Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 8

  • Négociations Zelensky-Trump, l’axe russo-américain se consolide...

    L’échange tendu entre les nouveaux maîtres de Washington et le président ukrainien a fait le tour du monde. Les commentaires médiatiques, a minima en France, se sont concentrés sur l’aspect moral de la conversation, « l’humiliation » subie par Zelensky, face à l’injonction qui lui est faite de remercier servilement les deux hommes et les États-Unis. 

    Lire la suite

  • Déclaration de Sotsialniy Rukh du 3 mars 2025: Sauver le pays, pas les oligarques...

    Sauver le pays, pas les oligarques

    Un appel à des changements qui empêcheront la défaite de l’Ukraine

    L’Anticapitaliste publie la déclaration du groupe de la gauche ukrainienne Sotsialniy Rukh (Mouvement social) du 3 mars 2025.

    Les politiques prédatrices du président américain nouvellement élu rendent impossible une paix durable pour les UkrainienNEs. Le refus de l’Ukraine de signer un accord minier élaboré en fonction des intérêts des capitaux américains a démontré la volonté de l’État ukrainien d’éviter la dépendance coloniale.

    En même temps, nous sommes en guerre non seulement contre l’agresseur russe et l’expansionnisme américain, mais aussi contre des obstacles internes : l’injustice économique, la corruption et l’influence oligarchique. La guerre exige une cohésion sociale maximale et l’utilisation de toutes les ressources pour gagner. Mais alors que des millions de citoyens donnent leurs dernières ressources pour l’armée, de grosses sommes d’argent continuent de se multiplier entre les mains des oligarques.

    Nous offrons notre voie ! Que faut-il faire ?

    * audit du sous-sol et des terres afin d’identifier leurs propriétaires et le bénéfice public de leur utilisation ;

    * mise en place d’un contrôle étatique sur les entreprises des secteurs stratégiques de l’économie et mise en place d’une production de masse pour les besoins de la ligne de front ;

    * révision des résultats de la privatisation prédatrice ;

    * dénonciation de tout accord de double imposition avec Chypre, les îles Vierges et d’autres juridictions offshore ;

    * introduction de l’impôt progressif et de la taxe de luxe ;

    * mise en place d’un contrôle des travailleurEs dans les entreprises en tant qu’outil d’audit interne efficace et forme de société auto-organisée ;

    * abandon de la pratique antérieure de sous-financement de l’éducation et de la science ;

    * monopole d’État sur les exportations ;

    * rétablissement des relations avec l’Europe en ce qui concerne le sort des actifs russes ;

    * augmentation du prestige social du personnel militaire.

    La véritable indépendance passe par la souveraineté économique !

    Le gouvernement et le peuple ukrainien doivent maintenant décider s’ils veulent défendre le pays ou les oligarques.

    Il y a les millions des oligarques – pour le bien-être et la défense !

    Sotsialniy Rukh

  • Nice : 8 mars 2025

    Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes,
    toutes en grève féministe et en manifestations !

    Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire,
    au gouvernement et à sa politique libérale et autoritaire !

    Rassemblement 14h parvis Gare Nice Ville

    Marche jusqu’à la place Garibaldi

    À l’arrivée place Garibaldi  : chants, danses, stands, boissons, …

    Le 8 mars, journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques et de la consommation. Sans les femmes, tout s’arrête ! Nous sommes déterminées pour obtenir l’égalité : les "mascus" ne nous feront pas taire!

    ___________________________________________

    Solidaires des femmes du monde entier !
    Afghanes, Iraniennes, Palestiniennes, Soudanaises, Kurdes, Ukrainiennes,... nous sommes solidaires de toutes les victimes de violences, d’abus sexuels, de persécutions, de bombardements, de génocides
    et d'exodes forcés à travers le monde. Nous soutenons celles qui souffrent et luttent face aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.
    Nous sommes solidaires des femmes et des populations subissant les conséquences du changement climatique, qu'aggravent les politiques
    productivistes et capitalistes.

