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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 7

  • Non au militarisme néolibéral de Macron face à Trump-Poutine !

    Non au militarisme néolibéral de Macron
    face à Trump-Poutine ! 

    Soutien aux résistances armées
    et non armées des peuples
    contre tous les néocolonialismes

    Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée du 5 mars, veut faire participer la France et l’Europe à la montée militariste dans le monde, face à l’escalade guerrière avancée par l’axe néofasciste Trump-Netanyahou-Poutine : augmentation du budget militaire, légitimation de l’arme nucléaire, discours guerrier, et toujours criminalisation des migrantEs.

    Dans la même veine, l’Allemagne envisage de rétablir le service militaire et d’augmenter son budget consacré à l’armée. Tout cela en maintenant les politiques ultralibérales car, bien sûr, augmenter les budgets militaires ne peut se faire qu’en cassant davantage les services publics et les droits sociaux des classes populaires, et en faisant passer au second plan la lutte vitale contre le dérèglement climatique.

    L’impasse de ce système d’exploitation des ressources humaines et naturelles renforce la concurrence entre les grandes puissances, sur le plan économique comme militaire. Ce processus est lourd d’un danger de guerre mondiale avec une ampleur et une gravité sans précédent dans l’histoire de l’humanité, dont les premières victimes sont les peuples, les travailleuses et les travailleurs et la jeunesse, et dont les premiers bénéficiaires sont les profits. Et l’État français, un des premiers fabricants d’armes du monde, compte bien y retrouver une puissance aujourd’hui déclinante ! Pour nous, les industries militaires doivent être socialisées, soumises à un contrôle démocratique des citoyenNEs, interdites d’exportation vers des dictatures.

    D’autres voies sont pourtant possibles : la coopération internationale, sur le plan économique, écologique, social ; le soutien aux peuples en lutte, par en bas, contre les dirigeants dictatoriaux ou ultralibéraux. La lutte du peuple ukrainien, armée et non armée, ses syndicats, doivent être soutenus, comme les Kurdes, les PalestinienNEs, les BirmanNes...

    Le maintien d’une alternative progressiste et révolutionnaire implique en outre de suivre quelques boussoles que nous indiquent notamment les camarades ukrainienNEs : la défense de la paix ne peut se faire par le désarmement des agresséEs, qui est au contraire la voie la plus rapide vers une extension généralisée de la guerre ; la gauche se doit d’intervenir sur les enjeux liés aux armes – de la socialisation de la production au placement sous contrôle démocratique des décisions militaires.

    C’est par l’union des peuples qui subissent la violence des impérialismes néofascistes, par l’union des classes populaires, des exploitéEs, de touTEs les oppriméEs que notre camp social gagnera contre les dirigeants d’extrême droite, Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Modi, Orbán, Meloni, mais aussi contre les dirigeants des grandes puissances qui n’hésitent pas à prolonger la guerre économique en guerre meurtrière.

  • La Palestine face aux manœuvres impérialistes...

    Alors que la possibilité d’un redémarrage du génocide ressurgit, Israël déclarant l’échec des négociations et parlant encore une fois d’éliminer le Hamas, Trump a annoncé l’octroi de près de 4 milliards de dollars d’armes. Israël bloque de nouveau l’aide humanitaire, et Gaza se prépare à un nouvel enfer.

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  • A69 : victoire des opposantEs contre un projet écocide...

    Le tribunal administratif de Toulouse a annulé l’autorisation environnementale donnée par la préfecture au chantier de l’autoroute A69 (entre Castres et Toulouse). Toute poursuite des travaux est donc illégale.

    Les juges ont accepté l’argument principal des opposantEs qu’avait développé la rapporteure publique. La raison impérative d’intérêt public majeur ne tient pas. En clair, l’utilité de l’autoroute, longuement analysée par le tribunal, ne justifie pas l’ampleur des dégâts environnementaux prévisibles. Ni le désenclavement économique du territoire de Castres-Mazamet (limité), ni la diminution du nombre d’accidents (non prouvée), ni l’amélioration de la qualité de vie des habitantEs (incertaine) ne justifient la destruction de 169 espèces protégées animales et végétales et de leurs habitats naturels.

    Les élus, la région et l’État font pression 

    Face à cette décision de justice, les politiques – de Delga, présidente de la région, au Rassemblement national – semblent refuser les principes d’un État de droit. Chantage à l’emploi, demande de modification de la loi, ils et elles sont unis dans une indifférence absolue aux enjeux climatiques et de préservation de la biodiversité. Même la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher, soutient le recours en appel du gouvernement ! Le préfet d’Occitanie demande un sursis d’exécution qui permettrait la reprise des travaux et le ministre des Transports promet de continuer de détricoter le code de l’environnement au nom de la simplification administrative (ça ne vous rappelle pas Musk et Trump…).

    Si aujourd’hui les dégâts déjà infligés et les travaux de réhabilitation du territoire représentent un gâchis immense, ce sont bien les autorités publiques qui en sont responsables. Alors que le risque juridique était parfaitement connu, l’État a mis la pression pour faire démarrer le chantier, sans attendre qu’un juge administratif se prononce sur la légalité du projet.

    « Une autre voie »

    Gilles Garric, un des porte-parole du collectif La voie est libre, se réjouit de cette victoire. « Le jugement reprend et légitime tous nos arguments », « cette décision aura une grande influence dans les affaires à venir ». La joie de toustes les opposantEs est à la mesure de leur engagement depuis des années, à la mesure des impacts environnementaux évités, à la mesure de la répression brutale subie : les Soulèvements de la Terre ont décompté 70 procès, 130 poursuites et 40 interdictions de territoire à l’encontre ­d’opposantEs.

    Gilles pense à la suite, la mobilisation juridique et sur le terrain pour que l’arrêt du chantier soit définitif, la réflexion collective autour du projet alternatif « Une autre voie », la perspective des élections municipales dans toutes les communes concernées pour occuper les instances du pouvoir local.

    Commission nationale écologie