Résolution adoptée par le Conseil politique national du Nouveau Parti anticapitaliste réuni les 16 et 17 avril 2022.
Communiqués du NPA... - Page 38
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Résolution de solidarité avec le peuple ukrainien contre la guerre de Poutine...
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Pour les droits et les libertés démocratiques, contre l’extradition de Julian Assange !
Ce mercredi, la justice britannique a décidé d’autoriser l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis. La justice US veut le juger notamment pour « espionnage », avec des peines pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison.
L’acharnement contre Julian Assange est un acharnement contre le journalisme, la liberté d’expression et plus profondément contre le droit démocratique à dénoncer les pratiques criminelles menées au plus haut sommet des États. Nous devons donc le défendre sans ambiguïté.
Nous ne nous reconnaissons pas dans un grand nombre de déclarations de Julian Assange, qui pour certaines sont clairement réactionnaires, antiféministes, racistes — sans même parler des accusations d’agression sexuelle — et doivent à ce titre être dénoncées. Mais Assange a été arrêté car il a, avec Wikileaks, exposé des images et des documents mettant à nu la violence de l’armée US, et plus généralement celle des puissances impérialistes.
Fondé en 2006, Wikileaks a été à l’origine de très nombreuses révélations de scandales de corruption, d’atteintes aux droits démocratiques, de crimes de guerre. Wikileaks avait reçu pour cela de nombreux prix journalistiques ou émanant d’ONG. Mais depuis avril 2010 et la publication d’une vidéo montrant comment des soldats étatsuniens avaient froidement abattu — et avec des commentaires d’un cynisme inimaginable — des civils irakiens dont des enfants, les États-Unis ont déclenché une véritable guerre contre Wikileaks et les lanceurs d’alertes.
De ce point de vue, il est impératif de le défendre face à la répression qu’il subit, à l’instar de celle que subissent d’autres lanceurs d’alerte. Nous exigeons sa libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites dans le cadre des affaires de Wikileaks, et le gouvernement français doit lui offrir le droit d’asile.
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Courrier du Nouveau Parti anticapitaliste à Lutte ouvrière...
Cher·e·s camarades,
Les résultats de l’élection présidentielle sont particulièrement inquiétants. Ils expriment à la fois un rapport de forces dégradé et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique, dans la situation politique, avec l’arrivée au second tour du pôle d’extrême droite (dont le total des voix dépasse celui de l’ensemble des candidatures de gauche) et du pôle néolibéral-autoritaire autour d’Emmanuel Macron. Un troisième pôle, autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, s’est également affirmé. Incarnant un réformisme renouvelé, il s’agit d’un positionnement plus radical que ce qu’incarnait le PS depuis 1983, ce qui est positif.
Pour autant, le tableau est plus que jamais inquiétant, et la victoire de l’extrême droite est désormais une possibilité sérieuse. Elle serait une catastrophe pour l’ensemble de notre camp social. Pour notre part, nous pensons que l’urgence de l’heure est que pas une voix de notre camp n’aille à Le Pen car il est vital que l’extrême droite soit battue dimanche, et c’est aussi la raison pour laquelle nous avons participé aux manifestations qui se sont tenues dans cet entre-deux-tours.
Ceci dit, si c’est Macron qui sort vainqueur dimanche, son programme de casse antisociale a déjà été annoncé, à commencer la mise en place de la retraite à 65 ans, s’appuyant sur un autoritarisme que l’on imaginera exacerbé, vu la pression exercée par l’extrême droite depuis plusieurs mois.
Nous devons donc nous préparer plus que jamais à l’affrontement, et pour cela à regrouper le monde du travail autour des résistances à construire et de mesures d’urgence. Cela passe, pensons-nous, par la construction de structures unitaires de coordination et de mobilisation. L’enjeu est d’obtenir enfin des victoires significatives pour changer le rapport de forces en faveur de notre classe.
