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Actualités internationales... - Page 64

  • Libérez Eli Domota, stop à la répression !

    Élie Domota, porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) et ancien secrétaire général de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), a été agressé et arrêté par la gendarmerie lors d’une manifestation à Petit-Pérou contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire. Une manifestation qui a été attaquée par les forces de répression, en jetant des grenades lacrymogènes sur le cortège.
     
    Le NPA exige la libération d’Élie Domota et l’arrêt de la répression contre la population mobilisée en Guadeloupe et en Martinique. La France doit arrêter sa politique coloniale, respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, retirer le pass sanitaire/vaccinal et l'obligation vaccinale.
    C’est en donnant des moyens au secteur de la santé, en réquisitionnant les laboratoires pharmaceutiques et en levant les brevets (ce qui permettrait d'organiser massivement la production de vaccins sans profits privés et ainsi vacciner l'ensemble de la population mondiale, y compris dans les pays les plus pauvres), ainsi qu'en retirant les forces de répression, que l’on pourra créer les conditions nécessaires à une véritable lutte contre cette épidémie.

  • Chili : Pinokast est battu mais tout reste à faire...

    Avec près de 56 % des voix, Gabriel Boric à la tête de la coalition de gauche a battu le candidat pinochétiste José Antonio Kast, gagnant dans 10 régions sur 16, en obtenant le plus important nombre de suffrages dun président depuis la fin de la dictature. Il a même réussi en partie à augmenter la participation en particulier dans la jeunesse, mais labstention est restéélevée (46%).

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  • De l'air, ouvrons les frontières !

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    La mort d’au moins 27 migrantEs au large de Calais le 24 novembre a rappelé, à qui s’obstine encore à refuser de la voir, cette vérité simple : les frontières tuent. À l’occasion de la Journée internationale des migrants et des mobilisations organisées le 18 décembre, nous consacrons ce dossier aux politiques anti-migrantEs, aux niveaux français et européen, auxquelles nous opposons notre solidarité et des revendications essentielles : l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation, la régularisation de touTEs les sans-papiers.

  • « Référendum » en Nouvelle-Calédonie : le colonialisme français décomplexé !

    Le dimanche 12 décembre 2021 restera un jour de honte pour l’État dit « République française » et ses tenants, devant les autres peuples et devant l’histoire. Cela restera comme le jour où, au XXIe siècle, la classe politique française quasi unanime aura retrouvé la logique coloniale la plus pure, ayant validé la négation d’un peuple autochtone, le peuple kanak, étouffé depuis 168 ans. Cette classe politique, de l’extrême droite au Parti socialiste, derrière le porte-étendard Macron, a nié le droit d’un peuple à disposer de lui-même en s’appuyant entièrement sur le « droit » du plus fort (2000 gendarmes supplémentaires envoyés sur place), et sur une novlangue hélas entérinée par l’essentiel des médias.

    De quoi s’agit-il en effet ? Le troisième référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, prévu par les accords de Nouméa en 1998, a été avancé d’un an unilatéralement par le gouvernement français, reniant la promesse faite en 2020 par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Il a été maintenu contre la prégnance de la crise sanitaire du Covid-19, empêchant le peuple kanak et l’ensemble des populations océaniennes de respecter les deuils rituels et de mener une campagne pluraliste et démocratique. Le référendum a été maintenu malgré la prise de position de l’ensemble des organisations politiques, associatives, syndicales et les structures coutumières kanakes de non-participation à une consultation aussi faussée et mal à propos, position rejointe par une bonne partie des organisations océaniennes. Il n’y a donc eu de campagne que pour le « Non », marquée par des arguments jusqu’au-boutistes et des clips carrément racistes.

