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Actualités internationales... - Page 68

  • Guerre en Ukraine : notre dossier (communiqués, réactions, articles, vidéos)...

    Cet article recense les publications sur l'Ukraine depuis le début février sur le site de l'Anticapitaliste.

    Articles
  • Manifeste internationaliste contre la guerre...

    Organisations anticapitalistes de Russie, d’Ukraine et de pays de l’Otan

    La guerre criminelle lancée par l’impérialisme russe contre l’Ukraine est la plus grave menace pour la paix mondiale depuis la fin de la guerre froide. Elle porte la possibilité d’une conflagration mondiale à un point jamais atteint depuis les initiatives de paix de Mikhaïl Gorbatchev.

    Le principal responsable de cette dangereuse évolution est l’impérialisme étatsunien, qui a profité de la chute de l’Union soviétique pour consolider son réseau militaire mondial, étendre sa présence dans diverses régions du monde et lancer des guerres d’invasion en Afghanistan et en Irak. Washington a favorisé en Russie et en Europe de l’Est l’adoption d’un programme néolibéral brutal qui a créé les conditions d’une dérive d’extrême droite dans la plupart de ces pays, en particulier en Russie où les États-Unis ont soutenu le coup d’État antidémocratique de Boris Eltsine en 1993.

    Souligner cette responsabilité historique du vainqueur de la guerre froide n’exonère en rien le gouvernement d’extrême droite de Vladimir Poutine de ses ambitions expansionnistes grand-russes, de sa propre poussée militariste, de son interventionnisme réactionnaire mondial accru et, surtout, de son invasion meurtrière de l’Ukraine, l’invasion la plus brutale d’un pays par un autre depuis l’invasion américaine de l’Irak.

    En plus du lot de terrible dévastation et de mort qu’elle a apporté à l’Ukraine, l’invasion russe a stimulé l’élan militariste mondial et revigoré l’Otan après des années d’obsolescence. Elle est considérée comme une opportunité pour une forte augmentation des dépenses militaires au profit des complexes militaro-industriels. Ceci se produit alors que les gouvernements de l’Otan eux-mêmes ne cessent de souligner que la force de la Russie a été très surestimée, comme l’a prouvé l’héroïque résistance ukrainienne, et alors que les dépenses militaires des États-Unis représentent à elles seules près de 40 % du total mondial, trois fois celles de la Chine et plus de douze fois celles de la Russie.

    En tant que forces anticapitalistes, nous sommes autant solidaires de la résistance du peuple ukrainien que radicalement opposés à cette poussée militariste mondiale. Nous défendons donc de manière ­indivisible les revendications suivantes :

    – Retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine

    – Soutien à la résistance ukrainienne et à son droit d’obtenir les armes dont elle a besoin pour sa défense, quelle qu’en soit la source

    – Soutien au mouvement anti-guerre russe

    – La Russie doit être contrainte de payer des réparations pour ce qu’elle a infligé à l’Ukraine.

    – Non à toute augmentation des dépenses militaires – nous nous engageons à lancer, dès la fin de cette guerre, une nouvelle campagne pour le désarmement mondial, la dissolution de toutes les alliances militaires impérialistes et une architecture alternative de sécurité internationale basée sur les principes du droit.

    – Ouverture des frontières de tous les pays à touTEs les réfugiéEs fuyant les guerres dans n’importe quelle partie du monde.

    Premiers signataires :

    Mouvement social (Sotsialny Rukh) – Ukraine

    Mouvement Socialiste Russe (RSD) – Russie

    Black Flag – Russie

    Liberation Road – USA

    Solidarity : A Socialist, Feminist, Anti-Racist Organization – USA

    The Tempest Collective – USA

    International Marxist-Humanist Organization – USA

    Green Party of Onondaga County (New York) – USA

    SAP – Antikapitalisten / Gauche anticapitaliste – Belgium

    Midnight Sun – Canadian State

    Anti-Capitalist Resistance – England & Wales

    International Marxist-Humanist Organization – GB

    Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) – France

    Fondation Frantz Fanon – France, Martinique

    Elaliberta – Greece

    Rproject-anticapitalista – Italy

    SAP – Grenzeloos – Netherlands

  • Sri Lanka : « C’est un massacre économique »...