    Non à l’Extrême Droite !
    Les idées d'extrême droite prônent la haine, le racisme, la misogynie, le validisme et les LGBTQIA+ phobies mais accèdent au pouvoir dans le monde entier,
    à l’image de Trump aux États-Unis. Les femmes, les minorités de genre et les migrant·es en sont les premières victimes.
    En France, nous dénonçons les propos racistes du ministre de l'Intérieur et exigeons la régularisation de toustes les immigré·es . Nous refusons l'abrogation du droit du sol à Mayotte et la remise en cause de l'Aide Médicale d’État.

    Nous voulons vivre et non survivre !  Pour l'égalité salariale et une retraite décente !
    Les différents gouvernements ne font rien contre les inégalités salariales de 27% en moyenne entre les femmes et les hommes. Les femmes sont majoritairement au SMIC (62%) et dans les 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Les mères isolées au RSA trouvent difficilement un emploi et la crise du logement touche particulièrement les femmes, majoritaires parmi les personnes expulsables et nombreuses à la rue.
    Nous exigeons l'abandon de la réforme du RSA, qui oblige les bénéficiaires à faire 15h de travail forcé, gratuit et sans contrat ! Nous exigeons l'abrogation des réformes sur l'assurance chômage restreignant les droits des chômeur·ses.
    Nous exigeons la transposition immédiate de la directive européenne sur la transparence salariale, la revalorisation des métiers féminisés, l'interdiction du temps partiel imposé et la réduction du temps de travail avec embauches correspondantes.
    Nous nous battons pour l'abrogation de la "réforme" Macron, pour une réforme des retraites favorable aux femmes (à 60 ans avec une réduction du nombre d'annuités).

    Des Services publics au service de nos besoins !
    Malgré la paupérisation et le manque d'aide publique, le gouvernement Bayrou poursuit le démantèlement des services publics essentiels (Santé, Éducation, Logement…). Les femmes sont doublement pénalisées : majoritaires dans la fonction publique, elles sont aussi contraintes de pallier le manque de services pour la petite enfance et la dépendance.
    Nous exigeons un service public national de l'autonomie tout au long de la vie, à la hauteur des besoins, avec les moyens correspondants, y compris une prise en charge réelle du 4ème âge.
    Nous exigeons la création d'un vrai service public de la petite enfance pour en finir avec les crèches privées à but lucratif et les maltraitances. Nous rejetons l'idée de développer "la garde parentale" qui renverrait les femmes au foyer.

    Pour un réel partage du travail domestique !
    Nous n'acceptons pas que rien ne bouge dans la répartition des tâches domestiques au sein des couples. Cette inégalité impacte directement la sphère professionnelle et contribue aux inégalités salariales. Les "nouveaux pères" restent marginaux : les femmes continuent d'assumer la majorité des tâches ingrates, tandis que les hommes se réservent les activités les plus valorisantes. Seule une
    éducation non sexiste déconstruira ces stéréotypes de genre.

    Notre corps nous appartient !
    L'inscription de l'IVG dans la constitution ne résout pas les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé :
    130 centres d'IVG ont été fermés en 15 ans.
    Nous dénonçons les attaques réactionnaires contre les personnes LGBTQIA+ et leur droit de vivre librement leur orientation sexuelle et identité de genre.
    Nous exigeons une transition libre et gratuite pour toutes et tous. Pas d' offensives transphobes, pas de lois contre la transition des mineur·es, arrêt des mutilations et des traitements non consenties.

    Halte aux violences sexistes et sexuelles !
    Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a démontré que les violeurs sont des hommes ordinaires, et que la culture du viol persiste dans toute la société.

    Par manque de volonté politique pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants, les féminicides continuent ; les violences économiques, gynécologiques et obstétricales sont endémiques. Les plus touchées sont celles qui subissent déjà de multiples oppressions : femmes racisées, migrantes, sans-papiers, précarisées, handicapées, lesbiennes, trans, victimes de la traite prostitutionnelle et du proxénétisme. Les enfants violé·es, maltraité·es, incesté·es continuent d’être abandonné·es à leur sort.
    Nous exigeons les 3 milliards nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi qu’une loi-cadre intégrale incluant prévention, éducation, protection et accompagnement des victimes.

    Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toustes maintenant !
    Le dernier rapport du Haut conseil à l'égalité montre une progression inquiétante du sexisme chez les jeunes hommes. Nous dénonçons les attaques conjuguées du précédent gouvernement et des forces réactionnaires contre le projet d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Nous exigeons l'application immédiate du programme EVARS qui est essentiel pour déconstruire les stéréotypes, comprendre les inégalités et la domination des hommes sur les femmes, s’épanouir dans sa vie intime et développer le respect de soi et des autres.


    Mobilisées tous les jours contre le patriarcat,
    l’extrême droite et  les politiques libérales et autoritaires,

     le 8 MARS, nous manifesterons,nous serons en grève féministe.

    Nous ferons grève sur nos lieux de travail, grève du travail domestique
    et grève de la consommation !

    Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête !

     

  • Cultures en lutte !

    Depuis l’adoption du budget ultra-austéritaire, le secteur culturel s’organise. La répartition des forces en présence au sein des AG montre qu'il y a une convergence à la base du mouvement avec une diversité de profils dans les travailleureuses de la culture mais aussi dans l’éducation nationale et l’enseignement supérieur et la recherche. Le gel de la part collective du Pass Culture est en partie ce qui met le feu aux poudres car il cause l'annulation de projets et interventions jusqu'à fin 2025 et touche majoritairement les petites et moyennes compagnies et structures, donc les plus précaires. Le Fonpeps (fond d’aide à l’emploi dans le spectacle vivant) est lui aussi menacé. De plus, la refonte prochaine de l’audiovisuel public inquiète les travailleureuses du secteur.

    Les artistes auteurices en première ligne du mouvement

    Les artistes auteurices, présent·es en masse depuis le début du mouvement, précaires des précaires de la culture et souvent invisibles, sont directement touché·es par la récente réforme du RSA : iels demandent depuis longtemps une continuité de revenus, iels n'ont pas accès au chômage, n'ont pas la possibilité de participer aux élections professionnelles, ont du mal à faire accepter leur représentant·es dans les instances décisionnaires et on leur répond avec mépris que "le RSA est là pour leur assurer cette continuité de revenus". Le retrait de la réforme du RSA est donc une des revendications majeures du mouvement.

    Les AG et les actions ont déjà commencé

    Marseille avait montré la voie dès le 6 février avec une grosse AG à La Friche. Depuis, les camarades partout en France rejoignent petit à petit le mouvement et des AG s’organisent à Paris, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Villeurbanne, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nice, Montpellier et Nancy.

    Des actions ont déjà eu lieu : deux occupations de la DRAC d'Île-de-France (le 17 février lors de laquelle les militant·es ont pu faire passer une liste de revendications à son directeur qui les a transmises aux cabinets des ministères concernés et le 27 février qui a permis d’obtenir un RDV avec Mme Dati), une occupation de la Cinémathèque française le 28 février pour la “Cérémonie des crevards” (en contrepoint à la cérémonie des Césars à l’Olympia, salle dont Bolloré est le propriétaire) et l’action “Mardi Gras” à l’hôtel du département de Montpellier.

    Le 15 février, un rassemblement avait lieu à Montpellier, puis le 18 février, place Colette à Paris (environ 200-300 personnes) ainsi que devant le rectorat à Grenoble

    Un objectif de convergence et de généralisation du mouvement

    Dans le contexte de la montée de l’extrême droite et d’une précarisation généralisée, il ressort des discussions qu’il est nécessaire d’embarquer dans ce mouvement toustes celleux touchées par les mesures austéritaires et par les discours, mesures et actes contre les minorités. Ainsi, l’AG parisienne a décidé la convergence avec la lutte des jeunes du parc de Belleville qui occupent actuellement la Gaîté Lyrique et que la préfecture entend virer en invoquant les travailleureuses de la culture empêché·es de travailler. Ces derniers refusent d’être le prétexte à des mesures répressives.