    Le résultat est sans appel : la participation ce dimanche a été quasiment divisée par deux par rapport au précédent référendum, n’atteignant que 44% contre 86% en 2020. Dans les provinces majoritairement à population kanake, la participation n’atteint que 16,6% dans la province Nord, et 4,5% dans les îles Loyauté. Ce n’est que dans la province Sud, celle de Nouméa où la colonisation de peuplement a été la plus marquée, que la participation dépasse — de peu — les 60%. Dans ce contexte, que valent les 96% de « Non » à l’indépendance et à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ?

    Face à un tel constat électoral n’importe où ailleurs, les commentateurs en France concluraient que la non-participation à ce point massive du peuple colonisé rend inopérant le résultat du scrutin. Mais ici, on assiste à un retour éclatant du refoulé colonial. La présidente de la province Sud et chef de file des « loyalistes », Sonia Backès a proclamé : « Les rêves tristes de l’indépendance se sont brisés. […] Nous avons décidé en notre âme et conscience de rester français […]. Ce n’est plus négociable. Et c’est ça le sens de l’Histoire ».

    Quant au président-démiurge Emmanuel Macron, son allocution est un chef-d’œuvre d’hypocrisie et de fermeture à double tour de toute perspective décolonisatrice. En déclarant que « les Calédoniennes et Calédoniens ont décidé de rester français, ils l’ont choisi librement. […] Ce soir, la France est plus belle car la Nouvelle-Calédonie a décidé d’y rester ! », se disant par ailleurs « fier de ce cheminement inédit et pacificateur » ouvrant une période « libérée de l’alternative binaire entre le oui et le non », Macron insulte la réalité de la situation que vivent les Kanak et d’autres parties de la population de l’archipel, ajoutant l’insulte au mépris en retournant une formule kanake contre son sens profond pour prétendre accueillir le résultat avec « respect et humilité ». Cela nous rappelle ses discours sur la « bienveillance » accompagnant la répression des Gilets jaunes et la destruction des services publics… Face au concert de réactions allant dans le même sens, nous sommes plus qu’inquiets du sort qui atteint le peuple kanak refusant d’entériner une telle parodie de consultation.

    Nous appelons donc l’ensemble des forces attachées à la démocratie et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, au rejet de toute légitimité au « référendum » du 12 décembre, à la solidarité avec le peuple kanak face à cette nouvelle offensive coloniale, et au refus de toute tentative de répression de ses aspirations.

  • Pour les droits démocratiques, contre l’extradition de Julian Assange !

    Ce vendredi, la justice britannique a décidé d’annuler en appel le refus d’extrader Julian Assange vers les États-Unis. Une procédure d’extradition du co-fondateur de Wikileaks est donc de nouveau rendue possible, la justice US voulant le juger notamment pour « espionnage », avec des peines pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison.  

    L’acharnement contre Julian Assange est un acharnement contre le journalisme, la liberté d’expression et plus profondément contre le droit démocratique à dénoncer les pratiques criminelles menées au plus haut sommet des États. Nous devons donc le défendre sans ambiguïté. 

    Car si nous ne nous reconnaissons pas dans un grand nombre de déclarations de Julian Assange, qui pour certaines sont clairement réactionnaires, antiféministes, racistes — sans même parler des accusations d’agression sexuelle — et doivent à ce titre être dénoncées, il a été arrêté car il a, avec Wikileaks, exposé des images et des documents mettant à nu la violence de l’armée US, et plus généralement celle des puissances impérialistes. 

    Fondé en 2006, Wikileaks a été à l’origine de très nombreuses révélations de scandales de corruption, d’atteintes aux droits démocratiques, de crimes de guerre. Wikileaks avait reçu pour cela de nombreux prix journalistiques ou émanant d’ONG. Mais depuis avril 2010 et la publication d’une vidéo montrant comment des soldats étatsuniens avaient froidement abattu — et avec des commentaires d’un cynisme inimaginable — des civils irakiens dont des enfants, les États-Unis ont déclenché une véritable guerre contre Wikileaks et les lanceurs d’alertes.