    Entretien. Depuis quelques semaines, la crise économique au Sri Lanka est fréquemment mentionnée dans la presse internationale. Zoom sur ce pays où cela fait plus de vingt ans que le clan mafieux des Rajapaksa a accaparé le pouvoir, combinant au népotisme la violence contre les Tamouls et plus généralement la population pauvre.
    Interview de Don Samantha, militant révolutionnaire sri lankais en exil.

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  • Mali : quand la terreur des djihadistes et de la junte s’abat sur la population...

    « La pire atrocité depuis une décennie » c’est par ces mots que l’organisation de défense des droits humains Human Right Watch (HRW) a qualifié le massacre dans la ville de Moura, fin mars. Une tuerie perpétrée par l’armée malienne encadrée par les mercenaires du groupe russe Wagner. Cette tragédie témoigne de la dérive dictatoriale de la junte malienne qui a pris le pouvoir depuis presque deux ans.

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  • Scandale du chlordécone, crime d’État colonial !

    L’enquête préliminaire ouverte par une plainte déposée en 2006 par plusieurs associations antillaises vient d’être clôturée. Le délai est à lui seul un scandale (15 ans d’enquête sur des faits qui se sont produits entre 1972 et 1993), et tout cela pour ne réclamer aucune mise en examen, ce qui annonce un probable non-lieu. Envisager un non-lieu dans une affaire où une population a non seulement été empoisonnée pendant des années par un produit reconnu dangereux puisqu’interdit aux États-Unis dès 1975, mais où 90% de la population actuelle est toujours exposée aux contaminations contenues dans les sols et la mer aujourd’hui encore, est un pur non-sens. Sauf à se rappeler le déni colonial : ce produit interdit tardivement en France (1990) a continué à être utilisé dans les bananeraies de Martinique et Guadeloupe jusqu’en 1993, territoires mis hors du droit commun, du fait colonial.

    Le NPA s’associe pleinement à la colère des associations martiniquaises qui dénoncent ce nouveau déni juridique et qui revendiquent de légitimes réparations des préjudices individuels et collectifs subis par le peuple antillais :

    - mesures concrètes pour la détoxication des personnes et la dépollution des sols et des eaux destinées à la consommation et aux cultures ;

    - mise en place d’un programme conséquent de recherches ;

    - réalisation immédiate d’une cartographie complète et détaillée des sols pollués ;

    - aide aux paysanEs pour des solutions alternatives, pour un changement de modèle agricole et alimentaire ;

    - mise à disposition des agriculteurs et agricultrices qui en sont privés de terres à cultiver, en particulier de terres en friches pour une agriculture sans chlordécone, sans pesticides ;

    - association réelle des instances locales et du mouvement social à la définition et à la conduite des stratégies de sortie de cette crise sans précédent ;

    - jugement et condamnation des responsables (économiques et politiques) de ce désastre alors que, jusqu’à ce jour, une choquante impunité règne ;

    - indemnisation et prise en charge de l’ensemble des victimes.

    Le NPA soutiendra donc toutes les démarches et mobilisations initiées par les associations pour que la justice soit rendue. Dans cet objectif, le NPA appelle les organisations, syndicats, associations de métropole à se réunir pour envisager des actions communes afin de rompre le silence et de construire des mobilisations en pleine et entière solidarité contre les injustices de l’État colonial français.

  • Crise climatique - Rapport du GT3 du GIEC : de la rigueur scientifique à la fable sociale !

    Le Groupe de Travail 3 vient de sortir sa contribution au sixième rapport d’évaluation du GIEC, sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Elle complète celles du GT1 (sur la science du changement climatique) et du GT2 (sur les risques et l’adaptation).