Par ailleurs, nous avons pu mesurer durant cette campagne autour de notre candidat Philippe Poutou, en particulier dans les meetings, que beaucoup sont orphelin·e·s d’une perspective politique pour le monde du travail, d’une gauche de combat et d’une force politique à construire pour l’incarner.
C’est dans ce contexte que se préparent les élections législatives. Il y a un enjeu réel à limiter le nombre de députés d’extrême droite ou pro Macron, et à ce que s’y affirme une rupture à gauche avec la ligne sociale-libérale, ce qui serait aussi une bonne nouvelle pour les luttes. C’est pourquoi nous sommes favorables à ce que des candidatures d’union existent pour faire face à la droite et à l’extrême droite, sur la base d’un programme de contestation du macronisme, de rupture avec les politiques bourgeoises et les logiques capitalistes. C’est la raison pour laquelle nous avons répondu positivement à la proposition de rencontre que nous a envoyée l’Union populaire il y a quelques jours.
Nous savons qu’en ce qui vous concerne, vous ne partagez pas cette démarche. Pour autant il nous semble important que nous échangions ces prochains jours sur notre appréciation de la situation et des tâches pour les révolutionnaires, tant en ce qui concerne la construction des luttes que sur le terrain électoral. C’est la raison pour laquelle nous vous proposons de nous rencontrer rapidement.
Salutations anticapitalistes
Le Comité exécutif du NPA
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Courrier du Nouveau Parti anticapitaliste à l’Union populaire...
Cher·e·s camarades,
Nous avons bien reçu votre courrier concernant les élections législatives, et nous nous félicitons de l’initiative que vous avez prise.
Les résultats du premier tour de la présidentielle ont été le révélateur d’une situation politique et sociale de plus en plus polarisée, avec l’arrivée au second tour du pôle d’extrême droite (dont le total des voix dépasse celui de l’ensemble des candidatures de gauche) et du pseudo « centre » néolibéral-autoritaire, autour d’Emmanuel Macron. Un troisième pôle s’est également affirmé, représenté par la candidature de Jean-Luc Mélenchon, et c’est un élément positif dans un rapport de forces dégradé.
La victoire de l’extrême droite est une possibilité sérieuse. Elle serait une catastrophe pour l’ensemble des classes populaires, en premier lieu pour les personnes étrangères, les musulman·e·s, les personnes racisées, les femmes et les personnes LGBTI. L’urgence de l’heure est que pas une voix de notre camp n’aille à Le Pen, pour que l’extrême droite soit battue dimanche.
Mais nous savons bien, dans le même temps, qu’une victoire de Macron ne sera pas un répit pour le camp des exploité·e·s et des opprimé·e·s. Le président des ultras-riches a annoncé la couleur durant sa campagne : toujours plus de casse sociale (avec notamment la retraite à 65 ans) et de gestion policière/autoritaire de la conflictualité.
Le NPA et Philippe Poutou l’ont répété durant cette campagne : sans tirer un trait d’égalité entre le candidat néolibéral-autoritaire et la candidate fasciste, il faudra dans tous les cas se mobiliser face aux attaques contre nos droits et face à la menace fasciste, pour obtenir enfin des victoires significatives et changer le rapport de forces. Cela passe par la construction de structures unitaires de coordination et de mobilisation.
Mais nous savons aussi que les indispensables mobilisations ne peuvent se suffire à elles-mêmes. Il est urgent de reconstruire des outils d’organisation de notre classe : collectifs, associations, syndicats, partis… Nous l’avons, là aussi, répété durant la campagne : notre camp social est orphelin d’un outil politique à la hauteur des enjeux, d’une gauche radicale, décomplexée, déterminée à en découdre avec le capitalisme et son personnel politique, et à faire face à la menace fasciste.
Cet outil ne tombera pas du ciel. Il passera par des expériences collectives de mobilisation, par des discussions publiques entre forces politiques, par des dynamiques de reconstruction/recomposition. C’est aussi l’enjeu des batailles menées lors des échéances électorales, quand bien même ces dernières resteraient l’expression déformée des rapports de forces sociaux.