    De ce point de vue, il est impératif de le défendre face à la répression qu’il subit, à l’instar de celle que subissent d’autres lanceurs d’alerte. Nous exigeons sa libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites dans le cadre des affaires de Wikileaks, et le gouvernement français doit lui offrir le droit d’asile.

  • Aux Antilles, Macron et ses ministres veulent diviser et imposer le silence à la mobilisation populaire...

    Communiqué du NPA

    Le ministre des colonies Lecornu et Darmanin ont bombé le torse ces derniers jours en proclamant : « Nous avons rétabli l’ordre aux Antilles ». Et, à l’appui, a été annoncé l’envoi de troupes supplémentaires pour mater la population. Couvre-feu maintenu, attaques de la police contre les barrages : c’est le bilan réel du voyage express de Lecornu à la Guadeloupe et à la Martinique. Le gouvernement n’a fait preuve d'aucune considération pour les revendications populaires exprimées depuis trois semaines, contre la gestion autoritaire de la crise sanitaire et, plus largement, pour ds mesures permettant de faire face à la crise sociale (augmentation de tous les revenus, embauches dans les services publics, arrêt des licenciements…).  

    Les Antilles sont « des territoires de la République » quand il s’agit d’imposer les diktats du gouvernement, pas quand l’État doit rendre des comptes sur ses responsabilités.

    « Territoire de la République », ce n’est pas le cas, visiblement, quand un tiers de la population de Guadeloupe et de Martinique vit sous ce qui est considéré comme le seuil de pauvreté ou quand, d’après la direction du Budget, l’investissement moyen de l’État par habitant est de 116,29 euros en outre-mer, contre 176,40 en moyenne nationale.

    Ce n’est pas le cas non plus quand Veolia s’est gavé pendant près de 50 ans dans la gestion de l’eau de l’île, installant des canalisations défectueuses, n’assurant aucun entretien. Avec la permanence des coupures, la population n’a pas d’accès réel à l’eau courante, 60% de l’eau captée disparait avant la distribution et le prix exigé était en 2019, 50% plus cher que la moyenne française. Pire, en passant la main à la collectivité territoriale en 2016, la multinationale a visiblement exigé de celle-ci qu’aucune poursuite ne soit engagée contre sa gestion. 

    Lecornu exigeait à son arrivée à Pointe-à-Pitre que les syndicats dénoncent la violence sur les barrages, où sont présents, notamment, les jeunes. Mais que pense-t-il du sort d’une jeunesse qui de 15 à 29 ans subit un taux de chômage de 36 % en Martinique et de 51 % en Guadeloupe ? Que pense-t-il du poison du chlordécone, présent partout aux Antilles, dans l’eau, la terre et l’intoxication de la population, poison que l’État a accepté d’autoriser pendant 20 ans après que sa toxicité eut été établie et que les USA en eurent interdit l’usage depuis 1975 ?

    Jouant les Machiavel de pacotille, Lecornu et Macron se sont dit ouverts à parler de l’autonomie pour la Guadeloupe : c’est une feinte minable face aux exigences des collectifs, en Guadeloupe comme à la Martinique. Comme le dit Elie Domota, dirigeant du LKP, ce n’est pas avec l’ouverture de ce débat que l’État français va répondre aux exigences immédiates sur l’application des conventions collectives, le chômage des jeunes, l’approvisionnement en eau potable.

    À la Martinique, le gouvernement a un peu rouvert la porte qu’il avait claquée en Guadeloupe, en proposant de reporter les délais imposés aux soignantEs pour leur vaccination. Sans pour autant s’engager sur les propositions alternatives des organisations pour assurer la continuité des soins ni chercher à répondre aux inquiétudes exprimées. Donc aucune question n’est réglée et les provocations policières se sont multipliées. 

    Il est de notre responsabilité, organisations et militantEs politiques et du mouvement social, d’exprimer notre solidarité avec les classes populaires des Antilles et de nous opposer à la politique coloniale du gouvernement français.

  • Migrant-e-s : les frontières tuent, il faut les ouvrir !

