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Communiqués du NPA... - Page 36

  • Courrier du NPA à l'Union populaire et à la France insoumise...

    CherEs camarades,

    La situation sociale et politique est marquée par une grande instabilité. Les résultats des élections législatives confirment et même amplifient les grandes données de la présidentielle. Après l’épisode du président mal élu, la macronie sort fragilisée de cette séquence, incapable d’avoir la majorité parlementaire que sont censées pourtant lui garantir les institutions de la Ve République. Au-delà, ce sont bien les classes dirigeantes qui doivent faire face à une crise de gouvernance assez inédite.

    Dans ce contexte, le danger venu de l’extrême droite se précise. L’élection de 89 députés du Rassemblement national confirme la percée de Marine Le Pen, présente pour la seconde fois consécutive au second tour de l’élection présidentielle. Et le positionnement d’ouverture tant de représentants de Macron que de ceux de LR en direction de l’extrême droite (cf. ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale la semaine dernière) illustre les dynamiques politiques dangereuses qui peuvent se mettre en place durant cette nouvelle séquence.

    La percée positive d’une gauche de résistance au néolibéralisme largement incarnée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (et plus particulièrement votre composante politique en son sein) montre que rien n’est écrit à l’avance. La course de vitesse entre les forces qui défendent les intérêts de notre camp social et les partis de la réaction, autoritaires et racistes, est engagée, et dans ce cadre, il va être nécessaire d’échanger, de débattre, de continuer à regrouper et de reconstruire des outils utiles aux mobilisations et porteurs de perspectives pour changer de société.

    Comme vous le savez, à votre invitation, le NPA a été partie prenante des discussions qui ont conduit à la NUPES, mais nous avons considéré que les conditions n’étaient pas réunies pour que le NPA accepte cet accord. Selon nous, les raisons en étaient le déséquilibre politique du regroupement dû à la participation d’EÉLV, puis à l’arrivée du PS dans la discussion... Ce sont ces mêmes facteurs, avec une très grande place laissée à EÉLV et au PS au niveau de la répartition des circonscriptions, qui expliquent que les propositions faites au NPA concernant cette répartition étaient selon nous inacceptables.

    Cela ne nous a pas empêché d’appeler globalement à voter pour les candidatures de la NUPES et de mener campagne dans différents endroits, en particulier pour des candidatEs issus de l’Union populaire.

    À l’issue de cette campagne électorale, nous souhaitons reprendre le fil de nos échanges avec vous. Quelles articulations entre les places prises dans les institutions et la construction de ces mobilisations ? Comment résister et porter des mesures d’urgence contre l’offensive de Macron et de ses alliés ces prochains mois ? Quel rôle peut jouer le Parlement populaire de la NUPES et de possibles déclinaisons locales dans la construction de nos perspectives ?

    Vendredi 24 juin, au côté de notre camarade Philippe Poutou, nous avons invité Aurélie Trouvé et Danielle Simonnet à une réunion publique de débat organisée par le NPA, et en conclusion de cette réunion, nous vous avons invité à poursuivre cet échange fructueux lors de notre Université d’été qui se déroulera du dimanche 21 au mercredi 24 août à Port-Leucate. Nous vous proposons en particulier d’y prendre la parole lors de réunions de débat organisées en son sein.

    Ceci dit, sans attendre cette échéance, nous souhaiterions vous rencontrer ces prochains jours avant la coupure estivale pour échanger sur nos perspectives et les possibilités et espaces d’activités communes ces prochains mois.

    Dans l’attente d’une réponse de votre part, recevez nos salutations anticapitalistes et militantes.

    Le comité exécutif du Nouveau Parti anticapitaliste

  • Le Rojava est en danger...

    À la veille du sommet de l'OTAN à Madrid, le gouvernement turc a clairement annoncé ses intentions en affirmant être prêt à envahir le nord de la Syrie. Le chantage autour de la guerre en Ukraine et de la question des réfugiés étant à son paroxysme, Erdogan espère obtenir un feu vert pour l'écrasement total de cette expérience démocratique, féministe et égalitaire, unique dans la région, que constitue la région autonome du nord et de l'est de la Syrie. Son but est bien d'éliminer toute expression kurde, voire de pratiquer un nettoyage ethnique de cette région.

    Et pourtant la diplomatie française et même la présidence restent complètement silencieuses. Les Forces démocratiques syriennes ont infligé une défaite au pseudo État islamique mais la Turquie c'est l'OTAN, seul maître à bord de toutes les diplomaties occidentales, a fortiori depuis l'invasion de l'Ukraine.