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  • « Notre boussole : la solidarité avec les peuples »...

    « Condamner l’invasion russe, défendre une Ukraine indépendante et libre et soutenir les forces démocratiques en Russie forment un seul et même combat. » Le Comité de solidarité avec le peuple ukrainien appelle à manifester à Berne ce samedi.

    Le 24 février 2022, les troupes de la Fédération de Russie sont entrées en Ukraine. Bien loin des prévisions initiales, démontrant de ce seul fait la fausseté de l’idéologie coloniale qui prévaut au Kremlin, l’armée ukrainienne et la population du pays résistent. Elles résistent par les armes, elles résistent aussi contre l’invasion par bien d’autres moyens. Tous les jours, des milliers de manifestant·es protestent dans les zones occupées par l’armée russe. Pour tenter de briser cette contestation, des maires et du personnel administratif sont enlevés.

    Alors qu’a échoué le projet de briser en quelques jours l’Ukraine indépendante, la barbarie des armées russes augmente en intensité : bombardements et destructions de villes entières, usage d’armes interdites, recours à des supplétifs étrangers, déplacements forcés, villes assiégées, brutalités de toutes sortes… Il est à craindre que le déploiement de la terreur s’amplifie encore. Grozny et Alep hier ; Kiyv, Kharkiv, Marioupol – Idlib aussi – aujourd’hui.

    La résistance du peuple ukrainien a son pendant en Russie et au Belarus. Dans ce dernier pays, des cheminots entravent avec courage l’utilisation par l’armée russe des chemins de fer. En Russie, sous une répression qui s’accroît à mesure que les armées russes s’enlisent, des milliers de Russes s’opposent à la guerre et sont emprisonné·es pour cela.

    Notre monde est entré dans une spirale d’incertitudes et d’inconnues.

    Pour s’orienter, il faut donc se doter d’une boussole. Certain·es l’ont perdue, ou alors la leur indique une autre direction que le Nord. Il en va ainsi de celles et ceux qui ne voient pas l’évidence d’une guerre d’agression visant à détruire l’indépendance de l’Ukraine. Des arguties, des subtilités dissimulent mal leur embarras dès lors qu’il s’agit de condamner la Russie et son régime autocratique.

    Or ce régime a contribué à réprimer les mouvements démocratiques au Belarus et au Kazakhstan, bombarde depuis septembre 2015 les populations civiles en Syrie en appuyant l’une des dictatures les plus brutales du monde, arme des commandos dans plusieurs pays d’Afrique, alors qu’à domicile, il détruit toutes les libertés publiques, tout droit social et démocratique. Par ailleurs, ce régime finance et attise la haine et les extrêmes droites partout dans le monde.

    Cette boussole détraquée, obnubilée par l’impérialisme américain et soumise à une vision géopolitique binaire, est incapable de comprendre que la Russie est un régime réactionnaire, autocratique, antipopulaire et un fauteur de guerre. Pire encore, elle oublie les peuples, dont les aspirations disparaissent. Notre boussole a pour Nord la solidarité envers les peuples, non envers les Etats.

    Est-ce à dire que nous nous trouvons dans une situation où le bien s’oppose au mal ? Aucunement. La dernière décennie en Syrie nous a appris que nous ne pouvions accorder aucune confiance aux Etats occidentaux et à leurs alliances. Nous condamnons les appels au réarmement qui se servent de la guerre d’agression de Poutine comme d’un prétexte. En résistant, les peuples de l’Ukraine se battent pour leurs libertés et pour les nôtres. En nous solidarisant avec leur combat, nous faisons de même.

    Condamner l’invasion russe, défendre une Ukraine indépendante et libre et soutenir les forces démocratiques en Russie forment un seul et même combat. L’occasion de montrer cette solidarité est donnée par la manifestation nationale à Berne le 2 avril. Nous appelons également la population à rejoindre l’un des comités de solidarité qui existent dans plusieurs cantons.