    Une grève est en préparation le jeudi 20 mars. Le NPA-l’Anticapitaliste soutient ce mouvement, espère son amplification et sa propagation à d’autres secteurs et encourage chacun·e à rejoindre les AG.

     

  • 8 MARS : TOUTES EN GRÈVE ET DANS LA RUE!

    Le 8 mars, les organisations féministes, politiques et syndicales du monde entier appellent à la grève des femmes et des minorisé-es de genre. Le 8 mars, faisons grève du travail productif, reproductif. Rassemblons nous et mobilisons nous pour nos droits, pour l’égalité réelle !

    Pour améliorer nos conditions de vie et de travail

    Macron avait fait de l’égalité Femmes-Hommes la “grande cause” de son quinquennat mais les choses n’avancent pas et les femmes restent toujours payées environ 28,5% de moins que les hommes. Elles sont davantage exposées aux emplois précaires et dévalorisés (elles représentent 60% des CDD), aux temps partiels imposés, au plafond de verre et aux violences sexistes et sexuelles au travail. Les femmes assument aussi les tâches permettant de faire vivre la société : éducation, ménage, soins… soit de façon salariée (souvent par des femmes racisées, avec des salaires de misère et des conditions de travail dégradées), soit gratuitement, au sein de la famille, contraignant les femmes à une double journée de travail. Cela représenterait 42 milliards d'heures de travail par an en France. Le nouveau budget de l'État prévoit des restrictions sur les services publics (hôpitaux, écoles…) qui vont encore mettre plus en difficulté les femmes qui seront obligées de pallier aux manques et d’assumer gratuitement l’ensemble de ce travail du care.

    En lutte contre les violences 

    La parole se libère autour des violences sexistes et sexuelles mais le chemin reste encore long. D’après le dernier rapport du Haut Conseil pour l’Égalité Femmes-Hommes, le sexisme s’ancre et progresse en France. On estime à 210 000 le nombre de viols ou tentatives de viol qui ont lieu chaque année. Si, depuis 2017 et le mouvement #MeToo, de plus en plus de victimes portent plainte, cela n’est pas suivi d’effets : le plus souvent les plaintes sont classées et les auteurs relaxés. Les stratégies de coercition mises en place par les agresseurs sont encore trop peu enquêtées. Les dispositifs qui pourraient permettre de protéger les 220 000 femmes victimes de violences conjugales sont trop rares et manquent de moyens ! Nous devons nous battre pour faire cesser ces violences.

    L’extrême droite est un danger pour toutes les femmes

    La montée de l’extrême droite en France comme à l'international est un danger pour les femmes. L’extrême droite est une imposture et un piège total pour les femmes : attaques contre le droit à l’avortement en Italie, en Pologne ou aux États-Unis, attaques contre le droit à porter le voile et stigmatisation des femmes musulmanes, attaques contre les salaires, les aides sociales, qui touchent d’abord les femmes, attaques contre les droits des personnes LGBTI, en particulier contre les femmes trans. Tout le programme développé par l’extrême droite vise à maintenir les femmes dans leur foyer, à leur faire perdre leur autonomie, à les surexploiter. Lorsque l’extrême droite parle des violences faîtes aux femmes c’est uniquement pour les instrumentaliser contre les personnes racisées. 

    Solidarité avec les femmes du monde entier

    Le 8 mars est une journée internationale de solidarité et de lutte. Nous marchons aux côtés des femmes iraniennes et afghanes qui se battent pour avoir le droit de s’habiller comme elles le souhaitent, de faire des études, de s’émanciper… Nous marchons aux cotés des femmes qui sont, avec les enfants, en première ligne dans les situations de guerre et de génocide, comme c’est le cas pour les femmes en Palestine au Soudan et en République Démocratique du Congo. Nous soutenons les femmes et en particulier les femmes trans aux Etats-unis dont les droits sont de plus en plus attaqués. Nous marchons aux côtés des femmes victimes de violences partout dans le monde,aux côtés de toutes celles qui se révoltent et luttent pour leurs droits comme au Mexique ou en Inde.