    Quant aux Russes, qui contrôlent en principe l'ouest de l'Euphrate, ils sont aussi en négociation avec la Turquie… et très occupés en Ukraine.

    Le Rojava est donc seul face à une menace imminente. Si Erdogan n’est pas stoppé, l'héroïsme des combattantEs des FDS ne pourra pas stopper l'invasion.

    Nous devons tout faire pour empêcher ce massacre et soutenir les populations de la région et les organisations kurdes, qui doivent être retirées de la liste des organisations terroristes de l’UE.

    Protection du Rojava ! 

    Stoppons Erdogan !

  • Vague brune sur l’Assemblée nationale...

    Les 35 députés du groupe FN-Rassemblement national de 1986 faisaient figure de mirage. De deux députés en 2012 puis huit en 2017, le parti explose ses espérances avec 89 éluEs en 2022. Leurs espoirs seront nos prochains cauchemars si le groupe parlementaire dirigé par Marine Le Pen parvient à s’imposer comme un « groupe d’opposition déterminant face aux déconstructeurs d’en haut, les macronistes, et aux déconstructeurs d’en bas, cette extrême gauche antirépublicaine », ainsi que l’a annoncé la finaliste de l’élection présidentielle.

    Niches parlementaires, représentation dans des commissions permanentes et au bureau, temps de parole largement augmenté, dépôt possible de motion de censure… c’est un pas de plus dans l’institutionnalisation de l’extrême droite auquel nous assistons, qui ne rimera pas avec modération. Avec la possibilité de demander la création de commissions parlementaires : les mouvements antiracistes et les organisations de gauche radicale, déjà pointées par Gérald Darmanin, vont être dans le viseur. Marine Le Pen assure vouloir être « une opposition ferme, responsable, respectueuse des institutions ». Mais dans un contexte où LR, qui entendent aussi être une opposition constructive, ont déjà l’un de leurs chevaux de bataille – avoir la peau du ministre de l’Éducation, trop « woke » à leur goût – on peut s’attendre à une institutionnalisation un peu plus poussée du discours xénophobe. Nul doute que face au projet d’« économie de guerre » qu’Emmanuel Macron propose pour l’industrie de la défense, le RN n’aura aucune difficulté à se montrer « ferme et constructif » dans son nationalisme.

    Renouvellement de l’appareil politique ?

    Le financement découlant des législatives ne parviendra pas à éponger tout de suite la dette de 24 millions. Mais ce sont des moyens militants accrus autour des députéEs. Heureusement, rien n’indique que, par miracle, le RN ait rompu avec son habitude d’aligner bras cassés et jeunes opportunistes. Le groupe RN se compose de plusieurs inconnuEs, pour certains novices : renouvellement d’un appareil politique ou confirmation de sa faiblesse structurelle ?

    Caroline Parmentier a fait ses premières armes comme journaliste puis rédactrice en chef de Présent, le quotidien national-catholique, avant de devenir attachée de presse de Marine Le Pen. Autre génération, Laure Lavalette est une ancienne du Renouveau étudiant à Bordeaux, passée par le MNR de Bruno Mégret. Soutien de La Manif pour tous et des mouvements anti-avortement, elle insiste peu sur sa « ligne sociétale » depuis sa nomination comme porte-parole du RN. On trouve aussi quelques anciens soutiens d’Éric Zemmour et proches de Marion Maréchal, des historiques ayant connu l’époque Jean-Marie Le Pen et beaucoup de militants portés par la Génération Le Pen, de Marine. Plusieurs ralliés, plus ou moins frais, ont fait leurs premières armes à l’UMP ou à Debout la France. Tout cela relativisera le conflit entre « union des droites » et « ni droite ni gauche ». Dans la « recomposition politique indispensable » à laquelle appelle Marine Le Pen, pour un « grand mouvement populaire unifiant tous les patriotes », toutes les recombinaisons sont envisageables. À l’intérieur, le « clan Hénin-Beaumont-Fréjus » ne semble pas prêt à desserrer sa mainmise sur le parti. Les dissensions ne s’apaiseront pas de sitôt.