C’est pour exprimer tout cela que nous avons présenté la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle, autour d’une démarche et d’un profil singuliers, ainsi que d’un programme de rupture anticapitaliste et révolutionnaire, internationaliste, qui n’auraient su se confondre avec ceux de Jean-Luc Mélenchon et de l’Union populaire.
La question des élections législatives se pose différemment. La raison essentielle est le constat du rapport de forces global, de l’urgence d’une riposte unitaire face à la classe dominante. De plus, il ne s’agit pas de voter pour un individu et un programme élaboré par un courant, mais pour 577 personnes, avec la possibilité de trouver des médiations, des équilibres, des compromis, autour une dynamique transcendant les logiques d’appareil et/ou boutiquières, tout en permettant que nos différentes positions politiques soient représentées.
Pour toutes ces raisons, nous répondons favorablement à votre demande de rencontre pour discuter de la possibilité de candidatures communes aux élections législatives.
Nous souhaitons une campagne regroupant diverses forces et collectifs, et se situant clairement dans une démarche à la fois de résistance à l’extrême droite et aux politiques antisociales et de proposition d’une politique en rupture avec la gestion loyale du capitalisme. Il s’agirait d’enclencher une dynamique militante pour les élections et pour les luttes sociales, particulièrement contre le pouvoir qui sera issu de la présidentielle, une dynamique capable de jouer un rôle positif pour la mobilisation de notre camp social et la modification des rapports de forces globaux, très dégradés.
Une campagne sociale, écologiste, antiraciste, féministe, contre toutes les oppressions et discriminations, portant les aspirations démocratiques et émancipatrices qui se sont exprimées ces dernières années, notamment dans la jeunesse : augmentation des salaires, accueil des migrantEs et régularisation des sans-papiers, lutte contre le changement climatique, lutte contre les logiques guerrières, développement des services publics (en particulier dans la santé et l’éducation), lutte contre les oppressions, etc.
Cette campagne devrait être menée en toute indépendance par rapport aux organisations de la gauche sociale-libérale, en particulier le Parti socialiste.
Nous souhaitons une campagne commune et démocratique à la base mais aussi l’indépendance politique de chaque organisation (liberté pour chaque organisation de s’exprimer et défendre son programme) et des élu·e·s qui pourraient en être issu·e·s, une répartition cohérente avec le poids de chacun des circonscriptions éligibles et non éligibles, ainsi qu’une répartition cohérente des financements de l’État.
Rencontrons-nous dans les jours qui viennent.
Salutations anticapitalistes
Le Comité exécutif du NPA
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Hommage à notre camarade Alain Krivine...
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Scandale du chlordécone, crime d’État colonial !
L’enquête préliminaire ouverte par une plainte déposée en 2006 par plusieurs associations antillaises vient d’être clôturée. Le délai est à lui seul un scandale (15 ans d’enquête sur des faits qui se sont produits entre 1972 et 1993), et tout cela pour ne réclamer aucune mise en examen, ce qui annonce un probable non-lieu. Envisager un non-lieu dans une affaire où une population a non seulement été empoisonnée pendant des années par un produit reconnu dangereux puisqu’interdit aux États-Unis dès 1975, mais où 90% de la population actuelle est toujours exposée aux contaminations contenues dans les sols et la mer aujourd’hui encore, est un pur non-sens. Sauf à se rappeler le déni colonial : ce produit interdit tardivement en France (1990) a continué à être utilisé dans les bananeraies de Martinique et Guadeloupe jusqu’en 1993, territoires mis hors du droit commun, du fait colonial.