    Mercredi 24 novembre, les corps de 27 migrantEs qui tentaient de gagner le Royaume-Uni sur une embarcation de fortune ont été repêchés dans la Manche, au large de Calais. Cet énième drame révèle encore une fois la situation tragique des migrantEs et l'instrumentalisation dont ils et elles sont l'objet partout, dans l'Union européenne comme à ses frontières.

    Des marchandages européens criminels

    En Turquie depuis des années et plus récemment en Biélorussie, les dictateurs Erdogan et Loukachenko utilisent la « menace migratoire » comme monnaie d'échange dans leurs rapports de forces géopolitiques avec l'Union européenne. Cette dernière se prête à ce macabre marchandage en obtenant en retour une externalisation du « sale boulot » — refouler les migrantEs — par ces pays encore moins soucieux des droits humains. Quant aux pays de Maghreb, ils sont eux aussi rémunérés pour empêcher les migrantEs d'arriver, les livrant ainsi aux pires destins en mer Méditerranée ou sur terre, en particulier en Libye.

    Au sein de l'UE, la même politique règne, à peine édulcorée : fermer les frontières, dépenser des centaines de millions d'euros afin de pourchasser les migrantEs et instrumentaliser ces dernierEs à des fins de marchandage entre États sur fond d'offensive raciste. Ainsi, la Pologne planifie la construction d'un mur, le Danemark voudrait expulser les réfugiéEs syriens arrivés en 2015, et l'Italie a refusé que des navires qui viennent en aide aux migrantEs accostent sur ses terres.

    Dans un contexte de tensions post-Brexit, le Royaume-Uni et la France se livrent à une indécente tartufferie alors qu'un accord sur les migrantEs a bien été signé en 2004 entre les deux pays. Le premier fait mine de ne pas être responsable de ce qui ne se passe pas officiellement sur ses terres. La seconde verse des larmes de crocodile, se victimise et fait comme si le dernier drame en date était un fait isolé, nouveau, dont elle ne serait pas responsable...

    Accueillir toutes et tous

    Cette odieuse politique française n'est pas nouvelle, mais Macron repousse les frontières de ses prédécesseurs : les demandes d'asile se réduisent, les migrantEs sont harcelés, leurs tentes détruites, leurs biens confisqués… Les moyens d'accueil sont ridicules alors que les moyens de répression sont eux en constante augmentation.

    Dans le cadre de la campagne présidentielle, alors que Macron met déjà largement en œuvre leur politique, les candidats de LR se distinguent à peine de Le Pen et Zemmour. Ils rivalisent dans une surenchère de haine, de stigmatisation et de propositions répressives qui aggraveraient encore le sort des migrantEs mais aussi de touTEs les immigréEs. Le Pen et Zemmour ont un projet de société ségrégationniste. Le second, qui vient d’annoncer sans surprise sa candidature, ne se cache même pas de vouloir déporter des millions d'immigréEs !

    Rien ne sert de se défausser sur les « passeurs », les pays voisins ou d'origine. Les États européens, la France en tête, sont responsables de la situation. Ainsi, les grandes puissances impérialistes portent une responsabilité ancienne et écrasante dans le fait que ces « damnéEs de la terre » quittent leur lieu de vie : pillage des ressources, interventions militaires, destruction des économies et des écosystèmes, soutien aux pires régimes, déstabilisation de ceux qui ne rentrent pas dans le rang... Leur politique est criminelle, car on sait que les frontières tuent d'autant plus qu'elles sont fermées. La taille et la richesse de l'UE permettraient pourtant d’accueillir les migrantEs sans aucun problème.

    Toute solidarité internationale passe par l’accueil de toutes et tous, pour la liberté de circulation et d'installation. Cela commence aussi par la régularisation de touTEs les sans-papiers.

  • Du tout-pétrole au tout-électrique, la totale impasse du tout-auto !