    Supercherie sociale

    Entre le RN, avec un groupe parlementaire doté de moyens politiques inespérés, et Reconquête !, un parti fragilisé par son échec électoral mais fort d’une base militante inédite, que Marion Maréchal entend transformer en « prescripteur d’opinion », le vent mauvais que nous avons vu se lever début 2022 n’est pas prêt de tomber. En plus de ses fondamentaux, immigration et insécurité, Marine Le Pen a désigné ses prochains axes de batailles : « le chômage, la justice fiscale et sociale, les territoires oubliés, les citoyens maltraités ou la démocratie bafouée ». L’ancrage du RN est établi dans un axe nord-est autour de l’Île-de-France, dans le « couloir de la pauvreté » de la Garonne et dans le pourtour méditerranéen. Cette implantation se traduit aussi dans le profil social diversifié de ses nouveaux éluEs, avec plusieurs salariéEs – chauffeur-livreur, ouvrière qualifiée, auxiliaire de vie, agent de maintenance... La dénonciation de cette supercherie sociale, couplée à la popularisation de réponses anticapitalistes aux crises à venir, reste l’une des tâches majeures à venir, pour déconstruire et lutter contre cette fausse opposition.

  • Défaite de Macron et percée de l’extrême droite: une gauche de combat, c’est nécessaire et c’est possible !

    Les résultats du second tour des élections législatives sont une défaite pour le pouvoir en place. Emmanuel Macron est en effet très loin d’obtenir la majorité absolue des députés, confirmant son illégitimité et son statut de « président mal élu ». Les défaites de plusieurs figures de la Macronie, de Richard Ferrand à Christophe Castaner en passant par Amélie de Montchalin, qui rejoignent Blanquer battu au premier tour, témoignent du rejet qu’inspirent Macron et les siens.

    La composition de l’Assemblée nationale laisse augurer d’une poursuite et d’une amplification de la situation d’instabilité politique, avec une « majorité présidentielle » minoritaire et dans l’incapacité de gouverner seule. Au vu de la politique qu’il a menée lors de son premier mandat et de la campagne de l’entre-deux tours, radicalement anti-NUPES, c’est à n’en pas douter sur sa droite que Macron va chercher des appuis, en durcissant encore un peu plus sa politique.

    La crise démocratique se poursuit et se renforce, avec une très forte abstention et une déformation importante des votes en raison du mode de scrutin, qui n’inclut toujours aucune forme de proportionnelle. L’abstention est particulièrement forte dans la jeunesse et dans les classes populaires, qui se sont senties peu concernées par une campagne que le pouvoir en place a tout fait pour rendre inaudible.

    Les scores de la NUPES s’inscrivent dans la lignée des résultats du premier tour des législatives — et de la présidentielle — et témoignent de l’existence d’une dynamique significative et positive à gauche. La FI multiplie son nombre de députéEs par cinq, ce qui confirme la présence d’un important rejet « sur la gauche » de Macron et des politiques néolibérales, et d’une aspiration à plus de justice sociale, d’écologie et de démocratie, voire d’un espoir dans un monde meilleur. Malgré les critiques que nous avons pu formuler à l’égard de la NUPES, nous nous félicitons que des millions de personnes se soient saisies de ses candidatures pour exprimer leur colère contre Macron et envoyer à l’Assemblée un nombre élevé de députés représentant une gauche de rupture avec le social-libéralisme.

    Mais les scores de l’extrême droite doivent nous alerter. Avec plus de 80 députés, le Rassemblement national réalise un score historique, et confirme son processus de « normalisation », avec une réelle implantation dans plusieurs régions (au nord, à l’est et au sud-est) et des percées dans d’autres. Le RN aura certes moins de députés que la gauche, mais ses capacités de nuisance vont être considérablement amplifiées, tant il cherche — malheureusement avec succès — à tirer les marrons du feu de l’instabilité politique et de la crise démocratique et sociale. La menace fasciste est bien là, et le pouvoir en place porte une lourde part de responsabilité, par ses politiques et des discours, dans ce dangereux phénomène.

    Nous devons tout faire pour que la situation de crise politique qui va s’amplifier ne bénéficie pas aux forces les plus réactionnaires. D’où l’enjeu de préparer, dès aujourd’hui, les combats de demain, en s’appuyant entre autres sur les dynamiques militantes qu’ont pu générer les campagnes d’une partie des candidatEs de la NUPES, afin de constituer ou de pérenniser des collectifs prêts à mener les bagarres à venir face au néolibéralisme autoritaire, à commencer par la défense de nos retraites, qui devra être un combat de l’ensemble de la gauche politique et sociale, de même que celui pour la défense et la relance des services publics.

