndicales, afro-brésiliennes, féministes, indigènes ou LGTBI+. Le Bolsonarisme incarne ainsi une mise au pas violente de toute la société brésilienne et particulièrement des travailleurs et des classes populaires. 

    L’arrivée de la pandémie n’a fait qu’exacerber de manière dramatique cette crise générale, tout en démontrant l’incurie et la gestion criminelle du gouvernement en place. Le pays compte déjà officiellement plus de 25 000 morts mais des experts parlent de 10 fois plus et le Brésil est maintenant l’épicentre mondial de la pandémie, alors que Bolsonaro continue à se gausser de ce qu’il nomme une « petite grippe », tout en répondant aux appels du patronat à ne pas « paralyser l’économie », et en encourageant la déforestation massive et l’éviction des peuples indigènes. 

    Face à ce scénario catastrophe, ce sont avant tout celles et ceux d’en bas qui sont en train de payer le prix fort de cette crise généralisée. La démission de deux ministres de la Santé en quelques semaines, la sortie du ministre de la Justice, Sérgio Moro, les tensions au sein de la droite et des généraux ou encore entre l’exécutif et plusieurs gouverneurs, démontrent néanmoins une grande instabilité et les failles existantes au sein de la bourgeoisie. Et si le mouvement des travailleurEs, des jeunes, des sans-terre et sans-toit, des peuples indigènes, durement attaqués dans leurs conditions de vie, se retrouve dans des conditions difficiles pour pouvoir intervenir, les résistances se développent pourtant, ainsi que les coordinations unitaires et les fronts politiques pour rejeter cette politique de la mort qui règne désormais à la tête de l’un des États les plus inégalitaires de la planète.

    Les appels à virer Bolsonaro (Fora Bolsonaro !) et toute sa clique, mais plus fondamentalement à défaire son monde et la caste dont il est issu, se multiplient. Le NPA exprime toute sa solidarité internationaliste avec celles et ceux qui luttent résolument dans cette perspective : il y a urgence !

  • Aide aux migrants : le parquet général de Lyon se pourvoit en cassation contre la relaxe de Cédric Herrou...

    L’agriculteur militant vivant près de la frontière franco-italienne avait été condamné en août 2017, à quatre mois de prison avec sursis, pour avoir convoyé des migrants de la frontière italienne jusqu’à son domicile.

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  • Face à la crise, le travail doit s’émanciper du capital...

    La pandémie frappe un capitalisme à la dérive. Elle annonce une dépression qui combine crise économique « classique » et crise des rapports entre société et nature. Plus que jamais, le sort de l’humanité dépend des capacités du prolétariat à s’unifier pour rompre avec un système mortifère.

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  • « Mayotte est un véritable désert médical, l’accès aux soins y est toujours compliqué »...

    Daniel Gros est retraité de l’Éducation nationale, ancien CPE du lycée de Mamoudzou où il vit toujours dans le quartier de Boboka.Présent à Mayotte depuis 2012, il s’investit notamment dans la scolarisation des jeunes vivant sur l’Ile. Il est l’auteur de plusieurs articles sur la situation à Mayotte sur le club de Mediapart et à travers lequel il donne la parole aux habitants avec des chroniques sociales1.
    Il est également l’auteur de l’article « Privés d’école » dans la revue Plein-droit numéro 120, GISTI, « Mayotte à la dérive » mars 2019. Il a accepté de répondre à nos questions sur la situation actuelle.
    Il a accepté de répondre à nos questions sur la situation actuelle.

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  • Retour sur l’abolition de l’esclavage...

    Le 10 mai a eu lieu la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Emmanuel Macron a cru pouvoir profiter de cette journée commémorative pour une fois de plus vendre une marchandise frelatée : « L’histoire nous l’enseigne : la France unie surmonte toutes les épreuves […], nous sommes le pays des droits de l’homme, et une République une et indivisible qui puise dans sa diversité la force de l’universel ».

    Que vient faire la prétendue « France unie » en cette journée ? Dans les Antilles françaises malgré la féroce domination des planteurs esclavagistes, la résistance multiforme des esclaves n’a pas cessé.

    Ce n’est pas la « France unie » qui a une première fois aboli l’esclavage dans ces colonies mais la Révolution française, mais même celle-ci a pris son temps car le poids des intérêts des planteurs pesait sur les assemblées révolutionnaires. En fait, c’est sous la pression de l’insurrection des esclaves à Saint-Domingue (la révolution haïtienne) que l’esclavage sera aboli dans les colonies le 4 février 1794 par la Convention nationale. Cependant, la mesure ne sera appliquée qu’en Guadeloupe, en Guyane et à Saint-Domingue.

    Bonaparte, premier consul, va remettre en cause l’abolition : il rétablit l’esclavage et la traite en mai 1802. La traite sera théoriquement interdite en 1815 mais elle se se poursuit pourtant, les gouvernements fermant les yeux devant les pressions des colons et du lobby négrier, très influent dans les cercles du pouvoir.

    Le Royaume-Uni ayant aboli l’esclavage en 1838, le débat reprend en France avec notamment l’idée d’indemniser, si l’esclavage est aboli, non les esclaves mais les colons ! Les planteurs continuent de s’opposer à toute amélioration de la situation, même si elle ne remet pas en cause l’esclavage. Il faudra donc une nouvelle révolution, celle de 1848, pour que, le 27 avril 1848, l’esclavage soit définitivement aboli en France. Une forte indemnité doit être versée aux planteurs dépossédés de leurs esclaves ; une proposition d’indemniser également les esclaves et de leur attribuer des lopins de terre n’est pas retenue.

    La fin de l’esclavage ne verra pas la fin des inégalités et de la pyramide sociale et raciale en Guadeloupe et Martinique tandis que la « République une et indivisible » y réprimait les mouvements de protestation (sans doute plusieurs dizaines de morts en Guadeloupe en mai 1967). Dans les colonies françaises d’Afrique, la même République développait à grande échelle le travail forcé.

  • Phase 2 en Italie : les capitalistes veulent tout !

    Après sept jours de « phase 2 », la dynamique de l’épidémie reste encore très incertaine en Italie ; il semble qu’il y ait, d’un côté, une baisse modérée des cas à l’échelle nationale (mais les morts sont désormais plus de 30 000 et les personnes malades plus de 80 000) mais que, de l’autre, quelques régions restent à contre-courant, dont la Lombardie où l’on enregistre la grande majorité des cas de contagion.

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