    Lactive présence du lobby automobile a marqué la COP26 lors du débat « transports » : tout a tourné autour de la voiture électrique, avec la fin du moteur thermique en 2035. Mais cet horizon est problématique, il est très discuté.

    C’est ainsi que, pendant de très nombreuses années encore, se construiront des voitures à moteur thermique dont nous connaissons pourtant le rôle catastrophique dans le réchauffement climatique. Mais, même de manière chaotique, le processus de remplacement est maintenant lancé. Et c’est dans cette conjoncture que le cap des 2 milliards de voitures individuelles est en vue au niveau mondial, tout comme celui des 40 millions en France.

    En France, la double imposture de la voiture électrique

    Elle est tout sauf une voiture « zéro émission » ! Globalement, de la fabrication de la voiture et des batteries jusqu’à sa mise à la casse, électrique et thermique se valent. Lithium et cobalt posent d’énormes problèmes : si on va au cours du siècle vers 3, voire 4 milliards de voitures électriques, c’est un désastre. Et elle se révèle alors pour ce qu’elle est, un élément central du greenwashing.

    La voiture électrique, appelée aussi en France « automobile », et la filière nucléaire se soutiennent dans une rhétorique imparable, se justifient l’une l’autre, font système : « véhicule zéro émission + énergie décarbonée = solution climatique ». Un système infernal, une fuite en avant de tous les dangers justifiant la prolongation/rafistolage des réacteurs, EPR, Cigeo, ITER, SMR1

    Sortir du « tout-auto » : une urgence absolue

    C’est une vraie révolution qu’il faut : arracher la filière auto des mains des actionnaires, socialiser les deux groupes, pour donner priorité absolue aux transports publics avec reconversion générale de l’activité, avec maintien de tous les effectifs, des équipes. Et engager sans attendre une révolution culturelle tellement nous avons été happés par le productivisme automobile du capitalisme : oui, nous prendrons les transports en commun, d’autant plus qu’ils seront gratuits, nous savons marcher et nous savons rouler à vélo ! Avec une production auto très largement diminuée, oui, nous saurons aussi instaurer un autre usage, un usage partagé de la voiture !

    Commission nationale Écologie

    • 1.SMR : mini-réacteurs sous-marins implantés le long des côtes, que Macron souhaite développer.
  • Crises sociale et climatique : sortir du capitalisme, c’est urgent !

    Le marché dérégulé de l’énergie pousse à la baisse du « coût du travail ». Dans les centrales nucléaires, un agent EDF sur deux partant à la retraite n’étant pas remplacé, les nouveaux embauchés sont envoyés « au feu » avec peu de formation. 30 000 travailleurEs extérieurs, précarisés, assurent 80 % des activités de maintenance des centrales. Concurrence exacerbée, moyens de radioprotection insuffisants, prises de risques et stress permanent accentuent encore davantage l’exploitation et la mise en danger des travailleurs.

    Urgence écologique, urgence sociale

    Notre scénario de sortie du nucléaire répond aussi à l’urgence sociale. Toutes les études convergent désormais : à investissement équivalent, on crée bien plus d’emplois durables dans les EnR que dans le nucléaire. De plus, les EnR produites localement entraînent naturellement un maillage territorial.

    Il y a du travail pour plusieurs décennies dans les installations à l’arrêt. Leur suivi et la gestion des déchets va mobiliser toutes les compétences des travailleurs du nucléaire. Il faudra réaliser cette reconversion dans de bonnes conditions : embaucher des travailleurs en CDI afin de garantir une protection et une sécurité efficaces pour eux-mêmes, pour la population et la planète. En finir avec la folie capitaliste, surmonter les inconvénients de certaines EnR grâce à la recherche et à notre intelligence collective, ce sera la tâche d’un vrai pôle énergétique public, non soumis à la dictature du marché, sous contrôle des salariéEs et des usagerEs. Un projet enthousiasmant pour lequel il y a urgence à nous mobiliser !

    Commission nationale Écologie