    Dans une situation où le danger d'extrême droite s'affirme, il y a également urgence à construire des outils de résistance et d’organisation de notre camp social, y compris au niveau politique. Nous avons besoin d'une force politique large pour défendre les intérêts de la grande majorité de la population et la perspective d'une autre société, libérée du capital et des désastres sociaux et écologiques. L’heure est à la construction, dans les prochains mois, de cette gauche de combat !

  • Après le premier tour des éléctions législatives...

    Les résultats du 1er tour des élections législatives constituent un désaveu pour le pouvoir. Pour la première fois, le président qui vient d’être élu pourrait ne pas disposer de la majorité absolue des députés à l’Assemblée.

    L’élimination d’un Blanquer dès le premier tour est une sanction pour un ministre emblématique de la casse des services publics.

    Le très haut niveau d’abstention montre également la colère des classes populaires contre un système injuste, celui de la 5e République, qui permet à un président si mal élu d’être bien disposé pour disposer de tous les pouvoirs, à un président qui a autant attaqué les classes populaires d’être réélu.

    Les scores des candidatEs de la NUPES, soutenus en règle générale par le NPA, montrent qu’un espoir existe pour le monde du travail, avec des scores très importants dans les quartiers populaires. Cependant, le résultat de l’extrême droite reste très important, malgré l’absence de campagne de sa part, montrant le danger qu’elle représente dans la situation. D’autre part, bien qu’encourageant et représentant une possibilité de déstabiliser le pouvoir de Macron, le score global de la gauche reste également très bas par rapport au nombre d’électeurs dans le pays, avec près de trois quart des voix qui se portent sur la droite et l’extrême droite.

    Il faut accentuer la mobilisation populaire, tout faire pour que Macron n’obtienne pas la majorité à l’assemblée nationale en votant pour les candidats de la NUPES, et transformer la colère électorale en mobilisation pour construire les luttes contre le gouvernement Macron, rompre avec sa politique, défendre les les intérêts des classes populaires et pour construire une autre société.

  • Soutien aux candidatEs de rupture de la NUPES, candidatures autonomes: le positionnement du NPA pour les législatives...

    Les 12 et 19 juin ont lieu des élections législatives importantes. Pour Macron, élu avec des scores historiquement bas, l’objectif est de maintenir une majorité lui permettant de continuer à servir la classe dominante. Derrière l’annonce de grandes priorités en faveur du pouvoir d’achat ou de la santé, se cachent en réalité de nouveaux reculs sociaux, notamment l’âge de départ à la retraite. La vieille droite LR et l’extrême droite ne s’opposent pas à Macron, souhaitant simplement conserver ou étendre leur place dans l’hémicycle, en espérant engranger les fruits pourris de la politique antisociale et autoritaire du macronisme.

    Les affaiblir, y compris par les élections, est donc un enjeu important afin de mettre notre camp social, le monde du travail, en meilleure position pour développer les mobilisations, construire une gauche de combat, vers une alternative anticapitaliste. Il faut essayer de battre Macron, la droite et l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre les classes populaires et leur donner confiance dans leur capacité à se mobiliser.

    C’est la raison pour laquelle, dans la grande majorité des circonscriptions, nous appelons à soutenir et à voter pour les candidatEs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Dans plus de 70 circonscriptions où existent des comités du NPA, ce soutien se traduit du simple appel public à voter pour la candidature locale de la NUPES jusqu’à la participation des militantEs anticapitalistes à la campagne commune. C’est par exemple le cas dans l’Est parisien autour des candidatures de Danielle Simonnet ou de Sarah Legrain, ou en Moselle autour de Charlotte Leduc et Lisa Lahore, ainsi que dans bien d’autres endroits où le NPA mène campagne avec le matériel de la NUPES ou autour de son matériel propre d’appel au vote. Ce soutien se fait sans taire nos critiques et surtout nos propositions pour une programme de rupture, s’appuyant sur des incursions dans la propriété privée capitaliste, le combat contre toute forme de répression, et pour que la coalition ne se résume pas à une union électorale mais serve à construire des luttes sociales.