Le NPA s’associe pleinement à la colère des associations martiniquaises qui dénoncent ce nouveau déni juridique et qui revendiquent de légitimes réparations des préjudices individuels et collectifs subis par le peuple antillais :
- mesures concrètes pour la détoxication des personnes et la dépollution des sols et des eaux destinées à la consommation et aux cultures ;
- mise en place d’un programme conséquent de recherches ;
- réalisation immédiate d’une cartographie complète et détaillée des sols pollués ;
- aide aux paysanEs pour des solutions alternatives, pour un changement de modèle agricole et alimentaire ;
- mise à disposition des agriculteurs et agricultrices qui en sont privés de terres à cultiver, en particulier de terres en friches pour une agriculture sans chlordécone, sans pesticides ;
- association réelle des instances locales et du mouvement social à la définition et à la conduite des stratégies de sortie de cette crise sans précédent ;
- jugement et condamnation des responsables (économiques et politiques) de ce désastre alors que, jusqu’à ce jour, une choquante impunité règne ;
- indemnisation et prise en charge de l’ensemble des victimes.
Le NPA soutiendra donc toutes les démarches et mobilisations initiées par les associations pour que la justice soit rendue. Dans cet objectif, le NPA appelle les organisations, syndicats, associations de métropole à se réunir pour envisager des actions communes afin de rompre le silence et de construire des mobilisations en pleine et entière solidarité contre les injustices de l’État colonial français.
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Mort d'Yvan Colonna : communiqué du NPA...
Le NPA présente ses condoléances à la famille d’Yvan Colonna et à celles et ceux qui ont partagé ses combats de militant nationaliste corse depuis les années 1980. L’heure est au deuil mais, au-delà même des circonstances de son assassinat, l’État français et ses gouvernements depuis vingt ans portent une responsabilité écrasante dans cette mort, par leur acharnement à faire condamner sans preuve Yvan Colonna, puis par une logique de vengeance d’État avec le maintien du détenu hors de Corse et en détention alors qu’il était libérable après plus de 18 ans d’incarcération.
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Notre camarade Alain Krivine est mort, ses combats continuent...
Notre camarade Alain Krivine nous a quittés aujourd’hui, à l’âge de 80 ans. Nous, camarades du NPA, nous associons à la douleur de sa famille, de ses proches, et de toutes celles et tous ceux qui se sont reconnus dans les combats qu’il a menés.
Durant plus de 65 ans, Alain a été un infatigable militant, présent dans toutes les luttes contre les ravages du système capitaliste, contre les injustices, pour l’émancipation.
Militant exclu du PCF, fondateur et dirigeant de la JCR, de la LCR puis du NPA, dirigeant de la IVe Internationale, Alain n’a jamais renié ses engagements de jeunesse. Il a été, pour des générations entières de militant·e·s, un modèle de constance, une intarissable ressource, un camarade exemplaire.
Nous nous souviendrons de son abnégation, de sa chaleur, de son humour. Jusqu’à la fin de sa vie, Alain n’aura rien lâché et n’aura pas cédé à la pression du « Ça te passera avec l’âge ».
Dans les jours qui viennent, nous communiquerons à propos des hommages qui seront organisés, et nous reviendrons plus longuement sur la vie et les combats d’Alain.
Salut, vieux, et merci pour tout. On continue le combat !
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Communiqué du NPA...
Philippe Poutou officiellement candidat... et convoqué par la police
Avec plus de 500 parrainages validés par le Conseil constitutionnel, Philippe Poutou est désormais officiellement candidat à l’élection présidentielle.
Nous avons réussi à franchir l’obstacle grâce à un important effort militant et à des gestes de solidarité politique. Le système antidémocratique des parrainages a une fois de plus montré à quel point il était une machine à exclure les candidats issus des partis non implantés dans les institutions. Nous revendiquons toujours l’abandon de ce système et son remplacement par une collecte de parrainages citoyens.Quoi qu’il en soit, Philippe Poutou est désormais l’un des douze candidats officiels.