    Sébastien Abbet
    Hanna Perekhoda
    Antoine Chollet
     
     
  • Ukraine-Russie-USA : une nouvelle lutte pour la suprématie impériale mondiale...

    Nous publions des extraits d’un article de David Finkel, mis en ligne sur le site de Solidarity (https://solidarity-us.or…). Un point de vue utile aux discussions qui animent les gauches anticapitalistes à l’échelle internationale1.

    Sans répéter de nombreux points de la position de Solidarity sur la guerre, nous, la gauche socialiste et anti-impérialiste (des États-Unis), devons commencer par saisir simultanément deux points centraux.

    La haine de Poutine pour l’indépendance de l’Ukraine

    Pour le public des États-Unis, il est essentiel d’expliquer comment l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est après la dissolution de l’Union soviétique était une provocation continue, motivée par l’idéologie triomphaliste impériale américaine – « l’ordre international fondé sur des règles » signifiant que « nous faisons les règles et nous donnons les ordres ». Des observateurs intelligents, dont nul autre que George Kennan, l’architecte de l’«endiguement» de l’Union soviétique par l’Occident pendant la guerre froide, ont averti dans les années 1990 que rien de bon n’en sortirait. William Burns, qui est aujourd’hui le directeur de la CIA, le savait également lorsqu’il était un haut diplomate des États-Unis en Russie.

    Pour la gauche, il est essentiel de comprendre que l’Ukraine mène une guerre de défense nationale tout à fait légitime. L’invasion de l’Ukraine par le président russe à vie Poutine est basée sur des mensonges monstrueux. L’Ukraine n’était pas sur le point de rejoindre l’Otan, ni maintenant ni dans un avenir prévisible – cela aurait divisé l’alliance occidentale, et l’Allemagne ne l’aurait pas permis. Les UkrainienEs russophones ne sont pas confrontés à un « génocide ». En fait, les zones les plus russophones sont précisément les villes de l’est de l’Ukraine que la Russie est en train de détruire. Cette invasion est le produit de la haine de Poutine pour l’indépendance de l’Ukraine et du refus de son peuple d’accepter la domination russe.

    Le droit de l’Ukraine à se défendre

    Ne pas reconnaître le premier point, c’est tomber dans le piège impérialiste

    avec son discours plein d’hypocrisie de « défense des valeurs libérales et de la démocratie ». Mais pour la gauche, qualifier l’invasion de la Russie d’action « défensive » revient à faire du social-patriotisme (« socialisme en paroles, chauvinisme en actes ») pour Poutine.

    Aucun socialiste digne de ce nom ne peut nier le droit de l’Ukraine à la défense nationale contre cette horreur qui se déroule, ni l’obligation d’aider ceux qui fuient. Et précisément parce que la Russie ne parvient pas à détruire l’armée ukrainienne, elle s’est tournée vers le bombardement terroriste et le massacre de la population, le recrutement de « volontaires » mercenaires syriens qui n’auront aucune « sympathie » pour les civils ukrainiens, peut-être même la guerre chimique (pour une fois, les accusations étatsuniennes à ce sujet semblent crédibles).

    Il y aura au minimum plusieurs millions de réfugiéEs civils en provenance d’Ukraine. Nous ne pouvons pas savoir maintenant combien d’entre eux pourront rentrer, ni quand ni vers quoi ils retourneront. L’expérience de la Syrie, de 2011 à aujourd’hui, est un exemple sinistre de la possibilité de destruction et de dispersion permanentes.

    Ce qui est nouveau dans la situation actuelle, c’est l’ouverture non pas d’une simple crise locale ou régionale, mais de la nouvelle lutte pour la suprématie impériale mondiale. Les impacts potentiels immédiats vont du danger de rejets radioactifs massifs des centrales nucléaires ukrainiennes aux pénuries alimentaires mondiales qui s’annoncent en raison de la perte du blé ukrainien [et russe] et de la production d’engrais russe et ukrainienne, en passant par une éventuelle confrontation directe Otan-Russie entre États dotés d’armes nucléaires.