    Dans d’autres circonscriptions, face à des candidats labellisés NUPES mais qui sont issus du Parti socialiste, voire anciens macronistes, nous menons campagne, là où elles existent, autour de candidatures alternatives, issues du NPA ou de cadres unitaires regroupant des militantEs anticapitalistes, du mouvement social, féministe, antiraciste ou antifasciste… Ainsi, le NPA est partie prenante de la candidature de Raphaël Arnault, ancien porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, dans la deuxième circonscription du Rhône, face à Hubert Julien-Lafferière, l’ex-macroniste revenu via Génération Écologie et officiellement investi par la NUPES. C’est aussi le cas dans la troisième circonscription de Charente, avec la candidature d’Alexandre Raguet, face à Marie-Pierre Noël, PS investie par la NUPES, et à Jérôme Lambert, un PS dissident réactionnaire.

    Dans six circonscriptions (Hauts-de-Seine 1-3-5-11, Gironde 3 et Moselle 3), la majorité de la section locale du NPA a fait le choix de présenter des candidatures ne s’inscrivant pas dans l’orientation nationale du NPA et en conséquence non validées par l’instance de direction. Dans ces endroits, contre ces candidatures, nous appelons à faire élire les candidatEs de rupture présentés par la NUPES, notamment Loïc Prud’homme (LFI) en Gironde et Elsa Faucillon (PCF) dans les Hauts-de-Seine, tous deux députéEs sortants.

    Enfin, il existe quelques circonscriptions particulières où, en fonction de situations liées à la place prise par l’État français, sa politique oppressive face à des faits nationaux ou coloniaux, le NPA appelle à voter pour des candidatures portant un projet d’émancipation sociale et d’autonomie ou d’indépendance. C’est le cas en Guyane (Jean-Victor Castor, candidat MDES dans la 1ère circonscription, et Christophe Yanuwana Pierre, candidat indépendant dans la 2e), en Martinique (Marcel Sellaye, candidat pour RESPE sur la deuxième circonscription) et au Pays basque (avec un soutien aux trois candidatures présentées par Euskal Herria Bai dans les 4e, 5e et 6e circonscriptions).

  • Salah Hamouri toujours emprisonné !

    L’État d’Israël a une nouvelle fois incarcéré notre camarade Salah Hamouri. Arrêté le 7 mars à son domicile, il a été ensuite condamné à une peine de détention administrative de quatre mois – ramenée quelques jours plus tard à trois mois. Depuis, malgré une campagne internationale de protestation, Salah a été maintenu en détention, et le moins que l’on puisse dire est que les autorités françaises ont brillé par leur absence de toute forme de pression sur Israël. C’est ce qu’ont rappelé, dans un texte commun, diverses organisations, associations et syndicats, exigeant la libération de Salah (ACAT, Amnesty, FIDH, Avocats sans frontières France, CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, Human Rights Watch, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Unef).

    Un nouvel ordre militaire israélien a été émis le 5 juin, alors que la détention administrative de Salah devait prendre fin le 6 juin. Il prolonge sa détention administrative de trois mois, jusqu’au 5 septembre 2022.

    Comme le souligne le comité de soutien, auquel nous nous associons :

    « Toujours sans jugement ni charge, basé sur un dossier secret auquel ni Salah ni ses avocats n’ont accès, sa détention arbitraire est donc prolongée. Cette nouvelle décision inique témoigne de l’acharnement absolu des autorités israéliennes contre Salah et du manque d’action évident de la diplomatie française. Loin d’être résignés, nous continuerons à nous battre contre ces deux injustices. »

  • Des élections législatives aux enjeux multiples...

    Si les élections ne font pas tout et n’expriment que de manière très déformée les rapports de forces politiques et sociaux, nous ne pouvons pas être indifférents aux dynamiques qui se développent à l’occasion des élections législatives, et aux futurs résultats de ces dernières.

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  • Pour son acte II, Macron veut des député·e·s toujours plus à sa botte...

    On se souvient de la façon dont, en 2017, Macron et son entourage avaient organisé le « recrutement » des députéEs LREM. L’épisode des investitures pour les élections législatives avait ainsi été l’un des premiers révélateurs de la « méthode Macron ». En 2022, rien – ou presque – n’a changé.

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  • Les contradictions de la Nupes...

    Le NPA a accepté, après la présidentielle, de s’inscrire dans un processus de discussions avec l’Union populaire. Il s’agissait pour nous d’aider à la victoire d’une gauche recomposée, qui n’est pas perçue comme participant loyalement à la gestion du capitalisme, accompagner cette dynamique, nous lier à un milieu très large qui veut peser sur la situation, changer le rapport de forces et imposer des revendications sociales, pour prolonger cette dynamique dans la construction des luttes1.

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