Ce sera l’occasion pour nous de mener une campagne anticapitaliste, radicale, décomplexée, dans un contexte qui demeure marqué par le poids de l’extrême droite et de ses thématiques, avec un Macron président-candidat qui court après Zemmour et Le Pen et nous promet toujours plus d’attaques antisociales.Avec Philippe Poutou, nous entendons bien porter la voix de celles et ceux qui refusent que d’autres décident à leur place, qui veulent affirmer haut et fort qu’ils et elles veulent prendre leurs affaires en main. Pour en finir avec un système capitaliste injuste, qui provoque toujours plus de guerre, de misère, d’inégalités, de catastrophes écologiques, de violences.
Notre campagne officielle débute d’une manière qui, symboliquement, en dit long : Philippe Poutou a en effet récemment reçu une convocation pour être auditionné par la police, le 8 mars prochain, dans le cadre d’une enquête pour « injure publique envers une administration publique ». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin semble donc avoir mis ses menaces à exécution, lui qui avait annoncé porter plainte contre Philippe Poutou après que celui-ci eut dénoncé les violences et crimes policiers.
Notre campagne officielle commence donc avec cette convocation qui, une fois que nous avons annoncé que nous avions réuni plus de 500 parrainages, a été « reportée » (sans plus de précision). Mais cela ne change rien au fait que Philippe Poutou est dans le viseur d’un pouvoir qui, entre les dissolutions d’organisations et les plaintes à répétition, est prêt à tout pour intimider et faire taire toute voix critique. Mais nous le disons à Gérald Darmanin et à Emmanuel Macron : on est là, et on ne nous fera pas taire !
Philippe Poutou s’exprimera lors d’une conférence de presse à Gare du Nord le 8 mars à 12h30 (lieu à préciser), au cours de laquelle il reviendra sur notre entrée en campagne, avec un accent particulier porté sur notre programme féministe à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
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Nouveau rapport du GIEC : toujours pire !!!
Communiqué du NPA et de Philippe Poutou
Le groupe de travail 2 du GIEC a publié le 28 février le volet « Impacts et adaptation au changement climatique » du sixième rapport. La catastrophe est encore pire, plus rapide, plus grave, plus injuste que les prévisions.
Les conséquences sociales et sanitaires sont déjà dramatiques, mais les projections sont encore plus inquiétantes : sécurité alimentaire menacée, pénurie et pollution de l’eau, maladies favorisées par les pollutions et par les chaleurs extrêmes, menace de nouvelles zoonoses. Les plus pauvres, les peuples indigènes, les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes, en particulier dans les pays du Sud global.
Le rapport établit que « les stratégies de développement dominantes vont à l’encontre d’un développement soutenable du point de vue climatique ». Le bilan des politiques dites d’adaptation menées par les gouvernements est sans appel : elles sont injustes et bénéficient d’abord aux plus riches, elles servent de substitut aux politiques de réduction des émissions et sont menées au détriment des peuples indigènes, des populations pauvres et des femmes.
Le rapport met l’accent sur l’urgence : « Tout délai supplémentaire dans l’atténuation ou l’adaptation compromet l’avenir ».
Malgré les pressions des États les plus riches, en particulier des États-Unis, il pose la question des « pertes et dommages » pour financer la réparation des dégâts déjà faits.
Si les politiques inégalitaires continuent, le nombre d’humains vivant en extrême pauvreté passera de 700 millions à un milliard dès 2030. Ce ne sont plus seulement des seuils physiques qui sont franchis, mais aussi des « points de bascule sociaux ».
Plus que jamais, justice sociale et justice climatique sont indissociables. En France comme dans le reste du monde, les richesses des plus riches et des capitalistes ont explosé pendant la crise, en grande partie grâce aux aides publiques alors que la pauvreté et la précarité ne cessent de s’aggraver et que le productivisme capitaliste, détruit la vie des peuples, le climat et le vivant, et nous entraîne dans un monde toujours plus dangereux et guerrier.
Ce nouveau rapport ne peut que renforcer notre détermination à nous retrouver massivement pour les marches pour le climat du 12 mars partout en France.