    Une reconfiguration du pouvoir mondial

    Tout en soulignant que la guerre d’autodéfense de l’Ukraine est absolument nécessaire, inévitable et démocratique, nous devons également reconnaître la dimension du conflit inter-impérialiste. Ces armes efficaces et sophistiquées qui arrivent en Ukraine en provenance des États-Unis, d’Europe occidentale, d’Israël et de Turquie permettront de mesurer leur efficacité sur le champ de bataille. L’Ukraine elle-même deviendra plus dépendante de l’Occident, non seulement sur le plan militaire, mais aussi sur le plan économique, alors qu’elle s’efforce de se reconstruire.

    L’impact total des sanctions économiques et financières sur la Russie ne peut pas encore être mesuré, mais il ne sera pas de courte durée. Après les très mauvaises performances des convois de chars de la Russie et le faible moral de ses soldats, qui indiquent un besoin de modernisation militaire, nous devons supposer que les sanctions des États-Unis et de l’Otan s’étendront à une guerre économique pour empêcher la Russie de l’accomplir – ou de retrouver son influence en tant qu’exportateur d’énergie.

    Quoi qu’il advienne de la production et des marchés mondiaux du pétrole et du gaz naturel, la Russie sera probablement réduite à un pays plus pauvre et beaucoup plus dépendant de la Chine. Nous ne sommes qu’au début d’une reconfiguration du pouvoir mondial, dans laquelle la réaction de la Chine et d’autres variables ne sont pas encore connues.

    David Finkel

    • 1.Lire l’intégrale (en français) sur alencontre.org.
  • Le peuple corse plus mobilisé que jamais pour ses droits...

    En moins d'un mois, c'est la troisième mobilisation populaire de grande ampleur qui se déroulait en Corse ce Dimanche à Ajaccio. Des milliers de personnes avaient répondu présents sur trois mots d'ordre : Justice et vérité pour Yvan Cotonna, Libération des prisonniers politiques, Reconnaissance du Peuple Corse.
    La jeunesse a une fois de plus exprimé sa radicalité face aux manœuvres préélectorales des Darmanin et Macron qui soufflent le chaud et le froid sur la question de l'Autonomie de la Corse, tout en continuant  à nier l’existence même du peuple corse. Pèse également sur les consciences le sentiment que les conditions dans lesquelles Yvan Colonna a été assassiné sont loin d'être claires.

    De très violents affrontements se sont donc déroulés aux abords de la Préfecture de Région d'Ajaccio, pendant plusieurs heures. Au même moment à 17h30 des jeunes assiégeaient à nouveau la Caserne de CRS de Furiani où des heurts se sont également produits. Il faut savoir que depuis un mois, rare sont les soirées où les jeunes insulaires n'affrontent pas les CRS et Gendarmes mobiles aux abords des préfectures. Ces rassemblements spontanées vont de 100 à parfois plusieurs centaines de personnes. Ce mouvement de fond ne doit pas être sous-dimensionné dans tout le mal-être et le ras-le-bol qu'il exprime. Cette génération s'est soulevée et n'a plus rien à perdre face au rouleau compresseur colonialiste et capitaliste en Corse.

    La seule perspective qui pourrait ramener l'apaisement en Corse est un débouché politique sur des bases claires, à court terme une Autonomie législative pour le peuple corse. Viendra ensuite la question du contenu en terme de projet de société, question centrale à laquelle le mouvement social rejoindra la jeunesse sur des revendications populaires immédiates (Emploi, Logement, Formation, Salaires, etc...).

    L'annulation ce jour par Macron des discussions sur l'Autonomie prévue à Paris Vendredi prochain, ainsi que les interpellations de jeunes corse en cours n'augurent rien de bon. La solidarité ne faiblira pas.

    A Manca