NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 14
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Cannes : Paix et justice pour la Palestine...
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Nice : Paix et justice pour la Palestine...
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Crise de régime : soyons ingouvernables !
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Trump prépare-t-il un coup d’État militaire ?
Le débat actuel dans une grande partie de la société américaine porte sur la question de savoir si Donald Trump prépare ou non un coup d’État. Il est omniprésent, des talk-shows télévisés populaires aux revues politiques sophistiquées.
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Le roi dans le palais des courants d’air...
Seul sur les quais de Seine, Macron croit pouvoir nous rejouer (mal) Mitterrand en promeneur du Champ de Mars. La vérité est plus cruelle, Macron est seul. Ses alliés circonstanciels (LR) lui ont lâché la main dimanche, après l’affront de la nomination du gauchiste Bruno Le Maire au ministère des Armées. Il faut croire qu’il n’y a de la place que pour un seul Bruno dans ce gouvernement de fin de règne.
Même les plus proches, comme Édouard Philippe, demandent maintenant la démission du président. Même Gabriel Attal, qui tente désespérément de le défendre en expliquant ne pas vouloir son départ, indique publiquement ne pas comprendre ses décisions. Il n’y a donc plus de doutes, Macron est en difficulté, plus affaibli que jamais.
Après les mobilisations des Gilets jaunes, des retraites et les mouvements des 10 et 18 septembre, l’Élysée semble trop grand, 2027 trop loin. Après des années à régner à coups de matraque, de LBD et de 49.3, Macron se croyait peut-être invincible. Il pensait sûrement que le Medef lui serait redevable, car il leur a rendu de grands services, avec de nombreuses contre-réformes, notamment celle des retraites, et les milliards d’aides aux entreprises. Mais le prix à payer de ces mesures est désormais son incapacité à gouverner. Or, les patrons peuvent être reconnaissants, mais les services passés ne comptent pour rien si le manque à gagner est trop grand. Il pourra avoir une médaille, mais difficile de garder le pouvoir.
Macron 1er était le début d’une nouvelle dynastie, construite avec une finesse tactique faisant exploser le PS et LR et absorbant tout ce qui était autour de lui. Mais il n’a construit qu’un château de sable. Et il n’y a rien à attendre de ses alliés ou de ses collaborateurs, débauchés dans les partis de « l’ancien monde », comme il les appelait en 2017 : ils ne pensent qu’à 2027. La construction politique de Macron semble s’effondrer.
Mais à chaque étape s’opère un nouveau glissement sur la droite. Le barrage à l’extrême droite a été emporté par la marée il y a bien longtemps. Ce qui reste à savoir est à qui il voudra donner les clés de l’Élysée ou si on pourra les lui arracher.
Martin Hache
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L'anticapitaliste : le journal, numéro 770...
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Pour en finir avec ce régime en crise, unité et mobilisation populaires !
La chute express du gouvernement Lecornu accentue l’illégitimité d’un pouvoir à bout de souffle. Face à la crise de régime, seule l’unité de notre camp social et la mobilisation populaire peuvent empêcher le RN d’en tirer profit.
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Du front républicain au front national...
L’extrême droite est la principale bénéficiaire du pourrissement institutionnel. Si on le laisse faire, Macron, incapable de trouver un gouvernement qui puisse durer, devra pousser toujours plus loin ses alliances vers la droite, jusqu’à amener le RN au pouvoir. Cela a déjà commencé.
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Gaza : Un « plan de paix » colonial...
Sous couvert de « plan de paix », Washington et Tel-Aviv, le génocide et la colonisation se poursuivent. L’impunité demeure totale. La solidarité internationale doit poursuivre la mobilisation pour un véritable cessez-le-feu et la décolonisation.
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Maroc : la jeunesse Gen Z 212 se lève pour la dignité et contre l’injustice sociale...
Après le mouvement du 20 février 2011, le Hirak du Rif de 2016 et celui de Jerada en 2018, la jeunesse marocaine se mobilise de nouveau.
Le 26 septembre 2025, regroupée autour de Gen Z 212, la jeunesse est descendue dans la rue dans plusieurs villes du Maroc et continue aujourd’hui à manifester pacifiquement pour le respect des droits fondamentaux. Elle revendique notamment l’accès à des services publics de santé et d’éducation de qualité et réclame une justice sociale – les richesses étant concentrées entre les mains d’une minorité capitaliste locale, dont le chef du gouvernement et le palais royal, qui ne cessent de s’enrichir et de piller à tout va.
La mort de huit femmes dans la maternité de l’hôpital Hassan-II d’Agadir, le 14 septembre dernier, avait suscité une immense vague de colère parmi la population locale, les manifestant·es dénonçant un « hôpital de la mort », cri d’alarme générant un écho à l’échelle nationale.
Ce drame a été l’un des principaux éléments déclencheurs de l’appel lancé par la jeunesse de Gen Z 212 à manifester pour un hôpital public digne, capable de répondre aux attentes et aux besoins essentiels des citoyen·nes.
La jeunesse de Gen Z 212 revendique l’allocation de budgets suffisants pour renforcer la santé et l’éducation en moyens matériels comme en personnel, deux secteurs délaissés par l’État et livrés au capital privé. Elle exige également l’arrêt de la privatisation des services publics, ainsi que le droit au travail et à un salaire décent.
Face à l’ampleur des manifestations dans de nombreuses villes et villages, le régime mobilise ses relais médiatiques pour criminaliser le combat de cette nouvelle génération et réprime violemment les manifestant·es : on compte déjà des centaines d’arrestations, des dizaines de blessés dont au moins deux blessés graves à Oujda et trois jeunes tués à Lqliâa, près d’Agadir, par la gendarmerie royale – une des forces de répression militaire les mieux équipées du pays, qui dépend directement du palais.
Le NPA-l’Anticapitaliste apporte tout son soutien aux mobilisations en cours au Maroc, salue la détermination des manifestant·es et dénonce les politiques antisociales et répressives d’un régime soutenu depuis trop longtemps par l’impérialisme français, qui couvre ses crimes et lui fournit l’appui nécessaire pour écraser la contestation.
Le NPA-l’Anticapitaliste condamne la politique répressive menée par le régime policier de Mohamed VI, se tient aux côtés des manifestant·es agressé·es, blessé·es ou endeuillé·es, et exige :
- la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ces mobilisations, ainsi que l’abandon des poursuites judiciaires à leur encontre ;
- la libération de tou·te·s les détenu·es politiques et d’opinion au Maroc.
Solidarité avec les jeunes et tout le peuple marocain mobilisés pour la justice sociale et contre le régime répressif et autoritaire marocain !